Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

Centre Palestinien
d'Information

 


Invitation à lire





Réseau Voltaire



BDS



Solidarité



Produits palestiniens



En direct d'Iran



Voix de la Russie



Agence syrienne



Palestine Solidarité
sur Facebook







CEREDD

Obama attend les Africains à la Maison Blanche ...

Gilbert Nkamto

Samedi 25 janvier 2014

Gilbert NKAMTO pour le CEREDD /
Centre Européen de Recherches et d’Etudes sur la Démocratie Directe /
2014 01 25 /

Qui aurait cru ? Barack Hussein Obama - cet homme hybride, président des Etats-Unis, dont les deux mandats resteront dans l’histoire africaine, le pire cauchemar que les Africains aient connu après le siècle de l’esclavage et la balkanisation de l’Afrique - vient de tendre la main aux chefs d’Etat africain pour un sommet qu’il compte encadrer à la Maison Blanche à l’honneur de « l’Afrique » en août 2014.

Cette annonce a fait l’effet d’un boom dans les présidences africaines mais elle a pris au dépourvu les présidences européennes qui croiaient avoir leur pleine souveraineté en Afrique et dans ces « contrées ».

Ce qui est très surprenant, c’est le fait que les présidences africaines sembleraient avoir gagné le pari sur l’Europe et que leur directoire de communication serait en harmonie avec la Maison Blanche. Elles ont accueilli favorablement l’annonce et seraient en train de se préparer pour cette rencontre ô combien historique pour chacun des présidents africains qui recevront l’invitation des mains des ambassadeurs américains auprès de leur pays respectifs pour se rendre à la Maison Blanche, poser auprès d’Obama.

À ce jour, aucun chef d’état africain ne s’est prononcé, encore moins l’Union africaine, pur objet de décor de l’Afrique depuis 2011, sur sa participation « éventuelle » ou « pas éventuelle ». Tous ont gobé l’annonce et dans leurs antichambres ils seraient en train de s’en enorgueillir…

Il apparaît que ce soit un rêve pour certains leaders africains qui n’avaient jusqu’ici eu le privilège que de poser auprès d’un Sarkozy (parti) ou d’un Hollande (partant) ou de Hu Jintao l’ex-président chinois. Cette fois, ce serait le comble pour ceux-là, d’avoir été à Pékin, Paris, et Washington et pourquoi ? Pour représenter leurs villages et contrées et non les « pays » africains du point de vue du Congrès de Berlin.

REVENONS AU PROBLEME DE FOND !

Dans le mode opératoire du prédateur qu’il est, le président des USA a appâté les dirigeants africains en faisant semblant de respecter la politique de l’UA (dont les décisions ont permis d’exclure la Guinée Bissau et l’Egypte… tout comme les sanctions de l’UA sur Madagascar ne sont pas encore levées malgré les élections qui viennent de s’achever). Il a aussi évité de fâcher Londres – son allié de tous temps - en refusant d’inviter Mugabe, l’homme africain qui a mis à nu les pratiques du Commonwealth et les désirs coloniaux britanniques d’obscurcir le Zimbabwe et les états-africains qui furent sous l’influence de la Grande Reine britannique.

Au lieu que l’UA s’insurge sur une telle annonce qui crée des différences entre Africains, elle est restée muette comme elle en a l’habitude de le faire lorsque l’Afrique est malmenée par les fauves en quête de leur pitance en Afrique et ne s’agite que lorsque les conséquences sont ténébreuses pour les Africains.

Aucun Africain digne et respectueux de l’éthique africaine, n’accepterait une telle humiliation surtout lorsqu’il s’agit des leaders qui, en notre temps, sont les leaders de l’Afrique indépendante… je souligne ici la figure de Robert Mugabe. Qu’il ne soit pas sur la liste des invités, les autres chefs d’Etat africains devaient se poser des questions sur l’intention du prédateur noir de la Maison Blanche.

Pire encore, c’est le prédateur noir, l’homme qui, pour une première fois dans l’histoire de l’Afrique, a déversé plus de 8000 bombes à uranium appauvri et/ou enrichi sur le sol africain, c’est cet homme là, qui vient inviter les Africains pour soi-disant « ouvrir un nouveau chapitre dans la relation entre les Etats-Unis et l’Afrique ». L’homme noir que les grands fauves de l’Amérique ont utilisé pour assassiner plus de 200.000  Libyens et tuer l’homme le plus aimé de l’Afrique, le Colonel Kadhafi. Que les Africains acceptent de se rendre à la Maison Blanche, ils y vont pour leur village et contrée mais pas pour représenter l’Afrique.

QUEL ENSEIGNEMENT CES LEADERS AFRICAINS VEULENT LAISSER A LA POSTERITE ?

Ils ont perdu le sens de l’Honneur et le reste du monde en profite pour les traiter en moutons d’abattoir. Ils sont pitoyables dans leur être lorsque tous les ans ils se rendent en longue file indienne dans les capitales étrangères pour faire la salle de classe devant un professeur dont le nom est à tour de rôle : France, Chine, Inde, et aujourd’hui, USA.

Qu’avons-nous fait pour mériter un tel sort ?

Est-ce que ces dirigeants africains ne peuvent pas abandonner leur souveraineté à l’UA africaine pour se rendre en duo, UA-USA, UA-CHINE, UA-FRANCE, UA-INDE, UA-ETC… pour résoudre les problèmes de l’Afrique. Quel est ce malheur qui frappe sur le front des Africains, qui, chaque fois doivent être la risée des autres nations ? J’ai du mal à être dans la peau de ces chefs d’état sans gloire ni honneur.

ET LE PREDATEUR ?

Ce que les Africains n’ont pas compris, là où les Latino-Américains ont déjà pris leurs distances, c’est que ces leaders noirs ne connaissent pas les enjeux mondiaux de l’heure ou bien, ils le savent mais créent les conditions pour pourrir l’Afrique après eux.

Les USA n’ont jamais été un partenaire fiable. Ils ont toujours dupé, fait croire au paradis aux peuples du monde, mais ce paradis s’est toujours transformé en enfer de l’enfer. Les pays Latino-Américains en sont bien avertis, l’Iraq, l’Afghanistan, le Pakistan, la Libye, la Syrie actuelle en sont des illustrations éloquentes.

Au lieu que nos leaders s’en prennent à leur soif d’invitation du Noir de la Maison Blanche, qu’ils remuent leurs méninges et renvoient l’ascenseur à l’UA, en déclinant l’offre et en laissant à l’UA, le soin d’aller à la Maison Blanche parler d’une seule voix pour l’Afrique, si l’opportunité d’y être en vaut vraiment la peine suivant l’agenda africain de l’heure.

Aucune sécurité extérieure ne sera bénéfique pour l’Afrique sauf si ce sont les Africains eux-mêmes qui en conjuguent les efforts. La sécurité des USA pour l’Afrique c’est l’insécurité totale…

Il est clair que mon analyse ne changera jamais l’avis de ces chefs d’Etat avides de notoriété. Ils sont prêts à payer le prix du diamant pour se payer le luxe en se ruant à Washington poser auprès du noir-blanc africain de la Maison Blanche, qui est détesté lui-même aujourd’hui par les Noirs américains pour ses basses œuvres dans le monde et aux Etats-Unis même.

DE MEMOIRE : OBAMA, L’HAMEÇON DES PREDATEURS DE LA MAISON BLANCHE POUR LES AFRICAINS…

Lorsque cet homme arrive au pouvoir lors de son premier mandat, il montre immédiatement un désintérêt pour l’Afrique. Lors de sa première visite africaine qu’il effectue au Ghana en juillet 2009, il tance les chefs d’Etat africain et les traite de despotes, des infréquentables… puis lors de son discours à Accra il sermonne nos « despotes » africains tel et si bien que l’on n’aurait pu imaginer que ce serait encore lui, cinq ans après, qui les convoquera à la Maison Blanche.

Bref, il revient aux leaders africains de soigner leurs images écornées en refusant de jouer le jeu des impérialistes. Ces gens viennent toujours avec des idées sincères… vous croyez que vous êtes en train de consommer un bon poisson mais à la grande surprise, vous trouvez une vipère vivante – somnolant dans votre plat prete à vous mordre l’œsophage.

Et pour paraphraser Louis Farrakhan, « Ne pensez pas qu'ils n’ont pas l'intention de vous voler ce qui se trouve sous votre pied ! Leurs actions ne sont pas à votre avantage, mais à leur avantage (...).  Leur jeu est toujours le même. Ils n'ont jamais changé, et ils ne changeront pas maintenant. Le serpent peut se débarrasser de la « vieille peau », mais la "nouvelle peau" qu’il revêt reste la même: il apparaît juste «frais» et «neuf». »

Gilbert NKAMTO (*)

http://www.lucmichel.net/2014/01/25/ceredd-obama-attend-les-africains-a-la-maison-blanche/

Photo : Manifestation contre Obama à Pretoria, Afrique du Sud, le 28 juin 2013.

(*) www.gilbertrocheteau.blogspot.com
Correspondant du CEREDD à Tripoli, puis Yaounde.
Secrétaire général du Conseil Panafricain du MDPR /
Mouvement démocratique panafricain pour la renaissance
www.mdpr.populus.ch 
Administrateur d’EODE Zone Afrique
www.eode.org
https://www.facebook.com/EODE.africa

 

 

   

Le dossier Afrique noire
Les dernières mises à jour

 



Source : Luc MICHEL

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh

Analyses et poèmes


Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses

Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Ahmed Halfaoui

Analyses

Chérif Abdedaïm

Chroniques et entretiens
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses