Peu après cette conversation
téléphonique entre V. Poutine et D.
Trump qui fait trembler l'UE et les
néoconservateurs qui la soutiennent, la
Russie a lancé une opération de grande
envergure en Syrie. Au-delà de l'effet
militaire, cette décision a un effet
psychologique et politique loin d'être
négligeable, tant pour la position de la
Russie sur la scène internationale que
pour la force de d'attraction des
groupes terroristes.
Le 14 novembre, à l'initiative conjointe
du président russe et du président
nouvellement élu des Etats Unis, s'est
tenue la première
conversation téléphonique entre les
deux grandes puissances. Le ton a
rapidement été donné, cordiale, les deux
présidents regrettant tous les deux
l'état actuel des relations
russo-américaines, étant d'accord pour
travailler à leur normalisation et à la
mise en oeuvre d'une lutte commune
contre le terrorisme. Forcément, la
position radicalement anti-russe de
l'UE, position liée au pouvoir des
néoconservateurs et néo-trotskystes aux
Etats Unis, s'intègre difficilement dans
ce nouveau panorama. D'où l'inquiétude.
Mais pas uniquement. Car même si un
nouveau Président a été élu, les tenants
de ces groupes représentent des forces
qui n'ont pas disparues, se battent
encore et vont devoir, temporairement ou
non, se déplacer vers un nouveau
"centre". Le cerveau a besoin d'un corps
pour exister.
Suite au lancement de la campagne russe
en Syrie, l'on voit encore ces réactions
résiduelles, lancées par l'Observatoire
des droits de l'homme syrien basé en
Grande Bretagne, repris par les
porte-paroles américains,
accusant la Russie d'avoir bombardé
5 hôpitaux à Alep, Alep où elle ne vole
plus depuis près de 30 jours. Le
ministère de la défense russe a
évidemment réfuté ces acusations, encore
une fois, portées sans preuve, le but
étant non pas de protéger réellement des
civils en Syrie - auxquels ils
n'apportent pas d'aide humanitaire -
mais de continuer la guerre de
l'information, autant que possible,
avant de devoir laisser la place à une
nouvelle équipe.
Pour cela, le
porte-avion Amiral
Kuznetsov a été préparé à sa
première intervention militaire. La
guerre en Syrie étant également
l'occasion pour la Russie de tester son
armée et de perfectionner son armement.:
"Today, we started
a major operation to launch massive
strikes on Daesh and al-Nusra Front
targets in the Idlib and Homs provinces
[in Syria]," (...) "The Admiral
Kuznetsov aircraft carrying cruiser
began taking part in operations for the
first time in the history of the Russian
Navy. Our Su-33 aircraft began working
from this cruiser today. Before this, we
carried out very careful, thorough
reconnaissance of all targets," Shoigu
said.
La frégate russe
Amiral Grigorovich a lancé l'opération
avec les missiles:
Afin de protéger la
population civile, la Russie a décidé de
ne pas toucher Alep, mais s'est
concentrée sur des
cibles très précises, dans
lesquelles l'on ne compte pas de civils.
Ainsi, les casernes furent également
excluent, pour ne pas risquer de toucher
l'opposition "modérée".
Shoigu said that
the Russian Armed Forces launch strikes
on terrorists' plants in Syria,
especially those producing poisonous
substances. "It's clear that it's a well-organized
industrial production, that's why we
carry out strikes [on terrorist
plants]." (...) "Ammunition depots,
terrorist training centers and plants
producing different means of unconventional
weapons are the main targets of the
strikes."
Cette démonstration
de force conjuguée à l'offensive que
continue de mener l'armée syrienne au
sol et avec son aviation porte un coup
dur aux groupes terroristes en Syrie.
Dans la mesure où la bataille de Mossoul
conduit à une fuite colossale des
groupes armées en dehors de la ville,
voire du pays, il est important de faire
en sorte qu'ils ne puissent être "bien
accueillis" en Syrie.
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