Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Une vérité à marteler :
L'antisionisme n'est pas de
l'antisémitisme
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Mardi 21 juin 2016
«Sionisme et
judaïsme ne sont pas la même chose, mais
deux idées différentes et sûrement
contradictoires. La Terre d'Israël a
besoin d'une immigration sélective: le
sionisme n'est pas une oeuvre de
bienfaisance. Nous avons besoin de juifs
de «qualité supérieure». Cependant, je
crois que l'antisémitisme, qui
représente parmi les masses un courant
puissant et inconscient, ne portera pas
tort aux juifs. Je le tiens même pour un
mouvement utile du point de vue de la
formation du caractère des juifs. Il
constitue l'éducation d'un groupe par
les masses et conduira peut-être à son
absorption. C'est à force de se durcir
qu'on est éduqué.» «Les antisémites
seront nos amis les plus dévoués et les
pays antisémites nos alliés.»
Théodore Herzl, cité par Hannah Arendt
Il est devenu difficile par les temps
qui courent de nommer les choses par
leur nom de peur de se prendre une «fetwa»
des bien- pensants pour qui toute
critique d'Israël c'est de
l'antisémitisme et à ce titre beaucoup
de pays européens en ont fait un délit
passible d'amende, voire de prison avec
au minimum pour ceux qui veulent avoir
une visibilité, une extinction sociale.
Albert Camus a dit un jour que : «
Mal nommer les choses, c'est ajouter au
malheur du monde ». Comment, alors,
nommer les choses sans s'attirer les
foudres? Comment passer à travers les
gouttes de pluie du conformisme ambiant
qui veut qu'Israël c'est la modernité et
la liberté et c'est le dernier rempart
de l'Occident en terre orientale
baignant dans le chaos. Les paroles de
Theodor Herzl, fondateur de l'Etat juif
en puissance, sont pour nous une
révélation car on peut comprendre que le
moteur de la politique israélienne a
comme carburant l'antisémitisme des
autres, cela rend les Israéliens plus
forts tout en faisant condamner les
contrevenants par la police de la pensée
occidentale.
Qu'est-ce
que l'antisémitisme?
Si l'on croit l'Encyclopédie
Wikipédia: «L'antisémitisme
(originellement: anti-sémitisme) est le
nom donné de nos jours à la
discrimination et à l'hostilité
manifestées à l'encontre des juifs en
tant que groupe ethnique, religieux ou
racial.
Il s'agit, d'une forme de racisme
dirigée nominalement contre les peuples
sémites, regroupés en tant que tels sur
la base de critères linguistiques, mais
ne visant en réalité que les juifs. Bien
que certains historiens comme Jules
Isaac insistent pour distinguer
antijudaïsme et antisémitisme, le second
terme est cependant le plus souvent
utilisé aujourd'hui pour qualifier tous
les actes d'hostilité antijuive que
leurs fondements soient raciaux ou non.
Le terme fut utilisé pour la première
fois en 1860 par l'intellectuel juif
Moritz Steinschneider dans l'expression
«préjugés antisémites» («antisemitische
Vorurteile»), afin de railler les idées
d'Ernest Renan qui affuble les 'peuples
sémites''. de tares culturelles et
spirituelles» (1)
On voit que rien n'interdit de mettre
sous le même vocable les autres ethnies
sémites comme le sont les Arabes. Le
glissement qui s'est opéré a permis de
passer de l'aspect ethnique à l'aspect
religieux et partant d'arriver à
l'antijudaïsme excluant du même coup les
Arabes. Pourtant, comme l'a si bien
démontré Schlomo Sand dans son ouvrage:
il n'y a pas de peuple juif, il y a une
religion juive. Ce sont des sémites au
même titre que les Palestiniens avec une
ascendance cananéenne.
Qu'est-ce
que le sionisme et l'antisionisme?
«Le mot 'sionisme'' apparaît à la fin
du XIXe siècle pour désigner un ensemble
de mouvements différents dont l'élément
commun est le projet de donner à
l'ensemble des juifs du monde un centre
spirituel, territorial ou étatique, en
général localisé en Palestine. Le
sionisme politique a atteint son but, la
création d'un État juif en Palestine.
Initialement, le sionisme d'essence
laïque n'avait pas encore formalisé le
projet d'un Etat aseptisé des
Palestiniens spoliés en 1967 de leurs
territoires et voire encore. Depuis, le
leitmotiv du gouvernement actuel est de
faire reconnaître un Etat strictement
juif; de ce fait, les Arabes israéliens
n'auront pas vocation à rester dans ce
qui est appelé Israël.
Manuel Valls
associe antisionisme et antisémitisme
Devant les quelque 800 personnes qui
se pressaient lundi 7 mars dans un grand
hôtel parisien, devant une dizaine de
ministres et presque autant de candidats
à la primaire de l'opposition, le
président du Crif, président un
tribunal dinatoire selon le bon mot
d’Alain Finkielkraut a déclaré: «Nous
vivons une vie retranchée. Nous avons le
sentiment angoissant d'être devenus des
citoyens de deuxième zone. Manuel Valls
lui a répondu: «Oui, les juifs de
France, trop souvent, ont peur, C'est
une réalité et cette réalité, nous ne
l'acceptons pas.» «La grille de lecture
déformante et injuste» appliquée, selon
lui, à Israël, pour faire de ce pays «le
juif des nations, l'unique cible au
monde d'un processus de délégitimation.
Nous savons qu'il y a un antisémitisme
ancien et un antisémitisme nouveau, Un
antisémitisme d'extrême droite, mais
aussi un antisémitisme d'extrême gauche.
Il y a l'antisémitisme des beaux
quartiers, il y a aussi l'antisémitisme
dans les quartiers populaires d'une
jeunesse radicalisée. Et puis (...), il
y a l'antisionisme, c'est-à-dire tout
simplement le synonyme de
l'antisémitisme et de la haine
d'Israël.» (2)
L'antisionisme n'est pas de
l'antisémitisme
L'amalgame, écrit Eric Hazan, avec l'anti-sionisme
c'est-à-dire le refus de la politique
actuelle d'Israël de quitter les
territoires occupés depuis 1967, n'est
pas l'antisémitisme. Les Palestiniens
qui sont eux aussi des Sémites ne
peuvent pas être contre eux-mêmes. D'un
côté il y a ceux qui défendent un Etat
juif tout puissant; de l'autre, des
partisans d'un Etat commun où juifs et
Arabes vivraient en égaux. Entre les
deux, la question de la souveraineté
d'Israël. Mais sérieusement, qu'est-ce
au juste que «l'antisionisme?». Il y a
deux réponses possibles. La première,
celle des dîners du Crif, repose sur
deux assertions successives: l'Etat
d'Israël parle au nom des juifs du monde
entier; par conséquent, être
«antisioniste», critiquer la politique
israélienne, c'est dénigrer non
seulement le gouvernement israélien,
mais la population du pays et l'ensemble
de tous les juifs - c'est de
l'antisémitisme. Cette façon de voir
occulte deux points essentiels: la
grande majorité des juifs vit ailleurs
qu'en Israël et parmi eux, nombreux sont
ceux qui n'approuvent pas sa politique;
d'autre part, critiquer un gouvernement
ne signifie nullement que l'on accuse la
population du pays. Non, condamner la
politique coloniale d'Israël n'a rien à
voir avec l'antisémitisme»(...). (3)
«La deuxième réponse poursuit Eric
Hazan, à la question 'qu'est-ce que
l'antisionisme?'' est d'ordre
historique. Au début du XXe siècle,
quand Theodor Herzl invitait les juifs
d'Europe à partir pour la Palestine,
beaucoup d'entre eux s'y opposaient,
notamment les ouvriers révolutionnaires
polonais du Bund. Ils étaient
antisionistes, les seuls peut-être à
avoir mérité ce terme qui n'a plus guère
de sens aujourd'hui. Par la suite, dans
l'entre-deux guerres, la présence juive
en Palestine étant un fait accompli,
plusieurs intellectuels juifs de grand
renom comme Hannah Arendt, Martin Buber
ou Gershom Scholem dirent et écrivirent
que cette présence ne pouvait plus être
remise en cause, mais qu'il fallait
surtout éviter que s'établisse une
souveraineté juive sur la Palestine. En
octobre 1947, alors que le statut de la
Palestine était encore en discussion à
l'ONU, Arendt prit la parole devant la
commission internationale et plaida en
faveur d'une fédération, d'un Etat
binational sur le territoire de la
Palestine mandataire. Le boycott
d'Israël est un moyen d'en finir avec
cette souveraineté. Les accuser de
vouloir la «destruction d'Israël»,
d'être des antisémites, c'est utiliser
une fois de plus Auschwitz pour
légitimer la politique coloniale du
gouvernement israélien. Le boycott n'est
pas une arme contre les juifs
israéliens. Bien au contraire, il les
aide à faire un jour partie intégrante
de la région du monde où leurs aînés ont
été autrefois conduits, à quitter leurs
habits de colons pour devenir des égaux
vivant enfin en paix dans un pays
réconcilié.» (3)
La
coexistence pacifique des juifs et des
musulmans
Pourtant, on sait que les juifs ont
toujours trouvé en terre musulmane la
sécurité et la paix, notamment dans les
périodes récurrentes des pogroms; ils
n'eurent jamais la paix qu'ils
trouvèrent en terre musulmane, notamment
dans l'Espagne des Ommeyades. On sait
que Maïmonide, le grand écrivain juif, a
écrit son livre «Dalil al Ha'irine», «Le
livre des égarés», en langue arabe. A
titre d’exemple de ce vivre-ensemble qui
a traversé les siècles, le grand
écrivain Mostefa Lacheraf parle de la
bonne entente entre juifs et musulmans
en Algérie: « (…) Et puis, l'école
officielle du village de Sidi Aïssa
était une école dite indigène'' où il
n'y avait pas un seul élève européen,
mais une majorité d'élèves musulmans en
même temps qu'une douzaine de petits
israélites parlant l'arabe comme leur
langue maternelle et fortement arabisés
dans leurs genres de vie. Eux et leurs
familles appartenaient à la communauté
juive du Sud algérien et portaient cinq
ou six noms parmi ceux de l'ancienne
diaspora andalouse judaïque réfugiée au
Maghreb entre les XIVe et XVIIe siècles.
(...) »(4)
« Peut-être que la mode religieuse
n'était pas, à l'époque, pour le
«m'as-tu vu» et le côté spectaculaire de
la simple pratique, de l'observance
rituelle exagérée comme aujourd'hui.
(...) il n'existait ni mosquée
officielle ni église ni synagogue connue
en tant que telle. Femmes juives et
femmes musulmanes se rendaient visite
pendant les fêtes religieuses et leurs
familles partageaient parfois l'usage de
la même cour dans la grande maison
(...). Je me rappelle encore ce que
chantaient quelques femmes israélites
venues offrir à ma mère du pain azym de
la Pâque juive en entonnant sur le pas
de la porte, en partant, un air célèbre
d'origine andalouse, le chant
nostalgique de «l'Au revoir». Les
relations entre les deux communautés
allaient sans doute changer à
l'avènement du sionisme agressif,
militaire et colonial lors de la
spoliation de la Palestine par le nouvel
Etat d'Israël (...) ». (4)
Intimidation
et amalgame d'Israël sur
l'«antisémitisme»
On sait que la dette ad vitam
aeternam de l’Europe a fait que cette
dernière a laissé Israël occuper
totalement la Palestine sans partage .
On comprend alors que cette impunité a
fait dire à Aba Eban ancien ministre des
Affaires étrangères israélien les
frontières d’Israël sont les frontières
d’Auschwitz » Ilan Pappe israélien
progressiste, professeur à l'université
d'Exeter écrit à ce propos: «Nous qui
nous trouvons dans la zone de confort
occidentale ne devons pas battre en
retraite ou céder aux fausses
accusations d'antisémitisme (...) Les
jours à venir seront très éprouvants et
nous devrons non seulement être patients
mais aussi retourner à la tribune, sur
les sites Web, à la radio et à la
télévision pour expliquer de nouveau ce
qui est évident pour bon nombre d'entre
nous: le sionisme n'est pas le judaïsme
et l'antisionisme n'est pas synonyme
d'antisémitisme. Le sionisme n'a pas été
le remède au pire épisode antisémite
qu'a vécu l'Europe: l'Holocauste. Le
sionisme n'a pas été la bonne réponse à
cette atrocité. (...) Comment expliquer
autrement que l'Europe n'ait rien fait
alors que le régime nazi exterminait les
juifs et qu'elle ait demandé pardon en
soutenant un nouveau plan visant à se
débarrasser des juifs en les envoyant
coloniser la Palestine? Rien de
surprenant à ce que cette logique
absurde n'ait pas mis un terme à cet
élan antisémite. Elle l'a plutôt
entretenu.(...)» (5)
Non!
antisionisme et antisémitisme ne sont
pas synonymes
Pour Rony Brauman, ancien président
de «Médecins sans frontière» qui a tenu
à répondre, à réagir après les propos de
Valls (...) Intéressons-nous plutôt aux
rapports entre sionisme et
antisémitisme, en nous souvenant en
premier lieu que la majorité des juifs
du monde, et notamment les Français,
furent opposés au sionisme jusqu'à la
Seconde Guerre mondiale et que même
alors, la majorité des juifs d'Europe ne
choisit pas la Palestine après la shoah.
Pas plus que les juifs russes fuyant les
pogroms à la fin du XIXe siècle, dont
seul 1% se rendit en «Terre promise».
(...)Que l'on puisse sans contradiction
être prosioniste et antisémite devrait
tomber sous le sens, puisqu'il
s'agissait, dès l'origine, de
débarrasser l'Europe de ses juifs,
projet commun des uns et des autres
avant que surgisse la folie hitlérienne
Ce que notre Premier ministre semble
ignorer. Estimer que la création
d'Israël fut une décision funeste, y
compris pour les juifs, relève de la
liberté d'opinion, au même titre que
l'opinion contraire. Les saisies de
terres, destructions de maisons,
emprisonnements administratifs,
extensions de colonies, voilà ce qui
nourrit aujourd'hui la critique d'Israël
et de sa politique du fait accompli. Si
le sionisme historique est pluriel, sa
forme contemporaine est monocolore,
largement sous le contrôle des colons.»
(6)
L'antisémitisme: arme d'intimidation
massive.
Bruno Guigue normalien, professeur
parle d'arme d'intimidation massive, il
écrit:
«Dans un monde où le ressassement
médiatique tient lieu de preuve
irréfutable, certains mots sont des
mots-valises, des signifiants
interchangeables dont l'usage codifié à
l'avance est propice à toutes les
manipulations. (...) Depuis soixante-dix
ans, tout se passe comme si l'invisible
remords de l'holocauste garantissait à
l'entreprise sioniste une impunité
absolue. (...) En applaudissant à la
création de l'État juif, l'Europe se
lavait de ses fautes. Simultanément,
elle offrait au sionisme l'opportunité
d'achever la conquête de la Palestine.
Ce rachat par procuration de la
conscience européenne, Israël s'y prêta
doublement. (...) On a beau rappeler que
la Palestine n'est pas la propriété
d'une ethnie ou d'une confession, que la
résistance palestinienne n'a aucune
connotation raciale, que le refus du
sionisme est fondé sur le droit des
peuples à l'autodétermination, (...)
L'assimilation frauduleuse de
l'antisémitisme et de l'antisionisme, il
est vrai, procure deux avantages
symboliques. Le premier est à usage
interne. Cette assimilation limite
drastiquement la liberté d'expression,
Elle vise alors à disqualifier
l'opposition politique et militaire à
l'occupation sioniste. Cible privilégiée
de cet amalgame, la résistance arabe se
voit renvoyée à la haine supposée
ancestrale qu'éprouveraient les
musulmans pour les juifs. (...)
Terroriste parce qu'antisioniste,
antisioniste parce qu'antisémite, la
résistance arabe cumulerait donc les
infamies.»(7)
Même à
l'intérieur d'Israël des voix
dissonantes
Enfin, à l'intérieur du premier
cercle du pouvoir, des voies dénoncent
les dérives actuelles. D'abord, celle du
général Golan en activité qui déclare:
«Si quelque chose m'inquiète par rapport
à la Shoah, c'est de reconnaître qu'il
existe parmi nous aujourd'hui en 2016
des signes des mêmes processus
nauséabonds qui existaient en Europe en
général, et plus particulièrement en
Allemagne, il y a 70, 80, 90 ans.» (8)
«De même, lors de la Conférence
annuelle sur la sécurité d'Israël du 14
juin à Herzliya, l'ancien Premier
ministre Ehud Barak, a mis en garde
contre une politique qui conduit Israël
à sa perte, il a détaillé le plan secret
de son successeur: Israël prévoit de
contrôler pour toujours les territoires
conquis en 1967. Israël n'est pas
intéressé par la solution à deux États,
et s'oppose à la création d'un État
palestinien à sa frontière. Israël
attend que le reste du monde s'adapte et
accepte cette réalité. Israël accepte
l'autonomie pour les Palestiniens, mais
pas le droit à un État. Israël construit
patiemment des colonies pour créer
progressivement des faits irréversibles
sur le terrain. Ce programme, s'il est
appliqué, conduira inévitablement Israël
à devenir «un État d'apartheid». (9)
On le voit , rien de nouveau sous le
soleil ! D’autant qu’avec l’équipe
actuel au sein de l’autorité
palestinienne c’est la compromission en
rase compagne. Winston Churchill
apostrophant le premier ministre
Chamberlain à son retour de Munich où il
signa l’acte de reddition morale- en
abandonnant à son sort la
Tchécoslovaquie- avec le premier
ministre français Daladier : « Vous avez
voulu éviter la guerre au prix du
déshonneur. Vous avez le déshonneur et
vous aurez la guerre » Nul doute que
l’Autorité Palestinienne et ses chefs
termineront une vie sans dignité
laissant dans la détresse un peuple qui
ne demande qu’à vivre moins de 20% qui
lui reste de la Palestine originelle.
1. Antisémitisme: Encyclopédie
Wikipédia
2.
http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/03/08/au-diner-du-crif-m-valls-
assimile-antisionisme-et
antisemitisme_4878208_1653130.html#c147rBSvVRlCzwGF.99
3.Eric Hazan
http://www.liberation.fr/debats/2016/05/04/le-boycott-d-israel-n-est-pas-de-l-antisemitisme_1450552
4. Mostefa Lacheraf: Des noms et des
lieux, éditions Casbah, pages 19 (1998)
5.
http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/ne-c-dons-pas-maintenant-l-intimidation-d-isra-l-sur-l-antis-mitisme-1094036627#sthash.etMpHzVd.dpuf
6.
http://www.alterecoplus.fr/chronique/rony-brauman/non-antisionisme-et-antisemitisme-ne-sont-pas-synonymes-201603290924-00003210.html
7.Bruno Guigue
http://arretsurinfo.ch/lantisemitisme-arme-dintimidation-massive-par-bruno-guigue/
8.Jean Shaoul
https://www.wsws.org/fr/articles/2016/mai2016/isra-m14.shtml
9.
http://www.voltairenet.org/article192386.html
Article de référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour
/244033-l-antisionisme-n-est-pas-de-l-antisemitisme.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
enp-edu.dz
Publié le 21 juin
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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