LUCMICHEL.NET
Polémique autour des thèses
panafricanistes
de Luc Michel sur la Guinée équatoriale
KH
Mercredi 9 juillet 2014
KH pour PCN-SPO/ 2014 07 09/
Avec france-guineeequatoriale.org/
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office
La récente visite de Luc MICHEL à Malabo
en Guinée Equatoriale, à l’occasion du
23e Sommet de l’Union
Africaine, n’est pas passée inaperçue.
Invité par la télévision d’État
équato-guinéenne (TVGE), il a participé
à une série de 4 débats sur le
Panafricanisme, dont il est aujourd’hui
un des porte-paroles les plus écoutés.
L’impact de ces émissions a semble-t-il
atteint Paris et le Quai d’Orsay, dont
le président équato-guinéen Obiang Gnema
Mbassogo est une des bêtes noires.
Le Website de l’Association
France-Guinée Equatoriale, liée à la
diplomatie française, et qui est, comme
une visite du site le montre
immédiatement, la tribune officieuse de
la pseudo « opposition
équato-guinéenne », la CORED, s’en est
visiblement très vite inquiété. Une
attaque a été lancée dès la diffusion en
France par les structures de TV de Luc
MICHEL des videos des quatre débats,
contre lui et ses thèses.
Maladroite, le site a vite changé le
titre original qui était « l’extrémiste
Luc Michel … » en « le belge Luc Michel
… » et supprimé les notes sur son
parcours en Jamahiriya libyenne. Effaré
sans doute par les réactions de lecteurs
et ayant découvert la popularité de Luc
MICHEL en Afrique (soigneusement scellée
en UE). L’article présente surtout ses
thèses sur le Panafricanisme et
notamment son concept géopolitique sur
« L’Axe Eurasie-Afrique ». Des idées
d’avant-garde du géopoliticien que l’on
discute à Moscou comme en Afrique. Et le
site a vu immédiatement des Africains
prendre position pour celui que les
nombreux téléspectateurs d’AFRIQUE MEDIA
TV appellent « le panfricaniste blanc »
…
# L’Article intégral du site
France-GuinéeEquatoriale.org :
LE BELGE LUC MICHEL, INVITE DE LA TVGE :
« LA GUINEE EQUATORIALE ET SON PRESIDENT
ONT UN ROLE MAJEUR DANS LA RENAISSANCE
DU PANAFRICANISME »
Publié le 8 juillet 2014
Original sur
http://www.france-guineeequatoriale.org/le-belge-luc-michel-invite-de-la-tvge-la-guinee-equatoriale-et-son-president-ont-un-role-majeur-dans-la-renaissance-du-panafricanisme/
A l’occasion du 23e Sommet de l’Union
africaine, la télévision d’État
équato-guinéenne (TVGE) a invité, le25
juin dernier, le Belge Luc Michel, en
qualité de « géopoliticien », à
s’exprimer sur les déstabilisations du
continent africain.
Après avoir donné son opinion sur l’hôte
du Sommet de l’Union africaine : « Je
considère que la Guinée équatoriale et
son président ont un rôle majeur dans la
renaissance du panafricanisme », Luc
Michel s’est présenté lui-même : « Je
suis à l’origine un « paneuropéiste »,
j’ai été initié au panafricanisme par le
colonel Kadhafi. J’ai exercé des
responsabilités sous la Jamahiriya au
sein des comités révolutionnaires dont
je dirigeais le réseau paneuropéen, et
depuis deux à trois ans, j’essaie
d’avoir un rôle moteur dans la
renaissance d’un nouveau panafricanisme.
Je considère que l’Afrique est un des
territoires-clé géopolitique du futur.
C’est ici que se déroule un des grands
affrontements qui doit déterminer le
sort du monde, et je pense que, même
sans être d’origine africaine, on peut
défendre le panafricanisme, il y a eu de
grandes figures : Che Guevara qui
n’était pas africain et qui est venu se
battre au Congo en 1965, ou des gens
comme Nasser et Kadhafi, qui à l’origine
sont des Arabes ou des panarabistes, qui
ont été séduits comme moi par le sort du
continent. 1945 l’Europe est passé du
statut de puissance coloniale au statut
de colonie
Né en Belgique en 1958 et mariée à une
Russe de Riga (NDLR : vieille info
obsolète tirée de la fausse bio de Luc
Michel forgée par des officines
franco-belges sur Wikipedia), Luc Michel
dirige actuellement le Parti
communautaire national-européen, une
micro-organisation politique dont le
siège est à Bruxelles (Belgique) (NDLR :
à nouveau les fausses infos dénigrantes
de Wikipedia) qui a animé le mouvement
pro-Kadhafi et diffusé le Livre vert en
Europe. Il a participé également au
soutien à la « résistance irakienne »
avec la création des « Comités Irak de
base » qui soutiennent le parti Baas
entré dans la clandestinité (NDLR :
toujours les infos obsolètes de
Wikipedia).
Les grands axes de son combat politique
sont l’unité de l’Europe de Reykjavik à
Vladivostok et la lutte contre ce qu’il
appelle l’« impérialisme
américano-sioniste », appuyant sa lutte
sur le rejet de l’OTAN et la défense des
nombreux dictateurs (NDLR : classique
des accusations de Wikipedia, reprises
in extenso) ayant, dans l’histoire,
associé une forme de socialisme et de
nationalisme tels que Staline, Slobodan
Miloševic , Mouammar Kadhafi, Saddam
Hussein et les dirigeants de la Corée du
Nord.
« En 1945, l’Europe est passée du statut
de puissance coloniale au statut de
colonie… »
Plus tard dans l’émission, tandis que le
journaliste qui l’interroge, Martial
Bissog, tente de lui faire dire du bien
d’Obiang et du pays qui le reçoit, il
parvient à faire une longue réponse dans
laquelle à aucun moment il ne parle de
la Guinée équatoriale (NDLR : le site
prend 25 minutes d’un débat de 4 heures
…) , mais qui reprend un ensemble de
propos contre les Etats-Unis, Israël et
même la France, actuellement le «
meilleur allié des Américains » :
- Luc Michel, vous n’avez pas caché
votre affinité avec Kadhafi, avec
Poutine aussi, et aujourd’hui vous
déclarez à la face du monde votre
sympathie pour Son Excellence Obiang
Nguema Mbasogo…
Ma position est assez simple, je ne me
définis pas comme Occidental, je me
définis comme un Européen et comme un
décolonisateur et quelqu’un qui combat
le colonialisme. On doit comprendre
quelque chose, ce qu’on appelle
actuellement l’Occident, c’est le bloc
américain.
Il y a eu des études sociologiques qui
ont été faites, il y a une dizaine
d’années, par des instituts de recherche
américains, ils avaient essayé de
définir l’Occident par un ensemble de
valeurs, et ces valeurs étaient celles
du bloc anglo-saxon, en fait,
c’est-à-dire l’Angleterre, l’Australie,
les Etats-Unis, le Canada anglophone
(pas le Québec) et on trouvait dedans –
et c’est pas un hasard – Israël.
Lorsqu’on arrivait dans ce qui est
actuellement l’Union européenne, il n’y
avait pas ces valeurs occidentales. Pas
du tout.
(…)
Qu’est-ce qui fait la puissance
américaine depuis 1945 ? C’est le
contrôle de la seconde économie la plus
puissante au monde qui est l’économie de
l’Europe occidentale. Qu’est-ce qui
permet aux Américains d’être une
superpuissance ? C’est non seulement la
puissance nord-américaine elle-même,
mais (aussi) le contrôle de la puissance
de l’Union européenne. Si voulez, pour
prendre (l’exemple d’) un corps humain,
l’Union européenne est le deuxième
poumon des Américains. Cela s’exprime
depuis 1944 au travers d’un système de
domination coloniale en Europe. Il faut
comprendre qu’en 1945 l’Europe est
passée du statut de puissance coloniale
au statut de colonie, c’est une colonie
américaine.
- Une colonie qui a des sous-colonies en
Afrique…
Vous savez, les Américains sont des gens
intelligents, ils ont une vision de la
politique, de la géostratégie qui est
celle des entreprises américaines.
Qu’est-ce qui a fait la puissance
industrielle américaine ?
C’est notamment les théories de
Ford sur la division du travail. La
division du travail est appliquée au
sein de l’OTAN. C’est-à-dire qu’on a
spécialisé certains pays dans certains
domaines et on les a spécialisés dans
des sous-aires géopolitiques. Ainsi, par
exemple, quand Hollande et Sarkozy ont
totalement réintégré la France dans
l’OTAN, aujourd’hui la France est le
meilleur allié des Américains. La
françafrique n’est plus la rivale des
Américains, c’est un outil de
pénétration en Afrique, au Mali, dans
toute l’ancienne Afrique francophone, et
en échange de ça les Américains lâchent
des morceaux, en autorisant par exemple
AREVA de s’emparer de l’uranium du Niger
Si on comprend cela, c’est-à-dire que
l’Europe occidentale est elle-même une
colonie, on comprend mieux la
géopolitique mondiale, et on comprend
mieux ce qui se passe en Afrique.
« L’Afrique toute entière n’est qu’un
pion sur le Grand échiquier »
Plus loin dans l’émission, Martial
Bissog lui redonne la parole, en
recentrant le débat sur l’Afrique :
- Luc Michel, vous avez commencé par
définir les enjeux de déstabilisation
par une approche globalisante, en
évoquant la constitution d’un bloc
impérial américain, avec pour vassale
l’Europe, qui par délégation continue
d’avoir la mainmise sur les colonies
d’hier, mais croyez-vous qu’aujourd’hui
l’Afrique a toutes ses chances, et
quelle peut-être l’issue ?
Là, il faut partir du commencement. Tout
se qui se passe : l’agro-alimentaire, la
question des richesses minières, la
question du pétrole, sont des
conséquences. L’enjeu fondamental, c’est
quoi ? Ce n’est pas un enjeu africain,
c’est un enjeu pour les Africains, les
Européens, les Russes, l’Amérique
latine, c’est savoir si on est un acteur
ou un sujet de l’Histoire. Un débatteur
a évoqué ici le « Grand échiquier » (de
Brzezinski). Le Grand échiquier, c’est
quoi
? C’est deux ou trois joueurs :
Les Etats-Unis, la Chine, les Russes –
qui avec Poutine sont redevenus acteurs
de l’Histoire –, il y a quelques
cavaliers sur cet échiquier, la France,
la Grande-Bretagne, l’Iran par exemple,
il y a quelques puissances qui essaient
d’émerger, et tout le reste, ce sont des
pions. Actuellement, la totalité de
l’Afrique, c’est un pion sur le Grand
échiquier. (…) Nous sommes, nous
Africains comme Européens de l’ouest,
des sujets, des pions que l’on déplace…
- N’est-ce pas aussi une façon de
dédouaner l’Europe, la France, la
Belgique…?
- Je vais vous parler franchement, je
l’ai dit dans un discours à Berlin, il y
a quelques semaines, j’ai dit que les
Africains ne méritaient pas ce qui leur
arrivait, mais qu’une grande partie des
Européens de l’ouest avait les
dirigeants qu’ils méritaient, parce
qu’ils continuent à les élire.
« Il ne faut pas confondre les peuples
et les oligarchies »
Je ne dédouane personne, mais il faut
comprendre qu’il y a des peuples et il y
a des oligarchies. A Tripoli, j’ai eu –
il y a longtemps, aux temps de la
Jamahiriya -, j’ai eu un débat avec des
Africains dans un Congrès libyen des
Comités révolutionnaires, et nous avons
parlé du roi Léopold, du Congo belge et
de ce colonialisme qui a été le plus
sanglant en Afrique. Eux me disaient :
les Belges doivent demander pardon. Je
leur ai répondu : Au moment où vous
étiez exploités et massacrés, les
ouvriers en Belgique étaient exploités
et massacrés par la même oligarchie. Les
officiers qui ont fait ce colonialisme
immonde, les mains coupées, la guerre du
caoutchouc, etc, ce sont les mêmes
officiers qui tiraient sur les ouvriers,
quand par exemple, en 1866, on a tiré à
la mitrailleuse, à Charleroi, à Liège,
dans toutes les grandes villes
industrielles de Wallonie.
Voilà ce qui s’est passé. Les peuples ne
sont pas les systèmes oligarchiques. Je
ne dédouane pas la Belgique. La façon
dont la Belgique s’est comportée, dont
elle se comporte encore, en République
du Congo, au Rwanda, au Burundi, elle
est scandaleuse.
Ils ont des responsabilités très
lourdes dans le génocide. Mais la
question n’est pas là, la question,
c’est qu’actuellement dans
l’organisation de l’impérialisme
américain les Européens ne sont que des
sous-traitants, des porteurs de valises,
des gens à qui on attribue une zone
d’expansion géographique, en leur
laissant leurs petites affaires de
pillage, mais nous ne sommes plus avec
des puissances européennes qui sont
actrices de l’Histoire. (…)
« J‘ai été initié au panafricanisme par
le colonel Kadhafi »
Il faut un plan d’action pour l’Afrique.
Comment a-t-on débouché sur l’Union
africaine ? A cause d’un homme qui l’a
porté à bout de bras et qui l’a payé de
sa vie, c’est le colonel Kadhafi. C’est
lui qui a donné l’impulsion. Sans lui,
nous n’en serions pas là. (…) Kadhafi
pensait en terme de géopolitique des
continents. Il voulait une Afrique unie,
et j’ajouterais, puisque je suis sur
cette même ligne, le panafricanisme et
le paneuropéisme doivent s’unir pour se
dégager des Américains. La Méditerranée
doit redevenir le point de rencontre, la
mer commune, la Mare nostrum des
Romains. (…)
« L’Axe Eurasie-Afrique doit s’appuyer
sur les pivots que sont ces trois
capitales : Moscou, Malabo et Téhéran »
En 2050, il y aura certainement un gros
bloc nord-américain qui englobera le
Canada et le Mexique, peut-être plus
loin encore, et à côté de ça, une grande
puissance chinoise avec certainement
entre 1,5 et 2 milliards
d’habitants. La dimension, c’est aussi
la population. Quand les Occidentaux,
les Américains, etc, les Anglo-saxons
viennent vous dire en Afrique : Ne
faites plus d’enfants, c’est aussi une
façon d’empêcher une puissance
africaine. Face à ça, comment rester
acteurs de l’histoire ? Il faut un bloc
géopolitique qui puisse faire le
contre-poids. Ce n’est pas l’Afrique
seule, pas même l’Eurasie, qui le fera,
c’est un concept nouveau dont je parle
depuis un an : l’axe Eurasie-Afrique. Un
bloc continental ayant pour pivots trois
capitales : Moscou, Malabo – Pourquoi
Malabo ? Parce qu’il n’y a qu’ici qu’on
essaie de renouveler la pensée
panafricaniste dans la ligne du colonel
Kadhafi – et Téhéran, puisque l’Iran est
la grande puissance qui émerge au
Moyen-Orient en ce moment. Ce doit être
un bloc égalitaire, avec des relations
égalitaires entre l’Afrique et
l’Eurasie. Si nous ne faisons pas cela,
nous ne serons plus des acteurs de
l’Histoire…
Voir l’émission entièrement sur EODE-TV
:
http://vimeo.com/99658572
# REACTIONS D’UN LECTEUR DU SITE EN
FAVEUR DES THESES DE LUC MICHEL :
* Shaka Mohamed :
« Vous avez l’air plutôt convaincu par
le nouvel ordre mondial mais vos
arguments sont bien pauvre pourtant.
Vous parlez d’une « économie
responsabilisé à l’égard des générations
qui viennent » ce qui est un non sens
dans la mesure ou l’économie est basé
sur la dette et que c’est une énorme
dette que nous leurs léguerons quoiqu’on
fasse. Je pense que la seule façon
d’agir de manière responsable pour les
générations à venir serait de mettre un
terme à l’usure bancaire et toutes les
réformes et lois scélérates qui
détruisent la souveraineté monétaire des
nations.
Quand au pic de pétrole, ce n’est pas
pour tout de suite rassurez vous, le gaz
de schiste à permis de gagner un peu de
temps, d’ailleurs le pétrole abiotique
des russes pourraient mettre à mal votre
prophétie apocalyptique.
Le « pic de contre » dont vous parlez,
en principe c’est ca la démocratie.
C’est à dire que les gens concerné par
ce projet exprime un rejet massif. Mais
il faudrait que vous compreniez la
contradiction sémantique dans le fait de
vouloir imposer une « démocratie
mondiale » contre l’avis d’une majorité,
la novlangue à parfois ses limites.
Pour en revenir au sujet, merci pour les
précisions sur le président Obiang, il
est vrai qu’en politique il vaut mieux
juger sur les actes plutôt que sur les
discours.
Toutefois je pense que Luc Michel se
base sur les projets de développement
d’infrastructure lancé par le président
Obiang et qui sont tourné vers l’accès à
l’éducation, entre autres, pour dire
qu’il est sur la ligne de Khadafi. »
« J’ai vu l’émission en question, une
brochette de panéliste africain ainsi
que Luc Michel ont dressé un portrait
élogieux du président Obiang et du «
renouveau panafricain » qu’il est sensé
incarné depuis l’assassinat de Khadafi,
pendant 2 heures. Ils ont développer un
peu plus le sujet durant l’émission. Il
y à aussi un clip vantant l’émergence de
la Guinée Équatoriale diffuser par l’ONG
de Luc Michel.
http://vimeo.com/99950547 »
KH / PCN-SPO
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office
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