PANAFRICOM
Afrique Média:
suspendue, exilée et plus forte
Dr Feumba Samen
Mercredi 19 août 2015
PANAFRICOM/ 2015 08 18/
https://www.facebook.com/panafricom
https://vimeo.com/panafricomtv
Nous publions ici
un excellent résumé avec mise en
perspective des diverses analyses
publiées dans le cadre de la
« communication de crise d’AFRIQUE
MEDIA » par la Direction de la TV
panafricaniste et Luc MICHEL (le
« panafricaniste blanc »,
« omniprésent » dit un fan, qui
administre le GROUPE OFFICIEL AFRIQUE
MEDIA sur Facebook, édite les Blogs
AFRIQUE MEDIA TV et JE SUIS AFRIQUE
MEDIA et pilote la campagne
internationale du même nom) à l’occasion
des trois grandes vagues d’attaque
contre la TV panafricaniste : celle
d’avril 2015 dite « affaire des traîtres
aigris », la décision du CNC de
suspendre la chaîne en juin 2015, enfin
le forcing des « négres de rédaction »
du CNC ce début août qui a conduit à la
fermeture des installations de la TV à
Yaoundé puis à Douala et à son départ
pour Malabo et Ndjamena.
Cet article est signé par le Dr. Feumba
Samen (Galena, Ohio, USA) et a été
publié par nos amis de EBURNIE NEWS
(Côte d’Ivoire) …
PANAFRICOM
#
DR. FEUMBA SAMEN :
AFRIQUE MEDIA: SUSPENDUE, EXILEE
ET PLUS FORTE
Coup de bambou!
Coup de théâtre! ou coup de tonnerre!
Peu importe! Les bureaux de la chaîne de
télévision panafricaine Afrique Média,
antenne Yaoundé, ont été scellés le 6
Août 2015, en exécution de la décision
du Conseil National de la
Communication–CNC– du 4 Juin qui
suspendait la chaîne pour un mois. “Les
scellés avaient été posés par l’autorité
préfectorale de Yaoundé 2, accompagné,
pour la circonstance, de la force du
maintien de l’ordre,” avait affirmé
Albert Patrick Eya’a, Directeur de
l’information de la chaîne.
DERIVE DICTATORIALE
ET EXIL
La Suspension de
Afrique Media s’inscrit dans une “dérive
dictatoriale” déjà dénoncée par le
Syndicat National des Journalistes du
Cameroun–SNJC–. Pour ce syndicat qui
lors de la première altercation entre
Afrique Media et le CNC avait soutenu la
chaîne panafricaine, cet organe de
régulation est devenu un instrument de
châtiment qui trouve un malin plaisir à
punir. Récemment, certains journaux
comme La Dépêche avaient été interdits;
d’autres, La Nouvelle, Le Soir, Le
Courrier et Le Devoir, avaient écopés
d’une suspension de plusieurs mois.
Peter Essoka,
journaliste à la retraite, et
vice-président du CNC, saucissonneur des
parutions et broyeurs des publications,
n’est pas diffèrent de l’Ivoirien
Raphaël Lapké, président du Conseil
National de la Presse–CNP–et proche de
Ouattara, souvent pris en “flagrant
délit de partialité et de catégorisation
de la presse Ivoirienne.” A ce propos,
César Etou, ex-Directeur de publication
du quotidien Ivoirien Notre Voie, ajoute
que “l`institution–CNP–ne régule plus.
Elle sanctionne aveuglément et
malhonnêtement, et sur un seul côté!”
Réagissant à la
décision du censeur des media, Justin
Tagouh, Directeur général de la chaîne,
avait déclaré que “son entreprise n’est
pas de droit Camerounais.” Flair de
Sioux ou simple prudence? Peut-être les
deux. S’instruisant de la main trop
lourde du gendarme des media
Camerounais, il avait enregistré son
institution sous le régime juridique de
la presse Guinéo-Equatorien. Cette
stratégie a permis à sa structure
d’éviter “ la fermeture à elle infligée
par le CNC qui n’a autorité qu’au
Cameroun…” écrit le journal Camerounais
LA NOUVELLE TRIBUNE, qui poursuit, “pour
contrecarrer donc la décision du CNC,
Afrique Média s’est exilé à Malabo, en
Guinée Equatoriale, pays plus sensible
au discours panafricaniste, où la chaîne
court moins de risques d’être fermée.”
Justin Tagouh qui avait pressenti ce qui
allait advenir à sa structure a annoncé
à LA NOUVELLE EXPRESSION, un autre
journal Camerounais qu’il “avait déjà
rencontré le président Idriss Deby du
Tchad qui a mis à ma disposition à
N’Djamena de somptueux locaux pour les
bureaux et les résidences du personnel.”
Dans la foulée, il a précisé, “Nous
aurons deux pôles de diffusion:
N’Djamena et Malabo.”
Sur ses nouvelles
terres Equato-Guinéenne, Tchadienne et
Russe, AFRIQUE MEDIA pourra lancer une
nouvelle offensive contre les cagoulés
sur le terrain de combat, ou ceux tapis
dans l’aisance des administrations, ou
encore dans les palais dorés à
l’intérieur et à l’extérieur, et qui ont
déclaré la guerre à la souveraineté de
l’Afrique et à ses valeurs. Pour ce
faire, elle pourra développer des
arguments “tranchants.” Une sorte de
“théologie de Libération.” Une forme de
journalisme de contrepoint sans risquer
de se faire écraser par le Conseil
National de la Communication qui exige à
d’autres d’exercer dans le respect de la
déontologie, et de l’éthique. Mais qui
n’a aucun respect pour ses propres
règles.
Ce “bon” maître
versé dans la théorie des vieux prêtres
“du faire ce que je dis et non ce que je
fais,” a été traîné plusieurs fois
devant le tribunal administratif
Camerounais par des journalistes
sanctionnés et a perdu des procès. Rien
de plus pour pencher vers la thèse que
cet organe n’est qu’un instrument de
rétorsion au service des mains obscures
pour l’expansion de l’impérialisme
international.
RECRUTEMENT DES
MERCENAIRES
Après les premières
tentatives non-abouties de taire AFRIQUE
MEDIA, la France coloniale qui
protestait contre le traitement que lui
réservait cette chaîne, avait exigé et
obtenu son retrait du bouquet
satellitaire Français Canal Sat. Une
réédition de sa capacité d’exercer dans
le non-respect de la liberté
d’expression déjà expérimentée lors de
l’agression Française en Côte d’Ivoire.
Pour mémoire, elle avait coupé les
signaux de la RTI, en violation des
termes du contrat liant les deux
parties. Elle profita alors de cette
domination communicationnelle pour
empoisonner l’opinion tant en France
qu’à l’international.
Incapable de
réaliser la même prouesse face à AFRIQUE
MEDIA, elle engagea “les nègres de
rédaction,” comme Peter Essoka pour la
basse besogne. Ce dernier, pas plus futé
que ses mandants, accuse la chaîne de
“dérapages professionnels.” Poursuivant
dans le risible, “sa” structure, le CNC
écrit, “certains invités ont proféré des
accusations non justifiées et des appels
à la haine susceptibles de porter
atteinte à l’image et à l’honneur des
personnalités, d’institutions et pays
étrangers.” Pour achever son raid contre
ce medium, Le Conseil suspend de
l’exercice de la profession de
journaliste au Cameroun pour une période
de 6 mois, Juliana Magne Tadda et Ladan
Mohamed Bachir, respectivement
présentateurs des émissions phares, LE
MERITE PANAFRICAIN et LE DEBAT
PANAFRICAIN.
Décision qui
suscite stupéfaction, curiosité et
questionnement. “Combien de fois a-t-on
vu fermer France24, BBC, CNN, TV5, etc.
pour leurs conduites et mensonges qui
ont mis tant d’âmes au tombeau et
orchestré tant de souffrances et
pauvretés dans le monde? ” S’interroge
Léon Tuam, militant des droits de
l’homme. Argumentant sa réflexion, il
écrit, “Les valets Africains ne veulent
donc pas que l’Afrique frappée et
humiliée pleure!” Cyrille, dans la
planche de la jeunesse consciente,
exprime sa consternation dans un email à
Luc MICHEL, analyste des questions
internationales. Les termes pour le dire
sont simples. “Jamais on a vu le journal
Le Monde, fermé en France parce qu’il
insulte nos politiques …. On n’a jamais
vu RFI, Jeune Afrique et autres medias
fermés parce que accusés de mensonges à
leur encontre. …” Puis, s’interroge sur
un fait que le CNC a usé pour condamner
Afrique Media. “N’ont- ils pas d’éthique
pour s’en prendre à nos autorités?”
Mieux, il pousse le fond de sa pensée
plus loin. “En réalité parler d’éthique
dans une guerre de communication inter-civilisationnelle
c’est faire preuve de naïveté comme le
fait le CNC…. Les enjeux sont au-dessus
de leur compréhension….”
Poursuivant dans le
même ordre d’idées, Ndjama Benjamin sur
JETCAMER dénonce. “Sanctionner un
journaliste Africain, chez lui en
Afrique, au motif qu’il a critiqué un
Etat de tradition coloniale, hautain et
condescendant, dont les sondages
révèlent le glissement vers le racisme
assumé, ne témoigne pas d’une très
grande sensibilité pour la condition
noire dans le monde.” Et pourtant, la
race de journalistes criminels en France
est bien fournie. Christophe Boisbouvier
et Jacqueline Papet des pro-Habré, Eric
Zemmour et Robert Menard, des racistes
et xénophobes assumés, Jean-Pierre
Elkabbach, la race des lèche-culs
suprématistes,… et d’autres, tous à la
solde des dictateurs occidentaux, sont
de cette tribu.
Le “désintègrement”
des supports de communication au
Cameroun tout en protégeant les medias
coloniaux n’est pas nouveau. Il passe
aussi par le démantèlement de la presse
écrite. Issa Tchiroma, ministre de la
Communication avait déjà saisi le CNC
pour qu’il punisse Le Messager,
Mutations et Emergence parce que ces
publications avaient dans quelques
articles traités de l’état de santé du
président Paul Biya. Pourtant, ces
support d’information ne reprenaient que
les révélations (?) du MONDE, journal
Français de référence, mais nul.
Prouesse et pirouette de Tchiroma, qui,
au lieu de lever sa cognée et affronter
la racine, il s’attaqua aux branches.
Il est clair que
les journalistes n’ont pas un statut
d’exception. Mais s’en prendre aux
médias sans raison fondamentale, à la
liberté d’informer pour des raisons
obscures, c’est refuser une société de
débat et de pluralisme. C’est militer
pour l’uniformisme de la pensée. Les
Africains en lutte pour leur
souveraineté, n’accepteront plus une
liberté à reculons. Il est donc evident
que vouloir passer sous silence la voix
de AFRIQUE MEDIA, un instrument de
combat aussi puissant qui a fait défaut
pendant les époques pré-post-coloniales,
jusqu’à tout récemment, apparaît comme
une vraie guerre. Une guerre déclarée
aux Africains. Les vrais. Une guerre
menée non pas par des assassins
encapuchonnés, ni par des terroristes,
battant pavillon noir, dont
l’ingéniosité, le professionnalisme, et
la méthode, consacrent des crimes
hormonés de barbarie. Une guerre qui
atteint à travers cette chaîne, ses
panelistes et journalistes visés, tous
ceux qui se veulent libres.
Les mercenaires de
la liberté d’expression, qu’ils soient
professionnels de la presse ou
politiques, qui tirent les ficelles “desactivatrices”
de l’engagement social et politique,
afin de gagner la faveur des États Unis
et de la France, peuvent gagner de
petites batailles. Mais jamais, ils ne
pourront tuer la semence du patriotisme
et du nationalisme, qui a pris corps
dans la vie de la majorité écrasante
d’Africains.
CREDIT AU SEIN DES
POPULATIONS
Essoka, Tchiroma,
et d’autres, disséminés au sein des
structures de décisions dans les nations
Africaines sont avertis. Les
populations, que ce soit en Afrique, en
Amérique, et en Eurasie, mobilisées pour
défendre AFRIQUE MEDIA, ont prouvé
qu’ils peuvent former un continent un et
indivisible, tolérant, laïc et social,
pour résister et faire front aux
donneurs de leçons et leurs associés.
Ces Africains et panafricains, ne sont
ni soldats, ni barbouzes. Mais ils sont
plus que les porteurs d’armes. Ce sont
des résistants engagés à défendre le
savoir-faire et la vocation des
journalistes et des panelistes qui les
aident à se sentir humains et citoyens.
En voulant éteindre
ce media populaire, ses détracteurs ont
donné la certitude aux journalistes et
panelistes qui font vivre cette chaîne
qu’ils savent pourquoi ils font ce
métier et pourquoi ils se sont donnés en
sacrifice. La goujaterie intellectuelle
des fossoyeurs des libertés a également
démontré aux Africains que le combat de
ce medium panafricain s’inscrit dans le
sens de leurs libertés.
Même les media qui
sont acerbes avec AFRIQUE MEDIA, comme
CAMERNNEWS reconnaissent en ce medium
son caractère fédérateur des
panafricains. Il écrit, “c’est un
phénomène. Comment l’ignorer? La chaine
de télévision Afrique Media, qui fait
l’objet d’une suspension du Conseil
National de la Communication, a cumulé
du crédit au sein des populations
Camerounaises et Africaines, au point de
devenir aujourd’hui un exutoire idéal
pour un peuple qui nourrit le
ressentiment de la spoliation
coloniale.”
Beaucoup dans la
jeunesse panafricaine, à l’instar de
Cyrille, comparent cette chaîne à un
temple du savoir. “Cette université
populaire qu’est Afrique Média répond à
une soif d’un peuple qui s’interroge sur
ses souffrances, des jeunes diplômés
sans emplois, réduis à aller se jeter
dans les bras des prédateurs pour
survivre. …Cette chaîne parle à nos
consciences, à nos intelligences et à
nos cœurs. …. elle nous enseigne à nous
comprendre devant notre triste
histoire.”
On comprend donc
que d’un côté, les thèmes comme “les
comptes d’opérations,” “les bien
mal-acquis des occidentaux en Afrique,”
“la persécution du fils du président
Equato-Guinéen,” “l’implication de
Nicolas Sarkozy dans le meurtre de
Mouammar Kadhafi, et dans le coup d’état
contre le régime de Laurent Gbagbo,” “la
déstabilisation du Tchad, du Cameroun,
et de la Guinée Equatoriale,” traités et
débattus sur AFRIQUE MEDIA, trouvent
l’adhésion des panafricains. Et de
l’autre, provoque l’agressivité du
capital financier international,
toujours plus “affamé.”
En tout état de
cause, l’abus d’autorité contre AFRIQUE
MEDIA s´inscrit dans la volonté d’une
part, des occidentaux d´étouffer tout
débat public et politique qui éveille
les consciences, et toute protestation
ou revendication légitime. Et d’autre
part, cette traque incessante exprime le
désir des décideurs économiques et
politiques occidentaux à ramener les
pays Africains au temps révolu de la
colonisation et de l’intelligence
artificielle. Tout ceci explique donc
partiellement les accusations
fallacieuses qu’ils portent contre
AFRIQUE MEDIA, en privé lors de leurs
diners huppés “regroupant les gourous du
marketing, des lobbyistes, d’anciens
militaires reconvertis à la guerre
économique,” décrits par Ndjama
Benjamin, et en public sous le couvert
de l’establishment local.
Ces accusations
mercenariales, trouvent des
contradicteurs. Dr. Benikrys,
constitutionaliste, pensent que “ces
accusations contre Afrique Media sont
une conspiration.” Sur le cas spécifique
de Nicolas Sarkozy, le meurtrier en
vadrouille, il déclare, “Sarkozy est
impliqué dans l’assassinat de Kadhafi,
ce n’est pas une fausseté.” Le paneliste
Simo, militant de l’Union des
Populations du Cameroun, des heures de
répressions, et activiste pour la
liberté de la presse, expose “ le
complot ourdi par l’occident pour
empêcher les Africains de s’exprimer.”
Il en donne les raisons. Parce que sur
AFRIQUE MEDIA, ils “dénoncent les tares
et les avatars de l’occident.” Grand
fervent de la libération de la monnaie
Africaine, il tonne, “on leur demande de
nous restituer notre argent qu’ils ont
pillé depuis la nuit des temps.” Dans
son cheminement, il fait comprendre que
les Africains ont besoin d’“une monnaie
qui appartienne l’Afrique
exclusivement.”
Ainsi donc, “Ce qui
se passe sur le terrain de cette guerre
médiatique [que les journalistes et
panelistes ont] l’habitude de dénoncer
sur cette chaîne, n’est qu’une
confirmation de la pertinence et surtout
de la valeur qu’incarne Afrique Media
quant à la cristallisation des peuples
Africains qui soupirent depuis la nuit
des temps,” commente Benikrys, qui
assure que “Afrique Media est la
tendance irrésistible sans laquelle la
renaissance ne serait qu’un vain mot” et
la sécurité du continent un leurre.
IMPACT SECURITAIRE
Les pays du Golfe
de Guinée sont en danger. Dans un
contexte où le Cameroun, le Tchad, le
Nigeria, le Niger, sont engagés au front
contre une secte terroriste financée et
équipée par les occidentaux, ne pas
avoir une voix qui apporte la
contradiction aux élucubrations et
mensonges des media mainstreams est un
auto-assassinat. Ne pas l’assimiler, ni
s’instruire des leçons du passé sur ce
fait, comme cela semble être le cas du
CNC, est une haute trahison.
L’histoire enseigne
que l’occident afin de s’accaparer des
richesses extra-territoriales, ne change
presque pas de méthode. Il procède par
une campagne médiatique mensongère.
Organise des révolutions sur mesure.
Donc, bien contrôlées, qui débouchent
dans certains cas, si ce n’est fait
directement, à une rébellion. Puis au
changement de régime pour installer le
pion désigné. Pour arriver au bout du
processus sans heurts, il orchestre la
destruction des instruments qui
dérangent et perturbent leurs
prévisions; les moyens de communication.
Les cas sont légions. En Côte d’Ivoire,
ils ont tout fait pour éteindre la RTI
avant de porter l’estocade sur le flan
de la nation. Pareil en Libye, en Irak,…
Certaines autorités
Camerounaises en jouant le jeu des
prédateurs étrangers, donnent l’occasion
à ces forces rétrogrades de déstabiliser
ce pays phare de la région du Golfe de
Guinée. Du point de vue sécuritaire,
selon les experts militaires, un seul
mois d’immobilisation des instruments de
cette station coûterait beaucoup en
termes de sécurité au Cameroun et dans
les Etats de la zone. Certains chefs
d’Etat panafricains ont compris l’enjeu
de ce qui se construit derrière la
suspension de AFRIQUE MEDIA. Ils ont
alors aidé la station à contourner les
tortionnaires des libertés et de la
souveraineté. Pour contrecarrer le coup,
ils ont offert toit, liberté de ton, et
sécurité à la chaîne panafricaine.
Sur plan de la
sécurité sociale, LA NOUVELLE EXPRESSION
informe que la délocalisation de AFRIQUE
MEDIA ouvre “une période d’incertitude
qui commence pour quelques dizaines de
personnes qui travaillaient pour cette
structure, à Yaoundé et à
Douala.” Parlant de cette nouvelle
condition de vie de ses ex-employés,
Justin Tagouh, interrogé par David
Nouwou, journaliste à LA NOUVELLE
EXPRESSION, renvoie les autorités
Camerounaises face à leur
responsabilité. “Peut-être qu’ils seront
récupérés par l’administration
Camerounaise. Il faut qu’elle soit
conséquente. Ces chefs de familles
avaient besoin de leur boulot pour
construire leur vie. Ceux qui ont
contribué à les jeter au chômage doivent
assumer dans leur conscience. S’ils en
ont encore. Ce n’est pas moi.”
Le déménagement de
AFRIQUE MEDIA lui donne une autre piste
de combat. Celle de la libération de
Paul Biya de la nasse tissée autour de
lui par certains apparatchiks du régime.
Elle a donc la liberté de ton pour
dénoncer ces brigands qui ont fait de
leur président un prisonnier de luxe. La
chanson, “Constitution Constipée,” de
Lambo Sandjo Pierre Roger, musicien
Camerounais engagé, mieux connu sous le
nom de Lapiro de Mbanga, décédé le 16
Mars 2014 à Buffalo aux Etats Unis,
reconquiert tout son sens dans les
circonstances actuelles.
SENTIMENT
ANTI-COLONIAL
Faire taire AFRIQUE
MEDIA? Ce n’est pas une évidence. La
maladresse stratégique des bucherons de
la liberté d’expression à vouloir
embrigader la parole, a accentué le
sentiment anti-occidental qui avait pris
des proportions très poussée dans
certains pays du continent avec
l’assassinat de Kadhafi et le coup de
force occidental contre Gbagbo. Les
terroristes occidentaux au soin de leurs
contribuables, en tuant Kadhafi, Leader
de la Jamahiriya Arabe Libyenne, et en
éliminant le président Gbagbo du jeu
politique, ont au contraire placé ces
derniers dans le cœur des panafricains.
C’est aussi ce
qu’on peut constater avec dans le cadre
de la « communication de crise d’AFRIQUE
MEDIA »,. Car “plus vous prétendez
comprimer la presse, plus l’explosion
sera forte. Il faut donc vous résoudre à
vivre avec elle,” avait annoncé René
Chateaubriand. De son côté, LA NOUVELLE
TRIBUNE révèle, “La décision des
autorités au Cameroun, loin d’avoir
affaibli la chaîne l’a rendue encore
plus populaire….” Pas étonnant! La
chaîne panafricaine mène un combat “dur
mais noble.” Un combat “requérant
dynamisme et pragmatisme.” Ce que ses
journalistes et panelistes font assez
bien. Pour ses objectifs annoncés,
AFRIQUE MEDIA reste malgré la tornade
qui la secoue, et sûrement les violentes
tempêtes à venir, un baobab. “Une arme
de guerre la plus efficace jamais connue
et expérimentée dans la lutte pour la
libération de l’Afrique,” comme le
dépeint Léon Tuam.
L’HISTOIRE
RATTRAPERA LES TRAITRES
La bataille sera
longue et rude, certes! Mais les
traîtres de l’Afrique “ne seront pas
épargnés.” Ni par les Africains, ni par
l’Histoire. Le président Equato-Guinéen
Obiang Nguema Mbassogo s’inspirant de
l’histoire, l’a prédit dans son discours
du 12 Juin sur la Radio Télévision de
Guinée Equatoriale. “Nous connaissons le
discours romain sur le châtiment des
traîtres. Nous n’épargnerons pas les
traîtres.” Luc MICHEL renchérit,
“L’Histoire et les masses Africaines
n’oublieront pas, ne pardonneront pas …”
les traîtres vendus à l’occident.
Dr. Feumba Samen/ Eburnie News
Original sur
http://eburnienews.net/afrique-media-suspendue-exilee-et-plus-forte/
https://www.facebook.com/panafricom
https://vimeo.com/panafricomtv
Le sommaire de Luc Michel
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