Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Les jeux olympiques du XXIe siècle :
La guerre par d'autres moyens
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 28 juillet 2016
«Le spectacle du monde ressemble à
celui des Jeux olympiques: les uns y
tiennent boutique; d'autres paient de
leur personne; d'autres se contentent de
regarder.»
Pythagore
Un feuilleton dans
le droit fil de l'anomie du monde. Les
Occidentaux veulent interdire les Jeux
olympiques à la Russie pour cause de
dopage avéré sous la supervision directe
des autorités russes. Avant de tenter
d'y voir clair nous allons décrire
l'histoire des Jeux olympiques,
l'avènement du dopage, une ancienne
méthode de triche. Ensuite nous
expliquerons pourquoi la décision du CIO
est injuste, enfin nous ferons le
constat de l'anomie du monde.
Les Jeux olympiques symboles de paix
Les Jeux olympiques
ont accompagné la civilisation grecque.
A une période de l'année tous les quatre
ans les cités se déclaraient la paix. Ce
sont des concours sportifs organisés
entre les cités grecques antiques créés
au cours du VIIIe siècle av. J.-C. et
perdurent pendant plus de mille ans. On
fixe traditionnellement les derniers
jeux en 393 ap. J.-C. après
l'interdiction de l'empereur Théodose
sous les conseils de Ambrose l'évêque de
Milan. (1)
Tenir mille ans
c'est dire si cette manifestation
sportive a eu du souffle. Près de 1500
ans plus tard, les Jeux olympiques ont
été réhabilités dans une forme
différente Pierre de Coubertin fut l'un
de ceux qui participèrent à la
réhabilitation. Ce dernier nous dit
l'encyclopédie Wikipédia «Fervent
partisan de la colonisation» - «dès les
premiers jours, j'étais un colonial
fanatique» il voit dans le sport, à
l'instar de nombreuses élites de la IIIe
République, un instrument utile de «disciplinisation
des indigènes». (1)
« Pour certains,
Coubertin est, de surcroît, clairement
raciste: «Les races sont de valeur
différente et à la race blanche,
d'essence supérieure, toutes les autres
doivent faire allégeance». Fidèle en
cela à une vision inclusive des
indigènes ayant l'apanage d'une certaine
force physique, dont l'homme occidental
lui apprend à se servir. Cette vision du
monde ne se limite d'ailleurs pas aux
seuls domaines colonial et ethnique;
elle frise parfois l'eugénisme. Pour
lui, toute société est divisée entre
forts et faibles. «Il y a deux races
distinctes: celle au regard franc, aux
muscles forts, à la démarche assurée et
celle des maladifs, à la mine résignée
et humble, à l'air vaincu.» (1)
Il n'est pas
étonnant de ce fait que les Jeux
olympiques de 1936 eurent lieu dans une
Allemagne hitlérienne et que personne ne
trouva à redire quand Hitler ne voulut
pas serrer la main de Jesse Owen qui
rafla les médailles de la course à pied.
On dit aussi que le baron Pierre de
Coubertin, y assista fasciné par le
Furher qui lui aurait octroyé une
pension.
Le dopage dans les jeux: une histoire
toujours d'actualité
S'agissant du
dopage, durant les Jeux olympiques
anciens, les athlètes suivent un régime
et une hygiène stricts. Initialement, le
régime est commun (pain d'orge, de
bouillie de froment, de noix, de figues
sèches et de fromage frais). Pausanias
mentionne qu'au milieu du Ve siècle,
l'entraîneur Dromeus de Stymphale,
ancien vainqueur olympique, introduit un
régime carné plus adapté. L'hygiène de
l'athlète consiste à prendre un bain
puis s'enduire le corps d'huile d'olive
et le saupoudrer de sable afin de
régulariser sa température et le
protéger du soleil.(1)
« C'était les
premières tentatives d'augmenter les
performances musculaires autrement que
par l'exercice physique. La
disqualification de Ben Johnson provoque
donc une sorte de séisme olympique à
forte visibilité médiatique, et le monde
entier prend soudain conscience du
problème du dopage. Pourtant, le dopage
dans le sport, et plus particulièrement
aux Jeux olympiques, est loin d'être un
phénomène nouveau. De tout temps,
l'homme a en effet cherché à augmenter
ses capacités physiques par l'absorption
de diverses substances: ainsi, durant
les Jeux de l'Antiquité grecque, les
concurrents consommaient de grandes
quantités de viande pour augmenter leurs
chances de victoire, ce qui était
interdit et sanctionné. Les sauteurs
mangeaient de la viande de chèvre en
raison des aptitudes de cet animal alors
que les lanceurs et les lutteurs
préféraient la viande de boeuf.» (1)
Pour ce qui est des
Jeux modernes, Thomas Hicks, vainqueur
du marathon en 1904 à Saint-Louis, ne
put rallier l'arrivée que grâce à
l'«aide» de son entraîneur qui lui fit
deux injections de sulfate de strychnine
et lui fit avaler une bonne rasade de
cognac français. À cette époque, on ne
parle pas de dopage et Hicks est
félicité pour sa victoire. On commence à
parler de dopage en 1928: la Fédération
internationale d'athlétisme interdit le
recours à des substances stimulantes;
mais il n'existe ni moyens de contrôle
ni règlements spécifiques en la matière;
cette interdiction demeure très
symbolique, le respect de celle-ci
relevant donc de la seule rigueur morale
des concurrents. Une pratique «dopante»
se répand dans les années 1930: comme le
déficit en oxygène limite les
performances dans les sports
d'endurance, les Japonais inaugurent
l'inhalation d'oxygène avant les
compétitions. Puis les hormones
synthétiques s'invitent aux Jeux dans
les années 1950. »(2)
« En 1960, le
cycliste danois Knud Enemark Jensen
décède, prétendument victime d'une
insolation, dans la course contre la
montre par équipes de 100 kilomètres:
l'autopsie révèle des traces
d'amphétamines, dont l'absorption est
plus sûrement la [...] En 1967, le CIO a
interdit l'utilisation de drogues
améliorant la performance dans la
compétition olympique. Lors des Jeux
olympiques d'été de 1968; le CIO
officialise les contrôles antidopage et
oblige les femmes à se soumettre à des
tests de féminité. En 1989, le CIO met
en place les contrôles inopinés. Le
premier athlète olympique contrôlé
positif pour utilisation de drogues
améliorant la performance est
Hans-Gunnar Liljenwall, un athlète
suédois pratiquant le Pentathlon
moderne. Lors des Jeux olympiques d'été
de 1968, il perd sa médaille de bronze
pour consommation d'alcool. Il est le
seul athlète à être contrôlé positif
pour une substance interdite aux
Olympiques de 1968.»(2)
« Le cas le plus
connu d'usage de drogues est le vaste
programme de dopage des athlètes en
Allemagne de l'Est de 1970 à 1980.
Durant tous les jeux qui se sont
déroulés, aucun pays n'est épargné et il
est malvenu de donner des leçons. Le CIO
prend les devants dans la lutte contre
les stéroïdes lorsqu'il crée une Agence
mondiale antidopage (AMA) indépendante
en novembre 1999. Cette lutte antidopage
se ressent dès les Jeux olympiques d'été
de 2000 et Jeux olympiques d'hiver de
2002 où alors que les Jeux ne sont pas
encore terminés, plusieurs médaillés en
haltérophilie et au ski de fond furent
disqualifiés en raison d'avoir échoué à
un test antidopage. Pendant les Jeux
olympiques d'été de 2012, plus de 6 000
contrôles ont été effectués. Les
contrôles d'urines tests sanguins ont
été utilisés dans un effort coordonné
pour détecter les substances interdites
et les récentes transfusions sanguines.
Avant même le début des Jeux de Londres,
107 athlètes furent écartés.» (2)
Participation de la Russie aux JO de
Rio
On dit que le CIO
soumis à de multiples pressions, surtout
de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et
l'agence américaine antidopage (Usada) a
décidé de laisser les fédérations
décider à sa place Le CIO a pris une
sage décision concernant la suspension
ou la participation de la Russie aux JO:
cette décision est très flottante sur le
plan juridique. Mais comme l'intérêt est
ailleurs... le dimanche 24 juillet, le
CIO a rendu une décision qui ne plaît
pas aux nouveaux combattants de
l'intégrité sportive. En voici les
éléments les plus intéressants. Dès le
début, le CIO reconnaît que l'enquête
n'a pas respecté les droits de la
défense et n'a que survolé le dossier,
en la justifiant par les contraintes
liées à l'urgence - ce qui met déjà en
doute «l'indépendance» et la pertinence
de la commission McLaren. Toutefois,
rejetant formellement le principe de la
responsabilité collective, le CIO
demande aux Fédérations internationales
de se prononcer sur la composition des
délégations russes par sport. Mais les
Fédérations internationales, elles, sont
libres d'appliquer la responsabilité
collective, comme le fait la Fédération
internationale d'athlétisme.»(3)
Le deux poids, deux mesures du CIO
Il n'empêche que la
décision n'est pas juste: «En rendant
cette décision, le CIO, qui s'appuie
tout d'un coup sur le droit, viole au
passage plusieurs principes juridiques
universellement reconnus. Le CIO exige
que seuls les athlètes russes n'ayant
jamais été touchés par une affaire de
dopage puissent participer aux JO de
Rio. Même s'ils ont été sanctionnés
auparavant et que la durée de la
sanction est passée. Autrement dit, un
athlète suspendu pour deux ans, par
exemple, pour dopage il y a cinq ans, ne
pourra pas participer aux JO alors que
sa peine a expiré. C'est totalement
illégal. Imaginez qu'un homme soit
condamné pour vol... et privé de ses
droits à vie. Par l'exigence précédente,
le CIO viole également le principe
d'égalité. Car des sportifs non-russes
ayant été condamnés pour dopage et ayant
passé le temps de leur disqualification
pourront participer aux JO de Rio. Tous
les sportifs ne sont donc pas sur un
pied d'égalité. La «présomption
d'innocence» ne peut donc leur être
appliquée dans ce cas. L'affaire sort de
la volonté de l'agence américaine
antidopage Usada de s'attaquer au sport
russe. C'est elle qui lance l'AMA, qui
demande par la presse la suspension de
la Russie, qui soutient «les transfuges»
qu'elle s'est payée en les personnes de
Rodchekov et Stepanova. Cette même
hargne se voit au sein de la Fédération
internationale d'athlétisme dont le
président, le Britannique Sebastian Coe,
a été changé au bon moment, en 2015,
pour lancer toute l'affaire. (...) Même
lorsque le verdict est tombé, ils n'ont
pas baissé les bras, et l'AMA et l'Iaaf
ont proposé immédiatement aux autres
fédérations de les aider à bien
«choisir» les sportifs russes qu'ils
laissent passer». (3) Il y a à n'en
point douter deux poids, deux mesures
car les athlètes russes sont soumis au
triple contrôle. Ne jamais avoir été
contrôler positif même si on a purgé sa
peine. Avoir subi des contrôles
crédibles hors Russie et ne pas être
porté sur une liste secrète élaboré par
l’expert Mc Laren réputé ête
indépendant. En clair ne sont concernés
nommément que les athlètes russes et pas
ceux des autres nations qui ont été
contrôlés positifs par le passé.
Les Jeux olympiques comme un outil de
la nouvelle Guerre froide
Il n'est pas
étonnant que l'on parle des Jeux
olympiques comme outil de la nouvelle
Guerre froide.: «Le sixième principe
fondamental de l'olympisme
(non-discrimination de toute nature, y
compris sur la nationalité et l'opinion
politique) semble être oublié depuis
longtemps. Dans la Grèce antique, la
compétition des meilleurs athlètes a été
en mesure de mettre fin à une guerre et
servir comme un pont de compréhension
entre deux ennemis récents. Mais au
cours du XXe siècle, les Jeux olympiques
sont devenus une arme politique. En
1980, les États-Unis et leurs alliés ont
boycotté les Jeux à Moscou comme une
protestation contre les troupes
soviétiques qui étaient entrées en
Afghanistan à la demande du gouvernement
légitime de ce pays (en revanche, les
Jeux olympiques de l'Allemagne nazie de
1936 ont eu lieu comme d'habitude, sous
les applaudissements du monde civilisé).
» (4)
« Le 8 mai 2016, le
programme CBS 60 Minutes a diffusé une
émission au sujet du dopage en Russie.
Les interviews tournaient autour de
l'enregistrement des conversations entre
un ancien membre du personnel de
l'Agence antidopage de Russie (Rusada),
Vitaly Stepanov, et l'ex-directeur du
laboratoire antidopage de la Russie à
Moscou, Grigory Rodchenkov. Ce programme
était le quatrième épisode d'une longue
série à propos de la prétendue existence
d'un système pour soutenir le dopage
dans le sport russe. Quelques jours plus
tard, le New York Times a publié une
interview avec Rodchenkov. C'est
l'ancien fonctionnaire qui affirme qu'un
programme de dopage soutenu par l'État
était actif aux Jeux olympiques de
Sotchi et que la commande de ce
programme était venue presque
directement du président russe.» (4)
Pourquoi la guerre encore et
toujours?
L'hégémonie
planétaire des Etats-Unis ne doit jamais
être remise en cause. Et ce fait tout
sera fait par les vassaux de l'Empire et
par les médias mainstream pour maintenir
cet état de tension. Dans une
contribution remarquable, Paul Craig
Roberts parle à la fois de la
malhonnêteté des journalistes, mais
aussi de la colère de Poutine concernant
les boutefeux.
Il écrit: «(..)
Toute personne informée sait qu'il n'y a
pas besoin d'une force de défense contre
la Russie dans les pays baltes et en
Pologne. Cela mis à part, seul un
imbécile total peut penser que 3000 ou
4000 soldats (...) Récemment, le
président Poutine a carrément passé un
savon aux médias occidentaux prostitués
qui attisent les flammes de la Troisième
Guerre mondiale en répétant sans les
remettre en question les mensonges
propagandistes de Washington. Ces
mensonges sont irresponsables. Ils
mettent en danger toute vie sur la
planète Terre. Pendant ma vie, des
présidents américains ont travaillé à
réduire les tensions entre les deux
grandes puissances nucléaires. JFK a
travaillé avec Khrouchtchev pour
désamorcer la situation dangereuse
provoquée par l'installation de missiles
américains en Turquie et, en réponse, le
placement de missiles russes à Cuba. Le
président Nixon a donné naissance à SALT
I, le traité de limitation des armes
stratégiques et le traité ABM [sur la
limitation des systèmes antimissiles
balistiques, NdT]. Le président Carter a
travaillé à SALT II ».(5)
« Le président
Reagan a négocié avec Gorbatchev la fin
de la Guerre froide, la réalisation la
plus prometteuse du XXe siècle. Les
régimes de Clinton, George W. Bush et
Obama ont fait tout ce qui était
possible pour exacerber les tensions
entre les puissances nucléaires à des
hauteurs dépassant celles des jours les
plus dangereux de la Guerre froide. Le
régime malfaisant de Clinton a trahi la
promesse du gouvernement des
États-Unis,ruinant ainsi l'honneur de ce
même gouvernement, en amenant l'Otan aux
frontières de la Russie. Le régime
funeste de George W. Bush a retiré les
États-Unis du traité ABM et a réécrit
leur doctrine militaire afin de faire
passer les armes nucléaires d'un
instrument de rétorsion à une arme de
première frappe. Cet acte insensé a mis
les Russes en garde. Le régime
diabolique d'Obama vise à placer des
missiles nucléaires aux frontières de la
Russie, en Pologne et en Roumanie, et a
manigancé un coup d'État en Ukraine dans
l'intention de priver la Russie de sa
base navale dans la mer Noire en Crimée.
(5)
« Le 18 juillet, le
président russe Vladimir Poutine avait
exhorté l'Agence mondiale antidopage à
présenter des preuves des accusations de
dopage à grande échelle. «Nous l'avons
dit depuis toujours: le dopage n'a pas
sa place dans le sport qualifiant
néanmoins de 'dangereuse'' l'intrusion
de la politique dans le sport. « La
question [du sort] des sportifs russes
est sortie du champ juridique et dépasse
l’entendement », a-t-il déclaré au cours
d’une cérémonie organisée au Kremlin
avec la sélection olympique russe, avant
son départ au
Brésil. Sans eux, « la compétition
sera moins spectaculaire » et les
victoires des autres sportifs « auront
une saveur totalement différente, voire
n’en auront pas », a encore jugé le
président russe. La délégation russe est
déjà amputée d’une centaine de sportifs
exclus pour leur implication ou leur
implication présumée dans des affaires
de
dopage, conformément à la demande du
Comité
international olympique (CIO). Je
pense, et vos collègues des autres
grandes puissances sportives mondiales
le comprennent, que la qualité de leurs
médailles sera différente. C’est une
chose de
gagner face à des rivaux à sa
hauteur, c’en est une autre de gagner
face à ceux d’une classe inférieure »,
a-t-il affirmé. Pour le président russe,
qui a dénoncé une « tentative de
transfert dans le
sport des règles de la
politique », cette exclusion «
injuste » a en fait porté « un coup de
poignard à l’ensemble du
monde monde du
sport ».(6)
Tous les pays ont à un moment ou un
autre triché, notamment les donneurs de
leçons. En l'occurrence, il n'y a pas de
manu polite (mains propres). Les
jeux actuels sont un outil de pression,
une arme de l'Empire contre tous ceux
qui ne plient pas Le plus important pour
la Russie, c’est que son drapeau défile
avec ses athlètes défilent drapeaux au
vent à la cérémonie d’ouverture, ce que
les pays occidentaux Etats Unis et
Europe ont a tout prix voulu empêcher
dans cette grande messe mondiale, son
absence aurait eu des conséquences très
négative pour sa place en tant que
grande puissance mondiale. Elle pourrait
immédiatement après se retirer avec
dignité boycotte cette grand mascarade
d’un CIO politisé. La tentative
d'exclure la Russie des jeux fait partie
de ce combat d'arrière-garde de
l'administration Obama sur le départ.
Nous sommes loin de la symbolique des
Jeux olympiques tels que la Cité grecque
les mettait en oeuvre pour assurer la
trêve qui souvent débouchait sur la paix
définitive. Dans ce XXIe siècle de tous
les dangers, les Jeux olympiques, pour
paraphraser Carl Von Clausewitz, sont
«la continuation de la guerre par
d'autres moyens».
1.Les jeux olympiques
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Coubertin
2.P. Lagrue,:
http://www.universalis.fr/encyclopedie/jeux-olympiques-le-dopage-et-les-jeux/
3.
http://russiepolitics.blogspot.fr/2016/07/participation-de-la-russie-aux-jo-de.html
4.
http://lesakerfrancophone.fr/les-jeux-olympiques-comme-un-outil-de-la-nouvelle-guerre-froide
5.
http://lesakerfrancophone.fr/vladimir-poutine-est-le-seul-dirigeant-qua-loccident
6.http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-rio-2016/article/2016/07/27/jo-pour-vladimir-poutine-l-exclusion-des-sportifs-russes-depasse-l-entendement_4975469_4910444.html#4csilQz4RY5FL4dT.99
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour/246566-la-guerre-par-d-autres-moyens.html
Professeur Chems
eddine Chitour
Ecole Polytechnique
enp-edu.dz
Publié le 28 juillet
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
Le dossier
Russie
Les dernières mises à jour
|