Centre
d'information sur la Résistance en
Palestine
Résistance en Palestine : poursuivre le
chemin de
la libération Octobre 2019 N°17
CIREPAL
Dimanche 20 octobre 2019
Les marches du
retour, les prisonniers, les actes
quotidiens de la résistance en
Cisjordanie et Al-Quds occupées, les
manifestations de protestation dans les
territoires occupés en 48 et dans les
camps palestiniens au Liban, témoignent
de la vitalité du peuple palestinien,
qui poursuit son combat contre
l’occupation, par tous les moyens
possibles. Même s’il peut sembler que
les objectifs des uns et des autres sont
différents, il n’en demeure pas moins
que l’invasion sioniste de la Palestine
reste la première responsable de tous
les maux qui touchent les Palestiniens,
où qu’ils se trouvent. Les marches du
retour sont parvenues à rassembler tous
les mots d’ordre et les objectifs, en
consacrant des marches pour telle ou
telle cause, toutes les semaines, en
gardant à l’esprit que le retour des
réfugiés reste au centre des
revendications. Pendant toute cette
période, qui a assisté à des
bouleversements régionaux et à une
profonde crise politique dans l’entité
sioniste, les Palestiniens n’ont cessé
de manifester pour le soutien aux
prisonniers, avant-garde de la lutte
palestinienne.
Cependant,
l’Autorité palestinienne reste étrangère
à la lutte du peuple, puisqu’elle n’a
mobilisé ni ses ambassades, ni ses
appareils, ni ses supporters, pour
soutenir la lutte des prisonniers,
contrairement à ce qu’elle réussi à
faire en mobilisant ses troupes pour
assister au match de football entre son
équipe et l’équipe saoudienne
normalisatrice, auquel ont assisté des
dizaines de milliers de personnes, et au
cours duquel aucun mot de solidarité
avec les prisonniers n’a été prononcé. Non seulement
l’Autorité palestinienne ne soutient pas
la lutte et la résistance du peuple
palestinien, mais elle poursuit les
militants, six d’entre eux, qui sont des
prisonniers libérés des geôles de
l’occupation, de la région de Jénine
croupissent dans ses prisons. L’Autorité
palestinienne est plutôt occupée à
couper la voie à toutes les
revendications d’unité populaire, sous
la forme d’un programme avancé par 8
organisations palestiniennes et présenté
au Hamas et au Fateh. Le Hamas a accepté
mais le Fateh de Mahmud Abbas a ignoré
le programme des organisations pour
proposer, par le biais du discours de
Mahmud Abbas à l’ONU, l’organisations
d’élections (législatives et
présidentielles). Malgré les
catastrophes issues des accords d’Oslo
en 1994 qui ont instauré l’Autorité
palestinienne, celle-ci a du mal à s’en
défaire, n’ayant aucune autre
perspective en vue. Les discours
colériques contre les violations par
l’entité d’occupation des accords signés
ne servent à rien, sinon à plonger cette
Autorité dans le chaos et l’enlisement
de la collaboration sécuritaire et
économique avec l’occupant, au détriment
du peuple palestinien et de sa lutte.
La résistance
palestinienne se poursuit, elle continue
à développer son armement pour se
défendre au cas où « Israël »
attaquerait la bande de Gaza et elle
essaie de développer ses capacités,
malgré l’Autorité palestinienne, en
Cisjordanie. Les prisonniers savent que
seule la résistance peut les libérer par
un échange avec les « israéliens »
capturés, alors que les luttes
populaires, sur le terrain et dans les
prisons, permet d’améliorer leurs
conditions de détention et la libération
des détenus administratifs. Les luttes
populaires contre le blocus criminel
contre Gaza, le vol des terres, la
démolition des maisons, la profanation
des lieux saints et la colonisation
rampante ne peuvent se développer que
par l’unité de la base. Pour cela, il
faudrait en finir avec les illusions
créées par les accords d’Oslo et rompre
avec l’idée que la communauté
internationale souhaite la création d’un
Etat palestinien indépendant.
1 – Résistance
Les Maqdissis
organisent des funérailles
impressionantes pour le martyr Nassim
Abu Rumi, 14 ans, qui s’est opposé aux
policiers sionistes dans la mosquée
al-Aqsa, le 16 août. Les sionistes
avaient confisqué son corps et ne l’ont
remis qu’un mois plus tard à la famille,
en réclamant des funérailles
« modestes ». Mais les Maqdissis se sont
soulevés par milliers à Izariyyé, le
bourg d’où est originaire le martyr. Les
forces de l’occupation ont tiré sur la
foule (22/9).
Les services de
sécurité de l’Autorité palestinienne
empêchent la résistance de fabriquer des
fusées au nord de la
Cisjordanie (23/9). Ils ont arrêté trois
jeunes qu’ils soupçonnent appartenir au
mouvement du Jihad islamique.
Des affrontements
entre forces de l’occupation et la
population palestinienne ont eu lieu
dans plusieurs endroits de la
Cisjordanie occupée, comme à Halhul
(al-Khalil, 25/9), Tarqumia (al-Khalil),
Nablus près du Tombeau de Yusuf (dont
les sionistes veulent s’emparer)
(25/9).
Une soldat de
l’occupation a été poignardée le 25/9
par un jeune Palestinien de 14 ans, près
de Ramallah. Une autre a été poignardée
le 26/9 dans al-Quds, près de la porte
al-Silsila, par un jeune de 13 ans.
L’occupant arrête
46 Palestiniens en Cisjordanie occupée
la nuit du 26/27-9, et parmi eux de
nombreux prisonniers récemment libérés.
Dans la banlieue de Tulkarm, des
affrontements ont eu lieu, ainsi qu’aux
alentours de l’université de Birzeit.
Les forces
sionistes répriment un rassemblement de
Palestiniens qui faisaient la prière du
vendredi près du bourg de Sawahra, dans
la région d’al-Quds, menacé par les
démolitions et les vols de terres
(26/9). Le mufit d’al-Quds, sheikh
Muhammad Hussayn, a souhaité que les
habitants de Sawahra puissent tenir bon
contre les colons et la colonisation, et
qu’ils puissent préserver leurs terres.
Le comité de suivi
des forces nationales et islamiques dans
la bande de Gaza a mis en garde contre
la liaison avec le bureau du
coordinateur de l’entité sioniste, et a
réclamé à la population d’être en alerte
contre tout ce qui émane de ce bureau.
Pour le comité de suivi, toute relation
avec ce bureau sera considérée comme une
tentative de collaboration et de
nuisance à la résistance du peuple
palestinien. Depuis quelques temps, le
bureau du coordinateur essaie de
contacter les Palestiniens de Gaza, dans
une guerre sécuritaire, se faisant
passer pour des ONGs et proposant des
services en contrepartie de
renseignements sociaux, médicaux, etc..
qui ont pour but de développer la
connaissance par les sionistes de la
population de Gaza et de sa résistance.
(8/10)
Plusieurs jeunes
ont été blessés lors de la marche
hebdomadaire à Kfar Qaddoum en
Cisjordanie occupée, réclamant
l’ouverture de la route du village
fermée par les sionistes depuis 15 ans.
Les soldats de l’occupation ont foncé
sur les manifestants et tiré. (11/10)
Les Brigades
Al-Nassir Salaheddine annoncent qu’elles
ont réussi à mettre un place une
nouvelle fusée de leur fabrication, la
fusée IQ25.
Un rapport
palestinien souligne que 517 actes de la
résistance à l’occupation ont été
enregistrés au cours du mois de
septembre, pour la région de la
Cisjordanie occupée : les coups de
poignards, les charges explosives, les
bouteilles incendiaires, les
affrontements et les lancements de
pierres.
2 – Marches du
retour
Les marches du
retour en direction de la zone séparant
la bande de Gaza de la Palestine occupée
en 1948 (« Israël ») se poursuivent
depuis le 30 mars 2018.
Fin septembre, le
conseil national des marches du retour a
organisé un rassemblement de solidarité
avec les prisonniers palestiniens
détenus dans les prisons sionistes.
Marche du 27/9 :
Placée sous le signe de « L’intifada
d’al-Aqsa et des prisonniers », la
marche du retour a été fortement
réprimée par l’occupant sioniste qui a
tiré sur les manifestants, faisant
63 blessés et parmi eux 4
secouristes. Plusieurs milliers de
Palestiniens ont participé à la marche
dans les 5 points de rassemblement, à
Rafah, Khan Younes, au centre, Gaza et
au nord. Les forces sionistes ont tué
deux manifestants lors de cette marche :
le jeune Ali Sami al-Ashqar 17 ans, au
nord et Sahir Uthman, 20 ans.
Le conseil national
des marches a appelé à poursuivre les
marches du retour et pour briser le
blocus contre Gaza, affirmant que
« notre bataille pour briser le blocus
et les sanctions (de l’Autorité
palestinienne de Ramallah) fait partie
intégrante de notre bataille pour
renforcer la résilience de notre peuple,
afin qu’il poursuivre la voie du retour,
de la liberté et de la dignité. L’unité
est notre principale arme dans cette
bataille ». La prochaine marche, la 77ème
sera placée sous le signe de « la
réconciliation est le choix de notre
peuple ». Elle a pour but d’affirmer que
l’unité interne est nécessaire pour
faire échec au plan d’annexion
d’al-Aghwar (vallée du Jourdain) et de
la Cisjordanie, et aux projets de
liquidation de la cause palestinienne.
Le 2/10, des jeunes
parviennent à traverser les barbelés
séparant l’est du bourg de Khuza’a, au
sud de la bande de Gaza, des
installations militaires sionistes. Ils
se sont emparés de matériel et sont
retournés sains et saufs, avant que les
troupes de l’occupation n’arrivent, 20
minutes après, lancent des bombes à gaz
sur la région.
Les journalistes
dans la bande de Gaza organisent un
rassemblement pour dénoncer le blocus
criminel (3/10). Khaled al-Batsh a
déclaré que l’occupation vise les
journalistes, notamment pendant les
marches du retour, pour empêcher que
l’image réelle des marches soit
transmise au monde.
le 4/10, la 77ème
marche du retour a été ensanglantée par
l’assassinat par l’occupant de Ala’
nizar Hamdan, 28 ans, à l’est de
Jabaliya. Le conseil national a appelé à
la marche prochaine consacrée aux
« enfants martyrs » en signe de fidélité
envers les enfants palestiniens victimes
de l’occupation et a appelé à participer
aux rassemblements et manifestations en
soutien aux prisonniers palestiniens en
grève de la faim. Le conseil a affirmé,
à la fin de la marche, que le peuple
palestinien, où qu’il se trouve,
souhaite en finir avec la division
interne, et qu’il est temps de condamner
le processus d’Oslo qui a conduit à
cette division.
Des milliers de
Palestiniens ont participé à la 78ème
marche du retour le 11/10 placée sous le
signe de « nos enfants martyrs », autour
des 5 zones de rassemblement, à l’est et
au nord de la bande de Gaza. La
répression sioniste a blessé 49
Palestiniens, dont 21 blessés par balles
réelles. 22 enfants ont été touchés, à
l’est de Gaza, à l’est de Jabalia, et à
l’est de Khuza’a, au sud. Le conseil
national des marches a rappelé que
l’appelation « nos enfants martyrs » a
pour but de « rappeler le terrorisme
sioniste qui vise l’enfance innocente et
le degré élevé des crimes commis par
l’occupation, ainsi que le nombre
d’enfants martyrs assassinés par les
soldats de l’occupation ».
Un concours de
films sur le thème du retour et des
marches du retour est organisé à Gaza,
par une commission issue du conseil
national (1/10). Les films sont faits à
partir des téléphones mobiles. Le but du
concours est de développer la culture de
la résistance, de mettre l’art au
service de la lutte et de la liberté,
d’aider les jeunes à s’exprimer et à
développer leur créativité.
Le conseil national
des marches du retour a décidé de
proclamer la prochaine marche « non à la
normalisation avec l’occupant ».
Le 13/10, le
conseil national des marches du retour
inaugure un parc à l’est de Gaza,
installé en signe de solidarité et de
fidélité au sang des martyrs et des
blessés. Le président du conseil
national des marches, le dirigeant
Khaled al-Batsh, a dit au cours de
l’inauguration, en présence des
dirigeants des formations de la
résistance, que les réunions du conseil
se dérouleront dans ce parc pour
affirmer la poursuite des marches du
retour et l’abolition du blocus. Il a en
outre affirmé « les marches du retour
sont devenues des projets de vie... Nous
insistons sur notre droit au retour et
pour abolir le blocus, et réaffirmons
que notre bataille contre l’ennemi ne
s’achèvera pas tant que nous ne
récupérerons pas tous nos droits ». Il a
poursuivi, à l’adresse de l’occupant :
« tu as voulu nous tuer ici, sur la
place du retour à l’est de Gaza, mais
ceci ne nous empêche pas de demeurer et
de poursuivre, à travers les corps
déchiquetés, et d’affirmer que nous
résistons, que nous pouvons poursuivre
la vie et nous planterons pour chaque
martyr un arbre ».
Le parc inauguré se
trouve sur le terrain à Malaka, où se
trouvaient les maisons détruites par
l’occupant lors de sa guerre contre
Gaza. Le but de l’installation du parc
vise à redonner vie à cette zone en
invitant la population à y venir et à
l’encourager à cultiver sur cette terre.
La 79ème
marche du retour du 18/10 a pour
objectif de dénoncer la normalisation
des relations entre des pays et
organismes arabes et l’entité coloniale
et ses organismes. La normalisation est
un crime et une traîtrise, et toutes
formes de normalisation avec l’occupant,
artistique, culturelle, sportive,
économique, sécuritaire ou autres sont
des coups d’épée dans la poitrine des
Palestiniens. Dr Salah Abdul Ati (du
conseil national) a réclamé que les
relations entre l’Autorité palestinienne
et l’entité coloniale cessent, car il
n’est pas normal de réclamer la fin de
la normalisation entre les Arabes et
l’entité sioniste alors que l’Autorité
palestinienne poursuit ses relations et
la coordination sécuritaire avec
l’occupant. Les soldats de l’occupation
ont tiré et blessé 69 manifestants, dont
26 à balles réelles.
Le conseil national
invite le président tunisien Qays Sa’id
à visiter la bande de Gaza, après
l’avoir remercié pour ses positions
claires contre la normalisation avec
l’occupant et a annoncé que la prochaine
marche sera consacrée à « Nos
prisonniers, notre Aqsa, nous
arrivons ! ».
3 – Al-Quds et
les lieux saints
Les agressions et
profanations des lieux saints
palestiniens, notamment la mosquée
al-Aqsa, se mutiplient lors des fêtes
religieuses juives que les colonisateurs
sionistes ont transformées en occasions
pour affirmer leur haine et racisme
envers les autres religions.
Le 8/10, à
l’occasion de la « fête du pardon »,
près de 300 colons ont profané la
mosquée al-Aqsa, en présence du ministre
du gouvernement sioniste Uri Ariel. La
police de l’occupant a protégé les
profanateurs et interdit aux musulmans
de s’approcher d’eux. Pour sa part, le
rabbin Glock a rassemblé 80 colons pour
profaner la mosquée du côté de Bab
al-Rahma et la police est entrée dans la
mosquée de Bab al-Rahma avec ses bottes,
ne reconnaissant pas la présence d’une
mosquée dans ce lieu que les musulmans
ont libéré en février dernier.
Régulièrement la police sioniste enlève
les matériaux en bois et les armoires
installées par les fidèles, pour
empêcher la consécration de la mosquée.
le 14/10, des
centaines de colons ont profané la
mosquée al-Aqsa en compagnie du ministre
sioniste de l’agriculture. Les Awqaf
musulmans ont rapporté, dans leur
communiqué, que la police sioniste a
fermé la porte al-Maghariba après
l’entrée en force de 611 colons, qui
auraient assisté à des cours sur un
prétendu temple qui aurait existé en ce
lieu.
Tous les conseils
islamiques de la ville d’al-Quds ont
dénoncé les propos du ministre sioniste
de l’intérieur, Gilad Ardan (13/10) qui
a affirmé plusieurs fois au cours de ces
derniers mois la volonté de l’entité
sioniste de modifier le statut de la
mosquée al-Aqsa et d’en faire un lieu
pour les Juifs. Les conseils ont, dans
un communiqué, mis en garde contre de
tels propos et affirmé que la nation
n’abandonnera jamais ses lieux saints,
et ont salué les défenseurs de la
mosquée.
Sheikh Isma’il
Nawahda, orateur de la mosquée al-Aqsa,
a dénoncé les violations sionistes de la
mosquée et de la capitale palestinienne
d’al-Quds, et a rappelé aux musulmans et
arabes la place de la mosquée al-Aqsa
dans la doctrine et la conscience
musulmanes et arabes (10/10). Il a
dénoncé les agressions de l’occupant
répétées contre les écoles et les
hôpitaux maqdissis, la plus récente
étant l’agression contre l’hôpital Al
Muttala’, section du cancer. Il a été
arrêté le 16/10 par l’occupant et
relâché un jour plus tard, et est
interdit d’entrer dans la mosquée
pendant 10 jours.
Au cours du mois de
septembre, 2004 colons ont profané la
mosquée al-Aqsa.
L’occupant éloigne
les maqdissis de la mosquée al-Aqsa. Le
12/10, il a éloigné le jeune Mohammad
Abu Sbeih (17 ans) pendant 15 jours. Le
jeune Ahmad Abu Ghazalé a été éloigné
pendant 10 jours. Des dizaines de
Palestiniens maqdissis ont reçu des
ordres d’éloignement de la mosquée, dont
les murabitat (femmes qui défendent la
mosquée en y priant), pendant des durées
variables, allant de dix jours à
plusieurs semaines. Par leur
éloignement, les autorités de
l’occupation veulent que les
profanateurs puissent y entrer sans être
gênés et dérangés par les fidèles
musulmans, qui refusent ces
profanations.
Les autorités
sionistes comptent installer une
décharge près du lieu de Khan al-Ahmar,
selon le chercheur Fakhri Abu Diyab.
Cette décharge aura des conséquences
néfastes sur la santé de la population
palestinienne. En fait, cette nouvelle
mesure vise à expulser les Palestiniens,
car l’occupant va s’emparer de force de
900 dunums pour installer sa décharge.
(7/10)
Le bourg
d’al-Issawiya subit une campagne de
répression depuis cet été. Selon une
conversation entre des policiers
sionistes, le but de cette campagne est
juste d’exacerber la colère des
habitants et de les provoquer. Plus de
350 Palestiniens de tous âges ont été
arrêtés au cours de cette campagne. Pour
les habitants, la campagne de répression
relève de la punition collective contre
les civils et une tentative
d’intimidation. (14/10)
A Selwan, la guerre
menée par les sionistes contre
l’histoire et les vestiges arabes se
poursuit, avec les creusement des
tunnels, qui sont également une menace
pour la population, car les maisons
s’effondrent ou risquent de s’effondrer
à tout moment. Pour les sionistes,
Selwan a une place idéologique,
religieuse et sécuritaire. C’est
pourquoi ils mènent une guerre féroce
contre les Maqdissis qui résistent et
veulent continuer à vivre dans leur
ville.
Dans la ville
d’al-Khalil, les sionistes s’emparent de
la mosquée al-Ibrahimie et interdisent
aux musulmans d’y accéder, prétextant
les fêtes juives. Pendant plusieurs
jours, les musulmans ont été interdits
de prier dans leur mosquée, que les
sionistes avaient partagée suite au
massacre qu’ils ont perpétré en 1994.
L’appel à la prière est interdit. Le
directeur de la mosquée s’étonne du
silence des Arabes et musulmans dans le
monde, occupés à se chamailler sur des
affaires mineures, pendant que les
sionistes profanent les lieux saints
(14/10).
4 – Les réfugiés
s’opposent au « deal du siècle »
Au Liban, dans les
camps palestiniens, les réfugiés
poursuivent leur mouvement de
protestation contre la décision du
ministre libanais du travail, consistant
à considérer les réfugiés palestiniens
comme des travailleurs étrangers, en
exigeant d’eux des autorisations de
travail.
Une marche nocturne
a eu lieu dans le camp d’al-Jalil, dans
la Békaa, réclamant de mettre fin à la
campagne raciste contre les réfugiés
palestiniens (4/10). Les jeunes
palestiniens expliquent que les
protestations sont parfois moins
intenses à cause des problèmes
politiques vécus au Liban, et les
difficultés économiques, mais elles se
poursuivent et se poursuivront jusqu’à
l’annulation de la décision du ministre
du travail.
Dans le camp de
Nahr el-Barid, au nord, les réfugiés ont
organisé un rassemblement face à
l’ancien camp détruit, sous le slogan
« nous poursuivrons jusqu’à l’obtention
de nos droits civils et sociaux »
(10.10)
Le même jour, à
l‘appel du conseil des ulémas musulmans,
et la ligue des ulémas de Palestine, des
dizaines de ulémas libanais et
palestiniens se sont rassemblés à
l’entrée ouest du camp de Ayn el-Helwé,
affirmant leur solidarité avec le peuple
palestinien et refusant les mesures
discriminatoires à son encontre. Ils ont
demandé au gouvernement de geler la
mesure du ministre libanais du travail.
Sheikh Ali Youssef a affirmé la
profondeur des relations fraternelles
qui unissent les deux peuples, libanais
et palestiniens. Le président de la
Ligue des Ulémas palestiniens, sheikh
Bassam Kayed, s’est adressé au mufti de
la république libanaise et aux ulémas
libanais, pour arrêter cette tragédie.
Dans le cadre des
protestations contre la décision du
ministre libanais du travail, un
rassemblement a eu lieu dans le camp
al-Bass à Sour, au sud du Liban (11/10),
rassemblant les organisations et
structures palestiniennes diverses.
Ahmad Ghunaym, cadre dirigeant du parti
du peuple, a réclamé que le premier
ministre Saad Hariri prenne la décision
d’arrêter l’application de cette
décision injuste envers les travailleurs
palestiniens.
Les réfugiés
palestiniens manifestent pour le
maintien de l’UNRWA, que les sionistes
veulent supprimer. Ils ont manifesté fin
septembre, à l’approche du vote du
budget de l’UNRWA à l’ONU, et demandé
que cet organisme demeure tant que les
réfugiés ne sont pas retournés dans leur
pays. Au cours des rassemblements qui
ont eu lieu dans tous les camps, les
Palestiniens ont protesté également
contre la décision du ministre libanais
du travail, montrant que sa décision va
dans le sens de la suppression du statut
des réfugiés, comme le souhaitent les
sionistes qui réclament la suppression
de l’UNRWA.
Au moment où les
Libanais protestaient vivement contre la
politique économique imposée par la
Banque mondiale au gouvernement, les
comités populaires dans les camps
palestiniens ont organisé des marches
dans les camps (14ème marche)
protestant contre la décision de les
priver de travail et réclamant les
droits civils et sociaux auxquels ils
ont droit, du fait de leur statut de
réfugiés (18/10).
5 – Les
Palestiniens de 48 refusent l’ordre
colonial
Grève générale dans
Shefa Amr, ville palestinienne occupée
en 1948, située en Galilée, suite à la
démolition de trois maisons appartenant
à des Palestiniens. Les Palestiniens de
Shefa Amr ont décidé, suite à la réunion
d'urgence à la mairie, de proclamer la
grève générale le jeudi 26 et de
rassembler une caisse pour reconstruire
les maisons démolies. La police sioniste
avait empêché la population de
s'approcher des démolisseurs et
d'interdire leur crime. 20 Palestiniens
ont été arrêtés. La démolition des
maisons à Shefa Amr, qui intervient
immédiatement après les élections du
Knesset sioniste, est la première
épreuve à laquelle doivent faire face
les députés arabes de la Liste unifiée,
qui ont promis qu'ils mettraient fin à
la loi sioniste qui autorise les colons
à démolir des dizaines de milliers de
maisons dans les territoires occupés en
1948 (25/09).
Le mouvement Abna’
al-Balad dans Shefa Amr appelle à la
reconstruction des maisons démolies.
Dans un communiqué, le mouvement appelle
à s’unifier pour arrêter les bras de
l’occupation, à resserrer les rangs et à
passer outre les conflits secondaires,
personnels et partisans et à affronter
les prochaines démolitions que prévoit
l’occupant.
Le comité de
liaison et de suivi des masses arabes a
appelé à manifester à l’occasion de la
commémoration de l’Intifada al-Aqsa, où
13 Palestiniens de l’intérieur ont été
froidement assassinés par les forces
d’occupation, en octobre 2000. Il est
prévu une manifestation centrale à Kfar
Kanna et plusieurs manifestations
locales dans les bourgs et villes
palestiniens.
A Sakhnine, la
grève générale a été proclamée à cette
occasion, les écoles ont fermé leurs
portes, et le comité des parents
d’élèves a publié un communiqué où il
dit : « ayant foi dans ce jour
historique et sacré dans l’histoire de
nos masses, il est de notre devoir de
proclamer la grève générale ». La
municipalité de Sakhnine a demandé à la
population de participer aux marches
nationale et locale.
Le président du
comité de suivi, Mohamad Baraké, a
déclaré : la commémoration de l’intifada
d’al-Quds et al-Aqsa porte 4 titres : la
commémoration des martyrs, la situation
dans al-Quds, l’insécurité parmi la
population palestinienne et la
recrudescence de la démolition des
maisons par « Israël » et notre droit au
logement.
Une semaine durant,
les Palestiniens ont manifesté contre la
police et le ministre sioniste de
l’intérieur, protestant contre la
recrudescence des crimes de droit commun
dans les territoires occupés en 48. Pour
les Palestiniens, l’entité sioniste est
responsable de la détérioration de la
situation sécuritaire dans les régions
palestiniennes, puisqu’elle autorise les
armes. Le député palestinien au Knesset
sioniste, Mahmud Mawassi a déclaré que
l’augmentation des crimes montre qu’ils
sont systématiques et étudiés de la part
de l’occupant qui fournit aux assassins
les armes pour tuer et voler, en vue de
démanteler le tissu social palestinien.
(16/10). Mohamad Kanaané, de la
direction du mouvement Abna’ al-Balad, a
déclaré à la presse que « les
principales revendications se résument à
la cessation du crime organisé et aux
armes à l’intérieur de la société
palestinienne, et l’arrestation des
bandes du crime organisé, insistant sur
le fait qu’il n’y a pas de différence
entre les armes « légales » et les armes
« illégales », car les deux sont des
armes de l’occupation (2/10). « Il ne
peut y avoir de différence entre le
crime suprême sioniste commis par le
mouvement sioniste en occupant la
Palestine, et le crime organisé commis
par les bandes et la mafia dans la
société arabe, qui est sous la
responsabilité du sionisme, qui veut la
démolir. La solution réside dans l’unité
et la cohésion de la société
palestinienne de l’intérieur ».
L’entité coloniale
démolit pour la 163ème fois
le village d’al-Araqib, dans le Naqab
occupé. L’occupant a arrêté sheikh
Sayyah Touri et son fils Aziz et démoli
leurs maisons en préfabriqué. Ils ont
été relâché plus tard. De lourdes
amendes ont été exigées, l’occupant
considérant que les habitants
d’al-Araqib « occupent » les « terres de
l’Etat ». Le 26/9, le village avait été
victime par la démolition, mais la
population a remis les préfabriqués et
continue à vivre dans le village et sur
ses terres. (16/10).
6 – Le mouvement
des prisonniers
Au 16/10, 6
prisonniers détenus administratifs
poursuivent la grève de la faim dans les
geôles de l’occupation : Ahmad Ghannam,
42 ans, de Dura (al-Khalil) en grève
depuis 95 jours ; Isma’il Ali, 30 ans,
du bourg Abu Diss (al-Quds) en grève de
la faim depuis 85 jours ; Sheikh Tareq
Qaadan, 46 ans, de Arraba (Jénine) en
grève depuis 78 jours ; Mus’ab al-Hindi,
29 ans, de Tell (Nablus) en grève depuis
23 jours ; Hiba al-Labadi, 24 ans, en
grève depuis 23 jours ; Ahmad Zahran, 42
ans, Dayr Mech’al (Ramallah) en grève
depuis 19 jours.
L’occupant a
renouvelé de 6 mois la détention
administrative du prisonnier gréviste de
la faim, Tareq Qaadan, dirigeant au
mouvement du Jihad islamique en
Cisjordanie (9/10). Sheikh Khodr Adnane
a déclaré à ce propos : « la grève de la
faim menée par Tareq Qaadan et les
autres prisonniers est une lutte sans
merci... Nous sommes à une étape
sensible de la lutte avec l’occupant
« israélien » qui essaie d’ignorer la
situation, mais en réalité, il négocie
en douce et fait pression pour que les
prisonniers cessent leur mouvement, sans
obtenir leurs droits. Mais les
prisonniers poursuivront leur mouvement
jusqu’à leur victoire ».
le prisonnier
gréviste de la faim, Ahmad Ghannam, a
été tranféré à l’hôpital après la
détérioration de son état de santé. Il
se trouvait dans la section de
l’isolement de la prison Ramleh (17/10).
La santé de la prisonnière Hiba
al-Labadi se détériore, l’avocat de Nadi
al-Assir a déclaré qu’elle refuse
toujours l’auscultation par l’occupant,
et déclare qu’elle poursuivra la grève
de la faim jusqu’à sa libération ou le
martyre. Le prisonnier jordanien Abdel
Rahman Mur’i, 29 ans, qui souffre de
cancer, menace de mener la grève de la
faim s’il n’est pas immédiatement
libéré. Il est détenu dans la prison de
Ofer. Plusieurs personnalités
palestiniennes des territoires occupés
en 48 ont dénoncé le rapt par l’occupant
des deux personnes ayant des passeports
jordaniens (Hiba al-Labadi et Abdel
Rahman Mur’i) et son refus de les
« expulser » vers la Jordanie, alors que
l’expulsion est son mode de
fonctionnement envers les Palestiniens.
Fin septembre, 100
prisonniers mènent la grève de la faim
pour supprimer les appareils de
brouillage cancérigènes que les
autorités sionistes ont installés dans
les prisons, pour empêcher les
prisonniers de joindre l’extérieur. En
avril dernier, les prisonniers avaient
mené la lutte pour cela, et un accord
avait été conclu consistant à supprimer
les appareils de brouillage et à
installer des téléphones publics. Cet
accord n’a été que partiellement
appliqué par l’occupant. Les autorités
carcérales ont regroupé les grévistes
des prisons de Ramon, Eshel et Naqab
pour les enfermer dans la prison de
Nafha.
Le prisonnier Samer
Arbid a été sauvagement torturé,
quelques jours après son arrestation,
sous le prétexte qu’il serait
responsable d’une opération de la
résistance près de Bayt Lahm, ayant
conduit à la mort d’une colon (28/9). Il
a été hospitalisé d’urgence, après les
séances de torture autorisée par la loi
sioniste. Sheikh Khodr Adnane s’est
étonnée du silence des organisations
internationales pour les droits de
l’homme sur cette affaire.
L’occupant condamne
le prisonnier Fayez Hamed de Selwad
(Ramallah) à la perpétuité (25/9) pour
avoir participé à une opération de la
résistance en juin 2015.
12/10 L’occupant
sioniste empêche le prisonnier Abdel
Karim Uways (49 ans) du camp de Jénine
et condamné à la perpétuité, de
rencontrer son fils Samer, isolé dans la
prison de Jalame, dans la section des
mineurs et qu’il n’a pas rencontré
depuis 17 ans.
Le prisonnier
maqdissi Raed Badwan, 57 ans, de Biddu,
a été condamné à 18 ans de prison début
octobre et une amende de près d’un
million de shekels. Il avait été arrêté
le 6.8.2015, et a été blessé lors de son
arrestation, accusé d’avoir voulu tuer
des colons par une voiture.
La santé du
prisonnier palestinien Mouwaffaq Uruq,
76 ans, de la ville d’al-Nasra, dans
l’intérieur occupé en 48, s’est
gravement détériorée. Il est atteint
d’un cander au foie et à l’estomac. Il
est détenu dans la prison du Naqab. Il a
été arrêté en 2003 et a été condamné à
42 ans de prison, pour avoir aidé des
combattants à mener une opération de la
résistance en 2002.
Le FPLP, section
féminine, a organisé à Gaza un
rassemblement de soutien aux prisonniers
grévistes de la faim et à Samer Arbid,
hospitalisé après avoir subi la torture
dans les geôles de l’occupant (9/10).
L’occupation arrête
le dirigeant du FPLP dans la ville
d’al-Khalil, Badran Jaber, âgé de 69 ans
et souffrant de plusieurs maladies. Son
fils a déclaré que 60 soldats sont venus
l’arrêter après avoir encerclé la
maison, le 9/10. Son fils Wadi’ a été
arrêté une semaine plus tôt. Badran
Jaber a été arrêté plusieurs fois, et a
été détenu pendant 20 ans dans les
prisons de l’occupant, la première fois
en 1978. (9/10)
L’occupant prolonge
la détention administrative de deux
prisonniers mineurs, Nidal Amer et Hafez
Zuyud, âgés de 17 ans (2.10). Il
condamne la prisonnière Rawan Samhan de
Dhahiriyyé (al-Khalil) à 18 mois de
prison. Elle avait été arrêtée en 2014
alors qu’elle visitait son frère
Abdallah, condamné à 19 ans de prison.
Rawan est mère de quatre enfants, le
plus âgé a 3 ans. Elle est détenue dans
la prison de Damon (4/10)
L’occupant a arrêté
514 Palestiniens au cours du mois de
septembre dernier, dont 81 enfants et 10
Palestiniennes, 175 Maqdissis, 100
Palestiniens de la ville d’al-Khalil, 54
de la province de Ramallah et 36 de la
province de Jénine. 101 ordres de
détention administrative et de
renouvellement de la détention
administrative ont été émis au cours de
ce mois.
Un rapport de Nadi
al-Assir rappelle que le nombre de
prisonniers palestiniens décédés sous la
torture est de 73 prisonniers, depuis
1967. Le prisonnier Arafat Jaradat a été
exécuté ainsi en 2013, après avoir reçu
des coups violents dans la prison de
Meggido. En 2014, les forces spéciales
des prisons sionistes ont tué Raed
Jaabari, et en 2018, les forces
sionistes ont exécuté le prisonnier
Yassin Saradih, lors de son arrestation,
en le frappant et tirant sur lui des
coups de feu.
Note : des
photos montrant une cellule où
croupissent des prisonniers nus et
entassés les uns sur les autres,
circulent et certains prétendent qu’il
s’agirait de prisonniers palestiniens.
Ceux qui prétendent soutenir les
prisonniers palestiniens en diffusant de
telles photos dégradantes ignorent ou
font semblant d’ignorer que les
prisonniers palestiniens luttent depuis
des décennies pour que leurs conditions
de détention ne soient pas aussi
dégradantes, et que les Palestiniens et
les familles de prisonniers ne
supporteraient pas une seconde que leurs
fils et filles soient détenus dans de
telles conditions. Dans les prisons
sionistes, les Palestiniens ont lutté et
offert des martyrs pour pouvoir étudier,
se rassembler, s’organiser, accéder aux
soins et à des repas convenables. Ils
luttent lorsque les membres de leur
famille en visite sont malmenés par les
geôliers sionistes. Aujourd’hui, ils
luttent encore pour maintenir leurs
droits que l’occupant veut supprimer. En
trafiquant ces photos et en prétendant
qu’il s’agit de prisonniers
palestiniens, non seulement les gens
diffusent de fausses informations, mais
ils servent l’occupant sioniste et
nuisent terriblement à la lutte des
prisonniers palestiniens, les dignes
combattants de la liberté.
7 – Paroles de
résistants
Déclaration de
Ziyad Nakhalé, secrétaire général du
mouvement du Jihad islamique en
Palestine (17/10) : « la résistance a
avancé en peu de temps, et aujourd’hui,
elle peut affronter, instaurer un
équilibre et imposer des équations et
des réalités sur le terrain. La
résistance est un seul corps, elle
regarde sur le long terme, vers la
libération de la mosquée al-Aqsa bénie,
ceci n’est pas un rêve, mais une réalité
à laquelle nous devons croire et en être
convaincus ».
Khaled al-Batsh,
lors de l’inauguration du parc du retour
à Gaza (13/10) : « l’insistance de
l’ennemi à tuer et blesser la population
de Gaza ne l’empêche pas de se rendre à
l’est de la bande de Gaza, et ne
supprime pas de leur esprit l’idée
constante et la poursuite de la voie de
la libération et du retour ».
Le porte-parole du
mouvement Hamas, Hazem Qassem, a déclaré
le 11/10 que la participation continue
aux marches du retour reflète l’échec
des tentatives de l’occupant de briser
les marches, et que ses crimes ne font
que nous déterminer à les poursuivre,
jusqu’à la réalisation de leurs
objectifs. Ces marches sont un acte de
militantisme où les masses expriment
leur attachement aux constantes
nationales et à leur droit de vivre en
liberté et dans la dignité. »
Lors de la prière
du vendredi 11/10 devant le siège du
CICR dans la bande de Gaza, sheikh Khodr
Habib, dirigeant au mouvement du Jihad
islamique, a déclaré que « les
prisonniers grévistes de la faim
écrivent les pages les plus lumineuses
de l’histoire, à cause de leur
détermination et leur défi à
l’occupant. Les prisonniers sont
l’avant-garde de notre peuple résistant,
ils sont en conflit direct avec
l’occupant. Sans armes, ils utilisent
leurs ventres creux, leur volonté pour
affronter les instruments répressifs du
sionisme raciste. »
Un communiqué du
FDLP (11/10) dénonce l’occupant qui a
démoli, pour la deuxième fois, une stèle
commémorant le martyr Mohammad Ubayd,
dans le bourg Issawiya, affirmant que la
démolition par l’occupant reflète la
haine raciste qu’il porte, et cela ne
peut qu’accroître la colère des jeunes
maqdissis. Mohammad Ubayd, rappelle le
FDLP, a été assassiné lors d’une révolte
populaire dans al-Issawiya, le
27/6/2019.
Talal Abu Dharifa,
membre de la direction du FDLP dans la
bande de Gaza a demandé à la direction
palestinienne de transformer la
confrontation verbale avec l’occupant en
confrontation véritable sur le terrain
et de mettre en application toutes les
directives de la direction, au cours
d’un rassemblement de soutien à la ville
occupée d’al-Quds (10/10). Il a ajouté
qu’il est nécessaire d’assurer une
caisse spéciale pour al-Quds pour aider
les Maqdissis à résister face aux
démolitions des maisons.
Les Brigades Abu
Ali Mustafa (FPLP) mettent en garde les
autorités de l’occupation de porter
atteinte au prisonnier Samer Arbid,
disant que les sionistes ont voulu
cacher leur échec de lui faire avouer
par la torture. « Mais nos héros ont
prouvé que cette voie révolutionnaire,
nous la poursuivrons et nous pouvons à
tout instant les surprendre ».
L’archimandrite
Atallah Hanna, a appelé les masses et
les forces populaires palestiniennes à
soutenir les prisonniers dans les
prisons de l’occupation, et notamment
les grévistes de la faim. Il a appelé à
une large campagne de solidarité pour
sauver la vie des prisonniers grévistes
et des prisonniers malades soumis à la
négligence médicale. (6/10). Il avait
réclamé une semaine auparavant que les
mères des prisonniers accompagnent
Mahmud Abbas à l’assemblée générale de
l’ONU et puissent parler aux nations.
L’archimandrite
Atallah Hanna a déclaré (1/10) la
nécessité de protéger la ville d’al-Quds
et ses lieux saints, disant : « nous
sommes tous visés en tant que
Palestiniens. Qui vise al-Aqsa vise
également nos awqafs chrétiens, et qui
essaie de toucher à la place des
chrétiens en Palestine, essaie de
toucher à la place des musulmans ».
A l’occasion de la
commémoration de la naissance du
mouvement du Jihad islamique en
Palestine et du début de son action
révolutionnaire, Le dirigeant Ahmad
Mudallal a déclaré : la Palestine doit
demeurer la cause centrale pour tout
Palestinien, arabe et musulman sur cette
terre... Le mouvement du Jihad islamique
est le moteur principal de la voie de la
confrontation permanente avec l’ennemi
sioniste, sur tous les fronts, grâce aux
outils de lutte qu’il a réussi à mettre
en place depuis son déclenchement »
(27/9)
Nafez Azzam, membre
du bureau politique du Mouvement du
Jihad islamique a déclaré, à la même
occasion : Notre foi est grande parce
que nous croyons que cette entité
sioniste va disparaître, car il est basé
sur l’agression et les fables. Nous
vaincrons malgré notre faible nombre car
nous défendons le vrai et les lieux
saints. Nous savions et savons
aujourd’hui que le chemin est long et
que notre peuple est peu nombreux, que
nos moyens sont limités en comparaison
avec l’ennemi, mais notre foi est
inébranlable et notre confiance en Dieu
infinie. »
Le représentant au
Liban du mouvement du Jihad islamique
Ihsan Ataya a déclaré que
« l’augmentation de la puissance de la
résistance a affaibli le projet
américano-sioniste dans la région.
Aujourd’hui, l’ennemi ne peut lancer une
guerre contre Gaza malgré les menaces
proférées par les sionistes et leurs
dirigeants, au cours des élections, car
ils ne peuvent tenir plus de deux jours
sous les frappes des missiles de la
résistance ». (1/10)
Manuel Mussallam,
membre du conseil islamo-chrétien pour
le soutien aux lieux saints, a salué le
respect par le mouvement du Jihad
islamique en Palestine de ses principes
fondamentaux, et sa position refusant de
s’aligner sur « Oslo », et insisté sur
le fait que la résistance globale est le
représentant légitime et unique du
peuple palestinien (1/10).
Sheikh Nafez Azzam,
a déclaré à l’occasion du 32ème
anniversaire de son déclenchement et 39
ans après la naissance du mouvement, que
« la bataille d’al-Shuja’iya
(Gaza) a représenté le sommet de
l’action combattante, elle fut
l’étincelle pour allumer l’intifada
palestinienne en 87 ». Concernant la
manifestation prévue pour cette
commémoration, sheikh Azzam a
poursuivi : le slogan sera « notre
combat.. la promesse se rapproche ».
Dr Jamil Alayan,
dirigeant au mouvement du Jihad
islamique et responsable du dossier des
prisonniers, a déclaré au cours de la 79ème
marche du retour que les Arabes sans
al-Quds ont peu de poids. Il leur
faudrait aider la ville et ses
habitants, par tous les moyens,
financiers et armés et la solidarité. Il
a ajouté qu’au lieu de normaliser leurs
relations, les Arabes devraient isoler
l’entité sioniste et arracher la
légitimité de son existence.
8 - La
normalisation est un crime
Le ministre émirati
des affaires étrangères a souhaité la
bonne année aux sionistes (1/10). Des
informations de la presse sioniste
révèlent que l’entreprise de cyber
émiratie « Dark Matter » chargée
d’espionnage emploie des militaires
« israéliens », qui sont conseillés de
ne pas dévoiler leur « nationalité » au
départ, et qui sont en liaison avec
l’armée et les services sionistes
(17/10). Cette entreprise participe à
l’espionnage de plusieurs pays arabes
dans la région.
13/10 La venue à
Ramallah de l’équipe de football
saoudienne a été vivement dénoncée par
la majorité des Palestiniens et les
organisations de la résistance, qui
refusent la normalisation des Arabes
avec l’occupant. Le fait de devoir
demander la permission de se rendre en
Palestine occupée aux occupants est
considérée comme un acte de
normalisation, alors que l’Autorité
palestinienne et ceux qui tournent
autour considèrent cela comme une aide
aux Palestiniens, sans tenir compte des
obstacles mis par les sionistes à
l’activité des équipes sportives
palestiniennes. L’entité sioniste
profite largement de la venue des
Arabes, individuellement ou en
organismes divers, en Palestine occupée,
pour légaliser son occupation aux yeux
du monde. De nombreux artistes,
écrivains, sportifs, et même pélerins
arabes et musulmans participent à cette
forme de normalisation, en se rendant
dans les territoires occupés de la
Cisjordanie et dans al-Quds.
A ce propos, sheikh
Khodr Adnane, prisonnier libéré a
déclaré que la visite de l’équipe
saoudienne de football enjolive
l’occupation sioniste, en faisant croire
qu’elle autorise les autres à prier
librement dans la ville d’al-Quds.
« Nous, les Palestiniens, sommes
interdits de visite à al-Quds, et nous
ne pouvons pas prier dans la mosquée al-Aqsa. Quiconque
veut visiter la Palestine, qu’il se
rappelle que nous sommes privés de
déplacements et de possibilité de
voyager, par l’occupant. Si l’équipe
saoudienne avait affirmé son soutien au
peuple palestinien, elle aurait été
expulsée de la Palestine occupée, ou ses
membres auraient été tués ou arrêtés par
l’occupant. »
Les
mouvements du Jihad et du Hamas
dénoncent la normalisation des relations
entre le Qatar et l’ennemi sioniste, par
la voie sportive (1/10).
12/10 Le candidat à
la présidence en Tunisie, Qays Sa’id, a
déclaré plus d’une fois que la
normalisation avec l’entité sioniste
équivaut à la traîtrise. Il a réclamé
que les normalisateurs tunisiens soient
jugés, affirmant que « nous sommes en
guerre contre une entité spoliatrice ».
Il a refusé que les pélerins juifs
entrent en Tunisie avec des passeports
« israéliens », faisant la différence
entre les Juifs et les
« Israéliens sionistes ».
Le Qatar récidive
et normalise ses relations avec l’entité
coloniale. Du 12 au 17 octobre, il a
reçu une équipe sioniste sportive
composée de 4 personnes. Le 27 septembre
dernier, il avait reçu une autre équipe.
Lorsque le mouvement Hamas avait dénoncé
cette normalisation, le Qatar a
immédiatement coupé les vivres à la
population de Gaza. Tout comme d’autres
pays arabes normalisateurs, le Qatar ne
tient pas en compte le blocus sioniste
contre les sportifs palestiniens, ni le
blocus criminel contre Gaza, ni la
profanation des lieux saints. Les
sportifs sionistes sont des colons, qui
ont participé et participent à tuer les
Palestiniens, dans leur armée ou en
dehors. La presse arabe pro-qatarie ne
dénonce pas la normalisation de Qatar,
mais uniquement la normalisation entre
l’Arabie saoudite, les Emirats et
l’occupant.
Un boxeur libanais
refuse d’affronter un boxeur sioniste
lors des jeux au Khazakstan (22/9).
Des colons
sionistes sont expulsés d’un restaurant
en Jordanie lorsque le restaurateur a
réalisé d’où ils venaient, en leur
disant : « désolé, mais ici nous ne
servons pas les « Israéliens », c’est
notre politique » (17/10).
La Tunisie refuse
de recevoir des sportifs « israéliens »
dans le cadre de la coupe du monde en
Taikwando qui devra se dérouler le 6
avril prochain. Les partis politiques
luttant contre la normalisation avec
l’entité sioniste sont parvenus à
convaincre le président de
l’organisation tunisienne organisatrice
de la coupe de ne pas adresser
d’invitation aux sportifs de l’entité
(17/10).
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