Algérie
Le conflit politique et ses perspectives
Lahouari Addi

Lundi 9 décembre 2019
« Les images marquantes et expressives
de notre communauté à l’étranger, à qui
nous adressons tous nos remerciements et
exprimons toute notre reconnaissance
pour le patriotisme dont elle a fait
montre en s’acquittant hier de son
devoir et droit électoraux, sont la
meilleure preuve du lien affectif,
profond et solide de nos ressortissants
avec leur patrie en dépit de leur
éloignement. Des images sincères qui
constituent une réponse forte à tous les
traitres et les sceptiques quant à
l’authenticité de ce peuple et son
aptitude à surmonter les épreuves,
quelques soient les circonstances ».
Extrait du discours du général Gaid
Salah le 8 décembre à Alger, rapporté
par TSA.
Si, dans un conflit politique, les deux
protagonistes ne partagent pas en commun
un minimum de la perception de la
réalité, il ne peut pas y avoir de
compromis. Un compromis se construit sur
une perception commune minimale d’une
réalité qui s’impose aux deux camps.
Dans une situation d’absence de
perception commune de la réalité, la fin
du conflit impose que l’un des deux
camps doit renoncer à sa demande. Dans
le cas algérien, aujourd’hui, il y a
deux solutions, pas 36 : soit Gaid Salah
renonce à son exigence, soit les
Algériens qui manifestent les mardis et
vendredis renoncent à leur demande de
transition.
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