Le Saker
Le Parlement irakien expulse
les militaires étrangers d’Irak
Moon of Alabama
Mardi 7 janvier 2020
Par
Moon of Alabama − Le 5 janvier 2020
Comme nous
l’avion prévu
ici,
ici et
ici :
The National @TheNationalUAE
-
14:34 UTC · 5 janv.2020Le Parlement
irakien a voté pour mettre fin à la
présence de troupes étrangères en Irak,
limiter a possession d'armes à l'État
irakien et déposer une plainte
officielle contre les États-Unis à
l'ONU.
The Nation rapporte
:
Le Parlement a voté
sur un plan d'action en cinq points qui
obligerait le gouvernement irakien à
mettre fin à la présence de troupes
étrangères dans le pays et à retirer sa
demande d'assistance à la coalition
mondiale anti-État Islamique. Cela
nécessitera une nouvelle législation
pour annuler l'accord existant.Le Parlement a
également appelé le gouvernement à
interdire l'utilisation de l'espace
aérien irakien à toute puissance
étrangère.
Le ministre irakien
des Affaires étrangères a été chargé de
se rendre à l'ONU pour déposer une
plainte officielle contre la frappe
américaine.
Le Premier ministre
irakien et l’ensemble du cabinet ont
soutenu la résolution.
Avant le vote, le
Premier ministre Adil Abdul-Mahdi a
déclaré au Parlement qu’il devait
rencontrer Soleimani un jour après son
arrivée pour recevoir une lettre de
l’Iran à l’Irak en réponse à une offre
de désescalade que l’Arabie saoudite
avait faite. Les États-Unis ont
assassiné Soleimani avant que la lettre
ne puisse lui être remise. Abdul-Mahdi a
également déclaré que Trump lui avait
demandé de faire la médiation entre les
États-Unis et l’Iran. A t-il fait cela
pour piéger Soleimani ? Il n’est donc
pas étonnant qu’Abdul-Mahdi soit
furieux.
La lettre du
Premier ministre au Secrétaire général
des Nations Unies et au Secrétaire du
Conseil de sécurité des Nations Unies
est
ici.
Les troupes
étrangères en Irak comprenaient environ
5 000 hommes des États-Unis ainsi qu’un
certain nombre d’autres pays de l’OTAN
engagés dans la formation des troupes
irakiennes. Il y a également des troupes
turques dans le nord de l’Irak qui
luttent contre le PKK. Ceux-ci devront
également partir mais ne le feront
probablement pas volontairement.
Sans aucune base en
Irak, la position américaine en Syrie
deviendra intenable.
Elijah J. Magnier @ejmalrai
-
14:40 UTC · 5 janv.2020#Iran #IRGC
commandant #QassemSoleimani a réussi à
atteindre avec sa mort ce qu'il n'a pas
pu atteindre de son vivant. Il s'agit de
son dernier acte spectaculaire pour
l'Iran et pour "l'Axe de la
Résistance": une législation
obligeant les États-Unis à se retirer et
à cesser toute forme de collaboration.
Il est quelque peu
ironique de voir que les États-Unis ont
dépensé beaucoup de vies et d’argent
pour « propager la démocratie »
en Irak, avant d’être expulsés par un
vote du parlement irakien.
Il y a un danger
évident dans cette loi. L’administration
Trump est maintenant susceptible de voir
l’Irak comme complètement dans le camp
iranien. Cela n’a jamais été vrai et ne
le sera jamais, mais c’est ainsi que
cela sera vu. Les États-Unis pourraient
donc recommencer à payer – avec de
l’argent saoudien ? – des extrémistes
sunnites, c’est-à-dire ISIS, pour
retourner la situation actuelle à leur
avantage.
C’est une des
raisons pour lesquelles je recommande à
l’Irak d’inviter la Russie à former son
armée.
Moon of Alabama
Traduit par jj,
relu par Wayan pour le Saker Francophone
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