# LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
Regard sur les ʽnouvelles routes de la
soieʼ (III) :
Jusque l'atlantique ! Comment arrimer
l'Union européenne à l'Eurasie ...
Luc Michel

Lundi 1er avril 2019
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2019 03 27/ « La « nouvelle
route de la soie » : opportunité
économique, risque géopolitique ?
Par l'initiative «
One Belt, One Road », la Chine poursuit
ses ambitions économiques en Eurasie.
Pour quelles opportunités et quels
risques ? 57 Etats partenaires, dont 14
européens, ont apporte leur concours
pour doter l'institution d'un capital
total de 100 milliards de dollars, dont
30 % sont fournis par la Chine. Depuis
l'annonce du projet de nouvelle route de
la soie (One Belt, One Road, OBOR) par
le président chinois Xi Jinping en 2013
à Astana (Kazakhstan), les initiatives
chinoises de développement
d'infrastructures terrestres et
maritimes entre la Chine et l'Europe
sont scrutées à la loupe par les
observateurs. L'article de la politiste
Christine Guluzian revient sur ce grand
projet qui entend donner une nouvelle
dynamique aux relations économiques
entre la Chine et l'Union européenne,
tout en participant au développement des
nombreux pays traversés … »
- Julien Vercueil
(Le Point, 29 déc. 2018).
« Selon une
analyste, le leader chinois fait avancer
la cause du pays par un activisme
diplomatique touchant autant aux
institutions qu'aux concepts. C'est
aussi un nouveau cadre ideologique que
Pekin tente de promouvoir dans le monde,
sur la base de ses propres pratiques. La
diplomatie chinoise forme un nombre
croissant de diplomates et de hauts
fonctionnaires etrangers. Si la
diplomatie chinoise est aujourd'hui
abondamment analysée, rares sont ceux
qui le font à partir d'une lecture
minutieuse du discours officiel chinois.
Justyna Szczudlik, analyste spécialiste
de la Chine au cercle de réflexion
polonais de politique étrangère PISM,
s'y est attachée avec rigueur et
précision. Sa courte étude sur la
diplomatie de « grande puissance » de la
Chine décrypte la manière dont le
président Xi Jinping tente d'introduire
de nouveaux standards dans les relations
internationales. Xi Jinping s'y attelle
par plusieurs biais : tout d'abord par
un activisme diplomatique ... »
- L'activisme
diplomatique selon Xi Jinping
(Alice Ekman, Le
Point, 13 mars 2019).
# PARTIE III-
JUSQUE L’ATLANTIQUE !
COMMENT ARRIMER L’UNION EUROPEENNE A
L’EURASIE …
* Voir aussi :
Partie I/
LE GRAND PROJET
UNIFICATEUR DE XI JINPING QUI BOULEVERSE
LES LIGNES GÉOPOLITIQUES
Partie II/
LES ROUTES
AFRICAINES. DE L’AXE EURASIE-AFRIQUE A
L’UNIFICATION DE L’AFROEURASIE
III-1
QUELLE DIMENSION GEOPOLITIQUE :
« L’EUROPE JUSQUA L’OURAL » (DE GAULLE –
MACRON) OU « L’EURASIE DE VLADIVOSTOK A
LISBONNE » (THIRIART – POUTINE) ?
« Diplomatie : Macron fait-il le
poids ? »
- LCI (25 mars 2019, 15h).
On doit comprendre quelque chose, ce
qu’on appelle actuellement « Occident »,
c’est le Bloc américain. Et dans ce bloc
l’UE est la plus grande des colonies
yankee depuis 1944.
QU’EST-CE QUI FAIT LA PUISSANCE
AMÉRICAINE DEPUIS 1945 ?
QU’EST-CE QUI PERMET AUX AMÉRICAINS
D’ÊTRE UNE SUPERPUISSANCE ?
C’est le contrôle de la seconde économie
la plus puissante au monde qui est
l’économie de l’Europe occidentale.
Qu’est-ce qui permet aux Américains
d’être une superpuissance ? C’est non
seulement la puissance nord-américaine
elle-même, mais (aussi) le contrôle de
la puissance de l’Union européenne. Si
vous voulez, pour prendre (l’exemple d’)
un corps humain, l’Union européenne est
le deuxième poumon des Américains. Cela
s’exprime depuis 1944 au travers d’un
système de domination coloniale en
Europe. Il faut comprendre qu’en 1945
l’Europe est passée du statut de
puissance coloniale au statut de
colonie, c’est une colonie américaine.
Ma position, celle de mon Ecole
géopolitique (1), est assez simple, je
ne me définis pas comme Occidental, je
me définis comme un décolonisateur et
quelqu’un qui combat le colonialisme. En
Europe colonisée, en Eurasie et en
Afrique recolonisée !
LA VERITABLE
EQUATION FONDAMENTALE DE LA GEOPOLITIQUE
MONDIALE : MOSCOU ET PEKIN DOIVENT
ARRACHER L’UE DES MAINS DE WASHINGTON !
Oublions tout
d’abord la thématique des médias
français, directement inspirée par
L’Elysée et le quai d’Orsay. Lorsqu’il
évoque « les continents européen et
asiatique », Macron ressort la vieille
géopolitique gaulliste des Années 1960,
avec son « Europe de l’Atlantique à
l’Oural ». Dès 1964, le père du
Néoeurasisme, le géopoliticien belge
Jean Thiriart parlait de « l’Europe
jusque Vladivostok » (2). Formule que
j’ai moi même introduit dans le débat
politique, toujours en Belgique, avec
mon interview de 1985 au quotidien
socialiste « Le Peuple » intitulée
« PCN, européen jusque Vladivostok »
(3). La formulation de Macron est
obsolète et la thématique Europe-Asie
l’est tout autant. Au XXIe Siècle, on
parle du continent eurasiatique. Poutine
et Lavrov évoque notre formule des
Années 1980 sur « l’Europe de
Vladivostok à Lisbonne » (4). Et les
« nouvelles routes de la Soie » de Xi
Jinping vont jusque Madrid, Lisbonne,
Birmingham, Nantes et Anvers …
Macron c’est la
géopolitique du rétroviseur, notre
vision eurasiatique c’est la
Géopolitique de l’Avenir. Et l’avenir
nous l’incarnions seul dès le début des
Années 1980 (5).
Ajoutons que Macron
se positionne sur une escroquerie
politique. Il serait « le représentant
de l’Europe » (sic). Alors que l’UE est
profondément fracturée entre rivaux,
Paris, Berlin et maintenant Rome. En
sous-bloc régionaux, Visegrad et cie. Ce
que Rumsfeld au nom du Régime Bush II
appelait l’opposition de « la vieille
Europe vs la nouvelle Europe » (6).
Derrière les projets géoéconomiques de
Poutine et Xi Jinping, complémentaires,
il y a une vision géopolitique, un
nouvel Ordre mondial, et surtout un
projet de civilisation commune.
LE JEU SUBTIL DE LA
DIPLOMATIE CHINOISE – COMME LA RUSSE –
JOUE SUR LES « CONTRADICTIONS INTERNES »
ET LES FRACTURES DU BLOC OCCIDENTAL ET
DE L’UE
Pour imposer cette
vision, la diplomatie de Xi Jinping,
comme celle de Poutine et Lavrov, jouent
sur les contradictions internes du Bloc
américano-atlantiste et de l’OTAN (7),
comme sur les fractures de l’UE
aggravées, chacun dans un registre
différent, par Trump et Poutine. Xi
s’appuyant sur « un activisme
diplomatique touchant autant aux
institutions qu'aux concepts » …
Ces contradictions
internes sont caractéristiques
du Bloc américano-occidental : Alliés
politico-militaires dans l’OTAN, les
pays de l’UE sont opposés aux USA depuis
les Années ’80 par la guerre économique
USA vs UE et la guerre financière Dollar
vs Euro. Autrement dit Bruxelles tire
les marrons du feu pour Washington en
Eurasie ! Et
en Afrique, la collaboration militaire
et politique franco-américaine se double
aussi d’une « contradiction interne »
(8) : l’allié militaire français est
aussi le concurrent économique des USA,
qu’il faut évincer des marchés africains
Autrement dit Paris tire aussi les
marrons du feu pour Washington en
Afrique !
Déjà concurrencée par la « Seconde
Europe » de Poutine ( 9), l'UE se
sent prise en tenaille entre Donald
Trump et « son approche contractuelle
des relations internationales », d'un
côté, et l'expansion chinoise, incarnée
par son projet de « nouvelles routes de
la soie » et ses investissements massifs
un peu partout dans le monde et en
Europe, comme en Italie, dernier pays à
s'être laissé séduire. « Le monde
traverse des mutations inédites : la
Chine, la France et l'Europe sont toutes
à un moment crucial de leur
développement », a estimé lundi
après-midi Xi Jinping, au premier jour
de sa visite officielle en France, après
être passé par l'Italie et Monaco.
Alors que la France
souhaite mettre la lutte contre le
changement climatique au cœur de cette
revitalisation du multilatéralisme, Xi
Jinping a déclaré : « Je viens en France
avec la volonté de travailler pour que
notre partenariat stratégique global
soit à la pointe des enjeux de notre
temps. » Depuis l'avènement de Donald
Trump, Xi Jinping aime à se présenter
comme un « acteur classique du concert
des nations ». Le dirigeant communiste
s'est même fait applaudir au forum de
Davos en 2016 par le gratin du
libéralisme économique mondial !
III-2
LES PROJETS DE XI
JINPING POUR L’EUROPE DE L’OUEST
Xi Jinping promet à
Rome une « nouvelle route de la soie à
double sens ». Le président chinois Xi
Jinping a promis à Rome ce 22 mars que
son projet ambitieux de "nouvelles
routes de la soie", qui suscite de
l'inquiétude à Bruxelles et à
Washington, ne serait pas à sens unique.
« La partie chinoise souhaite des
échanges commerciaux dans les deux sens
et un flux d'investissements dans les
deux sens », a-t-il affirmé, selon une
traduction en italien de son discours
prononcé après une entrevue avec son
homologue italien Sergio Mattarella, qui
l'a reçu avec tous les honneurs. « Rues
du centre-ville vidées de tout véhicule,
escorte à cheval d'ordinaire réservée
aux monarques, des milliers de policiers
mobilisés: la ville éternelle a déroulé
le tapis rouge pour cette visite dont
les autorités italiennes attendent une
relance des échanges économiques entre
les deux pays », commentait l’AFP.
« La contribution
italienne à la nouvelle route de la soie
est cruciale », a indiqué de son côté le
président Mattarella, soulignant
toutefois la nécessité que les échanges
se fassent « dans les deux sens » et
dans un esprit de « compétition loyale,
dans le respect de la propriété
intellectuelle et dans la lutte commune
contre la contrefaçon ». Le chef du
gouvernement italien Giuseppe Conte
devait signer le lendemain un protocole
d'accord avec M. Xi « pour sceller la
participation de l'Italie à son projet
pharaonique d'infrastructures maritimes
et terrestres » (dixit l’AFP). Un
protocole d'accord « non contraignant »
(resic), « s'est empressé d'indiquer M.
Conte à plusieurs reprises face à la
nervosité manifestée à Washington et à
Bruxelles ».
LES INQUIETUDES DE
WASHINGTON :
« ROME N'A NUL
BESOIN DE REJOINDRE CE PROJET DE
NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE » (LA MAISON
BLANCHE)
Un responsable de
la Maison Blanche, Garret Marquis, a
ainsi jugé la semaine dernière sur
Twitter que « Rome n'avait nul besoin de
rejoindre ce projet de nouvelles routes
de la soie » ("Belt and Road
Initiative"). L'Italie, dont
l'endettement est le deuxième plus
important de la zone euro et dont
l'économie est officiellement en
récession, ne cache pas son désir de
faire affaire avec la Chine. Une
importante délégation d'hommes
d'affaires chinois accompagne le
président Xi. Ils étaient les hôtes ce
22 mars du président Mattarella.
L'Italie est en
retard par rapport à ses partenaires
dans le commerce avec la Chine. Ses
exportations vers l'empire du milieu
n'ont pas dépassé les 13 milliards
d'euros l'an dernier, quand elles
représentent sept fois plus pour
l'Allemagne, a a rappelé le secrétaire
d'Etat italien à l'Economie Michele
Geraci, fervent défenseur à Rome de la
cause chinoise. Il s'est également
efforcé d'apaiser les craintes des
partenaires de l'Italie, dans une
tribune publiée ce 22 mars par le
‘Financial Times’ : « Notre protocole
d'accord est le premier dans son
genre », car il prévoit des « concepts
qui rapprocheront les projets conclus
dans le cadre du "BRI" des pratiques en
vigueur dans l'UE », « notamment en
matière d'environnement », a-t-il ainsi
assuré.
LES INQUIETUDES DE
« L’EUROPE AMERICAINE »
Le président
français Emmanuel Macron reste
« sceptique ». Ce n'est « pas une bonne
méthode de discuter de manière
bilatérale des textes d'accord sur les
nouvelles routes de la soie », a-t-il
déclaré ce même 22 mars à Bruxelles
après une première discussion à 28 sur
le sujet. La chancelière allemande
Angela Merkel s'est montrée plus
mesurée, ne trouvant pas pour l'instant
de critique à faire, mais soulignant
toutefois « qu'il est toujours mieux
d'agir de manière uniforme en Europe ».
Ce déplacement en
Europe du président Xi intervenait dix
jours après la publication par l'Union
européenne d'un « plan en dix points »,
qui souligne que « la Chine est tout
autant un rival qu'un partenaire
commercial ». Ce 22 mars à Bruxelles,
« les dirigeants européens ont posé les
bases d'un front européen commun face à
Pékin, voulu par Paris et Berlin afin de
surmonter les divisions avant un sommet
UE-Chine le 9 avril dans la capitale
belge », commente l’AFP. La Commission
présentera par ailleurs d'ici « fin
2019 » une large proposition sur « le
futur industriel" de l'UE », qui
« incluera des mesures au niveau
commercial et de la concurrence ».
Après l'Italie, M.
Xi s’est rendu à Monaco et en France, où
il a participé à une rencontre inédite
avec le président français Emmanuel
Macron, la chancelière allemande Angela
Merkel et le président de la Commission
européenne Jean-Claude Juncker.
L'objectif, selon la présidence
française, sera de « trouver des points
de convergence entre l'Europe et la
Chine » sur des sujets comme le
multilatéralisme ou la mise en oeuvre de
l'accord de Paris sur le climat.
LA RECHERCHE D’UNE
IMPOSSIBLE « UNITE EUROPEENNE » FACE A
L’EURASIE
Réunis ce mardi à
Paris face au dirigeant chinois, Macron,
Merkel et Juncker se rassemblent autour
d'une « stratégie cohérente dans le
dialogue avec la Chine ». Trois des plus
importants dirigeants de l'Union
européenne, Emmanuel Macron, Angela
Merkel et Jean-Claude Juncker, se
réunissaient ce mars à Paris avec Xi
Jinping « pour tenter de lui présenter
un visage européen uni sur les grands
dossiers mondiaux ». « Le choix de
l'évidence et de la raison au XXIe
siècle est là, dans un partenariat
eurochinois fort, défini sur des bases
claires, exigeantes et ambitieuses », a
déclaré lundi Emmanuel Macron, toujours
englué dans sa « géopolitique du
rétroviseur » obsolète, à l'issue d'un
entretien avec son homologue chinois à
l'Élysée, appelant à une Europe « unie »
autour d'une « stratégie cohérente dans
le dialogue avec la Chine ».
L'enjeu de cette
réunion du 26 mars (et avant le prochain
sommet UE-Chine le 9 avril à Bruxelles)
« est double pour le Vieux Continent :
il s'agit de se poser face à la Chine en
interlocuteur crédible pour tenter de la
persuader de canaliser ses ambitions
économiques et diplomatiques dans les
règles du multilatéralisme et, d'autre
part, d'essayer d'unifier une Europe
divisée face aux appétits de Pékin »,
que la Commission européenne (aux mains
des Atlantistes) qualifie de « rival
systémique ». « Il faut renforcer
l'unité des Européens par rapport aux
grandes puissances comme la Chine ou les
États-Unis. Pour cela, travailler dans
le cadre du couple franco-allemand et de
l'UE » (vision dépassée du Gaullisme),
résume une source du palais présidentiel
français, ajoutant qu'il faut aussi «
construire avec la Chine un agenda
positif, notamment dans le climat, dans
le cadre d'un multilatéralisme en crise
».
ARRIMER L’UE AU
BLOC EURASIATIQUE
Pour autant, le
projet de Xi jinping d'infrastructures
de transport vers l'ouest, son approche
très bilatérale, négociant avec chaque
pays, et ses investissements dans des
actifs stratégiques inquiètent et
divisent dans l’UE, où la Chine a
investi au moins 145 milliards d'euros
depuis 2010. « L'Europe a un besoin
urgent d'une stratégie pour la Chine,
une stratégie digne de ce nom », a
déclaré le commissaire européen allemand
Günther Oettinger, disant par exemple
voir « avec inquiétude qu'en Italie et
dans d'autres pays européens des
infrastructures d'importance stratégique
comme les réseaux d'électricité, les
lignes ferroviaires à grande vitesse ou
les ports ne sont plus dans des mains
européennes mais chinoises ».
D’où l’agitation du
spectre chinois, jumeau de la
« Chinafrique » agitée par Paris en
Afrique. « Si certains pays croient
pouvoir faire de bonnes affaires avec
les Chinois, ils seront surpris quand
ils s'apercevront qu'ils sont devenus
dépendants », a mis en garde le ministre
allemand des Affaires étrangères, Heiko
Maas. Mais les Chinois affirment au
contraire que leurs investissements dans
les pays d'Europe sont favorables à
l'unité de l'Union. « Les pays qui
manquent d'élan économique, comme le
Portugal, l'Italie ou la Grèce, sont
marginalisés dans l'intégration
économique régionale. Coopérer avec la
Chine les aidera à regagner de la
vitalité économique et faire entendre
leur voix dans les affaires régionales
», résumait dimanche le journal chinois
de langue anglaise ‘Global Times’.
NOTES ET RENVOIS DE LA PARTIE III :
(1) Voir sur PCN-TV /
NOTRE ECOLE GEOPOLITIQUE ET SA VISION DU
MONDE
(PARLONS DE NOUS – 1) /
LUC MICHEL VOUS EN DIT PLUS – 002
sur
https://vimeo.com/120421285
Notre Ecole géopolitique :
de la « Grande-Europe » (1964) à « l’Axe
Eurasie-Afrique » (2013), en passant par
« l’Ecole géopolitique euro-soviétique »
(1982-91) et « l’Axe Paris-Moscou »
(1992).
Les concepts inventés ou réinventés par
nous :
« la Grande-Europe de Reykjavik à
Vladivostok » (1964) – « L’Empire
euro-soviétique de Vladivostok à
Reykjavik » (1983) – « L’Eurasisme »
(réinvention, 1984) – « L’Axe
Paris-Moscou » (1992) – « La Seconde
Europe eurasiatique » (2006) – « L’Axe
Eurasie-Afrique » (2013) …
Notre travail des Années 1982-92 et sa
postérité eurasiste en Russie.
(2) Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL
DAILY/
L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE :
GEOIDEOLOGIE : NEOEURASISME. THIRIART,
‘LE BELGE FAVORI DE POUTINE’ (DE
STANDAARD)
sur
http://www.lucmichel.net/2018/06/04/luc-michels-geopolitical-daily-lactualite-qui-confirme-lanalyse-geoideologie-neoeurasisme-thiriart-le-belge-favori-de-poutine-de-standaard/
Voir aussi :
Au début des Années
80, THIRIART fonde avec José QUADRADO
COSTA et moi-même l’Ecole de
géopolitique « euro-soviétique » où nous
prônions une unification continentale de
Vladivostok à Reykjavik sur le thème de
« l’Empire euro-soviétique » et sur base
de critères géopolitiques. Mes « Thèses
sur la Seconde Europe » sont la
continuation, actualisée, de nos
positions géopolitiques des Années ’80.
Cfr.
GEOIDEOLOGIE. AUX
ORIGINES DU NEOEURASISME (II) :
L’ECOLE EURO-SOVIETIQUE DE GEOPOLITIQUE
(1982-1991)
sur
http://www.lucmichel.net/2018/04/03/luc-michels-geopolitical-daily-geoideologie-aux-origines-du-neoeurasisme-ii-lecole-euro-sovietique-de-geopolitique-1982-1991/
(3) Luc MICHEL, « PCN ... européen
jusqu'à Vladivostok », interview au
quotidien socialiste "LE PEUPLE",
Charleroi, 14 et 15 septembre 1985.
(4) Cfr. Luc MICHEL, PCN-INFO/
GEOPOLITIQUE/
POUTINE POUR LA GRANDE-EUROPE « DE
L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE »
sur
http://www.lucmichel.net/2014/10/24/pcn-info-geopolitique-poutine-pour-la-grande-europe-de-latlantique-au-pacifique/
(5)
Voir Karel Huybrechts, PCN-SPO /
L’EURASIE EST UNE IDEE EN MARCHE. MAIS
QUI PARLAIT DE L’EURASIE ET DE
L’EURASISME IL Y A 30 ANS ?
sur
http://www.lucmichel.net/2014/05/31/pcn-spo-leurasie-est-une-idee-en-marche-mais-qui-parlait-de-leurasie-et-de-leurasisme-il-y-a-30-ans/
Et sur PCN-TIMELINE /
IDEOLOGIE / 1984 : LE PCN REINVENTE
L’‘EURASISME’ MODERNE
sur
http://www.lucmichel.net/2014/05/30/pcn-timeline-ideologie-1984-le-pcn-reinvente-leurasisme-moderne/
(6) Cfr. sur # LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL
DAILY/
LE FANTOME GEOPOLITIQUE DE LA
MITTELEUROPA (II). NOSTALGIES DE
PUISSANCES DEFUNTES INSTRUMENTALISEEES
AU SERVICE DE LA DOMINATION AMERICAINE
sur
http://www.lucmichel.net/2017/09/27/luc-michels-geopolitical-daily-le-fantome-geopolitique-de-la-mitteleuropa-ii-nostalgies-de-puissances-defuntes-instrumentaliseees-au-service-de-la-domination-americaine/
(7) Cfr sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL
DAILY :
* LES CONTRADICTIONS INTERNES DU BLOC
AMERICANO-OCCIDENTAL : LA BELGIQUE
MAILLON FAIBLE DE L’OTAN ET DE L’UE ?
sur
http://www.lucmichel.net/2018/03/27/luc-michels-geopolitical-daily-les-contradictions-internes-du-bloc-americano-occidental-la-belgique-maillon-faible-de-lotan-et-de-lue/
* Et LES
CONTRADICTIONS INTERNES DU BLOC
AMERICANO-OCCIDENTAL (II) : EXPULSIONS
DE DIPLOMATES RUSSES. ‘LA BELGIQUE ABOIE
AVEC LES LOUPS DE L’OTAN, MAIS NE MORD
PAS MOSCOU’
sur
http://www.eode.org/luc-michels-geopolitical-daily-les-contradictions-internes-du-bloc-americano-occidental-ii-expulsions-de-diplomates-russes-la-belgique-aboie-avec-les-loups-de-lotan/
(8) Cfr. sur LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
GEOPOLITIQUE AFRICAINE : INTRODUCTION A
LA “NOUVELLE POLITIQUE AFRICAINE” DE
TRUMP
sur
http://www.lucmichel.net/2018/12/18/luc-michels-geopolitical-daily-geopolitique-africaine-introduction-a-la-nouvelle-politique-africaine-de-trump/
Extrait :
« … mes analyses sur cette
Recolonisation de l’Afrique par les USA,
sous prétexte du soi-disant « Printemps
africain », qui est la menace principale
en Afrique aujourd’hui. Paris et la
Françafrique étant devenu les
auxilliaires militaires de l’AFRICOM (la
nouvelle « infanterie sénégalaise du
Pentagone », comme je la nomme), « le
nouveau sherif de l’Afrique » comme l’a
dit le Général US Mattis, chef du
Pentagone sous Trump, en avril 2017 sur
la base française de Djibouti …
Il y a un arrière-plan géopolitique au
soi-disant « printemps africain » de
2014-2018.
Ma thèse, c’est que cet arrière-plan a
changé depuis 2007-2008, que 2007 et
2008 ont été des tournants géopolitiques
en Afrique …
« Beaucoup de panafricanistes ont une
vision du passé, un logiciel bloqué il y
a 10, 20 ou 50 ans. La haine justifiée
de la Françafrique leur occulte la
réalité de LA RECOLONISATION DE
L’AFRIQUE PAR LES USA. Le retour de la
France dans l’OTAN organisé par Sarkozy
en 2007, la création de l’AFRICOM, le
commandement unifié de l’US Army pour
l’Afrique, par Bush II et Obama en
2007-2008, sont les marques de naissance
d’une nouvelle donne géopolitique en
Afrique. Que confirment Trump et Bolton
(lui même idéologue du Régime Bush II)
aujourd’hui !
Comme dans l’OTAN, la collaboration
militaire et politique franco-américaine
se double d’une « CONTRADICTION INTERNE
» (caractéristique du Bloc
américano-occidental) : l’allié
militaire français est aussi le
concurrent économique des USA, qu’il
faut évincer des marchés africains
(Alliés politico-militaires dans l’OTAN,
les pays de l’UE sont aussi opposés aux
USA depuis les Années ’80 par la guerre
économique USA vs UE et la guerre
financière Dollar vs Euro). Autrement
dit Paris tire les marrons du feu pour
Washington en Afrique !
(9) L’Europe ne se limite pas à l’Union
européenne ! Ni même aux états qui lui
sont maintenant associés, comme la
Moldavie ou la Serbie. La Russie, qui a
retrouvé son indépendance avec Vladimir
Poutine est aussi l’Europe ! Une SECONDE
EUROPE, une AUTRE EUROPE eurasiatique se
dresse désormais à Moscou face à
l’Europe atlantiste de Bruxelles.
Cfr. Luc MICHEL, EODE THINK TANK/
GEOPOLITIQUE / THESES SUR LA « SECONDE
EUROPE » UNIFIEE PAR MOSCOU,
sur
http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/
(Sources : Daily Telegraph – PCN
Timeline – Le Peuple (1985) – De
Standaard - Editions Machiavel – ELAC
Website – AFP – Afrique Media – EODE-TV
– PCN-TV – Press TV – Courrier
International – Die Welt – EODE Think
Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE
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