Opinion
Le Messie juif en Pologne
Israël Adam Shamir
Israël
Adam Shamir
Lundi 4 juin 2018 Le Messie en
Pologne
Tapez “Pologne” sur
Google, et vous trouverez: « La Pologne
est un pays d'Europe de l'Est situé au
bord de la mer Baltique qui est réputé
pour son architecture médiévale et son
patrimoine juif. »
Voilà comment
Google caractérise la patrie des fiers
Polonais. Pour un Polonais, cette
définition est plus blessante que les
trois partages successifs du pays.
Pourquoi est-ce qu’ils s’arrêtent sur la
Pologne, s’écrira-t-il. Pourquoi est-ce
qu’ils mettent, pour le Royaume Uni :
« Le Royaume-Uni, composé de
l'Angleterre, de l'Écosse, du Pays de
Galles et de l'Irlande du Nord, est un
pays insulaire au nord-ouest de
l'Europe. L'Angleterre, berceau de
Shakespeare et des Beatles,
Pourquoi
n’écrivent-ils pas : l’Angleterre est un
pays situé sur une île de la Mer du
Nord, réputé pour ses Rastas
jamaïcains » ?
Je suis de tout
cœur avec vous, mes amis polonais. C’est
vexant de ne pas être connu pour les
hauts faits de vos ancêtres, ni pour
l’épée redoutable de Jan Sobieski qui
sauva Vienne pour la chrétienté, ni pour
Copernic le stellaire, pas plus que pour
l’aimable muse de Mickiewicz et de
Chopin, mais pour quelque chose de
parfaitement marginal dans votre culture
et votre histoire, en tout cas aussi
marginal que les Rastafarians pour les
Britanniques.
Les Russes et les
Allemands ont dépecé vos terres par
trois fois, mais ils n’avaient pas
imaginé que votre seul titre de gloire
résiderait dans le fait que vous étiez
hospitaliers pour les juifs. Cette
attitude tellement juive est typique de
l’Amérique de notre temps, parce que les
US sont devenus plus juifs que la
Pologne ne l’a jamais été. Et voilà
comment ils vous remercient de votre
hospitalité, comme ils vous jetteraient
une piècette humiliante.
Les juifs ont vécu
en terre polonaise pendant des siècles,
et ils vivaient fort bien, jusqu’à ce
qu’ils déménagent en quête de meilleurs
pâturages, en Amérique, en Allemagne, en
Russie, en Israël. Mon père était
citoyen polonais, et il chérissait ses
souvenirs du pays et de ses habitants,
et bien des juifs de cette génération en
faisaient autant. Mais la Juiverie
organisée a des idées bien différentes.
Le conflit entre
les juifs et la Pologne a commencé avec
des publications hostiles aux Polonais
dans les médias US il y a quelques
années. Les juifs ont commencé à pousser
à bout les Polonais. Ils ont fait
revivre les heurts des Polonais avec les
juifs dans les années 1930 et 40, ce qui
ne relève pas exactement de l’histoire
polonaise seule. Bien des nations se
sont heurtées aux juifs, jusqu’au peuple
de Gaza de nos jours.
La dernière émeute
anti-juive, ou pogrom, en Europe, a eu
lieu en Angleterre en 1947, et non pas
en Pologne, et n’avait pas pour origine
une haine irrationnelle, pathologique et
illogique de l’Autre ; il s’agissait
d’un acte haineux commis par des juifs,
l’assassinat de deux soldats anglais,
qui furent pendus à un arbre, ensuite
piégé par une mine enterrée. Cependant,
les juifs ne choisissent pas de rappeler
ces troubles britanniques, ils passent
leur temps à vous rabâcher leurs ennuis
en Pologne.
Ils ont dit que les
camps de concentration nazis avaient été
édifiés en Pologne parce que les
Polonais voyaient avec sympathie les
plans des Nazis pour éliminer les juifs.
De plus en plus souvent, ils se sont
référés aux « camps de concentration
polonais » au lieu de dire camps
de concentration nazis en Pologne,
impliquant lourdement les Polonais dans
une complicité d’Holocauste. Les
Polonais ont répondu à cette salve
d’abus en votant une loi qui interdit à
quiconque de les accuser de
collaboration avec les Nazis sous peine
d’emprisonnement.
Les juifs étaient
furieux et ont appelé à bafouer la loi à
grand tapage au cri de « Holocauste
polonais » (on peut s’en remettre à leur
courte vidéo pour mesurer leur
fureur). Il y avait à cela une raison
pratique, pas seulement au niveau du
discours. En faisant pression sur les
Polonais, les organisations juives
suivaient le schéma mis en œuvre
auparavant avec les Suisses, opération
couronnée de succès. Les fonds suisses
abrités par des banques suisses depuis
la guerre étaient fort réduits, mais les
Suisses s’étaient exécutés, sous la
pression, et avaient payé des milliards
de dollars aux organisations juives.
C’est le même racket qui a été prévu
contre la Pologne.
Voilà pour la
raison pratique, tandis qu’au niveau de
la bataille du discours, les juifs
avaient besoin de protéger leur
copyright, autrement dit, de garder en
main l’autorité pour décider et
légiférer sur ce que fut l’Holocauste et
qui en est coupable. L’exemple polonais,
d’autres pourraient le suivre, les
Américains, les Britanniques, tous ceux
qui commencent à en avoir assez d’être
accusés de n’avoir pas été capables de
bombarder les voies de chemin de fer
menant aux camps de concentration.
D’ailleurs Donald Trump a déjà essayé de
parler de ces millions de « victimes de
l’Holocauste » non juives. Il fallait en
finir avec cette Pologne rebelle.
La communauté juive
organisée a appelé la Pologne à leur
restituer toute propriété ayant
appartenu à des individus juifs en
Pologne avant la Deuxième Guerre
mondiale, et bien des juifs possédaient
des tas de biens. Ils en étaient
propriétaires en tant que citoyens
polonais privés, naturellement. Dans la
période communiste, nombre de propriétés
polonaises furent nationalisées, de
quelque confession qu’ils relevassent.
La Pologne avait offert des
dédommagements aux citoyens américains
dont les biens avaient été nationalisés
par le gouvernement polonais, et les US
avaient indemnisé la Pologne pour toute
autre réclamation additionnelle
éventuelle.
Et voilà qu’ils ont
décidé de rouvrir le dossier en
réclamant des propriétés qui
appartenaient à des juifs morts sans
héritiers. Quand un propriétaire meurt
sans avoir statué sur ses biens, ceux-ci
reviennent à l’Etat. C’est la règle de
base partout dans le monde, et les juifs
polonais ne font pas exception à la
règle. Si un citoyen polonais, Jan ou
Moïse, ou même Ahmed meurt intestat, ses
biens en Pologne vont à l’Etat polonais.
Mais les juifs ne l’entendent pas de
cette oreille. Ils disent que les biens
intestats de citoyens privés juifs
polonais devraient revenir en propriété
aux juifs, concrètement aux
organisations judéo-américaines.
Ce sont des entités
qui ont déjà empoché des milliards,
relevant de fonds allemands ; cet argent
sert à payer de somptueux salaires à des
officiels juifs, à édifier des monuments
mémoriels à l’Holocauste et des musées
dans le même sens unique, et permet aux
juifs de financer de nombreux procès
visant à renforcer leur hégémonie.
Maintenant ils veulent soulager la
Pologne de 300 petits milliards, soit
60% du PNB. Cela permettra certainement
à bien des fonctionnaires juifs de vivre
conformément au style qu’ils
affectionnent.
Les US ont appuyé
cette revendication, et depuis quelques
jours, le S. 447, le « Justice for
Uncompensated Survivors Today (JUST)
Act » de 2017, a force de loi, dès lors
que le président Trump l’a contresigné
après que la Chambre des Représentants
et le Sénat l’aient dûment voté, dans un
élan de solidarité bipartisane. Si bien
que les Polonais ne peuvent plus
s’asseoir tout simplement sur cette
prétention. Il faut qu’ils transfèrent
le moindre bien qui aurait pu appartenir
à un juif entre les mains des
organisations juives américaines.
Si une semblable
loi devait passer aux US, les
organisations juives américaines
hériteraient de Chomsky et de Unz, de
Gilad Atzmon et de moi-même, d’Amazon et
des fonds de Soros. C’est parfaitement
délirant ; en quelques années à peine,
les organisations juives deviendraient
plus riches que Rothschild et
Rockefeller ne l’ont jamais été.
Les organisations
juives qui collectent le tribut sont
également fort riches. Elles ont une
sale histoire de fraude avec des
douzaines de chefs d’inculpation ; elles
dépensent beaucoup plus d’argent en
salaires pour leurs gérants qu’en aide
aux survivants nécessiteux. Norman
Finkelstein a écrit un livre bien connu,
L’Industrie de l’Holocauste[1],
débordant de critique solide et
d’indignation, sur les seigneurs
holocaustiques et leurs salaires annuels
à un demi-million de dollars, et
leurs vastes hôtels pour la tenue de
leurs conférences.
Personnellement, je
préférerais qu’ils dépensent toutes
leurs richesses mal acquises en salaires
et en hôtels, parce qu’ils utilisent
tout ce qui reste (nous parlons ici de
milliards de dollars) pour construire un
Musée de l’Holocauste dans chaque ville,
afin d’offrir des garanties à des
peintres, des écrivains, des metteurs en
scène, des éditorialistes. Ils achètent
ainsi des communautés entières. Ils
maintiennent une cohésion entre les
descendants de juifs par les cursus
universitaires, par des écoles gratuites
et des cantines gratuites. Et ils
opèrent la dés-émancipation des juifs.
Le plus important
et le pire, dans ce schéma (ou arnaque),
ce n’est pas l’aspect financier. C’est
la restauration de l’ordre féodal,
lorsque les juifs étaient les sujets de
la Juiverie, une entité qui avait
quasiment le rang d’Etat, et qui
couvrait de nombreux territoires. J’ai
écrit à ce sujet:
“La simple
existence d’une entité corporatiste
connue sous le nom de ‘peuple juif’ (ou
'Juiverie’, ou encore ‘les juifs’ est
souvent niée. Il y a environ deux
siècles, la Juiverie existait de façon
aussi peu ambiguë que la France ou
l’Eglise. Nos ancêtres étaient les
sujets de cet Etat extraterritorial, un
ordre autoritaire et semi-criminel,
dirigé par des gens riches et des
rabbins. Sa direction, appelée Kahal
(mot hébreu signifiant communauté)
prenait les décisions importantes, et
les juifs ordinaires suivaient leurs
orientations. La direction pouvait
disposer de la vie et des biens des
juifs, comme n’importe quel seigneur
féodal. Il n’y avait pas de liberté
d’opinion dans les murs du ghetto. Un
juif rebelle pouvait être puni de mort.
L’émancipation est arrivée, et le
pouvoir du Kahal s’est trouvé brisé de
l’intérieur et de l’extérieur. Les juifs
se sont retrouvés en liberté et sont
devenus citoyens de leurs pays
respectifs. » [« Une Medina yiddish »,
essai inclus dans
L’autre Visage d’Israël, 2003]
La liberté des
juifs n’a pas duré trop longtemps :
maintenant les juifs sont en train de
redevenir sujets de la Juiverie,
gouvernés par les organisations
judéo-américaines. Ils veulent faire
rétroactivement de tous les juifs des
membres de la Juiverie mondiale, de
façon à ce que leurs propriétés restent
entre des mains juives s’ils meurent
intestats. C’est la revendication d’un
Etat, pas celle d’une église ni d’une
communauté, ni d’une diaspora.
Voilà pourquoi,
par-dessus les deux entités politiques
que sont Israël et les US, une troisième
entité émerge, la Juiverie, un quasi
Etat, dont l’existence fait souvent
l’objet d’un déni, mais dès qu’il est
question d’argent, l’obscurcissement du
code est hors-sujet. Les US ont décidé,
en promulguant l’Acte 447, qu’un juif
polonais n’a jamais été un citoyen
polonais ; c’était un membre de la
Juiverie, et ses biens devraient être
retournés à la Juiverie, nullement à
l’Etat goy polonais. Il s’agit d’une
prétention extraordinaire, peut-être
compréhensible dans un cadre moyenâgeux,
à l’époque où les juifs constituaient
une caste séparée, mais de nos jours
c’est un signe de reconnaissance qui
consacre l’ère du messianisme juif.
C’est la fin des
Lumières, et les juifs, libéraux ou
conservateurs, ont été transformés, de
personnes libres et de citoyens de leurs
pays respectifs, en sujets de la
juiverie. Cela se fait sans le
consentement des intéressés. Les juifs
ordinaires ou extraordinaires n’ont pas
manifesté leur accord, n’ont pas voté,
n’ont pas exprimé leur consentement à ce
virage. J’écris ces lignes avec le
récent décès de Philip Roth à l’esprit.
La Juiverie a raflé son héritage
spirituel et matériel malgré le fait que
sa dernière volonté était que ses
funérailles soient exemptes de toute
cérémonie religieuse juive, et malgré le
fait qu’il détestait être qualifié
d’écrivain juif, insistant sur sa
qualité d’écrivain américain.
Cela ne date pas
d’aujourd’hui: l’Allemagne a déjà
reconnu la Juiverie (ou juifs mondiaux)
comme sujet d’une loi internationale.
« La
Conférence sur les
revendications matérielles juives ou
Conférence sur les réparations,
représente les juifs mondiaux dans la
négociation pour l’indemnisation et la
restitution en faveur des victimes de la
persécution nazi et de leurs héritiers”.
Et c’est le tour de la Pologne,
maintenant, avant une liste de quarante
pays prévus pour l’écorchement à vif, de
l’Estonie au Maroc. Ils vont tous devoir
reconnaître que leurs citoyens juifs
étaient en fait des étrangers, des
membres d’une entité étrangère.
Autrement, ils vont se retrouver sur la
liste noire de l’administration US.
En voilà, un
retournement ironique de situation pour
la Pologne. La Pologne est le pays le
plus pro-américain et anti-russe de
toute l’Europe. En Pologne, il y a des
chars américains et des bases
américaines, et des lanceurs de missiles
américains ; la Pologne est la porte de
l’Est et la base avancée de l’Empire. En
cas de guerre chaude avec la Russie, la
Pologne sera le maillon le plus
nécessaire dans la chaîne de
commandement occidental. Les Polonais
ont même abattu les vieux chênes de la
forêt primaire de
Białowieża à la frontière du
Belarus pour ouvrir la voie vers l’Est
aux chars américains (en fournissant des
explications diverses). La rapacité du
lobby juif et la complaisance de la
classe politique américaine vont
désormais pouvoir achever ce que Poutine
n’a pas su obtenir.[2]
A moins que... Les
Polonais refont la même coûteuse erreur
à chaque fois : s’allier avec l’Ouest
contre la Russie. Et chaque fois, ils
ont été trahis par leurs alliés
occidentaux, et ont été contraints d’en
payer le prix.
Tout le monde peut
se retrouver trahi une fois, mais la
Pologne a été trahie si souvent que les
Polonais devraient revoir leurs
présupposés. La Pologne n’a aucun avenir
en tant que base avancée contre Moscou,
mais cela n’est pas encore rentré dans
la tête des Polonais.
Les juifs
continuent leur offensive contre la
Pologne. On va même
déménager
[3] un monument mémoriel polonais à
New Jersey, malgré les objections des
Polonais. Le maire de New Jersey a
qualifié le porte-parole du Sénat
polonais Stanislas Karczewski
« d’antisémite bien connu, nationaliste
blanc et négationniste de l’Holocauste,
dépourvu de toute crédibilité » et qui
« tente de réécrire l’histoire du rôle
de son pays dans un certain
Holocauste ».
Dans la bonne
société, on tolère les références au
“lobby israélien”; cependant, la toute
nouvelle Loi JUST n’a rien à voir avec
Israël. La force qui réussit à imposer
tout cela, c’est le lobby juif, c’est
tout simple, et c’est indéniable.
La loi pour
escroquer la Pologne répond à la vieille
question de savoir si les intérêts
impériaux des US et ceux du lobby juif
US coïncident. La destruction de l’Irak,
et de la Syrie, assortis du soutien aux
Saoudiens, relevait des intérêts
israéliens, c’est sûr, mais il y avait
matière à débat quant à l’intérêt
américain dans l’affaire. Nous nous
trouvons maintenant dans un cas patent
où le lobby juif américain a agi contre
les « intérêts impériaux » américains,
et nous constatons que l’establishment
politique américain au complet a accepté
les exigences du lobby, et fait de ce
superpouvoir le plus puissant appui pour
les juifs.
La signification
spirituelle de ces évènements
(Attention, si vous
avez une solide aversion pour les débats
religieux et spirituels, sautez ce qui
suit.)
Pourquoi est-ce que
je parle du Messie juif, de qui
s’agit-il ? J’ai écrit en long et en
large sur la question dans mon livre
Pardès.[4]
Le Messie pour les juifs ce n’est pas
une personne, mais une force
spirituelle. C’est l’esprit de la
Juiverie. Je l’ai appelée Juiverie ou
Yisraël, par opposition à Israël.
Yisraël est son propre Messie, c’est le
point de vue des cabbalistes juifs. Le
Messie juif, l’esprit de Yisraël, rend
le monde parfait pour lui-même. Et nous
entrons en ce moment dans sa période de
domination. Quand il siègera dans le
Temple sur le Mont Moriah, ce contrôle
deviendra parfait, ce qui ne veut pas
dire merveilleux pour les juifs
individuellement et encore moins pour
les Gentils pris séparément.
La prophétie dit
qu’il sera détrôné et remplacé par le
Christ, ou Messie chrétien, le véritable
Sauveur et Dieu. C’est pour cette raison
que le Messie juif est appelé
l’Anté-Christ ou Anti-Christ, celui qui
vient avant (comme on dit antipasti
ou ante meridiem) et contre le
Christ. Dans la mesure où le Messie juif
est l’Anti-Christ, le Christ est
anti-sémite. Ce qui signifie non
seulement contre, mais précédent, parce
que le Christ est relié à Melchisédech,
en tant que « prêtre à jamais dans
l’ordre de Melchisédech" (Ps. 110 :4) ;
et Melchisédech avait précédé Israël,
car c’est un Fils d’Adam.
Ce titre de Fils
d’Adam, ou Fils de l’Homme, c’est l’un
des titres du Christ, le vrai Messie,
tandis que le Messie juif revendique le
titre de Fils d’Abraham et de Fils
d’Israël. La Juiverie nie le Christ,
c’est là la signification essentielle de
son existence. Alors que bien des juifs
du temps de Jésus le suivirent en
« Israël », c’est-à-dire en l’Eglise,
une autre partie, Yisraël, ou la
Juiverie, l’a combattu, a causé sa mort,
et a poursuivi sa bataille contre Lui
après sa résurrection.
Nous assistons à la
victoire de Yisraël, malgré le fait que
la prophétie affirme qu’il sera vaincu
par Israël et le Christ. Les juifs nient
que Melchisédech ait été anti-sémite :
ils disent qu’il est Sem, le premier
sémite, et qu’il a cédé sa prêtrise à
Abraham et à Aaron dans certains cas.
Selon le point de vue chrétien que je
partage, Melchisédech n’a pas renoncé à
son rang de prêtre, il a reçu le tribut
d’Abraham, et l’a béni, mais cela n’a en
rien diminué son rang antérieur de
prêtre et descendant d’Adam.
J’ai déjà traité
ailleurs de la prétention juive à être
Adam à eux seuls, autrement dit à être
les seuls enfants humains du premier
homme. C’est une prétention fausse,
c’est la source et la raison de la
révolte de Yisraël contre Dieu et contre
son Christ. Nous tous, et pas seulement
les juifs, sommes pleinement les enfants
humains du premier homme et plus que
cela, par la vertu de la Communion que
nous recevons, communion dans le sang et
le corps du Christ. Cette ascension de
l’Anti-Christ juif avait été annoncée ;
il est quand même ahurissant d’en être
les témoins. Je pensais que c’était une
allégorie, une parabole, une fable ;
mais c’est aussi réel qu’une tasse de
thé.
[1] Quelques exemplaires de la toute
première édition privée de l’ouvrage, en
traduction française par Marie Bourhis,
sont disponibles sur
http://plumenclume.org/home/47-l-industrie-de-l-holocauste.html,
au prix de 12 euros.
[2] Ils avaient soutenu l’invasion
de la Russie par Napoléon. Ils ont
refusé les offres russes avant la guerre
en vue d’une alliance contre Hitler. Ils
avaient préféré, en janvier 1934,
s’allier avec Hitler contre la Russie,
et en 1938, ils se sont joints au
démembrement de la Tchécoslovaquie par
Hitler, bloquant les plans russes pour
sauver les Tchèques. Après quoi, ils se
sont alliés avec la France et
l’Angleterre, mais en tous les cas
contre la Russie. Même en août 1939, la
Pologne
rechignait à recevoir
la moindre assistance russe qui aurait
pu metre un frein à l’invasion
hitlérienne. L’Angleterre et la France
ont déclaré la guerre à Hitler lorsqu’il
a a envahi la Pologne, mais c’était une
guerre « pour rire ». Ils n’ont rien
fait pour sauver la Pologne. Ils ont
saigné la Pologne à la bataille de Monte
Cassino. L’Ouest a poussé les Polonais à
se soulever contre les Allemands en
1944, dans l’espoir de ré-instaurer une
Pologne russe à nouveau, mais n’ont rien
fait quand les rebelles se vidaient de
leur sang (enfin, pas exactement, car
ils se sont plaints que les soldats
russes ne veuillent par mourir pour
eux). En 1945, les alliés occidentaux
ont été d’accord pour que la Pologne
passe sous contrôle russe.
[3] Il s’agit d’un monument
rappelant le massacre de milliers
d’officiers polonais à Katyn sur ordre
du NKVD ; on explique, sur la stèle,
qu’il s’agit de la Russie soviétique
poignardant dans le dos un héros
polonais. Ce projet de déménagement a
fait l’objet de vives
polémiques. C’est Laurenti Beria qui
dirigeait le NKVD, et dont voulait se
débarrasser Staline, selon Wikipedia :
« En
1953, alors que Staline a déjà
programmé son élimination en montant de
toutes pièces un « complot mingrélien »,
la mort du dictateur le sauve in
extremis. » Puis, « Quelques mois
plus tard, alors qu'il est premier
vice-président du Conseil des ministres
de l'Union soviétique et prépare sa
prise du pouvoir, il est piégé par les
autres membres du Politburo à l'occasion
d'une réunion de routine au Kremlin,
arrêté et exécuté ». Beria était réputé
pour sa cruauté, et pour avoir « joué la
carte juive ». (ndt)
[4] L’essai Pardès est
inclus, en version intégrale, dans le
volume La Bataille du discours,
disponible au prix de 20 euros à
l’adresse suivante http:/plumenclume.org/home/23-la-bataille-du-discours-1643926114364.html
Pour joindre
l'auteur: adam@israelshamir.net
Original publié sur
Unz Review
Traduction: Maria
Poumier
Le sommaire d'Israël Shamir
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