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PCN-SPO

Ces néonazis que BHL ne voit pas :
Qui sont les "bendéristes" ukrainiens ?

LM & KH

Jeudi 13 février 2014

LM & KH pour PCN-SPO /
Avec Europäischer Widerstand / 2014 02 12 /
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office

BHL ne les « a pas vu » à Kiev …
Mais Libération et The Guardian ont fait leur Unes sur eux.
Qui sont les néofascistes ukrainiens antisémites qui forment le noyau dur du ‘Maidan’ ?
D’où viennent les nouveaux amis de Lady Ashton, BHL ou John Mc Cain ?

Album photo sur :
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.654388861292736.1073741827.161681187230175&type=1

Photos de cette analyse :
* En Une : Vu à Kiev cette semaine, un bâtiment public du ‘Maidan’ occupé à la déco révélatrice, méga poster d’Hitler et slogan en ukrainien (BHL ne l’a sans doute pas visité).
* Oleg Tiagnibok, chef de Svoboda, avec ses amis de Bruxelles (Ashton) et Washington (Mc Cain) et son allié d’UDAR (filiale de la CDU-CSU de Merkel).

# Libération, pourtant russophobe dur, titre « Ukraine : l’extrême droite s’incruste dans les manifs à Kiev ». Et son Correspondant à Kiev Sébastien GOBERT révèle le grand mensonge sur l’Ukraine et ses pseudo « manifestants démocrates » et expose les néonazis du ‘Maidan’…

Que dit Libé, qui pose enfin les bonnes questions sur l’Ukraine ?
« les photos de jeunes hommes casqués, le visage recouvert d’un passe-montagne, un pistolet ou un semblant d’arme automatique à la main, c’est choquant. L’EuroMaidan, ce mouvement de protestations antigouvernementales, que l’on décrit, de manière de moins en moins justifiée, comme une mobilisation proeuropéenne, n’était-il pas constitué d’étudiants, de retraités, de classes moyennes et de citoyens lambda, désireux d’assurer un meilleur avenir pour l’Ukraine ? Que s’est-il passé pour que les manifestants en viennent à recourir à cette extrême violence ? Et si les allégations de «militants fascistes» et «d’extrémisme», véhiculées par le régime de Victor Ianoukovitch à l’encontre de ses opposants, étaient fondées ? »

BANDERA – OUN (B) – UPA : LES ORIGINES FASCISTES

Né en 1909, Stepan Bandera a dirigé l’organisation des nationalistes ukrainiens (OUN (B)) et fondé l’armée insurrectionnelle ukrainienne, sa branche armée (UPA). L’UPA a salué l’entrée de la Wehrmacht en Ukraine et lutté contre l’armée rouge jusqu’en 1950 dans l’ouest de l’Ukraine.

Opposant farouche de la Russie soviétique, Bandera avait organisé une unité ukrainienne au sein de la Wehrmacht pendant la seconde guerre mondiale, la ‘Légion ukrainienne’. Certains de ses partisans ont ensuite formé plusieurs divisions ‘ukrainiennes’ (dites ‘galiciennes’ par les nazis) de la Waffen SS. Au sein de la CIA ou du BND allemand, qui les ont employés largement, ils sont considérés comme des « combattants de la liberté » (sic)

LA ‘REHABILITATION’ PAR LA REVOLUTION ORANGE DE 2004

Stepan Bandera a été élevé à la dignité posthume de Héros d’Ukraine par un décret signé le 22 janvier 2010 par le président ukrainien orangiste et héros de l’Occident et du ‘Maidan 2004’ Viktor Iouchtchenko, provoquant une vague de protestations dans la Fédération de Russie et au sein de la population russophone d’Ukraine. Depuis l’arrivée au pouvoir de Viktor Ianoukovitch, l’attribution de ce titre a été annulée et le décret déclaré invalide.

D’influentes organisations juives – dont la Fondation Wiesenthal - ont dénoncé l’attribution à titre posthume de ce titre d’Héros de l’Ukraine à Stepan Bandera, qualifiant ce dernier de « collaborationniste nazi responsable du massacre de milliers de Juifs pendant la guerre de 1939-1945 ».

Dans une lettre adressée à l’ambassade ukrainienne aux Etats-Unis, elles font savoir leur « répulsion la plus profonde face aux hommages rendus à Bandera qui a coopéré avec les nazis dès les première heures de la Seconde guerre mondiale et dont les adeptes étaient impliqués dans le massacre de milliers de Juifs et de représentants d’autres origines ethniques » (notamment de nombreux Polonais). « Il est regrettable que le président Iouchtchenko (…) ait choisi de glorifier Bandera et ses complices », écrivent les auteurs de la lettre. Les défenseurs des droits de l’homme attirent également l’attention sur le fait que la cérémonie d’attribution du titre d’Héros de l’Ukraine à Bandera a coïncidé dans le temps avec la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste. Ce qui en dit long sur l’antisémitisme foncier des dirigeants orangistes dits « modérés » …

Voici ces ‘Bendéristes’ que la Fondation Wiesenthal dénonce mais que BHL ou Lady Ashton ne voient pas.

DANS L’OMBRE DES SERVICES SECRETS ALLEMANDS – CEUX DU IIIe REICH ET DE LA REPUBLIQUE FEDERALE – ET DES VISEES GEOPOLITIQUES DE BERLIN SUR L’UKRAINE ET LES BALKANS …

Derrière ces ‘bendéristes’, nostalgiques du fascisme ukrainien de Bendera, des pogroms antisémites et anti-polonais et des divisions ‘galiciennes’ de la Waffen SS, on retrouve précisément les services spéciaux de Berlin. Et la grande ombre du ‘général gris’ Gehlen, fondateur des services spéciaux de la Bundesrepublik après avoir été le chef des réseaux anti-soviétiques à l’Est du IIIe Reich. Le protecteur précisément de Bendera – exécuté à Munich après la guerre – et des néofascistes ukrainiens.

Il faut rappeler le rôle de l’Allemagne dans l’expansion de l’OTAN en Europe centrale et dans les Balkans. On connaît le jeu de l’Allemagne en Slovénie, Bosnie et Croatie qui ont directement conduit à l’éclatement de la Yougoslavie en 1991-99. On voit aujourd’hui le rôle en pointe de Berlin dans l’affaire ukrainienne. Avec le ministre Guido Westerwelle et le comte Lambsdorff au Parlement européen. Et le BND allemand qui traite depuis près de sept décennies les néofascistes ukrainiens (ou baltes).

Au cœur des manifestants de Kiev, avec les leaders du coup d’état rampant (dont le citoyen allemand Klitschkos, leader du Parti conservateur de droite UDAR, porté à bout de bras par Berlin et la CSU-CDU de Merkel), on se souvient du ministre allemand Westerwelle, abusant de son statut diplomatique. Le tout avec derrière lui le drapeau rouge et noir des néofascistes ukrainien, le même que celui des bandes antisémites de Bandera en 1941-45. Déjà sous contrôle de Berlin …

Certains – au sein des Eurasistes russes de droite notamment – entretiennent encore des illusions sur un défunt « Axe Paris-Berlin-Moscou ». Ce qui était possible il y a 20 ans ne l’est plus. La France de Sarkollande est rentrée dans l’OTAN et est devenue le meilleur allié des USA (c’est la réalité de l’Axe Washington-Paris). Et Berlin, à qui Washington laisse entretenir les rêves géopolitiques des IIe et IIIe Reich, est le cœur de l’OTAN en Europe centrale, comme Paris l’est en Afrique …

‘SVOBODA’ – EX PNSU - LA NOUVELLE GENERATION QUI VISE JUIFS ET RUSSES, « PEDES ET YOUPINS »

Quand à SVOBODA (ex allié du FN), ses 37 députés ont été élus dans l’Ouest ukrainien nostalgique de la Collaboration nazie (Lviv, Ivana-Franko) en octobre 2012 sur un programme xénophobe et … anti-européen. Ils organisent dans les municipalités galiciennes (Ouest ukrainien, sous domination polonaise puis autrichienne avant 1917), où ils sont puissants, défilés à la gloire des Divisions ‘galiciennes’ de la Waffen SS et érections de monuments à la gloire de Bendera.

Avant de s’appeler Svoboda, le parti s’appelait ‘Parti National Social Ukrainien’. « Revivifier le rêve européen » dit BHL sans rire … Et son logo était alors la ‘Rune du Loup’, emblème de la Division SS Das Reich (les bourreaux d’Oradour-sur-Glane en France en juin 1944).

La chercheuse Halyna Bocheva, auteur d’une étude consacrée à l’extrême-droite ukrainienne, dit que « Svoboda articule un discours ouvertement raciste à l’encontre des minorités visibles ».

Un autre expert, Geoffroy Géraud Legros, précise qu’ « Outre les étudiants africains, qui, comme en Russie, constituent des cibles permanentes pour l’extrême-droite, « Svoboda » vise (…) Juifs et Russes, sont quant à eux, selon « Svoboda » les « ennemis naturels de la Nation » : « La mafia judéo-russe contrôle le Kremlin » (sic), expliquait en 2004 leur leader Oleg Tiagnibok. « Des Juifs qui seraient, depuis la Révolution bolchévique, les agents de la « russification », mettraient aujourd’hui le pays en coupe réglée via le gouvernement Ianoukovitch aux ordres du « Juif Poutine » et prépareraient un « génocide » contre la population chrétienne du pays. Des thématiques racistes qui expliquent le soutien, a priori paradoxal, que reçoit « Svoboda » d’une partie de l’extrême-droite russe, elle-même en pointe des manifestations anti-Poutine de l’an dernier, laquelle pourfend sans répit un Poutine « pédé » et « enjuivé » (…) En 2010, « Svoboda » appelait au boycott d’une exposition consacrée aux massacres de Polonais et de Russes par les Nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale : une « provocation judéo-polonaise », selon le bureau du parti, dont le dirigeant dissertait plus tôt, en séance parlementaire, sur la distinction entre « youpins » et « Juifs », « Russkofs » et Russes. Nostalgique de la collaboration ukrainienne, « Svoboda » soutient la réhabilitation de la division SS « Galicie », partiellement composée de volontaires ukrainiens sous l’occupation nazie. »

AU CŒUR DU MAIDAN 2013 : LES AMIS DE MES AMIS SONT MES AMIS …

« Sobrement identifié comme « nationaliste » par la presse occidentale, le dirigeant de « Svoboda » parade dans les médias, aux côtés d’Arseniy Yatsenyuk, représentant de l’oligarque emprisonnée Ioulia Timoshenko, et de l’ancien boxeur, Vitali Klitchko, revenu d’Allemagne après avoir annoncé sa candidature à l’élection présidentielle ». Les nouveaux amis ukrainiens de Ashton, Mc Cain ou BHL …

Depuis le premier jour des « événements d’Ukraine », comme disent les médias occidentaux pour le coup d’état insurrectionnel de Kiev, les politiciens et les journalistes de l’OTAN communiquent dans un grand médiamensonge. Ils parlent sans cesse, comme la sinistre Lady Ashton, ou BHL, « de la nature pacifique et courageuse des manifestations en cours en soutien aux aspirations européennes » de l’Ukraine. Comme la marionnette de  Bruxelles, ils évitent tous d’évoquer le noyau dur des soi-disant « pro-européens » : les troupe de choc néofascistes et antisémites de SVOBODA, l’ex ‘Parti National Social Ukrainien’ allié du FN, nostalgique des pogroms et des hordes bendéristes de 1941-45. Dont les députés ont été élus en octobre 2014 précisément sur un programme xénophobe … anti UE !

LES NEOFASCISTES DE SVOBODA DEPASSES SUR LEUR DROITE PAR ‘PRAVIY SEKTOR’ QUI TROUVE SVOBODA ‘TROP MOU’

Libération explique ce qu’est ‘Praviy Sektor’ (Secteur Droite), le fer de lance du ‘Maidan’, pour qui les néofascistes hardline de Svoboda sont « trop mous »  :
« Praviy Sektor, groupe de militants nationalistes, rattachés à des mouvances d’extrême droite, qui est au cœur des affrontements faisant rage contre la police depuis le 19 janvier, est l’une de ces factions (…) « Beaucoup sont affiliés à l’extrême droite, mais pas au parti nationaliste Svoboda, qu’ils trouvent trop mou», se défend un des dignitaires du parti Svoboda, sous couvert d’anonymat. Le groupe est né  sur l’EuroMaidan, en devenant un des organes de sécurité du campement. Visiblement disciplinés et motivés, les participants ont bénéficié de cours d’autodéfense, offerts par certains membres plus expérimentés. «Beaucoup d’entre eux appelaient depuis longtemps à répondre à la violence de la police par la violence, ce à quoi les organisateurs de l’EuroMaidan s’étaient toujours opposés. Or, pour eux, la violence, c’est une forme d’action normale. Certains s’y étaient préparés toute leur vie !», poursuit le membre du parti Svoboda. »

Ces néonazis ont vite dépassé sur leurs droites les leaders pro-occidentaux : « Les trois leaders des partis d’opposition, réunis devant plus de 100 000 personnes, ont été incapables d’annoncer un plan d’action clair, ni même de s’accorder sur un candidat unique à la prochaine présidentielle. Une fois le rassemblement terminé, des dizaines de milliers de personnes se sont dirigées vers le Parlement afin d’y manifester. En se heurtant à un cordon de police, quelques groupes d’agitateurs non identifiés se sont frottés à la police. Quelques minutes après, c’étaient les membres de Pravyi Sektor qui prenaient le relais et initiaient des attaques organisées contre les forces de l’ordre. Depuis, ce sont eux qui mènent le théâtre des affrontements. »

On notera comment fonctionne l’information contrôlée des médias de l’OTAN. Il aura fallu l’immense inquiétude de certains milieux antifascistes et juifs en France et ailleurs pour que Libération lâche le morceau. Car la réalité du ‘Maidan’ et la participation des néofascistes était là dès les premières heures du coup d’état rampant.

Relire nos analyse du 1er décembre 2013 (*). Nous y dévoilions le dessous des cartes des événements d’Ukraine. Et notamment la nature néofasciste du ‘Maidan’. Celui de 2004 comme celui de 2013. Huit semaines avant Libé …

Luc MICHEL & Karel HUYBRECHTS

(*) Relire nos analyse du 1er décembre 2013.
> PCN-INFO / COMPRENDRE CE QUI SE PASSE ET CE QUI VA ARRIVER EN UKRAINE. PSEUDO ‘REVOLUTIONS DE COULEUR’ ET VRAIS COUPS D’ETAT MADE IN NATO DECRYPTES …
http://www.lucmichel.net/2013/12/01/pcn-info-comprendre-ce-qui-se-passe-et-ce-qui-va-arriver-en-ukraine-pseudo-revolutions-de-couleur-et-vrais-coups-detat-made-in-nato-decryptes/
> RADIO CAMEROUN/ GEOPOLITIQUE : LUC MICHEL ANALYSE LA CRISE EN UKRAINE, Audio en 4 parties sur EODE-TV Website :
https://vimeo.com/82732564
https://vimeo.com/82732868
https://vimeo.com/83635614
https://vimeo.com/83992545

 

 

   

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Source : Luc MICHEL

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