Accueil Luc Michel Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

 
Centre Palestinien
d'Information



WAFA




JP - INFOS sur VK


Sur FB


 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran



Agence syrienne



Agences Russes




 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



Palestine Solidarité
sur VKontakte



 


   


LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY

ʽLa Turquie est l'un des principaux soutiens
du terrorisme dans la régionʼ (ministre syrien)

Luc MICHEL

Samedi 10 octobre 2020 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 10 05/
(Série III/2020-1252)

« Ankara est coupable de "crimes de guerre et de crimes contre l'humanité »
- Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem
(Damas, ce 23 juin).

« L'Europe fera face à une nouvelle série de problèmes et de menaces en cas de chute du gouvernement légitime libyen (…) Les organisations terroristes comme l'EI et Al-Qaïda, qui ont subi une défaite militaire en Syrie et en Irak trouveront un terrain fertile pour retomber sur leurs pieds »
Recep Tayyip Erdogan (AFP, ce 18 janvier).

Le ministre syrien des Affaires étrangères a accusé samedi la Turquie d'être « l'un des principaux soutiens du terrorisme" »au sein de son propre pays ainsi que dans toute la région (1) (2), dans une allocution préenregistrée lors de l'Assemblée générale annuelle des Nations Unies. Selon lui, Ankara est coupable de « crimes de guerre et de crimes contre l'humanité » pour avoir notamment coupé l'approvisionnement en eau à plus d'une douzaine de villes, « s'opposant à l'occupation turque ». « Le régime turc règne en maître », a accusé Walid al-Mouallem sur un ton inhabituellement sévère, en tant que « soutien financier du terrorisme ».

Dans le contexte du conflit syrien déclenché en 2011, la Turquie, qui contrôle désormais une zone dans le nord de la Syrie, soutient les groupes d'opposition contre le président Bachar el-Assad. « Le régime turc est devenu hors-la-loi en vertu du droit international », a lancé le ministre syrien, ajoutant que « ses politiques et ses actions, qui menacent la sécurité et la stabilité de toute la région, doivent être stoppées ». En Syrie, en Libye (3) ou au Yemen (4) c’est une réalité indiscutable ! En attendant l’Afrique noire …

NOTES ET RENVOIS : 

(1) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
AU COEUR DE L’EXPANSIONISME TURC (III) :
UNE INTERNATIONALE POLITICO-MILITAIRE FRÉRISTE ET DJIHADISTE
Sur http://www.lucmichel.net/2020/07/30/luc-michels-geopolitical-daily-au-coeur-de-lexpansionisme-turc-iii-une-internationale-politico-militaire-freriste-et-djihadiste/

(2) La Grande-Turquie néo-ottomane qu’est aujourd’hui une puissance globale. En particulier au cœur de l’expansionnisme d’Erdogan il y a une « internationale » frériste et djihadiste, un pôle militaro-politico-mediatique international, combinant un appareil de propagande (les TV satellitaires turques en langues turques et arabes), le contrôle politique des Frères musulmans (dont l’AKP est la version turque) et un outil militaire, les katibas djihadistes proches d’Al-Qaida, dont le centre est à Afrin (les mercenaires d’Erdogan sont déployés en Syrie, en Libye, au Yemen et au Niger). La Turquie en cet été 2020 est une puissance globale en expansion, de la Mer de Crète à la Mer rouge et de Tripoli à Bakou, en passant par l’Afrique noire (en Somalie et au Niger notamment). Ce rôle géopolitique est possible parce qu’il est soutenu par Washington et qu’il sert l’agenda américain du moment. Mais aussi parce que l’ « internationale » politico-militaire que contrôle Ankara est un outil essentiel à son influence. La Turquie est aujourd’hui présente en Syrie, en Irak, en Libye, en Mer de Crète, au Golfe de Syrte, en Azerbaïdjan, au Qatar, en Mer rouge, au Yemen, en Somalie, au Niger. Partout Erdogan sert l’agenda américain. En particulier en Méditerranée et en Libye.

(3) Depuis janvier 2020, des mercenaires de plusieurs nationalités affluent en Libye. Les observateurs estiment leur nombre à plusieurs milliers. Cette présence étrangère inquiète les pays voisins. « Ils seraient 17.000 », selon un dernier recensement du pseudo Observatoire syrien des droits de l’homme. Le comité de sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies évoque quant à lui « 12.000 à 15.000 mercenaires étrangers présents en Libye. Ils combattant aux côtés du Gouvernement d’union nationale dirigé par Fayez el-Sarraj. » La majorité de ces mercenaires sont syriens anti-Assad, mais ils appartiennent aussi à d’autres nationalités impliquées dans le jihad en Syrie et en Irak. On trouve des Tunisiens, des Algériens, des Yéménites et des Somaliens, tout récemment introduits à Tripoli. Plusieurs sources libyennes affirment que « ces mercenaires sont dirigés par 3.000 soldats et agent de renseignement turcs, présents dans le pays pour soutenir le GNA ». Ankara tient coûte que coûte à contrôler Syrte, ville stratégique et verrou du croissant pétrolier (le « triangle d’or libyen »), tout comme Al Joufra. Mais les deux villes sont « des lignes rouges » pour l’Egypte qui menace d’intervenir.
Le pont aérien transportant armes et mercenaires d’Ankara à Tripoli est incessant. Le plus souvent, ce sont des avions civils qui sont utilisés en vue de la bataille de Syrte. Mercredi 29 juillet, pour la première fois, ces avions ont atterri sur la base militaire d’Al Witya, non loin de la Tunisie et de l’Algérie, alors qu’habituellement, ces mercenaires atterrissent à Tripoli ou à Misrata. Alger et Tunis s’inquiètent d’une possible infiltration sur leur territoire d’éléments extrémistes venant de Syrie. Une majeure partie de ces combattants on été membre de l’organisation Etat islamique, du Front al-Nosra (ex al-qaida) ou d’al-Qaïda en Syrie.
Cette situation inquiète les Européens. « La Libye est à seulement 200 km des frontières de l’Europe ». Le Gouvernement d’union libyen (GNA) soutenu par les Nations unies, utilise ces jeunes combattants mercenaires et qui sont déployés sur la ligne de front à Tripoli depuis le début. Beaucoup sont morts, d’autres ont été mutilés. La donne a changé avec l’entrée en scène de la Turquie. Celle-ci a engagé des mercenaires en masse. Mais ni le GNA ni Ankara ne veulent que cela se sache. Sur le front de syrte, « il n’y a plus que des Syriens qui combattent pour le GNA » … 

(4) De Syrie, Ankara envoie ses djihadistes au Yemen. Et de Libye ils commencent à s’installer en Afrique noire, via le Niger. Voilà ce qu’a révélé ces derniers jours une source syrienne : « après la Syrie et la Libye, la Turquie oeuvre désormais pour rassembler des mercenaires syriens et les transférer au Yémen ». Le prétexte serait de soutenir le parti Al-Islah, affilié aux Frères musulmans égyptiens et se trouvant sur le sol yéménite. Selon l’ISNA, Rami Abdol Rahman, directeur du soi-disant ‘Observatoire syrien des droits de l’homme’ (en réalité une officine organisée à Londres par les MI5 et MI6), a déclaré à ‘Sky News’ « qu’il y avait des informations selon lesquelles les forces turques transféreraient un groupe de mercenaires armés syriennes depuis Afrin dans le nord de la Syrie jusqu’au Qatar (proche allié d’Ankara, autre parrain des « Frères Musulmans » le Qatar est le coffre-fort de l’expansion turque) , en échange de milliers de dollars », ces forces étant censées « être transférées au final au Yémen ». « Le conflit au Yémen dure depuis très longtemps, mais selon la question sur les ambitions turques au Yémen, les Turcs n’ont quitté le Yémen qu’en 1918 après leur défaite pendant la Première Guerre mondiale, qui les a obligés à se retirer de toutes les terres qu’ils occupaient dans le monde arabe et sur le continent européen (…) Bien que les autorités turques ne cachent pas leurs ambitions expansionnistes dans la région, elles n’ont pas exprimé d’opinion claire à l’époque, et ce qui s’est passé quelques jours avant la conversion du musée Sainte-Sophie en mosquée ne s’écarte pas complètement du domaine de la tentative de restitution du califat islamique à la région. Ce travail n’est ni innocent ni neutre, mais il est symbolique des ambitions de la Turquie dans la région arabe, y compris au Yémen »,, rappelle Arwa al-Khattabi …

(Sources : SANA – EODE Think Tank)

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :
WEBSITE http://www.lucmichel.net/ 
PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/ 
TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN
LUC-MICHEL-TV https://vimeo.com/lucmicheltv
* EODE :
EODE-TV https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE http://www.eode.org/ 
LINKEDIN https://www.linkedin.com/in/luc-michel-eode-600661163/

 

 

   

Le sommaire de Luc Michel
Le dossier Turquie
Les dernières mises à jour

 



Source : Luc MICHEL

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org




Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Université al-Aqsa

Activités
 
Toumi Djaidja

Analyses

René Naba

Analyses
 
Serge Grossvak

Analyses

Hadassah Borreman

YECHOUROUN

Karine Bechet-Golovko

Analyses
 
Bruno Guigue

Analyses

Gabriel Hagaï

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Manlio Dinucci

Analyses
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses
 
Sayed Hasan

Analyses et traductions
 
Lahouari Addi

Analyses
 
Israel Shamir

Analyses
 
Le Saker

Analyses