Accueil Luc Michel Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

 
Centre Palestinien
d'Information



WAFA






 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran



Agence syrienne



Agences Russes




 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



Palestine Solidarité
sur VKontakte



 


   


Algérie

Dépolitiser le grade de général

Lahouari Addi

Samedi 19 octobre 2019

La mobilisation du 35èm vendredi a été aussi massive et déterminée que les fois précédentes dans les villes du pays. Malgré cela, les généraux restent droits dans leurs bottes, considérant cette protestation populaire comme un non-événement. Pourquoi les généraux sont-ils dans un tel déni ? La réponse est à chercher dans la nature du régime algérien dans lequel le grade de général est une fonction politique. Le général algérien est un homme politique qui porte une tenue militaire. Ceci n’est vrai que pour le grade de général, car le colonel, le commandant, le capitaine… ne sont impliqués en aucune manière dans la vie politique. Lorsqu’il accède au grade de général, sur la base de considérations politiques, l’officier supérieur rejoint le club fermé des décideurs qui exercent la souveraineté nationale au nom du peuple. Ils se réunissent en conclave, comme les cardinaux catholiques à Rome, pour désigner le président, et donnent mission à la police politique pour choisir les députés et les maires.

C’est à l’ombre de ce système que de nombreux généraux ont commis de graves violations de droits de l’homme et ont porté atteinte à l’économie nationale en détournant des sommes colossales. Il en a été ainsi parce que les généraux n’ont pas d’autorité politique au-dessus d’eux à laquelle ils rendraient compte en cas de violation de la loi. La hiérarchie militaire en Algérie n’a pas de chef politique depuis la mort de Boumédiène. Le mouvement de protestation, qui a débuté le 22 février 2019, est révolutionnaire dans la mesure où il cherche à dépolitiser le grade de général et à soumettre la hiérarchie militaire à une autorité civile issue des urnes. C’est à cette perspective que les généraux résistent car ils ne veulent pas de chef civil. S’il n’y a aucune raison qu’un imam s’implique dans les élections, il n’y a alors aucune raison aussi qu’un général désigne le président. Pour que la rue, la mosquée, le stade de football, l’université, les syndicats… se dépolitisent dans ce sens, il faut d’abord dépolitiser la hiérarchie militaire. La politique doit être l’activité officielle et régulière des partis et de l’Assemblée Nationale. La traduction du slogan yetnahaw ga3 en science politique est : dépolitiser le grade de général. Une nécessité politique pour la survie de la nation.

 

 

   

Le sommaire de Lahouari Addi
Le dossier Algérie
Les dernières mises à jour



Source : FB Lahouari Addi
https://www.facebook.com/...

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org




Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Toumi Djaidja

Analyses

René Naba

Analyses
 
Manuel de Diéguez

Analyses

Hadassah Borreman

YECHOUROUN

Bruno Guigue

Analyses

Chems Eddine Chitour

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Karine Bechet-Golovko

Analyses
Robert Bibeau

Analyses/a>
 
Salim Lamrani

Analyses
Manlio Dinucci

Analyses/td>
Mohsen Abdelmoumen

Analyses/a>