Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Le scénario de la partition de la
Syrie :
Après Mossoul, Raqqa capitale de Daesh
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 27 octobre 2016
«Si
un évènement arrive par hasard'', soyez
sûr qu'il a été programmé pour se
dérouler ainsi.»
Franklin Delanoë
Roosevelt
Depuis quelques jours nous sommes
saturés par les médias occidentaux
concernant la bataille de Mossoul
présentée comme la «Mère des batailles»
qui permettrait de mettre un point final
à Daesh. En fait, une analyse fine nous
apprend qu'il n'en est rien. On ne sait
toujours pas à quoi tout cela rime si
nous n'avons pas une vue d'ensemble du
problème du Moyen-Orient. On a cru un
moment qu'après l'accord américano-russe
du début septembre ce serait la paix. Il
n'en fut rien, la trêve ne fut pas
respectée et comble de l'horreur une
«bavure» de la coalition a fait plus de
60 morts dans l'armée syrienne, mais pas
seulement, beaucoup de ponts et
d'infrastructures ont été détruits,ce
qui nous a paru à l'époque
incompréhensible car la lutte contre
Daesh n'est pas la lutte pour démolir
des infrastructures. Ce n'est qu'avec la
comédie de l'attaque de Mossoul que le
scénario devient plus lisible.
Pepe
Escobar est l'un de ceux qui attirent
l'attention sur un scénario diabolique:
«Le plan est de refouler ISIS d'Irak,
afin de s'assurer qu'il survit dans
l'est de la Syrie.» Il ne fait aucun
doute que Baghdad a besoin de reprendre
Mossoul à ISIS / ISIL / Daesh. Il ne
pouvait pas le faire avant. En théorie,
c'est le moment. La vraie question ce
sont les motivations contradictoires du
grand who's who de qui-fait-quoi. Au
choix - et dans le désordre - la 9e
division de l'armée irakienne, les
peshmergas kurdes sous la houlette de
l'opportuniste, corrompu et rusé
Barzani, les seigneurs tribaux sunnites,
les dizaines de milliers de milices
chiites du sud de l'Irak, le support
opérationnel des Forces spéciales
américaines, les bombardements ciblés
par l'US Air Force ou, planquées en
coulisse, les forces spéciales turques
et leur puissance aérienne » (1)
«(...)
Et cela nous amène au coeur de la
question expliquant le sabotage, par le
Pentagone, de la trêve russo-américaine,
les crises de rage de Samantha Power la
cinglée, aveuglée par le pouvoir, et le
baratin non-stop selon lequel la Russie
est en train de commettre des crimes de
guerre. Pour les Américains [ndr] le
cessez-le-feu était un moyen de gagner
du temps et de réarmer ce que Washington
décrit comme des rebelles modérés.
Pourtant, même cela était trop pour le
Pentagone, qui fait face à une alliance
Syrie / Iran / Russie déterminée à
lutter contre toutes les déclinaisons de
salafistes-djihadistes déments - quelle
que soit leur terminologie - et se sont
engagés à maintenir une Syrie unitaire.»
(1)
Pepe
Escobar pense que «reconquérir la
totalité de la ville d'Alep doit être la
priorité absolue de Damas, Téhéran et
Moscou. (...) Ainsi, la méthode pour
reconquérir l'est d'Alep est vraiment
extrêmement dure. Il y a une crise
humanitaire. Il y a des dommages
collatéraux. Et cela ne fait que
commencer. Parce que tôt ou tard, la
SAA, soutenue par le Hezbollah et les
milices chiites irakiennes, devra
reconquérir l'est d'Alep avec des bottes
sur le terrain - soutenue par des avions
de combat russes.(...) Le changement de
régime à Damas - d'où «Assad doit
partir» - par la voie militaire est
maintenant impossible.» Le plan du
Pentagone est trompeusement simple.
Effacer tous les signes de présence de
Damas et de son armée, la SAA, à l'est
de Palmyre. Et c'est là que la bataille
de Mossoul converge avec la récente
attaque aérienne du Pentagone sur Deir
Ezzor [tuant plus de 80 soldats syriens,
NdT]. Même si nous avons une offensive
dans les prochains mois contre Raqqa,
menée par les Kurdes du YPG ou même par
les forces turques, nous aurons encore
une principauté salafiste depuis l'est
de la Syrie jusqu'à l'Irak occidental,
tout cela regroupé, exactement comme la
Defense Intelligence Agency (DIA)
l'avait planifié - rêvé? - en 2012.» (1)
«L'historien syrien basé à Londres Nizar
Nayyouf, ainsi que des sources
diplomatiques anonymes, ont confirmé que
Washington et Riyadh ont conclu un
accord pour laisser des milliers de
djihadistes du faux Califat s'échapper
de Mossoul vers l'ouest, aussi longtemps
qu'ils se dirigent directement vers la
Syrie. Un regard sur la carte de
bataille nous montre que Mossoul est
complètement encerclée... sauf à
l'ouest. (...) Les Russes ne sont pas
dupes, on peut parier qu'ils ont la
parade: «Il n'est également pas étonnant
que le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov ait clairement
vu le Grand Schéma: «Pour autant que je
sache, la ville n'est pas complètement
encerclée. J'espère que c'est tout
simplement parce qu'ils ne peuvent pas
le faire, et non parce qu'ils ne le
veulent pas. Mais ce corridor pose le
risque de voir les combattants de l'État
islamique fuir Mossoul et aller en
Syrie.» Il est clair que Moscou ne
restera pas les bras croisés si tel est
le cas: «J'espère que la coalition menée
par les USA, qui est activement engagée
dans l'opération pour prendre Mossoul,
va le prendre en compte.» Après tout,
pour la Coalition dirigée par les US -
de derrière? -, la priorité numéro un
est d'assurer la survie du Califat
bidon, quelque part dans l'est de la
Syrie.» (1)
La tromperie partagée par Washington
et Ankara
Il est
curieux d'observer que les spécialistes
lisent clairement dans le jeu des
puissances occidentales, à savoir
chasser Daesh de Mossoul et l'aider à
créer un Etat entre l'Irak et la Syrie
avec comme capitale Raqqa. Comme le
rapporte Mouna Alno-Nakhal: «Le 3
octobre, lors d'une émission de décodage
de l'hystérie occidentale devant
l'avancée de l'Armée syrienne, le
général Amine Hoteit avait déclaré: «Si
les États-Unis avaient le moindre espoir
qu'Alep ne soit pas libérée des
terroristes au minimum d'ici deux mois,
ils auraient agi autrement. Mais force
est de constater que la Syrie et ses
alliés, notamment la Russie, en ont
décidé autrement » (2)
« D'où
leur «plan C», initié à Deir ez-Zor,
pour prendre la ville en otage et
atteindre trois objectifs: délimiter à
l'est une région ouverte sur l'Irak pour
l'isoler de la Syrie. C'est pourquoi ils
empêchent la progression de l'Armée
syrienne en détruisant les ponts,
exactement comme Israël avait procédé au
Liban lorsqu'il avait envahi le Sud,
démolissant quatre ponts principaux afin
de l'isoler du reste du pays
(...)Réussir à «libérer Mossoul» selon
le plan des USA et non selon celui des
Irakiens. Autrement dit, à la manière
turque lors de la prétendue libération
de Jarablus, en Syrie, par une opération
de passe-passe de la main droite qui
guide Daesh à la main gauche qui guide
Al-Nosra. La question devient alors:
mais où les USA dirigeront-ils les
terroristes présents dans Mossoul?
Réponse: à Deir ez-Zor. Atténuer la
victoire de la Syrie et de ses alliés à
Alep, victoire certaine d'ici quelques
semaines; laquelle, à notre avis,
torpillera définitivement le plan de
partition US de la Syrie, les frappes
sur Deir ez-Zor se réduisant à une
opération de punition et de
vengeance...» (2)
«Sayed
Nasrallah, poursuit Mouna Alno-Nakhal
avait été encore plus explicite que le
général Hoteit: «S'agissant de l'Irak,
il passe de victoire en victoire grâce
aux sacrifices de ses fils, de son
armée, de ses forces de mobilisation
populaire et de ses tribus sunnites,
chiites et kurdes, face aux takfiristes
de Daesh. Aujourd'hui, les forces
irakiennes progressent vers Mossoul...
Je m'adresse aux dirigeants irakiens,
aux combattants de l'Armée irakienne et
du Hachd al-Chaâbi, afin qu'ils soient
vigilants face aux plans américains. Les
États-Unis veulent ouvrir la route aux
takfiristes de Daesh pour qu'ils fuient
vers l'est de la Syrie. Ils veulent
«entasser» Daesh à l'est de la Syrie. Et
ces derniers vont en profiter pour mener
de nouveau des attentats contre le
territoire irakien...» (2)
Le
rêve d’Erdogan
Là
encore ce n'est pas limpide, on pensait
naïvement qu'Erdogan s'est émancipé de
l'Empire en basculant vers une entente
avec la Russie, il n'en n'est rien. Pepe
Escobar avance que «Ankara et Washington
écrit Pepe Escobar, discutent activement
d'une offensive contre Raqqa, alors
qu'Erdogan n'a pas abandonné son rêve
d'une zone de sécurité de 5000 km2 dans
le nord de la Syrie. En un mot, pour
Erdogan, Mossoul est une distraction.
Ses priorités demeurent une Syrie
fracturée et fragmentée, zone de
sécurité incluse, et l'écrasement des
Kurdes du YPG (...)» (1)
«Que veut Erdogan écrit pour sa part,
Mouna Alno Nekhal, mis à part le fait
que, de concert avec l'administration
américaine et son allié, Adel
al-Joubeir, ministre saoudien des
Affaires étrangères, il ne fait que
hurler pour écarter le Hachd al-Chaabi
de la bataille de Mossoul? (...) Il
n'empêche que d'après l'exposé du 19
octobre de l'ex-général libanais Mohamad
Abbas sur Al-Mayadeen TV, les forces
prêtes à l'offensive encerclaient
incomplètement Mossoul: (...) l'ouest de
Mossoul restant largement ouvert aux
terroristes en direction de la Syrie,
comme prévu par tous les observateurs,
alors que dans sa dernière émission de
«60 minutes» du 21 octobre, M.Nasser
Kandil a dévoilé que le plan du Hachd
al-Chaabi était d'entrer par le côté
ouest du Tigre pour bloquer les
terroristes dans Mossoul et leur
interdire de s'enfuir vers les campagnes
quasi inhabitées, où il leur serait
facile de se disperser en attendant des
jours meilleurs pour continuer leur
mission de guerre d'usure en Syrie. Mais
le gouvernement irakien est contraint de
composer avec l'Armée
américaine...Interrogé à ce propos par
la Télévision nationale syrienne,
l'ex-général syrien Turki al-Hassan a
témoigné qu'environ 800 terroristes
étaient déjà arrivés à Raqqa en
provenance de Mossoul.» (2)
«Pour
le général Al-Hassan poursuit l'auteure,
Erdogan a comme ambition de récupérer
Mossoul s'appuyant sur une clause du
traité de Lausanne de 1923 qui stipule
qu'il pourrait être revu 100 ans plus
tard (...) Mossoul pourrait revenir à la
Turquie. Il pourrait ainsi revendiquer
l'enclave sunnite, qu'il appelle de ses
voeux avant de la rattacher à la
Turquie, sous une forme ou une autre,
union ou fédération. (...) En résumé:
«Il ne faudrait pas croire que la
victoire de l'Armée irakienne, soutenue
par la Coalition internationale menée
par Washington, signifie l'élimination
de Daesh en Irak. Certes, Al-Ramadi et
Tikrit ont été libérées, mais la
première est sur les rives de l'Euphrate
et la deuxième, ainsi que Mossoul, sont
sur les rives du Tigre.(...) À la
lumière de ce qui se passe à Alep, il
nous faut donc croire que les cartes de
partition des uns et d'expansion des
autres sont sans doute fin prêtes, mais
que l'hystérie collective des
Occidentaux, suscitée par la
détermination de la Syrie et de ses
alliés à nettoyer Alep-est des
terroristes, signifie qu'ils ont bien
compris que ni la Syrie, ni la Russie,
ne sont prêtes à céder au chantage des
uns et des autres et, surtout, que
l'État syrien a refusé catégoriquement
tout accord du style afghan ou irakien.»
(2)
Que se passera-t-il après?
Robert
Fisk abonde dans le même sens en
écrivant: «Toute l'armée du califat de
Daesh pourrait être dirigée contre le
gouvernement Assad et ses alliés - un
scénario qui pourrait provoquer une
certaine satisfaction à Washington (...)
L'objectif réel derrière la «libération»
de la ville irakienne planifiée par les
Etats-Unis serait, selon l'armée
syrienne, d'inonder la Syrie avec les
hordes de combattants de Daesh fuyant
leur capitale irakienne pour leur
«mini-capitale» de Raqqa à l'intérieur
même de la Syrie (...) En d'autres
termes, si Mossoul tombe, toute l'armée
du califat de Daesh pourrait être
dirigée contre le gouvernement Assad et
ses alliés - un scénario qui pourrait
provoquer une certaine satisfaction à
Washington. Lorsque la ville irakienne
de Fallujah est tombée entre les mains
de l'armée et des milices irakiennes
plus tôt cette année, de nombreux
combattants de Daesh ont immédiatement
fui vers la Syrie (3).
« Beau
simulacre de bataille pour Mossoul,
belle mise en scène, belles explosions
après la chute de Mossoul lorsque Daesh
fuira vers la Syrie, ils vont se faire
carboniser par l'aviation russe et
syrienne plus les batteries d'artillerie
thermobarique, autre missile kalibr
etc...sans compter les troupes au sol
syrienne, iranienne, Hezbollah et aussi
des éléments des forces spéciales russes
les plus aguerries qui les attendent de
pied ferme ». (3)
Alors
que la presse internationale écrit
Christophe Trontin, se lamente de la
«reprise des bombardements russes» sur
Alep avec l'accord des autorités
syriennes, elle se réjouit des «frappes»
que prépare la coalition internationale
sur Mossoul, avec l'accord des autorités
irakiennes. Deux poids, deux mesures.
Comme d'habitude, la propagande
atlantiste utilise deux vocabulaires
distincts: «Frappes» généralement
«ciblées» ou «chirurgicales» lorsqu'il
s'agit des uns, «bombardements» pour les
autres. (...) D'ailleurs, si les Russes
sont maîtres du terrain en Syrie, ils
doivent désormais compter avec un énième
coup fourré de la part de leurs amis
d'outre-détroit de Béring: la bataille
de Mossoul, dont la «Coalition
internationale» affirme, là aussi, qu'il
s'agit d'écraser le dernier bastion en
Irak du terrorisme salafiste / des
djihadistes de Daesh, des méchants en
leur ménageant une porte de sortie vers
la Syrie» (4).
Mossoul-Alep: la diagonale du fou...
René
Labevière fait une analyse qui rejoint
aussi celle des autres experts en
expliquant que la coalition fera tout
pour que l'armée syrienne s'embourbe à
Alep pendant qu'ils confortent Daesh
dans les nouveaux territoires après leur
sortie de Mossoul: «Washington, Riyadh,
Tel-Aviv et les capitales européennes ne
l'entendent pas de cette oreille, misant
toujours sur une fragmentation
territoriale et politique de la Syrie,
partition pudiquement baptisée «solution
fédérale», l'objectif étant de faire
dans ce pays, ce qui a été accompli dans
les Balkans, en Irak et en Libye, à
savoir la destruction de toutes
infrastructures régaliennes et autres
structures politiques et services
publics. (...) Désormais, une course de
vitesse est bien engagée entre
Américains et Russes pour, après
Mossoul, prendre le contrôle de Raqqa.
En réponse à la reconquête d'Alep, les
Américains veulent appuyer les Kurdes
dans leur offensive sur Mossoul.
Celle-ci ne manquera pas de provoquer un
repli des groupes terroristes de Daesh
sur Raqqa afin de fixer, sinon d'épuiser
la coalition russo-syrienne.» Dans ce
contexte, les Russes déploient deux
stratégies concomitantes: pousser
l'armée arabe syrienne à reprendre
contact avec les groupes locaux en
proposant notamment, de sécuriser des
passages d'exfiltration pour ceux qui
acceptent de quitter l'Est d'Alep et de
déposer les armes; poursuivre les
bombardements des états-majors enterrés,
(...) Sur cette diagonale du fou
Mossoul/Alep, il n'échappe à personne
que la propagande médiatique bat son
plein plus que jamais». (5)
Ce
qui peut contrarier les plans de la
coalition
Dans
la contribution suivante il semble que
les Irakiens ne soient pas prêts à
lasser échapper Daesh vers l’ouest :
« Selon un certain nombre
d'observateurs, l'empire ayant vu son
plan A (Assad doit partir) tomber
complètement à l'eau et assistant
impuissant à la reconquête d'Alep par
les loyalistes, il active
un plan B à minima : laisser une
porte ouverte à l'ouest à Daech pour
qu'un flot de djihadistes fuyant Mossoul
s'engouffrent en Syrie et y renforcent
le sunnistan. Une source anonyme
russe confirme
(ça vaut ce que ça vaut). C'est
également indirectement corroboré par le
comportement d'une partie des
combattants de la coalition, ce qui met
une nouvelle fois en lumière
l'invraisemblable bric-à-brac de
celle-ci. Peut-être soupçonneux des
intentions américaines et fermement
décidées à éviter des difficultés
supplémentaires à leur allié Assad, les
milices chiites irakiennes annoncent
qu'elles vont couper toute retraite
possible aux petits hommes en noir du
califat. De fait, certaines se dirigent
déjà vers Tal Afar, prenant à revers
Mossoul et isolant la ville. Si les
Américains pensaient utiliser la grande
bataille du nord de l'Irak pour mettre
Damas en difficulté, leurs "alliés" au
sein de la coalition sont en train de
court-circuiter le stratagème... » (6)
On
l'aura compris, il est très difficile
d’y voir clair et même la Russie joue un
jeu incompréhensible ayant trois fers au
feu : Défendre Assad, alliance politique
avec les Kurdes du PYD et reprendre
les discussions avec Erdogan qui non
seulement mène une guerre sans merci à
ses Kurdes mais ambitionne de réécrire
le traité de Lausanne. Les Kurdes seront
encore les grands sacrifiés des grands :
Ni la Syrie Ni Erdogan ne veulent les
émanciper. Il reste les Kurdes irakiens
qui pour le moment se battent pour
libérer Mossoul et après ?
Daesh
aura encore de beaux jours devant lui,
il ne vacille pas, on lui offre une
porte de sortie avec des armes de la
même coalition et des milliers de Toyota
en prime achetés avec l'argent des
Arabes pour combattre d'autres
Arabes..;ce n'est pas pour demain que
les peuples syrien et irakien
retrouveront la sérénité. Ce qui se
passe au Moyen-Orient est le prélude à
une attaque directe entre les Russes et
les Américains. La boutade de Roosevelt
nous met en garde contre le hasard. Ce
n’est pas un hasard voire une bavure si
l’armée syrienne libre est bombardée
pendant plus d’une heure sans répit par
les avions de la coalition, ce n’est pas
un hasard si tout les ponts sur
l’Euphrate ont été ciblés pour
empêcher une éventuelle implantation de
Daesh d’être attaquée par l’armée
syrienne… Les épaves humaines qui errent
sur les routes et à qui on refuse
l'asile en Europe sont aussi des
victimes d'un conflit qui les dépasse.
Sartre avait bien raison d'écrire que
«quand les riches se font la guerre, ce
sont les pauvres qui meurent»!
1. Pepe Escobar http://lesakerfrancophone.fr
/denouer- lecheveau-alep-mossoul 21
10 2016
2.
http://www.legrandsoir.info/la-bataille-de-mossoul-ou-la-tromperie-partagee-par-washington-et-ankara.html
3.
http://www.independent.co.uk/voices/mosul-offensive-isis-flee-iraq-syr...
4.
http://www.legrandsoir.info/les-doubles-standards-entre-alep-et-mossoul.html
5. Richard Labévière http://prochetmoyen-orient.ch/mossoul-alep-la-diagonale-du-fou/
6.
http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/10/voyage-dans-la-poudriere-ii-al-bab-alep.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Article de référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/252854-apres-mossoul-raqqa-capitale-de-daesh.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 28 octobre
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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