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Al Manar

100 ans à la Déclaration de Balfour :
les travaillistes veulent reconnaitre la Palestine

Leila Mazboudi

Lundi 30 octobre 2017

Cent ans après la Déclaration de Balfour, le texte rédigé par la Grande Bretagne en 1907 qui a ouvert la voie aux juifs sionistes pour usurper la Palestine, deux positions diamétralement opposées ressortent de la classe politique britannique. Elles se reflètent aussi bien sur le règlement du conflit israélo-palestinien que sur le traitement des évènements actuels au Moyen-Orient.

Celle de parti travailliste a connu  une changement majeure depuis l’avènement à sa tête de Jeremy Corbyn qui a plusieurs fois exprimé son soutien à la cause palestinienne et affiché son appui aux mouvements de résistance dont le Hamas et le Hezbollah.

Alors que celle des conservateurs poursuit la même logique traditionnelle. Le chef actuel de la diplomatie,  Boris Johnson vient de se targuer que son pays est derrière cet engagement qui a expatrié des millions de Palestiniens et semé la discorde au Moyen Orient.

Corbyn n’ira pas au diner

Les positions courageusement hostiles aux politiques d’occupation israélienne semblent gagner du terrain dans ce pays, où un certain examen de conscience est de mise, en raison du rôle britannique décisif dans la création de l’entité sioniste et les injustices qui en ont découlé.

Récemment, M. Corbyn a refusé de participer à un dîner officiel organisé pour célébrer le centenaire  de la déclaration de Balfour en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Selon le Sunday Times, le numéro un travailliste se contentera d’y dépêcher Mme Emily Thornberry, la ministre des affaires étrangères de son gouvernement de l’ombre travailliste pour le représenter.

Le journal a dit s’attendre à une nouvelle hausse des tensions entre ce dirigeant qui n’a pas peur d’afficher ses convictions pro palestiniennes et les milieux pros israéliens influents.

« Ceux qui s’opposent à cette déclaration historique sont des extrémistes qui refusent le droit d’Israël à l’existence. On peut les considérer des terroristes comme le mouvement Hamas palestinien », a dit l’ambassadeur de l’entité sioniste en Grande Bretagne, Marc Reguev, rapporte le Sunday Times. Donnant le ton du thème de la campagne qui pourrait être lancée contre M. Corbyn et ses partisans.

Cette campagne bat déjà son plein depuis que ce dernier a été élu à la tête de son parti.

Reconnaitre la Palestine

Les divergences entre les travaillistes et les autres portent sur la position à l’encontre de cette Déclaration.  « Je ne crois pas que nous célébrons la Déclaration de Balfour, mais nous la commémorons comme étant un évènement charnière dans l’histoire de cette région », a dit Mme Thornberry, dans une interviewée pour Middle East Eye.

« La meilleure façon pour se mémoriser la Déclaration de Balfour est de reconnaitre la Palestine », a-t-elle ajouté  , révélant qu’elle appréhende qu’Israël ne se dirige vers l’option de l’Etat unique.

Les dirigeants arabes ont changé

Alors que pour M. Johnson, cette commémoration est l’occasion de voir que les positions des dirigeants arabes à l’encontre d’Israël ont changé.
«  La deuxième génération des dirigeants arabes ont une vision pour Israël qui est différente de celle de leurs prédécesseurs », a-t-il dit assurant que « son pays donnera l’appui nécessaire pour accomplir le travail non achevé de la Déclaration de Balfour ».

Dans un billet qu’il a publié dans le Daily Telegraph, intitulé « Ma vision pour la paix au Moyen-Orient entre Israël et un Etat palestinien nouveau », il a dit être « fier du rôle de son pays dans la création d’Israël ».

Estimant qu’« Israël porte les valeurs de la démocratie, il a ajouté : «  il y a entre les Israéliens et les Palestiniens des traits communs dans leur vision pour la paix, mais ils hésitent à en parler entre eux », sans préciser lesquels.

Comme il l’explique, sa vision pour le règlement est celle de « deux Etats souverains à la base de la ligne du 4 juin 1967 avec des échanges de territoires qui reflètent les intérêts nationaux, sécuritaires, et religieux des deux peuples juif et palestinien ».

Quant au statut de Jérusalem al-Quds occupée, il devrait d’après lui « être défini dans le cadre d’un consensus entre toutes les parties, de sorte que Jérusalem soit la capitale commune d’Israël et de l’Etat palestinien ».

M. Johnson ignore totalement la conjoncture actuelle de la poursuite par Israël de la colonisation qui empiète la majeure partie de la Cisjordanie, sans compter la répression infligée au peuple palestinien durant ces dernières décennies. Une conjoncture qui rend sa vision entièrement non opérationnelle.

Suspendre la vente d’armes à l’Arabie

Cette distinction dans les positions sur le conflit israélo-palestinien se répercute sur la politique étrangère concernant le Moyen-Orient. Les nouveaux travaillistes se trouvent là- aussi à l’opposé des conservateurs.

Interrogée sur la politique extérieure de son parti, au cas où il remporte les prochaines élections, elle a assuré que son pays suspendra la vente d’armements à l’Arabie saoudite si elle poursuit sa guerre contre le Yémen.

« Nous ne devons vendre des armes qu’après avoir réalisé une enquête indépendante sur ce qui se passe », a-t-elle dit, indiquant que les Saoudiens bombardent aussi les terres agricoles, les écoles, les cérémonies de mariage et les obsèques.

Elle répondait aux déclarations récentes du collège de M. Johson, le ministre actuel de la Défense, Michael Fallon, selon lequel le fait de « critiquer l’Arabie saoudite compromet la vente des avions de combat Typhon ».

« Le gouvernement travailliste œuvrera pour restituer à la Grande Bretagne sa stature et sa voix dans le monde en matière des droits de l’homme et du Droit international », tacle Mme Thornberry.

«  Les capitaux du Golfe nécessaires pour l’économie britannique ont rendu la Grande Bretagne impuissante car elle craint irriter ses alliés économiques », s’est-elle offusqué.

S’agissant de la guerre froide entre Riyad et Téhéran, elle a souligné que les Britanniques ne peuvent rien en dire car ils sont liés à tous les protagonistes dans cette région.

Un autre dossier où les travaillistes se démarquent des conservateurs , dont les affinités et les connivences avec les monarchies du Golfe ont la priorité sur tout autre, depuis bien des décennies .

Source: Divers

 

 

   

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Source : Al Manar
http://french.almanar.com.lb/...

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