Opinion
Le génocide israélien et ses complices
volontaires
James Petras

James
Petras - Photo : D.R.
Mardi 19 août 2014
En dehors d’Israël et de ses
partisans organisés dans les principales
organisations sionistes, l’opinion
publique mondiale et la plupart des
experts en droit international
considèrent l’invasion par l’État
sioniste de la bande de Gaza et son
attaque systématique contre les civils
et les infrastructures essentielles,
comme un crime contre l’humanité.
Le but de cet essai est quadruple :
1 Identifier la nature du crime - le
caractère génocidaire de l’attaque armée
et le processus qui mène à lui
2 Identifier les auteurs directs des
crimes de guerre ainsi que leurs
complices nationaux et internationaux
3 Expliquer les liens entre les
dirigeants, les décideurs, les
propagandistes, les complices et les
séides, y compris leurs idéologies,
leurs intérêts matériels et leur
structure organisationnelle, qui font
que leurs crimes soient non seulement
possibles, mais commis à ce jour en
toute impunité
4 Identifier les intérêts impériaux
plus étendus qui lient Israël aux
États-Unis, et dans la poursuite
desquels, l’assaut de Gaza n’est qu’une
horrifiante répétition.
La
« morale » de matons dans un État
génocidaire
Les responsables politiques de l’état
génocidaire, gèrent une société
fortement militarisée où les citoyens et
les soldats, les criminels et les
professionnels, les tortionnaires et les
sociopathes peuvent coexister en une
même personne. La rationalité froide est
mise en œuvre pour assassiner en masse,
la technologie pour détruire
massivement, la langue pour débiter des
euphémismes et présenter les bourreaux
en victimes (et vice versa). Les
préceptes moraux sont avilis et
supplantés par l’éthique de l’assassinat
de masse. Des moralistes, des rabbins,
des philosophes éthiques, tous se
joignent pour bénir les bombes larguées
sur les hôpitaux, les écoles, les
maisons et tous les êtres vivants - même
les morts enterrés ne reposent pas en
paix quand les cimetières sont
bombardés.
Des dirigeants imprégnés d’une vision
génocidaire, ne voient que des objectifs
militaires - un peuple opprimé n’existe
pas - toute existence et toute
institution humaine dans les aires
ciblées sont à démolir. La destruction
de la vie humaine, de l’existence même
des Palestiniens est devenue l’objectif
ultime de cette opération obscène.
La décision pratique d’exterminer les
Palestiniens était consciente,
planifiée, et poursuivie avec une
détermination implacable par le sommet
de la hiérarchie et réalisée avec un
enthousiasme sauvage par « l’armée
citoyenne » israélienne.
Le déroulement de ce plan mortel a
commencé avec ce qui semblait être une
offre de paix « généreuse ». En 2004, le
criminel de guerre, Premier ministre
israélien, Ariel Sharon avait
« accordé » aux Palestiniens l’autonomie
à Gaza et en août 2005 retiré quelques
milliers de colons juifs et les troupes
terrestres israéliennes. La conséquence
de cette indulgence : Plus de 1,4
million de Palestiniens ont été
verrouillés et entassés dans la plus
grande prison à ciel ouvert du monde, le
plus grand ghetto de l’histoire. Ce fut
un rappel écœurant de la rafle nazie des
juifs polonais emmenés comme des moutons
au ghetto de Varsovie où, eux aussi,
s’étaient vus accordés une
« autonomie ». Une fois que les colons
juifs partis (et recevant une
« compensation » de $300.000 par
famille), l’armée israélienne a fermé
toutes les entrées et sorties de Gaza.
La terre, la mer et l’espace aérien ont
été bloqués et un contrôle total a été
imposé pour l’entrée de nourriture, des
médicaments, des livres scolaires ainsi
que pour la sortie des Palestiniens en
recherche de traitements médicaux, pour
effectuer des études universitaires, des
voyages normaux ou un commerce
quelconque. C’est le reflet de la
politique nazie envers ceux qui étaient
piégés dans le ghetto de Varsovie. Des
agriculteurs palestiniens étaient
abattus alors qu’ils s’occupaient de
leurs champs, des actes de brutalité
rappelant la famine imposée par le
blocus nazi de Leningrad. Et le monde a
été horrifié !
Gaza et le ghetto ont d’abord été mis
en place comme camps de concentration à
ciel ouvert - des mesures temporaires
pour masquer les vrais desseins. La
jeune population de Gaza en 2014 est
passée à plus de 1,8 millions d’êtres
humains piégés. De toute évidence, si
les habitants de Gaza ne pouvaient
voyager, cultiver la terre, pécher ou
commercer par des moyens normaux, ils
allaient creuser des tunnels pour
s’approvisionner et se battre contre
leur relégation au statut d’animaux en
cage par l’État d’Israël. Les prochaines
étapes après la réussite de leur
isolement, seraient systématiques et
préméditées : les Sionistes, comme les
Nazis, ont lancé une guerre à outrance
contre les inévitables actes de
résistance des opprimés. Ils ont envoyé
des avions, des chars, des missiles et
des bombes pour raser des zones
peuplées, en particulier les quartiers
où les jeunes combattants s’étaient
levés pour résister à cette cruauté
insupportable. Les jeunes combattants
héroïques de la bande de Gaza, comme
leurs prédécesseurs à Varsovie, ont
résisté à leurs ennemis totalitaires,
encore et encore. Pendant ce temps, la
grande majorité des Israéliens juifs
applaudissaient la dévastation tout en
prétendant être les victimes. Des jeunes
juifs de la diaspora se sont portés
volontaires pour se joindre à l’armée
israélienne et massacrer des
Palestiniens, tout comme la population
allemande avait célébré, ensemble avec
le Bund allemand à l’étranger, les
crimes totalitaires de leurs dirigeants.
Leurs réponses étaient presque
identiques mais en temps et en lieux
différents : Peuple élu et Aryens du
monde, se sont unis contre ceux qu’ils
ont qualifiés de « terroristes »,
déclarant que leurs tunnels deviendront
leurs tombes !
En conformité avec cette mythologie
de super-race, la machine à tuer
israélienne est vraiment très efficace
pour assassiner des civils non armés -
des invalides qui ne peuvent courir, des
médecins qui restent pour soigner les
blessés, et des mères avec leurs enfants
dans leurs abris fragiles - et assez
pathétique quand il s’agit d’affronter
face à face, des combattants déterminés
de la résistance armée. Depuis le 6 août
2014, l’aviation, la marine et
l’artillerie israéliennes avec des
techniques de guerre à longue distance,
ont abattu 1.594 civils palestiniens –
comparés à 3 civils en Israël (un
bédouin, un travailleur agricole
thaïlandais et un juif israélien), un
rapport ahurissant de plus de 1.500
civils palestiniens pour l’un des
« élus ». Mais quand il s’est agi de
« combats au sol », 64 soldats
israéliens ont été tués contre 281
partisans palestiniens, soit un rapport
de 4,4 à 1, bien qu’ils bénéficiaient du
soutien de la l’aviation israélienne et
de leur protection individuelle de haute
technologie, les Israéliens ont subi des
pertes militaires lourdes quand leur
agression a pris la forme d’incursions
terrestres contre des partisans mal
équipés mais prêts à mourir pour leurs
maisons et leur libération.
Les
criminels de guerre : qui sont-ils et
quels sont leurs crimes
Il est clair que ce sont les
commandants des forces armées
israéliennes, des soi-disant Forces de
défense israéliennes, qui sont
responsables des attaques systématiques
par la terre et par l’air, contre des
civils, des hôpitaux, des écoles, des
sanctuaires de réfugiés, qui sont aux
premières loges pour mériter une
inculpation pour crimes de guerre. Ils
devraient être rejoints par les
stratèges militaires israéliens et les
décideurs qui ont systématiquement et
pénalement ciblé des maisons, des
quartiers, des installations de
purification de l’eau et des stations
d’épuration, des réseaux et des
centrales électriques, dans un effort
planifié, délibérée de détruire toute
possibilité d’existence quotidienne
normale pour près de 2 millions de
Palestiniens. Ils ont commis de graves
crimes contre l’humanité, selon les
Conventions de Genève et les normes
juridiques établies à Nuremberg. Il est
des témoins oculaires et des documents
montrant des soldats de rang moyen et
inférieur en train de tirer gratuitement
sur des écoliers, des gens qui font
leurs achats et des mères avec des bébés
qui fuient les zones de combats. Les
poursuites pour crimes de guerre ne
peuvent être limitées aux quelques
dizaines d’officiers supérieurs ; ces
crimes ont été commis à tous les niveaux
de l’armée israélienne.
Les dirigeants et décideurs
politiques, à commencer par le Premier
ministre Benjamin Netanyahou et son
cabinet, les membres éminents des partis
et de la Knesset, qui ont été les
chevilles ouvrières dans le lancement de
la campagne-éclair contre Gaza et ont
justifié les massacres massif de civils,
devraient clairement être au centre de
tout Tribunal international pour des
crimes de guerre.
Mais que dire de l’opinion publique
israélienne, la grande masse des
Israéliens juifs, qui se considèrent
comme moralement au-dessus de l’opinion
publique mondiale malgré une révulsion
quasi-universelle par rapport aux crimes
israéliens ? Plus de 90% des Israéliens
juifs ont apporté un soutien sans faille
au bain de sang en cours, encourageant
leur armée quotidiennement depuis des
tribunes érigées sur les collines
surplombant la bande de Gaza, bien que
connaissant les conséquences pénales de
leur soutien - ils sont aussi un élément
essentiel de cette entreprise
criminelle. Ils ont célébré le carnage
et ils ont attaqué violemment les
quelques Israéliens qui ont ouvertement
remis en question cette « guerre ». Les
Israéliens n’ont pas droit à la
présomption « d’ignorance innocente » ;
ils ne peuvent pas appeler cela un
« conflit tragique entre deux peuples ».
Aucun Israélien ne peut s’absoudre en
prétendant ignorer la nature des crimes
commis en son nom - pas plus qu’ils ne
peuvent invoquer l’ignorance ! La
majorité des Israéliens juifs informés
avaient exigé cette guerre dès le
départ. Nombreux étaient ceux qui
avaient participé à des manifestations
racistes avec des banderoles et des
chants appelant « Mort aux Arabes ! Ils
portent leur approbation de l’holocauste
de Gaza comme un badge d’honneur.
Quatre-vingt-dix pour cent des citoyens
juifs en Israël ont rejeté tout
cessez-le-feu humanitaire : Des
chroniqueurs de journaux et la grande
majorité des auteurs de lettres dans la
presse quotidienne argumentaient
ouvertement pour l’extermination ! Des
criminels de guerre auto-proclamés sont
fêtés comme des héros par leurs frères
d’outre-mer, qui se hâtent d’approuver
ou même de rejoindre le carnage. Gideon
Levy, journaliste dissident solitaire de
Haaretz, s’est fait cracher dessus dans
tous les cafés à la mode et doit
maintenant prendre son café chez lui.
Que peut-on dire à propos des
« moralistes », les célèbres grands
rabbins, qui n’hésitent pas à pousser
pieusement au carnage de masse : y
a-t-il une haute cour d’autorité
religieuse pour que ces « saints
hommes » soient jugés pour leur
responsabilité dans l’incitation à des
crimes de guerre ? Qu’en est-il du
réseau mondial d’organisations sionistes
lobbyistes auprès du Congrès étasunien
et de l’exécutif, corrompus et pleutres,
qui assurent des livraisons de milliards
de dollars d’armes meurtrières ? Ne
sont-ils pas complices de génocide avant
et après les faits ?
Cependant, c’est un mensonge flagrant
et une tromperie délibérée de prétendre,
comme le font certains critiques-escrocs
de « Gauche », que les États-Unis
« partagent la responsabilité » des
crimes israéliens contre la bande de
Gaza. Qui a demandé au peuple étasunien
d’endosser ce massacre ? Quand le peuple
étasunien a-t-il organisé un « lobby »
pour acheter des votes du Congrès ? Le
peuple étasunien a-t-il organisé des
collectes de centaines de millions
dollars dans le luxueux Waldorf-Astoria
où les élus républicains et démocrates
se sont engagés à attribuer $225
millions supplémentaires de missiles et
des chars à Israël, pour
réapprovisionner son arsenal après le
rasage des milliers de maisons et
l’extermination de familles entières
dans la bande de Gaza ? N’importe quel
chercheur sérieux, qui se serait penché
sur la politique intérieure étasunienne,
saurait que les présidents des 52 plus
grandes organisations juives
étasuniennes sont complices des
attentats terroristes de Gaza par
Israël. Des sondages montrent que la
majorité des jeunes étasuniens
sympathisent avec les droits des
Palestiniens ...
Y a-t-il une clause dans la procédure
du Tribunal militaire international de
Nuremberg qui peut porter des
accusations contre des complices
d’outre-mer, de crimes de guerre ? Qu’en
est-il des universitaires gauchistes et
des journalistes « progressistes » de
renom qui couvrent leurs complices
d’outre-mer accusant à tort les
« États-Unis » (et insinuant la
complicité du peuple étasunien) dans ce
massacre ?
Les liens
qui unissent
Nous avons identifié un lien direct
entre l’élite politique israélienne, son
commandement militaire et la masse de sa
population, dans la responsabilité des
crimes de guerre et de génocide avec la
complicité matérielle active des
organisations sionistes d’outre-mer. Ils
agissent comme une force cohésive
s’élançant en avant dans le sang et la
barbarie de la guerre totale contre les
Palestiniens - les habitants et
propriétaires légitimes et originels de
ce que l’on appelle maintenant
« Israël ».
La question se pose : Qu’est-ce qui
les unit dans cette horrible
entreprise ? Quel aveuglement moral les
afflige tant qu’ils ignorent les
étagères encombrées par les écrits et
les enseignements humanistes tels que
Spinoza, Kant, Babel, ou Buber ?
S’agit-il de loyautés tribales tirées de
contes de l’Ancien Testament de
vengeance et d’infanticide ? Sont-elles
les expressions d’un fanatisme
ethno-religieux lié à la quête d’un
empire régional et de pillage ?
L’idéologie raciste et son expression
virulente provenant à la fois des hautes
fonctions et de la « rue juive » sont
répandues et ouvertes. Dégrader les
Palestiniens, tout en prétendant être
une race supérieure au-dessus des lois
du reste du monde, sert à justifier tous
les crimes contre la population de Gaza.
De près ou de loin, l’expression
« identité et solidarité juive
collectives », fondées sur la
supériorité ethnico-religieuse, toujours
menacé par des peuples « indigènes »
inférieurs, hostiles, explique le
soutien sans faille des plus grands
magnats d’Hollywood, des professeurs de
l’Ivy League, des intellectuels
français, des pairs britanniques et des
proéminents banquiers d’investissements
de Wall Street.
Affinités idéologiques et les
loyautés ethnico-religieuses mises de
côté, de nombreux Israéliens juifs ont
également de grands enjeux en matière de
pillage et d’expulsion du peuple
palestinien : la saisie de terres
palestiniennes aboutit à la construction
de nouveaux logements subventionnés peu
chers, des piscines pour les juifs
seulement, le développement de terres où
jadis florissaient des oliveraies et où
des familles élargies avaient vécu et
sont mortes. Les juifs de la classe
moyenne et ouvrière obtiennent des
logements gratuits ; les spéculateurs
immobiliers saisissent au bord de la mer
des terrains de choix pour en faire des
copropriétés d’appartements de luxe et
des destinations touristiques. Les
entrepreneurs de la construction
obtiennent des contrats lucratifs auprès
de l’État. Le pillage constitue une base
matérielle importante pour un niveau
élevé de vie en Israël, de nombreuses
fois plus élevé que celui des
Palestiniens, beaucoup plus élevé que
celui de la population non juive
d’Israël et plus même que les étasuniens
qui ont été contraints à subventionner
« l’État juif » pendant près de 50 ans.
Tout aussi important, l’attaque
israélienne contre Gaza sert de terrain
d’essai pour ses armes de destruction
massive et de son Dôme anti-missile. À
cet égard, le massacre de Gaza sert de
répétition générale (et un avertissement
graphique) pour de nouvelles guerres
dans la région en association avec les
États-Unis et leurs clients. Les
derniers documents de l’analyste la NSA,
Edward Snowden, révèlent qu’Israël
travaille en tandem avec les États-Unis
sur toute l’Afrique du Nord, le
Moyen-Orient, le Golfe Persique, l’Asie
du Sud et les pays islamiques dans le
choix des objectifs et l’élaboration des
plans de guerre. Le Grand Israël n’est
plus un rêve cinglé de visionnaires
juifs : il est en cours et ses débuts
sanglants à Gaza présagent des guerres
de plus en plus sanglantes contre
l’humanité.
Conclusion
La guerre totale d’Israël contre la
bande de Gaza a soulevé la condamnation
de millions de personnes à travers le
monde, une plus grande colère devant ses
crimes contre l’humanité ainsi que des
appels pour sa conduite devant un
tribunal international pour crimes de
guerre. Si un tel tribunal devait être
convoqué, il conviendrait de déterminer
la largeur du filet - où tracer la ligne
entre les dirigeants, soldats, masses et
partisans complices d’outre-mer, tous
impliqués à un degré ou à un autre ?
Combien d’enquêtes devront être menées
contre des « complices volontaires »
pour assassinats en masse et combien
seront jugés ?
L’horreur et l’indignation croissante
ont isolé Israël de la grande majorité
de l’humanité, y compris de milliers de
juifs - mais elles ont durci ses
dirigeants et suscité son puissant noyau
de partisans influents, en particulier
aux États-Unis.
Les jusqu’au-boutistes, dans leurs
suites luxueuses, sont dans la
contre-offensive. Les principaux
producteurs d’Hollywood dénoncent les
acteurs qui indignés, ont osé critiquer
les crimes de guerre israéliens à Gaza,
les qualifiant « d’antisémites » et les
menaçant de les mettre sur une liste
noire à vie, pour tout travail de cinéma
ou de scène. De puissantes organisations
sionistes non seulement assurent
l’opposition étasunienne à toute
résolution du Conseil de sécurité de
l’ONU condamnant les crimes de guerre
israéliens, mais aussi l’approbation à
l’unanimité (100%) du Congrès et de la
Maison Blanche pour une « allocation
d’urgence » de $250 millions de l’argent
des contribuables, pour réapprovisionner
Israël en bombes et en missiles, pour
remplacer celles avec lesquelles la
population de Gaza a été bombardée. Les
plus durs, ceux qui parlent pour les
présidents des 52 principales
organisations juives étasuniennes, ont
poursuivi sans relâche leur soutien au
carnage d’Israël, même face à des
centaines de milliers de manifestants
qui défilent à travers le monde pour
soutenir les droits du peuple
palestinien. Les jusqu’au-boutistes
affichent ouvertement leur soutien
aveugle aux crimes de guerre israéliens.
Ces fanatiques sont convaincus que
toutes critiques des crimes de guerre
israéliens, qu’elles soient chrétiennes,
musulmanes, hindoues, juives ou athées,
sont le fait d’antisémites, de pervers
ou de terroristes et doivent être
censurées ou écrasées ! À l’intérieur du
bunker sioniste il y a un renforcement
de poigne de fer pour la loyauté à
Israël, tandis qu’à l’extérieur, va bon
train la propagande minimisant ses
crimes de guerre et les dénégations
véhémentes de la complicité étrangère au
génocide.
Épilogue :
Un dialogue entre les sionistes
Le sioniste de droite dit à la
gauche, « Les crimes au service du Grand
Israël sont des vertus. » La gauche
répond « Il y a des crimes, mais en
dernier ressort ce sont les États-Unis
qui sont les responsables ».
Un ancien observateur perspicace
sioniste commente avec satisfaction :
« C’est notre division du travail : les
bons sionistes défendent Israël et les
sionistes de gauche confondent ses
détracteurs. »
James Petras
http://petras.lahaine.org/?p=1998
James Petras, est ancien
professeur de sociologie à l’Université
de Binghamton, New York. Il exerce la
lutte de classe depuis 50 ans. Il est
conseiller auprès des paysans sans terre
et des sans-emploi au Brésil et en
Argentine. Il est co-auteur de la
Globalisation Unmasked (Zed Books) et
peut être contacté :
jpetras@binghamton.edu
http://petras.lahaine.org/
Traduction Alexandre MOUMBARIS
correction Marie José MOUMBARIS
© LE GRAND SOIR - Diffusion
non-commerciale autorisée et même
encouragée.
Merci de mentionner les sources.
Publié le 21 août 2014
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