PANAFRICOM
Le scandale du jour : aucune poursuite
des juges français contre les soudards
violeurs d'enfants !
Luc Michel
Mercredi 4 janvier 2017
Luc MICHEL pour
PANAFRICOM/
Avec AFP – PCN-SPO/ 2017 01 04/
Agence
France-Presse (ce 3 janvier 2017) :
« Soldats français accusés de viol en
Centrafrique: aucune mise en examen »
L’HONNEUR
PERDU DE LA JUSTICE FRANCAISE AUX ORDRES
…
Ce n’est pas
« l’honneur de l’Armée française » qui a
été préservé, c’est l’honneur des petits
juges français qui est définitivement
sali !
Impunité pour les violeurs d’enfants et
de jeunes filles.
Mais ces même juges iniques entendent
par contre juger à Paris le Premier
vice-président de la Guinée Equatoriale.
Malgré son immunité de fonction …
COMMENT
ORGANISER L’IMPUNITE ?
« FAUTE DE PERSONNES MISES EN EXAMEN, LE
DOSSIER POURRAIT S'ACHEMINER VERS UN
NON-LIEU » !
« Les juges
français ont terminé leurs
investigations sur les accusations de
viols sur des mineurs portées à partir
de 2014 contre des soldats de la force
Sangaris alors déployée en Centrafrique,
mais l'enquête n'a débouché sur aucune
mise en examen » dit l’AFP. « Deux
autres enquêtes, portant également sur
des allégations d'abus sexuels qui
auraient été commis par des militaires
français déployés dans le pays, ont été
ouvertes parallèlement sous l'autorité
du parquet de Paris: l'une a été classée
sans suite le 25 novembre et l'autre est
toujours en cours, a appris mardi l'AFP
de source judiciaire ». Dans
l'information judiciaire, il appartient
désormais au parquet de Paris de prendre
ses réquisitions avant une décision
définitive des juges. Mais faute de
personnes mises en examen, le dossier
pourrait s'acheminer vers un non-lieu.
Malgré l’action de l'association ECPAT
(End child prostitution, pornography and
trafficking), partie civile.
Depuis mai
2015, trois juges d'instruction
enquêtaient sur des accusations de viols
commis dans le camp de déplacés de M'Poko,
près de l'aéroport de Bangui, entre
décembre 2013 et juin 2014, et visant au
départ quatorze militaires français. La
force Sangaris, qui n'était pas sous
commandement de l'ONU, était alors
déployée depuis décembre 2013 pour
restaurer la sécurité dans ce pays en
proie au chaos, aux violences sexuelles
(sic) et aux massacres entre communautés
chrétienne et musulmane. L'opération
française a pris fin en octobre.
UN DOSSIER
CACHE PAR PARIS !
L'affaire
était restée secrète jusqu'à ce que le
journal britannique The Guardian révèle
fin avril 2015 l'existence d'une note
confidentielle des Nations unies
contenant les accusations d'enfants
centrafricains faisant état d'abus
sexuels en échange de nourriture ou de
petites sommes d'argent. Informé dès
juillet 2014 (mais organisant l’omerta
autour du scandale, étouffé) , le
ministère français de la Défense avait
saisi le parquet de Paris qui avait
ouvert une enquête préliminaire avant de
confier une information judiciaire à des
juges. Belle façon d’enterrer le
dossier !
QUAND L’ARMEE
FRANCAISE ENQUETE SUR L’ARMEE FRANCAISE
…
Dans ce
dossier délicat, les magistrats et la
gendarmerie prévôtale, chargée
d'enquêter sur les crimes et délits
commis par des militaires lors
d'opérations extérieures, ne sont pas
parvenus à corroborer matériellement les
accusations portées contre les soldats
après deux ans et demi d'investigations,
selon une source proche de l'enquête.
C’est donc l’armée française qui enquête
sur l’armée française. Dans un reportage
de France 24, un des prévôt déclare que
son but premier est de « préserver
l’institution » et qualifie les enfants
violés « d’affabulateurs nourri de porno
sur le net » (dans un pays pauvre, où
même l’accès à l’électricité est
problématique) ! Les juges se sont
rendus en République centrafricaine en
juillet 2015 puis à l'été 2016,
notamment pour y recueillir les
témoignages d'une dizaine d'enfants, un
travail complexe d'autant que des
variations sont apparues dans certaines
versions. Sans aucun contact avec le
parquet centrafricain, qui s’en était
plaint amèrement.
La note de
l'ONU faisait état de six témoignages,
ceux de quatre enfants se disant
victimes et de deux témoins de faits.
Mais d'autres enfants se sont signalés
depuis et ceux qui se disaient témoins
se sont ensuite déclarés comme victimes,
selon la source proche de l'enquête. Six
militaires désignés comme pouvant être
les agresseurs des enfants ont été
entendus mais aucun n'a été mis en
examen. Ils ont affirmé avoir donné des
rations alimentaires, mais nié tout abus
sexuel. Depuis cette première affaire,
d'autres accusations avaient été portées
contre des militaires français.
« LES
EXACTIONS IMPUNIES DE SANGARIS »
(MEDIAPART)
Le site
d'information Mediapart a publié ce
mardi une enquête sous le titre "Les
exactions impunies de l'opération
Sangaris" en rapportant plusieurs
témoignages de victimes qui disent avoir
subi des abus sexuels de la part de
militaires français.
LUC MICHEL /
PANAFRICOM
PANAFRICOM/
PANAFRIcan action and support COMmittees
:
* Panafricom-TV
https://vimeo.com/panafricomtv
* WebTv/
http://www.panafricom-tv.com/
* Page Officielle/
https://www.facebook.com/panafricom/
* Néopanafricanisme (Idéologie)/
https://www.facebook.com/Panafricom2/
Le sommaire de Luc Michel
Le
dossier Afrique noire
Les dernières mises à jour
|