Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Autopsie d’un complot :
L’Iran de Darius dans la tourmente
Chems Eddine Chitour
© Chems
Eddine Chitour
Vendredi 19 janvier 2018
« Le pouvoir a plus besoin des
conseils des sages que les sages de la
faveur du pouvoir ».
Proverbe iranien
La fin de l’année
2017 a été vue comme du pain béni
par tout ceux qui voulaient offrir un
« printemps à l’Iran ». voire une
révolution colorée en boucle avec une
rare concertation les médias occidentaux
ont mobilisé tout ce qu’ils avaient de
porte voix de l’opposition
iranienne et plusieurs analystes
auto-proclamés avaient prédit la fin du
régime des Mollahs Même les médias
arabes par lâcheté et aplat-ventrisme
habituels ont rapporté pour la plupart
sans aucune critique toute la logorrhée
occidentale et celle des pays du Golfe
avec comme ténor l’Arabie saoudite
Qu’en est- il
exactement de cette ébullition ? La
situation économique
Est-ce à dire qu’il ne s’est rien
passé ? Circulez y a rien à voir ? Que
tout va bien en Iran ? Non ! mille fois
non L’une des gangrènes la plus connue
et qui mine les sociétés humaines
est la corruption. De fait il n’y a pas
de personnes incorruptibles. On
prête à Kissinger : la boutade
suivante : Chaque homme a son prix. Dans
les pays occidentaux la corruption est
aussi active mais elle est en règle
générale bridée et réprimée
Cependant dans la plupart des
arabes et musulmans la corruption est un
sport national elle sévit en toute
impunité ! S’agissant de l’Iran
elle ne fait pas exception, on accuse
souvent les commerçants du bazar de
tenir l’essentiel du pouvoir. Pour
rappel ces effervescences dues à des
mesures de rigueur budgétaires
sont courantes et touchent les classes
vulnérables amis aussi celles du bazar
Alain Gresh rapporte qu’en 2009,
le président Ahmadinjad a eu
affaire à eux. Nous lisons :
« Malgré quelques concessions consenties
par le pouvoir, la grève du bazar s’est
durcie ce dimanche 12 octobre. Comme
l’explique un article de Delphine Minoui
dans Le Figaro du 9 octobre : « La grève
trouve, en fait, son origine dans le
très contesté plan de réformes
économiques du gouvernement de Mahmoud
Ahmadinejad, qui vise à sortir l’Iran de
sa dépendance vis-à-vis des ressources
pétrolières (elles constituent
aujourd’hui 90 % des recettes
d’exportation du pays). » Ce plan,
annoncé fin juin, prévoit, outre une
réduction de nombreuses subventions
(essence, électricité, gaz), la création
d’une taxe sur la valeur ajoutée de 3%
Si les commerçants du bazar ne se
réveillent qu’aujourd’hui, c’est parce
qu’ils se sentent touchés de plein fouet
par la création de la TVA, qui n’a
jamais existé en République islamique.
Politiquement proche de l’ancien
président Ali Akbar Hashemi Rafsandjani,
adversaire invétéré de Mahmoud
Ahmadinejad, le bazar avait jusqu’ici
largement profité du manque de
transparence du système. » Or, avant
son élection, en juin 2005, Ahmadinejad
avait fait de la lutte contre la
corruption un des fers de lance de sa
campagne. Avec ce nouveau plan, il
s’attaque à une véritable force
économique et politique du pays.
“Aujourd’hui, on assiste à la réaction
instinctive d’une classe privilégiée qui
n’avait pas l’habitude de payer des
impôts”, note Thierry Coville. Du coup,
la réaction ne s’est pas fait attendre.
(…)Selon le journaliste, Najmeh
Bozorgmehr qui écrit de Téhéran, « les
marchands du bazar ont toujours été pris
au sérieux par les rois et les
gouvernements centraux. Le bazar a
financé et soutenu les révolutions
constitutionnelle et islamique de 1905
et de 1979. son influence a été réduite
mais elle reste une force significative
en Iran ». (1)
Sur le
site Moon Of Alabama le rôle des
conservateurs est encore plus explicité
« Les conservateurs iraniens qu’on
appelle aussi « principalistes », sont
culturellement conservateurs, mais ils
favorisent les programmes économiques
qui profitent aux pauvres. Leur base est
constituée des populations rurales ainsi
que les segments les plus pauvres des
habitants des villes. Le dernier
président iranien qui en était proche a
été Mahmoud Ahmedinejad. L’une de ses
principales décisions a été de verser
des allocations directement aux familles
les plus pauvres en supprimant les
subventions générales sur le carburant
et l’alimentation. L’actuel
président iranien Hassan Rouhani est
membre du camp « réformiste ». Sa base
est constituée par les marchands et les
pans les plus riches de la société. Il
est culturellement (relativement)
progressiste mais ses politiques
économiques sont néolibérales. Le budget
qu’il sera mis en œuvre l’année
prochaine réduit les
allocations destinées aux pauvres
introduites par Ahmedinejad. Cela va
augmenter le prix du carburant et des
produits alimentaires de première
nécessité d’au moins 30-40% ». (2)
Pour
Bruno Guigue :«La situation est
difficile pour les plus pauvres, mais
l’Iran est tout sauf un pays au bord de
la faillite. Malgré les sanctions
imposées par Washington, le pays a connu
un développement notable en 2016. Son
économie affiche un taux de croissance
de 6,5% et l’endettement public est
particulièrement faible (35% du PIB).
Mais le taux de chômage est élevé
(12,5%) et il frappe surtout les jeunes
(..) Il est évident que Trump se soucie
comme d’une guigne des droits de l’homme
et que la question nucléaire est
l’arrière-plan de la crise actuelle.
Ce pays n’a jamais agressé ses voisins,
mais la possibilité qu’il se dote d’un
parapluie nucléaire entamant le monopole
israélien dans la région est jugée
intolérable. Le “regime change” a
avorté, mais il est clair que Trump
torpillera l’accord de 2015 ». (3)
Pourquoi s’en
prendre à l’Iran ?
L’Iran une nation de 80 millions d’âmes
qui est scientifiquement développée est
considérée comme « une menace pour
Israël » au nom de la
suprématie : Israël doit être la seule à
posséder la bombe , à ne pas signer le
TNP et à être le garde chiourme des
Arabes au Moyen Orient et faire ce
qu’elle veut en Israël dans l’impunité
la plus totale malgré la cinquantaine de
résolutions Tout sera fait par
Israêl pour faire dénoncer par les Etats
Unis l’accord sur le nucléaire. Du
point de vue relations l’Iran –
exception faite de la prise d’otages et
de leurs libérations rapides grâce à une
diplomatie lumineuse de l’Algérie
sous l’ère Boumediene- n’a pas de
problèmes majeurs avec les Etats Unis.
Au contraire l’Iran du Shah était
considéré comme l’allié le plus
sûr des Américains et des Européens
( Chirac alors premier ministre avait
conclu un accord pour la vente d’une
centrale nucléaire payée mais jamais
réalisée)
La
deuxième raison est la débâcle
occidentale en Syrie Daech et ses
satellites qui ont été dorlotés ont été
vaincus et cela ne passe pas en Syrie où
des abcès de fixations sont entretenus
.La victoire du pouvoir syrien due en
partie à l’aide iranienne ne passe pas
même en France. Macron parle encore
avec des actions à la Clemenceau lors
des accords Sykes Picot- de Bachar El
Assad comme ennemi de son peuple , une
rhétorique déjà en vogue à l’époque de
Laurent Fabius pour qui Bachar ne mérite
pas d’être sur terre et que Al
Nosra « faisait du bon boulot »
Les Etats-unis n’ont aucune chance de
reproduire le scénario syrien en Iran
car ni la Turquie, ni l’Irak, ni le
Pakistan, ni le Turkmenistan, ni
l’Arménie ne laisseront passer des
mercenaires. En outre ni la Chine ni la
Russie n’accepteront ça. Le
ministère iranien du renseignement a
annoncé qu’un groupe composé de
mercenaires a été arrêté « Nous
informons la noble nation iranienne
qu’un groupe armé terroriste, qui était
entré en Iran avec la mission de
continuer la récente vague de violences
et de tuer des innocents, a été
intercepté à Piranshahr.
Pour
Joaquin Flores : « À tout prendre, une
majorité des manifestants souhaiterait
probablement un retour aux politiques d’Ahmadinejad.
Le chômage, par exemple, était au plus
bas pendant son administration. Il avait
aussi fixé des contrôles sur les prix et
subventionné d’autres biens, en réaction
à l’inflation galopante provoquée par
les sanctions occidentales. La vaste
majorité des manifestants est soit peu
partisane, soit solidaire des
critiques d’Ahmadinejad sur l’approche
réformiste en politique économique et
étrangère, dans la mesure où celle-ci a
favorisé la polarisation croissante de
la répartition des richesses et des
opportunités dans la République
Islamique. (…) Enfin, afin de
placer dans son contexte la réalité de
toute répression évoquée par les médias
occidentaux, ce dont nous sommes
aujourd’hui témoins en Iran n’est qu’une
fraction de ce que nous avions pu voir
en 2009, en termes de gravité et
d’ampleur. En 2009, quelques 200
manifestants furent finalement arrêtés.
Nous pouvons comparer ce chiffre avec
les États-Unis « ouverts » et
« pluralistes », où les manifestations
d’Occupy Wall Street aboutirent à
plus de 8 000 arrestations par l’état
policier » (4).
Le
complot contre l’Iran : Cet
empêcheur de dépecer le Moyen
Orient
Le
site Moon Of Alabama explique
comment la mobilisation est totale et
concerne toujours les mêmes
services Nous lisons :
Les petits groupes qui ont détourné les
manifestations contre la politique
économique de Rouhani ont été fortement
soutenus par les agents habituels des
opérations d’influence américaine. Avaaz,
la coopération
Rand, Human
Rights Watch En juin 2009,
le Brookings Institute a publié
un manuel sur la façon de renverser le
gouvernement iranien ou de prendre le
contrôle du pays. En juin
dernier, le Wall Street Journal rapportait que
la CIA avait mis en place une cellule
opérationnelle spéciale pour de telles
attaques contre l’Iran: Le chef du
nouveau bureau est l’un des officiers
les plus impitoyables de la CIA: (…) Les
politiciens américains qui avaient
appelé à « bombarder, bombarder,
bombarder » l’Iran (John McCain) ou qui
avaient menacé de faire la guerre à ce
pays (Hillary Clinton) ont publié des déclarations de
soutien au « peuple iranien » (…) Leurs
manifestations de compassion pour le
peuple iranien ne trompent personne ».
(2)
Ces manifestations semble toutes
légitimes ont été réprimées et il est
fort possible que le pouvoir pour ne pas
montrer sa faiblesse a frappé un grand
coup et a eu la main lourde pour tuer
dans l’œuf toute velléité de
déstabilisation surtout si elle est
alimentée de l’extérieur. Il ne
faut pas oublier que moins de six mois
auparavant Rohani a été réélu
confortablement et la mort dans l’âme
l’Occident (l’empire et ses vassaux
européens ) et l’Orient ( Israël
et l’Arabie Saoudite)
avaient admis la régularité du scrutin .
D’une certaine façon le président
Trump a surfé sur une vague de
mécontentement légitime mais au
fil des jours il a braqué ceux qui
ne voulaient pas être récupérés. Le
pouvoir l’a bien compris il a
surfé lui aussi à juste titre sur la
corde de l’unité.
Sous la plume
pertinente de l’analyste Bruno Guigue
nous lisons le résumé du complot :
« Donald Trump a beau assurer que
“l’Iran échoue à tous les niveaux”, que
“le grand peuple iranien est réprimé
depuis des années”, qu’il a “faim de
nourriture et de liberté”, qu’il est
“temps que ça change” et qu’il
“soutiendra le peuple iranien le moment
venu”, c’est peine perdue. Ces
proclamations grandiloquentes n’auront
aucun effet sur le cours des choses.
Déchaîné contre Téhéran, Washington veut
saisir le conseil de sécurité.
(…)Washington a joué la carte de la
déstabilisation interne. Pour y
parvenir, ses stratèges ont déployé
toute la gamme des moyens disponibles :
avalanche de propagande
antigouvernementale financée par la CIA
(notamment par les stations de radio
émettant en persan vers l’Iran), agents
de tous poils infiltrés dans les
manifestations populaires, appui donné à
toutes les oppositions sur place ou en
exil. Incapable de procéder au “regime
change” par le haut, la
Maison-Blanche a tenté de l’obtenir par
le bas. Prémuni contre le “hard power”
US par sa propre force militaire (et par
ses alliances) le “régime des mollahs” a
été directement ciblé par le “soft
power” made in USA. La Maison-Blanche a
fait tourner les rotatives de la
désinformation, mais le résultat n’était
pas garanti sur facture" (3).
"C’est le moins
qu’on puisse dire. C’est pourquoi les
masses n’ont pas investi la rue, et la
grogne qui s’y exprime pour des raisons
économiques ne génère pas, sauf
exception, une contestation du régime
politique. Il est significatif que la
propagande occidentale se livre, une
fois de plus, à de grossières
manipulations. On a même vu le directeur
général de “Human rights Watch”, Kenneth
Roth, utiliser une photo des
manifestations pro-gouvernementales pour
illustrer le “soulèvement populaire”
contre le régime. En croyant voir dans
des rassemblements de mécontents le
prélude à un changement de régime,
Washington a pris deux fois ses désirs
pour des réalités : la première, en
confondant mécontentement et subversion
dans les manifestations
antigouvernementales ; la seconde, en
refusant de voir que les manifestations
pro-gouvernementales étaient au moins
aussi importantes ». (3)
« Cet espoir
d’un “regime change” à Téhéran
est d’autant plus illusoire que
Washington ne détient pas davantage le
deuxième atout : des hordes de
mercenaires pour faire le sale boulot.
Les frontières étant surveillées de près
par l’armée iranienne, la réédition d’un
scénario à la syrienne est impossible.
(…) Le “regime change” a réussi en
Libye grâce au bombardement aérien. Il a
échoué en Syrie malgré des hordes de
mercenaires. Mais il n’a aucune chance
de réussir en Iran. Le peuple iranien
subit surtout les sanctions infligées
par un Etat étranger qui lui donne des
leçons de “droits de l’homme”. Que
certaines couches sociales aspirent au
changement est naturel, et tout dépendra
de la réponse du pouvoir à leurs
revendications. Le président Rohani a
condamné les violences. Mais il a aussi
admis la légitimité du mécontentement
social, des mesures impopulaires ont été
annulées, et le peuple iranien n’a pas
l’intention de s’étriper pour faire
plaisir au locataire de la
Maison-Blanche ». (3)
Les derniers
développements
Depuis le 28
décembre 2017, il y a des manifestations
et des contre-manifestations dans les
grandes villes iraniennes. Dans
l’émission du 10 janvier, Kla.TV a donné
la parole à l’expert boursier Dirk
Müller. Beuacoup de médias s’interrogent
Pourrait-il s’agir en Iran d’une
nouvelle « révolution de couleur » ?
Révolution de couleur en Iran? cela ne
marchera pas et cela ne marchera plus!
Lu sur le Reseau
Voltaire l’annonce de l’arrestation
de l’ancien président Ahmadinjad puis le
démenti suite au communiqué e l’avocat
de l’ancien président. Nous lisons Nous
avons publié hier, en français et dans
trois autres langues, que le président
Hassan Rohani avait ordonné d’arrêter
son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad
ainsi que le fils de seyyed Ebrahim
Raïssi. Deux heures plus tard, nous
avons été informés par un média iranien
que l’avocat de l’ancien président
démentait l’information concernant son
client. Cependant, 24 heures plus tard,
il nous est toujours impossible de
vérifier qui dit vrai. Aucune des deux
personnalités citées n’est apparue en
public. Aucun journaliste n’a été en
mesure de les contacter directement.
Aucune autorité iranienne ne confirme ou
n’infirme les informations sur l’une ou
l’autre de ces arrestations. Ce matin, 8
janvier, des médias arabes de premier
plan affirment que l’ancien président a
été interpellé à Shiraz, puis placé en
résidence surveillée avec l’approbation
du Guide Ali Khameneï » (5)
Pourtant L’avocat de l’ancien Président
iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a nié
l’information diffusée par de nombreux
médias arabes selon laquelle
M.Ahmadinejad avait été arrêté pour
incitation aux manifestations dans les
villes iraniennes, relate Erem News. Au
cours de cette allocution, Mahmoud
Ahmadinejad, qui a dirigé l'Iran
de 2005 à 2013, avait notamment affirmé
que «certains dirigeants du pays vivent
loin des problèmes, et ne savent pas ce
qui préoccupe le peuple».
Ou en est –on
en définitive ?
Échec et mat pour qui voudraient
intervenir militairement en Iran sous
prétexte de soutenir les manifestants
comme ils ont fait en Libye et en Syrie
, on voit le résultat du devoir
d’ingérence .Il faut savoir que les
médias français ont été à la pointe de
la désinformation convoquant toujours
les mêmes analyses en boucle sur les
plateaux de télévision avec pour faire
bonne mesure des Iraniens aigris
bien planqués en France et qui jettent
de l’huile sur le feu en diabolisant
leur pays En Arabie saoudite, les
médias ont couvert ces événements comme
si le gouvernement iranien allait
tomber.
De
nouvelles manifestations de soutien aux
autorités étaient organisées dans
plusieurs villes. Mieux encore Bahram
Ghassemi, porte parole du ministère
iranien des Affaires étrangères,
a réagi Au lieu de perdre son temps en
envoyant des tweets inutiles et
insultants contre les autres peuples, il
ferait mieux de s'occuper des problèmes
intérieurs de son pays, notamment
l'assassinat quotidien de dizaines de
personnes et des millions de sans-abri
et affamés" aux Etats-Unis, Pour rappel,
selon les autorités, les récentes
manifestations et leur répression ont
fait plusieurs morts. « Le
Parlement n’est pas favorable à la
poursuite du filtrage de Telegram,
mais doit donner des engagements pour
qu’il ne soit pas utilisé comme un
instrument des ennemis du peuple
iranien ».Les États-Unis se sont
retrouvés isolés diplomatiquement au
Conseil de sécurité de l’ONU, qui a
estimé, que les manifestations en Iran
relevaient des affaires intérieures du
pays. Pour le ministre iranien des
Affaires étrangères, Mohammad Javad
Zarif, : « Le Conseil de sécurité a
rejeté la tentative flagrante des États-
Unis de le détourner de son mandat
La majorité du Conseil a souligné la
nécessité d’appliquer complètement
l’accord nucléaire de 2015, et de
s’abstenir de s’ingérer dans les
affaires intérieures des autres pays »
Il est indéniable cependant qu’il
y a malaise et l’Iran ferait
bien d’écouter le peuple mais l’axe Ryad
Washington-Tel Aviv a perdu cette
manche.
Cependant l'empire n'a pas dit son
dernier mot Le président Trump a accepté
de reconduite les termes de l'accord
"pour la dernière fois" demandant aux
Européens d'en faire autant; Ces mêmes
Européens qui pour une fois, ont dit Non
à l'empire s'agissant de l'accord avec
l'Iran. Ce n'est certainement pas par
empathie pour le peuple iranien ,
mais il y a tellement de contrats
à faire et que de plus le gisement de de
gaz de South Pars attise les
convoitises
Nous
pourrions ajouter que la patrie de
Darius est tout sauf une nation
sousdéveloppée. Elle fabrique ses
satellites elle lance ses fusées, elle
fabrique ses drones ses chars ses
avions. C’est aussi une vraie nation de
l’espace qui nous invite à raison garder
et ne pas prendre pour une nation
développée après le lancement par l’Inde
d’un satellite que notre Agence Spatiale
a conçu. Le chemin est long et j’ai
toujours défendu la science pour un vrai
développement du pays en donnant
plus que jamais la priorité à
l’éducation et au savoir
1.https://blog.mondediplo.net/2008-10-12-Greve-du-bazar-en-Iran
2.
http://www.moonofalabama.org/2017/12/iran-early-us-support-for-rioters-hints-at-a-larger-plan.html#more
3.Bruno Guigue
https://www.facebook.com/notes/bruno-guigue/pas-de-regime-change-ç-téhéran/1281398468672272/
4.Joaquim
Flores
http://www.fort-russ.com/2017/12/iran-protest-crisis-everything-you-need.html
5.
http://www.voltairenet.org/article199286.html
Professeur Chems
eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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