# LUC MICHEL’S
GEOPOLITICAL DAILY/
Pourquoi le prétexte de l'offensive
turque
contre les forces kurdes en Syrie est
une
agression turque contre l'état syrien !?
Luc Michel
Jeudi 10 octobre 2019
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour
EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2019 10 10/ « Le comportement
hostile du régime d’Erdogan met en
évidence les visées expansionnistes de
la Turquie vis-à-vis de la Syrie. C’est
un comportement injustifiable et
inadmissible. Le manquement par la
Turquie à ses engagements, pris dans le
cadre de l’accord d’Adana, prouve que le
régime turc ne fait aucun cas de la
sécurité des frontières syriennes, au
contraire de ce qu’il prétend »
- Un diplomate
syrien.
Les kurdes sont un
prétexte, un pion sacrifié (1) !
Ce qui est visé
c’est à la fois la Victoire de l’Etat
syrien dans sa guerre de libération du
territoire national et l’unité et
l’indivisibilité de la Syrie. Zone
d’occupation turque sur la frontière
syro-turque (sur un territoire ottoman à
Afrin et Idlib convoité par Erdogan) ou
zone d’exclusion aérienne, tout revient
au même. Ajoutons que l’agression
d’Erdogan répond à l’épuisement du
processus d’Astana et des accords de
Sotchi. Le reste n’est que
désinformation des médias de l’OTAN (où
l’on désinforme sur les kurdes) et
cynisme absolu de Erdogan et Trump
(Ankara roulant encore et toujours pour
Washington) (2) !
L'ARMEE TURQUE ET
DES SUPPLETIFS SYRIENS ONT LANCE
MERCREDI UNE OPERATION A LA FRONTIERE
SYRIENNE
Les frappes
aériennes et les tirs d'artillerie ont
visé plusieurs secteurs frontaliers dans
le nord syrien. Ces « supplétifs
syriens », présentés par les médias de
l’OTAN comme « des membres de l'Armée
nationale syrienne, alliée de la
Turquie », sont en
fait en grande partie des djihadistes
dits « modérés » (sic) protégés par
Ankara, dont divers groupes issus du
Jahbaat al-Nosra, al-Qaida en Syrie.
« En France, aux
Etats-Unis, en Iran, en Israël, en
Arabie saoudite... Partout dans le
monde, des voix inquiètes s'élèvent pour
dénoncer l'intervention turque dans le
nord-est de la Syrie », dit l’AFP. Le
Conseil de sécurité de l'ONU doit se
réunir en urgence, jeudi 10 octobre, à
la demande de ses membres européens. Une
réunion extraordinaire de la Ligue arabe
est prévue samedi. Si Ankara a assuré,
dans une lettre adressée au Conseil de
sécurité de l'ONU, que son opération
serait "proportionnée, mesurée et
responsable", les conséquences de cette
offensive pourraient s'avérer graves, à
l'intérieur comme à l'extérieur de la
région.
QUESTION 1 :
QUE SE PASSE-T-IL
VRAIMENT EN SYRIE ? La Turquie a lancé
officiellement une offensive militaire
ce mercredi 9 octobre contre les forces
kurdes du nord-est de la Syrie, dans le
cadre d'une opération baptisée
"Printemps de la paix." Selon la presse
turque, les troupes ont pénétré en Syrie
par quatre points : deux à proximité de
la ville syrienne de Tell Abyad et deux
autres proches de Ras al-Aïn, plus à
l'est. Ces frappes aériennes et
d'artillerie ont visé les positions des
Unités de protection du peuple (YPG), la
milice kurde qui constitue la colonne
vertébrale des Forces démocratiques
syriennes (FDS). En fait la branche
syrienne, hégémonique, du PKK. Selon un
porte-parole de la milice arabo-kurde,
les combattants des FDS ont repoussé une
attaque au sol des troupes turques à
Tell Abyad.
« Jeudi, les forces
turques se sont emparées de plusieurs de
leurs objectifs et poursuivent leur
progression sur la rive orientale de
l'Euphrate », a assuré leur état-major.
Selon le ministère de la Défense turc,
« 181 cibles de la milice kurde ont été
touchées par l'aviation et l'artillerie
depuis le début de l'opération ».
QUESTION 2 :
QUELS SONT LES BUTS
REELS DE CETTE OFFENSIVE ?
1- Le prétexte sont
les kurdes. En
annonçant le début de l'opération, le
président turc Recep Tayyip Erdogan
s'est justifié en assurant que
l'objectif était d'empêcher, selon ses
mots, « la création d'un corridor
terroriste » à la frontière méridionale
de la Turquie. Les autorités turques
assimilent les YPG au Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK), qui
mène une longue guérilla en Turquie
même, et qu'elles considèrent comme une
organisation terroriste. En menant cette
offensive, Erdogan prétend « empêcher
l'apparition d'une région autonome kurde
non loin de la frontière sud ».
Les Kurdes sont un
peuple apatride, réparti sur les
territoires turc, syrien, iranien et
irakien. Selon les estimations, entre 2
et 3,6 millions de Kurdes vivraient en
Syrie, essentiellement dans le nord du
pays. La Turquie redoute r’éellement,
mais ce n’est qu’une raison secondaire,
qu'un embryon d'Etat kurde galvanise les
velléités séparatistes sur son propre
territoire. En janvier 2018, le
président turc avait d'ailleurs déjà
lancé une offensive à Afrin, dans le
nord-ouest de la Syrie, avec le même
objectif.
2- Les autorités
turques souhaitent surtout créer une
zone tampon de 30 km de long et de 500
km de large entre la frontière turque et
les zones syriennes contrôlées par les
milices kurdes dans la région, afin de
diviser le territoire national syrien.
Il s’agirait aussi de "réimplanter 2 des
3,5 millions de réfugiés syriens
présents en Turquie.
3- En fait, la
Turquie vient surtout de lancer une
invasion militaire dans le nord-est de
la Syrie, pour préserver au cœur d'une
Syrie désormais quasi libérée, un foyer
de crise.
4- Enfin
l’affaiblissement du régime AKP (qui
vient de perdre la muncipale d’Istanbul)
(3) conduit à des raisons intérieures à
l’agression d’Erdogan. « L'offensive
turque serait également motivée par les
problèmes de politique intérieure que
rencontre le président Erdogan », selon
Didier Billon, directeur adjoint de
l'Institut de relations internationales
et stratégiques (Iris) : "Il faut
comprendre l'isolement d'Erdogan pour
des raisons politiques, militaires
aussi. Rappelons qu'une partie de l'état
major de l'armée turque a été 'purgée'
après la tentative de coup d'État.
Toutes ces raisons se conjuguent".
QUESTION 3 :
QUEL ROLE LES
KURDES JOUENT-ILS DANS LE CONFLIT SYRIEN
?
Les Kurdes sont les
alliés des Occidentaux dans la lutte
antijihadiste. Via les Unités de
protection du peuple (YPG), ils forment
la majorité des Forces démocratiques
syriennes (FDS), une alliance de
combattants kurdes et arabes créée dans
le nord de la Syrie, qui a combattu
Daech. Mais qui a trahit Damas (4),
encouragés par les occidentaux,
caressant le rêve d’un état kurde
indépendant.
Environ 10 000
combattants de l'EI, ainsi que des
familles des jihadistes, sont toujours
détenus dans des camps contrôlés par la
milice kurde YPG. Parmi les prisonniers
figurent près de 2 000 jihadistes
étrangers, que leurs pays d'origine
refusent de reprendre. Pour juger les
crimes de l'EI, les Kurdes de Syrie
demandent la création d'un tribunal
international spécial, qui serait
installé dans le nord-est du pays.
QUESTION 4 :
LES ETATS-UNIS
ONT-ILS FACILITE L'OFFENSIVE TURQUE
CONTRE LES KURDES ?
Entre Erdogan et
Trump, il y a un mélange permanent de
comédie et de chantage. Lorsque l’on va
au fond des choses, on constate que l’un
et l’autre s’appuient en réalité ! Dans
un communiqué publié dimanche, soit
trois jours avant l'offensive, la Maison
Blanche a annoncé le retrait immédiat de
ses troupes en Syrie (environ 2 000
soldats). Pour certains experts, qui
désinforment dans les médias de l’OTAN,
cà ne serait pas une surprise : "Donald
Trump avait annoncé qu'il souhaitait que
les Etats-Unis se retirent des zones où
le pays n'a pas de bénéfice. C'est une
réflexion de businessman. L'Amérique ne
veut plus s'engager dans des guerres
lointaines" (sic). Or, la présence des
troupes américaines en Syrie constituait
un rempart à une nouvelle offensive de
la Turquie qui, rappelons-le, veut
imposer sa fameuse "zone tampon" dans la
région. La décision de Donald Trump de
retirer ses troupes, laissant le champ
libre à Erdogan, a ainsi été qualifiée
par les FDS de "coup de poignard dans le
dos".
D'anciens
combattants de l'armée américaine,
laquelle a travaillé avec les
combattants kurdes, ont même estimé que
les Etats-Unis avaient "abandonné" les
Kurdes. Diplomates et autres chefs
d'Etat ont en chœur dénoncé la décision
américaine. En réponse à cette vague
d'indignation, Donald Trump a assuré
mercredi ne pas cautionner l'offensive,
que Washington considèrerait comme une
"mauvaise idée", et a même menacé de
"ruiner l'économie turque si la Turquie
détruit les Kurdes".
Les Etats-Unis sont
particulièrement pointés du doigt
puisque le président américain a annoncé
le retrait des forces américaines dans
le nord-est de la Syrie dimanche
dernier, ouvrant directement la porte à
cette intervention, même s'il la
condamne aujourd'hui publiquement.
Mais ce n'est pas
la première fois que les Américains
laissent le sentiment de trahir les
Kurdes, rappelle Gilles Dorronsoro,
professeur de sciences politiques à
Paris : « On est dans la politique hyper
réaliste, avec le style Trump qui en
rajoute un peu. Mais il faut voir qu'on
est dans la continuation de la politique
d'Obama (…) On est dans une grande
tradition de la politique américaine par
rapport aux Kurdes ».
QUESTION 5 :
POURQUOI CETTE
OFFENSIVE TURQUE POURRAIT-ELLE RANIMER
L'ETAT ISLAMIQUE ?
Plusieurs pays
redoutent que l'offensive turque dans le
nord-est de la Syrie contre les forces
kurdes ne permette un sursaut du groupe
jihadiste Etat islamique. Jeudi, les
Kurdes de Syrie ont accusé la Turquie
d'avoir bombardé la veille au soir une
prison abritant de nombreux jihadistes
dans une "tentative évidente" de les
aider à s'enfuir. Ils craignent de
perdre le contrôle de ces prisons, mais
aussi des camps abritant des milliers de
familles de jihadistes, et où s'est
développée une idéologie radicale,
expliquait le quotidien français La
Croix dans un reportage réalisé en
juillet dans les camps de Al-Hol et de
Roj. Selon l'Institute for the Study of
War (ISW), "l'EI prépare probablement
des opérations plus coordonnées et
sophistiquées pour libérer ses membres
détenus".
Libérés, les
djihadistes pourraient mener de
nouvelles attaques dans la région, voire
en Europe pour les membres de l'EI
étrangers qui voudraient rejoindre leur
pays d'origine. Deux djihadistes
britanniques de haut rang, soupçonnés
d'avoir exécuté plusieurs Occidentaux en
Syrie, ont ainsi été placés sous la
garde de l'armée américaine.
QUESTION 6 :
L’OFFENSIVE TURQUE
PEUT-ELLE INITIER UNE NOUVELLE CRISE
MIGRATOIRE DANS L’UE ?
Outre bien sûr la
recrudescence du terrorisme islamique,
« la communauté internationale craint
que cette offensive n'ouvre la voie à
une nouvelle vague migratoire »,
commente FranceInfo. En réponse à
l'indignation de l'Union européenne,
Recep Tayyip Erdogan a menacé jeudi
d'ouvrir les portes de l'Europe à des
millions de réfugiés. "Ô Union
européenne, reprenez-vous. (...) Si vous
essayez de présenter notre opération
comme une invasion, nous ouvrirons les
portes et vous enverrons 3,6 millions de
migrants", a-t-il déclaré lors d'un
discours à Ankara. Enfin, selon certains
experts, « le retrait des soldats
américains et une offensive turque
pourraient entraîner une vague
migratoire kurde vers l'Europe, ces
derniers fuyant les combats ».
QUESTION 7 :
IMMIGRATION ET
TERRORISME, WASHINGTON VEUT-IL IMPORTER
LE CHAOS EN UNION EUROPEENNE ?
Ces conséquences en
matière d’immigration sauvage et de
terrorisme « ne font
pas partie des préoccupations
américaines », selon l’expert Gilles
Dorronsoro. Interrogé sur le sort des
jihadistes européens, Donald Trump,
« avec une certaine brutalité », note
l'expert, a déclaré qu'ils « vont
s'échapper vers l'Europe. C'est là
qu'ils veulent aller. Ils veulent
rentrer chez eux ». « On retrouve ce qui
a été fait de manière un peu plus
subtile par Obama , pointe Gilles
Dorronsoro. La crise syrienne n'est pas
très importante pour les Etats-Unis
parce que c'est les Européens qui payent
le prix. Pour les Etats-Unis cela ne
faisait pas véritablement partie de
l'équation stratégique ».
QUESTION 8 :
EST-CE L'OUVERTURE
D'UN NOUVEAU CHAPITRE DE LA GUERRE
SYRIENNE ?
Rappelons que la
libération d’Idlib et la destruction des
dernières forces djihadistes,
précisément protégées par Ankara, devait
marquer la fin de la Guerre de Syrie.
Qui n’est pas « une guerre civile »
comme l’affirment les médias de l’OTAN,
mais une guerre d’agression étrangère
organisées par les USA, la France,
l’OTAN et les pétro-monarchies
réactionnaires arabes (5) ! Pour cette
offensive contre les Kurdes syriens, les
militaires turcs sont appuyés par la
soi-disant « Armée nationale syrienne ».
Constituée de rebelles mais surtout de
djihadistes soutenus par Ankara, cette
armée émane des anciens de la pseudo
« Armée syrienne libre », branche armée
de l'opposition (sic) au gouvernement de
Bachar al-Assad. Depuis plusieurs
années, ces Syriens et une majorité de
combattants étrangers, s'entraînent de
l'autre côté de la frontière, en
Turquie, "en prévision de leur retour
sur leur terre natale" (resic), explique
Le Monde (financé par les réseaux de
Georges Sorös. Certains éprouvent un
désir de vengeance, explique le
quotidien, après que les YPG aient
commis en 2013 et 2015 des exactions à
Tell Abyad et dans des villages syriens
"soupçonnés de sympathies jihadistes".
Combattants syriens
anti-Assad armés et financés par la
Turquie, Kurdes syriens, Armée arabe
syrienne (nationale de Damas), cellules
dormantes du groupe Etat islamique... Si
cette nouvelle offensive inquiète la
communauté internationale, c'est aussi
parce qu'elle risque de déstabiliser
encore une région éprouvée par près de
neuf ans de guerre.
QUESTION 9 :
QUELLE EST LA
POSITION DU GOUVERNEMENT LEGITIME DE
DAMAS ?
Damas qualifie le
gouvernement turc de « régime
expansionniste », ajoutant qu’Ankara
sera considéré comme un « groupe
terroriste » s’il ose attaquer le sol
syrien. Selon l’agence de presse
officielle syrienne SANA, un responsable
du ministère syrien des Affaires
étrangères a déclaré, ce mercredi 9
octobre, que « la Syrie utiliserait tous
les moyens possibles pour contrecarrer
Ankara ». Le diplomate syrien auprès du
ministère des Affaires étrangères a
souligné que Damas condamnait vivement
la décision de la Turquie de préparer
une offensive militaire visant le
territoire syrien. « La Syrie dénonce
les propos absurdes et les objectifs
hostiles du régime turc ainsi que le
déploiement en masse des forces
militaires turques sur la frontière
syrienne. Le fait que les troupes
turques se regroupent sur la frontière
syrienne est une violation flagrante du
droit international et des résolutions
du Conseil de sécurité qui mettent
l’accent sur le respect de l’intégrité
territoriale et la souveraineté de la
Syrie », a déclaré la même source.
Et d’ajouter : « Le
comportement hostile du régime d’Erdogan
met en évidence les visées
expansionnistes de la Turquie vis-à-vis
de la Syrie. C’est un comportement
injustifiable et inadmissible. Le
manquement par la Turquie à ses
engagements, pris dans le cadre de
l’accord d’Astana, prouve que le régime
turc ne fait aucun cas de la sécurité
des frontières syriennes, au contraire
de ce qu’il prétend ». Le responsable
syrien a fait part de la ferme volonté
de la Syrie de contrecarrer l’offensive
turque par tous ses moyens légaux,
disant que Damas était prêt à «
accueillir ceux s’étant laissés duper ».
« Si le régime d’Erdogan attaque la
Syrie, il sera traité comme terroriste,
du moins comme un groupe armé et il
perdra sans aucun doute sa place en tant
que garant de la mise en application de
l’accord d’Astana. Ce qui portera un
coup irréparable au processus politique
du règlement de la crise dans son
entièreté », a souligné l’officiel
syrien.
Les négociations
portant sur le règlement de la crise en
Syrie dont plusieurs séries se sont déjà
déroulées à Astana, actuellement appelée
Noursoultan, ont entraîné, jusqu’ici,
des accords sur la province d’Idlib dont
le respect est garanti par l’Iran, la
Russie et la Turquie.
Le gouvernement
syrien avait, auparavant, à maintes
reprises, conseillé aux Kurdes
pro-américains de s’asseoir à la table
du dialogue et de ne pas se laisser
impliquer dans un jeu voué à l’échec. En
réponse à cet appel de Damas, les
miliciens kurdes ont suicidairement
insisté sur « la formation d’un État
autonome » et ils sont même allés plus
loin en menaçant Damas « d’opérations
militaires ».
QUESTION 10 :
COMMENT LES KURDES
POURRONT SAUVER LEUR PEAU ?
« Une fois de plus,
les Kurdes se font trahir », renchérit
Didier Billion. « Ils se font lâcher par
ceux qui les avaient instrumentalisés ».
Dans la foulée, un député du Parlement
syrien a déclaré « qu’une agression
militaire turque visant le nord de la
Syrie pourrait aboutir à un conflit
direct entre l’armée syrienne et l’armée
turque ». Le député Mohammed Kheir
al-Akam a souligné que « Damas cherchait
à nettoyer ses territoires de la
présence des terroristes. La Syrie a
pour priorité de mettre fin au
terrorisme à Idlib où la Turquie se sent
prise dans une situation difficile. Elle
envisage d’anéantir le PKK mais elle n’a
pas le droit de réaliser cet objectif en
Syrie. Ça, c’est une violation ». Le
parlementaire syrien a souligné que
« Damas défendrait l’intégrité de ses
territoires et sa souveraineté et que la
Turquie et les États-Unis devraient
prendre en considération cette réalité
(…) Toute agression militaire contre la
Syrie aboutira à un conflit direct entre
l’armée syrienne et l’armée turque,
voire entre l’armée syrienne et l’armée
américaine ».
Selon le député
syrien, « Damas ne pose aucune condition
pour les Kurdes qui souhaitent prêter
allégeance au gouvernement syrien. La
Syrie accueillera à bras ouverts tous
ceux qui témoignent de nouveau de leur
fidélité envers le pays ». « Les Kurdes
font partie intégrante de la population
syrienne et on ne les abandonne pas. Les
Kurdes sont puissants lorsqu’ils font
partie de la Syrie. Ils devront tirer
les leçons des événements passés car ils
se sont laissés instrumentaliser par les
parties étrangères qui les ont
finalement lâchés », a expliqué Mohammed
Kheir al-Akam. Rappelons que la Syrie
ba’athiste est un Etat
multiconfessionnel et multiculturel,
acceuillant toutes les minorités …
NOTES :
(1) Voir aussi LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
GEOPOLITIQUES
ANTAGONISTES : SOUTIEN AU KURDISTAN OU
ALLIANCE TURQUE, LA QUADRATURE DU CERCLE
GEOPOLITIQUE POUR WHASHINTON
Sur
http://www.lucmichel.net/2017/10/19/luc-michels-geopolitical-daily-geopolitiques-antagonistes-soutien-au-kurdistan-ou-alliance-turque-la-quadrature-du-cercle-geopolitique-pour-whashinton/
(2) Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL
DAILY/
* FLASH INFO/ VU
DES USA : RIEN ‘NE MODIFIERA
FONDAMENTALEMENT L’ALLIANCE STRATEGIQUE
ENTRE WASHINGTON ET
ANKARA’(‘GEOPOLITICAL FUTURES) !
Sur
http://www.lucmichel.net/2019/06/10/luc-michels-geopolitical-daily-flash-info-vu-des-usa-rien-ne-modifiera-fondamentalement-lalliance-strategique-entre-washington-et-ankarageopolitical-future/
Et ‘ERDOGAN CHEVAL
DE TROIE DE L’OTAN EN SYRIE’ (PRESSE
IRANIENNE)
Sur
http://www.lucmichel.net/2018/03/22/luc-michels-geopolitical-daily-erdogan-cheval-de-troie-de-lotan-en-syrie-presse-iranienne/
(3) Cfr. EODE/
OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/
TURQUIE. ELECTION
PARTIELLE POUR LA MAIRIE D’ISTANBUL : LE
PARI PERDU D’ERDOGAN, QUI SUBIT UNE
LOURDE DEFAITE FACE AUX LAIQUES
KEMALISTES !
Sur
http://www.lucmichel.net/2019/06/23/eode-observatoire-des-elections-turquie-election-partielle-pour-la-mairie-distanbul-le-pari-perdu-derdogan-qui-subit-une-lourde-defaite-face-aux-laiques-kemalistes/
(4) Voir sur
SYRIA-COMMITTEES-TV/
LE REFERENDUM KURDE
DESTABILISE-T-IL LA SYRIE ? (PRESS-TV)
http://www.lucmichel.net/2017/09/30/syria-committees-tv-le-referendum-kurde-destabilise-t-il-la-syrie-press-tv/
(5) Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL
DAILY/
* GEOPOLITIQUE DE
LA SYRIE 2017 (I):
REGARD SUR SIX
ANNEES DE GUERRE
Sur
http://www.lucmichel.net/2017/11/30/luc-michels-geopolitical-daily-geopolitique-de-la-syrie-2017-i-regard-sur-six-annees-de-guerre/
Et GEOPOLITIQUE DE
LA SYRIE 2017 (II):
LES QUESTIONS
GEOSTRATEGIQUES D’AUJOURD’HUI ET DE
DEMAIN
Sur
http://www.lucmichel.net/2017/12/01/luc-michels-geopolitical-daily-geopolitique-de-la-syrie-2017-ii-les-questions-geostrategiques-daujourdhui-et-de-demain/
(Sources :
FranceInfo – AFP – La Croix – Sana –
EODE Think Tank)
Photo :
Des membres de
l'Armée nationale syrienne, alliée de la
Turquie, entrent sur le territoire
syrien dans le cadre de l'offensive
turque contre les Kurdes en Syrie.
Des membres de
l'Armée nationale syrienne posent avec
le faux drapeau syrien de l’opposition
(celui du mandat colonial français) en
arrivant à Tell Abyad, en Syrie, dans le
cadre de l'offensive menée par la
Turquie, le 10 octobre 2019.
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le
Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique –
Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire
–
Géopolitismes -
Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et
Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc
MICHEL’s Geopolitical Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
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* EODE :
EODE-TV
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