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Hadash, le parti arabo-juif affirme son soutien
au boycott des firmes installées dans les colonies

Jack Khoury


Dans un supermarché de Ramallah, des Palestiniens marquent des marchandises
produites dans les colonies. Février 2015. Photo : AP.

Mercredi 10 juin 2015

Les sanctions contre les sociétés internationales sont « une forme légitime de résistance civile », explique une déclaration du Hadash qui, à la Knesset, fait partie de la Liste arabe.

Le parti arabo-juif israélien Hadash a affirmé son soutien à un boycott international des sociétés opérant en Cisjordanie, considérant une telle action comme une forme légitime de résistance à l'occupation de cette région.

Dans une déclaration officielle publiée mardi, le bureau du Hadash, qui est son organe de direction, a expliqué que le parti « accueillait favorablement toutes les expressions de solidarité avec le peuple palestinien dans son combat légitime, y compris le boycott des entreprises commerciales impliquées dans l'occupation et les violations des droits du peuple palestinien, puisqu'il s'agit d'une forme légitime de résistance civile. Le Hadash invite toutes les nations, associations et fédérations syndicales du monde entier à intensifier la lutte pour une paix juste dans la région s'appuyant sur les droits de ses habitants et sur la cessation de tout acte d'injustice, de répression et de racisme ».

Conjointement aux partis de la Liste arabe unie, le Balad et le Ta'al, le Hadash fait partie de la nouvelle Liste arabe unie à la Knesset. L'un des dirigeants du Hadash, le journaliste Raja Za’atra – porte-parole de la Liste arabe unie lors de la dernière campagne électorale – était également l'un des fondateurs du mouvement BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) en Israël, en 2011, sous l'inspiration du mouvement international.

Un peu plus tôt cette semaine, Za’atra a posté sur sa page Facebook un statut en hébreu dans lequel il disait que le mouvement avait trois revendications principales : la fin de l'occupation des territoires conquis en 1967 (y compris Jérusalem-Est, en sus de l'évacuation des colonies et du démantèlement du mur de séparation) ; la reconnaissance des droits des réfugiés palestiniens, conformément aux résolutions de l'ONU ; et la fin de ce qu'on désigne par le régime de la discrimination raciste en Israël.

Pour l'essentiel, ces revendications ne diffèrent pas de ce que le Hadash, le Parti communiste israélien (le Maki, son acronyme en hébreu) et la Liste arabe unie proposent en général.

De son côté, Za’atra réfute que les revendications BDS soient antisémites et fait remarquer que le mouvement comprend de nombreux activistes juifs aux États-Unis et en Israël même.

« Les citoyens israéliens juifs qui s'opposent à l'occupation sont des partenaires dans la lutte, et non pas des ennemis. Le mouvement ne rejette pas le droit à l'autodétermination du peuple juif en Israël, mais combat afin que l'autre nation vivant dans ce pays – le peuple palestinien – puisse également réaliser son droit à l'autodétermination dans sa propre patrie », déclare-t-il. « Le mouvement accueille favorablement [l'engagement dans] la lutte des gens qui s'opposent au projet – contestant la clôture de séparation, les colonies et la guerre – de même que la lutte visant à faire entendre le discours palestinien du public israélien. »

En mars 2013, le groupe BDS local organisait un événement à Nazareth dans le cadre de la « Semaine de l'apartheid israélien », qui est célébrée chaque année dans les campus et les villes du monde entier. À la suite de cet événement, le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Avigdor Lieberman, a prié instamment l'Université de Haïfa de licencier le Dr Yousef Jabareen, qui dénonçait ce qu'il appelait la législation discriminatoire et raciste d'Israël. Jabareen est actuellement membre de la Knesset au nom de la Liste arabe unie.

Publié sur Haaretz le 9 juin 2015.
Traduction : JM Flémal.

 

 

   

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Source : Plate-forme Charleroi-Palestine
http://www.pourlapalestine.be/...

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