Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Une fin de règne sans gloire pour Barak
Obama :
Un Nobel qui a fait la guerre à la paix
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 19 janvier 2017
«La paix n'est pas l'absence de
guerre, c'est une vertu, un état
d'esprit, une volonté de bienveillance,
de confiance, de justice.»
Baruch Spinoza, philosophe (1632 - 1677)
Ça y est, le président Obama s'en va
laissant Donald Trump prendre en charge
le pouvoir! Avant de revenir sur la
dernière partie de la présidence, à
savoir l'engagement sans retenue de
Obama pour l'élection de Hillary
Clinton, nous allons à notre façon
donner un point de vue parmi tant
d'autres de citoyens lambda appartenant
à ce continent des ténèbres qu'est
l'Afrique et cher à Hegel, mais aussi à
cette espérance religieuse diabolisée
car instrumentalisée du fait de ses
dirigeants complaisants avec l'Empire
qui les adoube et d'où ils tirent leurs
seules légitimités pour le plus grand
malheur de leur peuple.
Souvenons-nous de l'espoir suscité par
la candidature de Obama, sa venue était
vue comme une bénédiction du ciel après
les années de feu, de sang, de malheur
des deux mandatures de George Walker
Bush. Le discours de rupture d'Obama, et
même sa nomination, nous faisait
espérer- grands naïfs que nous sommes-
le retour de l'american way of life,
celle d'Armstrong marchant sur la Lune,
celle des pères fondateurs de la
démocratie et de la liberté. Cette
Amérique qui a pris le pari d'élire un
Afro-Américain consacrant ainsi le rêve
de Martin Luther King «I have a dream...».
Le
capital de confiance et d'espoir des
damnés de la Terre était immense,
d'autant qu'à tort ou à raison, nous
Africains nous nous sentions rétablis
dans notre dignité après deux siècles
d'esclavage. Ce fut d'autant plus beau
que malgré les dénégations d'Obama
affirmant qu'il est chrétien, beaucoup
d'entre les naïfs que nous sommes
pensaient à tort qu'un président qui a
dans sa famille des parents musulmans ne
peut que développer de l'empathie avec
l'Islam.
Ceci nous fut confirmé par le fameux
discours du Caire Salem Alikoum.,
« Je vous salue»
Il
parle à cette occasion de «nouveau
départ» pour qualifier la relation que
l'administration qu'il dirige veut
développer entre son pays et le monde
arabo-musulman. Le président a su
choisir trois bonnes citations du Coran,
des allusions à l'âge d'or de l'islam et
à sa contribution scientifique dont a pu
bénéficier l'Occident; il a réaffirmé
très fortement la liberté de conscience
en faveur des musulmans aux États-Unis,
et plus généralement Obama aura apporté
à la sensibilité inquiète du monde
musulman, les apaisements que celui-ci
attendait depuis longtemps.
Dans
ce qui suit nous allons montrer les
faits les plus saillants vus encore une
fois du Sud, nous survolerons rapidement
l'aspect économique et l'obamacare
qui est en passe d'être détricoté avant
même la fin du mandat d'Obama et les
meurtres racistes qui ont augmenté.
Bref inventaire de l'héritage d'Obama
ayant consensus en Occident
Obama
c'est avant tout le verbe et la verve.
Retour sur trois paroles qui ont marqué
l'opinion lors des années de présidence
de Barack Obama. « Oui nous pouvons » :
« «Yes we can.» Le slogan choisi
pour la campagne de Barack Obama en 2008
est indissociable de sa présidence. Il a
eu deux significations: celui d'une
Amérique qui veut en finir avec les
années Bush et celui d'une communauté
afro-américaine qui voit pour la
première fois un président métis
s'installer à la Maison-Blanche.
«L'audace d'espérer.» «L'espoir face aux
difficultés, l'espoir face à
l'incertitude, avait-il martelé.
L'audace d'espérer est le plus grand don
que Dieu nous a donné.» «Je parie que
demain, vous rejetterez la peur, et
choisirez l'espoir.» «L'Amérique que
j'aime.» L'Amérique qui se dessine
dans les discours de Barack Obama est
celle qui aurait assumé ses divergences
politiques et assimilé ses différentes
communautés. «Il n'y a pas d'Amérique
blanche, ou d'Amérique noire, d'Amérique
asiatique ou latino. Mais les États-Unis
d'Amérique.» (1).
Les
avis divergent sur l'héritage de la
présidence de Barack Obama. La Tribune
de Genève dresse un bilan avec quelques
témoignages: «Grâce à l'Obamacare, 20
millions d'Américains qui n'avaient pas
d'assurance-maladie ont pu s'en offrir
une. Barack Obama n'a toutefois jamais
réussi à vendre à ses concitoyens cette
réforme qui les oblige à contracter une
assurance-maladie, et les républicains
ont entamé l'abrogation de la loi la
semaine dernière. En matière
d'environnement, M. Obama a soutenu
l'accord de Paris sur le climat en 2015.
Il a aussi protégé 141 millions
d'hectares de terres et de mers contre
leur exploitation à des fins
énergétiques, tout en réduisant de
moitié l'importation de pétrole des
Etats-Unis.» (2)
Le lynchage d'El Gueddafi
A la
suite des printemps arabes mis en oeuvre
par les officines occidentales, les pays
occidentaux pensaient rechaper le Monde
arabe à moindre frais d'une façon soft.
Ainsi, le président Obama a laissé faire
Hillary Clinton en l'occurrence dans
cette mise à mort voulue par Sarkozy
conseillé par Bernard-Henry Lévy et
Cameron. Pour Hillary Clinton,
l'élimination du «dictateur» El Gueddafi
qui eut pour épitaphe - Je suis venu,
j'ai vu, il est mort» fut son plus grand
succès et devait la qualifier pour la
présidence grâce au succès de sa
«stratégie de changement de régime». Ses
emails révélés par le FBI sont la preuve
de cette attente. Hillary avait adopté
avec enthousiasme la politique des
néoconservateurs et des
interventionnistes libéraux prônant le
renversement de gouvernements qui
manquaient de respect pour la seule
superpuissance, nation exceptionnelle,
indispensable et unique leader du monde.
La mort de Ben Laden: la promesse
tenue, gage de la réélection
Une
autre prouesse à l'actif d'Obama, le
meurtre en direct de Ben Laden à la
télévision américaine et sous les yeux
ravis du président des Etats-Unis et des
principaux membres de son gouvernement
tombés en extase a été un «bon point»
pour le deuxième mandat. la traque
d'Oussama Ben Laden a été autant une
mission des différents présidents de
Bill Clinton en passant par George W.
Bush «Je veux Ben Laden mort ou vif»
jusqu'à Barack Obama.Annonçant la mort
de l'ennemi numéro un des Etats-Unis, il
déclare: «Peu de temps après ma prise de
fonction, j'ai demandé au directeur de
la CIA de faire de la mort ou de
l'appréhension de Ben Laden notre
première priorité dans la lutte contre
Al Qaïda.» Obama clamera qu'il est celui
qui a éliminé la menace. Ben Laden sera
jeté à la mer.
Politique étrangère: Syrie, Libye
«Le
récent déplacement du président
américain à La Havane lit-on sur cette
contribution de Ouest France a bien sûr
couronné de succès l'ouverture des
États-Unis vers Cuba. Obama peut
également s'attribuer une partie du
mérite quant à l'accord nucléaire avec
l'Iran. Pourtant, le bilan d'Obama en
matière de politique étrangère est loin
de faire l'unanimité. En atteste le
débat suscité par le très long entretien
accordé par le président à la revue The
Atlantic dans son édition de mars.
Concernant la Syrie, le fait marquant
reste la décision de la Maison-Blanche
de ne pas intervenir militairement en
août 2013. Obama revendique cette
décision, au prétexte que «les
États-Unis ne peuvent pas tout».
Revenant en détail sur l'intervention en
Libye en 2011, Obama déclare «qu'il
faisait peut-être trop confiance aux
Européens «pour faire le suivi de cette
intervention». Et de mentionner la
défaite de Nicolas Sarkozy à la
présidentielle de 2012. Bref, un fiasco
qui fait aujourd'hui de la Libye l'un
des terreaux du djihadisme salafiste.
Barack Obama accuse les Européens et les
pays arabes d'être des free-riders
(profiteurs), relayant hélas le discours
de certains candidats républicains,
comme Donald Trump qui appelle au
désengagement de l'Amérique face aux
«coûts énormes» de l'Alliance
transatlantique. Très critique vis-à-vis
de l'Arabie saoudite, Obama demande à
celle-ci de «partager le Moyen-Orient»
avec son ennemi iranien. (..) Barack
Obama témoigne d'un grand intérêt pour
l'Asie-Pacifique depuis l'invention du
terme «pivot asiatique» au début de sa
présidence. Selon lui, c'est dans cette
région que se trouvent les intérêts des
États-Unis, et c'est là que se trouve le
concurrent - ou partenaire? - principal:
la Chine.» (3)
Trois bombes par heure dans le monde
en 2016
Pour
un président de paix, il y eut plus de
guerres plus d'armes vendues. Un rapport
du Council on Foreign Relations
(CFR) a montré que Washington a bombardé
la Syrie, le Pakistan, l'Afghanistan, la
Libye, le Yémen ainsi que la Somalie en
2016. Pas moins de 26 171 bombes ont été
larguées. 72 par jour. Trois par heure.
Les frappes militaires américaines ont
été nombreuses en 2016. Très nombreuses.
Le toujours président des Etats-Unis
avait fait du désengagement militaire de
son pays une promesse de campagne,
pourtant, le think tank basé à New York
nous apprend que Washington a bombardé
au moins sept nations en 2016: la Syrie,
l'Irak, le Pakistan, l'Afghanistan, la
Libye, le Yémen et la Somalie. Sans
surprise, la très grande majorité des
bombardements américains ont concerné la
Syrie et l'Irak. 24 287 bombes y ont été
larguées selon les comptes du CFR. (...)
En 2008, alors qu'il menait campagne il
avait assuré que lorsqu'il deviendrait
commandant en chef des forces armées, il
«fixerait un nouvel objectif dès le
premier jour»: la fin de la guerre en
Irak. «Je mettrai un terme à cette
guerre en Irak de manière responsable et
terminerai la lutte contre al-Qaïda et
les Taliban en Afghanistan.» (4)
Les
Etats Unis champion des ventes d’arme
S'agissant du carburant des guerres, la
fabrication et la vente des armes, tout
va bien Selon l’organsime suédois Sipri,
le marché des armes est florissant. En
2014, les dépenses militaires mondiales
se sont élevées à 1 776 milliards de
dollars, ce qui représente 2,3% du
produit intérieur brut mondial et
environ 245 dollars par habitant En
2015, les 100 principales entreprises
productrices d’armement dans le monde
ont affiché globalement un chiffre
d’affaires de 356,7 milliards USD
réalisés dans les contrats d’armement
(sur un chiffre d’affaires total de 1
118,1 milliards USD), Les Etats Unis ,
interviennent en moyenne pour 30 % des
ventes. (5)
Là
encore, il y eut un désenchantement des
partisans de la paix. Pratiquement tous
les pays européens, mais aussi la
Russie, la Chine et Israël ont alimenté
les guerres certaines fois en
vendant des armes aux deux belligérants
! A croire le niveau des vies des
occidentaux dépend du nombre d’armes
vendues en clair du nombre de morts , de
blessés et de désolation de pays
vulnérables et misérables qui, certaines
fois n’ont pas d’argent pour nourrir
leurs peuples, mais trouvent toujours
moyen de s’endetter pour se battre
contre d’autres miséreux ou pour tenir
en respect leurs peuples dans des
gouvernances interminables où le mot
alternance n’a aucun sens. Dans ces
pays, il n’y a que le darwinisme
providentiel ou l’émeute fomentées
bien souvent par les pays occidentaux
pour leurs propres intérêts pour arriver
à l’alternance généralement aussi
catastrophique… Dans ces pays le
lobby de l’armement dirige d’une façon
invisible le pays . Aux Etats Unis un
seul président, Eisenhower, eut le
mérite d'avertir le peuple américain
contre le danger de la mainmise sur le
pouvoir du complexe militaro-industriel.
Dans
ce contexte pour juger du niveau des
armes vendues , Nadia Prupis parlant de
ce marché de la mort écrit: «Les
États-Unis ont vendu plus d'armes que
n'importe quel autre pays en 2015,
malgré une baisse du commerce mondial
des armes, selon un nouveau rapport du
Congrès. Avec 40 milliards de dollars,
les États-Unis ont signé plus de la
moitié de tous les accords d'armement
l'an dernier et plus du double du pays
en deuxième place, la France, à 15
milliards de dollars. Les ventes d'armes
américaines comprenaient des bombes, des
missiles, des chars blindés, des
hélicoptères d'attaque Apache, des
chasseurs F-15 et autres articles (...)
» (5).
On
l’aura compris les dirigeants arabes
sont aux premiers loges pour acheter les
armes. Nadia Prupis écrit : « Les
principaux acheteurs, quant à eux,
étaient le Qatar, l'Égypte, et l'Arabie
saoudite, Beaucoup de ces armes ont été
utilisées pour aider la coalition menée
par l'Arabie saoudite et soutenue par
les États-Unis à combattre les rebelles
au Yémen, entraînant des pertes civiles
élevées. Le Guardian note que les
résultats concordent avec une autre
étude récente, qui concluait que
l'administration Obama avait approuvé
pour plus de 278 milliards de dollars de
vente d'armes en huit ans, soit plus du
double de l'administration Bush, 128,6
milliards de dollars.» (6)
La
journaliste bien connue, Diana Johnstone
décrit la paranoïa qui sévit à la fois
dans le parti démocrate, mais aussi au
sein de l'Administration actuelle qui
accélère les mesures de rétorsion contre
la Russie pour les rendre irréversibles,
tels que l'expulsion de 35 diplomates
fin décembre et l'accélération du
déploiement des troupes américaines en
Pologne à la frontière avec la Russie.
«L'impertinence de Vladimir Poutine,
écrit-elle, ouvertement en faveur d'un
«monde multipolaire», l'a hissé à la
première place dans la liste des
méchants. Il est promu «dictateur» et
«menace existentielle» aux yeux de la
nation exceptionnelle, cible numéro un
du changement de régime. Hillary Clinton
et ses partisans politiques et
médiatiques s'accordent pour attribuer
sa défaite à un complot mené par
Vladimir Poutine visant à changer le
régime aux Etats-Unis. Jamais à
Washington n'a-t-on vu un parti au
pouvoir si incapable d'accepter
l'alternance, si vindicatif, si avide de
trouver des boucs émissaires, si prêt à
violer toutes les bienséances
démocratiques et diplomatiques, si prêt
à pratiquer la politique de la terre
brûlée, même aux dépens de ces «valeurs»
dont il se proclame le défenseur
indispensable, à commencer par la
liberté d'expression?» (7)
La
folie de fin de règne à Washington: la
phobie de Poutine
S'agissant de la comédie visant à
impliquer Poutine dans l'ingérence dans
les élections, les Etats-Unis qui ont
déclenché 200 guerres en 240 ans
d'existence n'ont jamais cessé
d'interférer quand leurs intérêts
étaient en jeu.: «Tout Washington est
scandalisé, tandis que les membres du
Congrès rivalisent entre eux pour
diaboliser la Russie à cause de sa
supposée ingérence dans la récente
élection présidentielle américaine.
«Toute intervention étrangère dans nos
élections est absolument inacceptable»,
a déclaré Paul Ryan, le président de la
Chambre des représentants. Cet éclat de
vertueuse indignation serait plus facile
à gober si les Etats-Unis n'avaient pas
eux-mêmes pris l'habitude chronique
d'intervenir dans les élections à
l'étranger. Sur une période d'un peu
plus d'un siècle, les leaders américains
ont utilisé toute une variété d'outils
pour influencer les électeurs dans des
pays étrangers. Nous avons choisi des
candidats, les avons conseillés, financé
leurs partis, conçu leurs campagnes,
corrompu les médias pour les soutenir et
menacé ou calomnié leurs rivaux».(8)
Une
appréciation rendant compte de ce
désamour graduel nous est donné par une
diplomate russe: «La politique étrangère
de l'administration Barack Obama au
cours des huit années de la présidence
d'Obama «suscite l'aversion du monde
entier», a déclaré la porte-parole du
ministère russe des Affaires étrangères,
Maria Zaéskharova. «Je pense que cet
homme [Obama] et son équipe -
naturellement, parlant de l'homme, nous
entendons l'équipe qui s'est révélée
mauvaise pour tous sur la scène
mondiale», Selon la diplomate russe, du
point de vue moral, on peut blâmer
l'équipe d'Obama d'avoir commis un
«crime» car il a démontré que «le plus
fort a des droits illimités à faire le
mal». (9)
En
définitive rien de nouveau sous le
soleil! Tous les président américains à
partir de la chute du mur de Berlin
furent frappés d’hubris , une sorte de
messianisme de la certitude de la «
Destinée Manifeste » qui leur donne
mission de régenter le monde. Cela
a commencer avec Georges Bush père
qui parlait déjà après avoir laminé
l’armée irakienne en 1991, du nouvel
ordre mondial vertueux étant la seule
hyper-puissance selon le bon mot de
Hubert Védrine et ayant sonné
d’après Francis Fukuyama, l’idéologue du
Pentagone, la fin de l’histoire et
annoncé un âge d’or qui allait durer
mille ans.
On
sait comment cette histoire est en train
de se dérouler , car nous eûmes
après Bill Clinton qui s’illustra par le
dépeçage des balkans avec la complicité
de l’Europe et notamment de l’Allemagne
Ce sera aussi la presque décennie du
pétrole contre nourriture, une histoire
abjecte dont l’épilogue fut la mort de
500.000 enfants prix à payer – pas cher-
selon Madeleine Albright pour faire
partir Saddam Hussein qui n’est
parti que plus tard. Il a
fallu l’avènement de Georges
Walker Bush pour que la sentence s
sentence « to be hanged by the
neck until you are dead » se réalise
un matin de janvier de l’aid el adha
en guise de sacrifice,’ il y a dix ans
sous la gouvernance d’un certain Paul
Bremer gouverneur d’un Irak en miettes
Ces présidents venaient avec leurs
certitudes gravées dans l’arbre
,bouleverser des équilibres
sociologiques culturels et cultuels
plusieurs fois millénaires en y semant
le chaos constructeur selon Condolezza
Rice
Même
pour la cause palestinienne Barack Obama
ne put rien faire contre un premier
ministre israélien intransigeant et qui
tient sa légitimité du Congrès
américain, au point en en déplacement
aux Etats Unis, il ignore le président
Obma et fait un discours au Congrès où
il fut acclamé . Même le votre de 35
milliards d'aide à Israël n'a pas fait
entendre raison à Nétanyahu. La
colonisation s'est accélérée ces
dernières gut années au point qu'elle
semble être irréversible. la résolution
votée en décembre contre l'arrêt de la
colonisation est une première des Etats
Unis depuis 1980, mais elle ne change
rien aux données actuelles .car elle
n'est pas contraignante et avec le
président Trump il est possible qu'elle
ait un enterrement de première classe.
La
présidence Obama ne fut pas différente
.sauf que nous avons cru en ses
promesses de désengagement de l’Irak, de
l’Afghanistan. Nous seulement ne se fit
pas, mais sous l’ère Obama fut inaugurée
la terrible guerre des drones reapers
et autres ; Pour ne pas risquer la mort
des GI’S rien de plus simple : Une salle
climatisée du fin fond du Texas,
un contrôle par satellite et une
décision de mort par drone interposé. Il
suffit alors au soldat de jouer au
joystick pendant qu’à des milliers de
kms de là c’est la mort, le deuil la
désolation des vies brisées des pays en
miettes. Non content de tout cela
après l’épisode Bin Laden, deux
conflits marquent l’ère Obama, la Syrie
vidée de sa sève ,plusieurs milliers de
morts et de blessés, la destruction
honteuse de la Lybie avec deux vassaux
le tandem Sarkozy – Hollande et David
Cameron dont les prouesses envers les
faibles aboutirent au lynchage de
Kadhafi. Enfin la tolérance envers
l’Arabie Saoudite pour causes de
contrats d’armements et de pétrole
s’avère être une complicité dans la mort
silencieuse du peuple yéménite
L'Occident s'est empressé de décerner le
prix Nobel de la paix à Barack
Obama pour la promesse d’une paix qui
n'est jamais arrivée. Peut-être que le
Comité Nobel ne sera plus aussi chaud
pour l'octroi de ce prix? De plus
s'agissant justement de la paix du
monde, les années Bush ont traumatisé le
monde, mais on ne s'attendait à rien de
bon. Avec Obama nous avons cru à ses
promesses qui comme dit Jacques Chirac
n'engagent que les naïfs que nous
sommes. A la place nous découvrons en
fait «l'american way of war»...
de l’empire qui tarde à comprendre que
tout le monde aura à gagner avec un
monde multipolaire. Peut être là encore
un vœu pieux avec le nouveau président
Trump avec son obsession protectionniste
1.
http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Trois-grandes-paroles-Barack-Obama-2017-01-15-1200817339
2.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/16/bilan-d-obama-le-paradoxe-americain_5063393_3222.html#ShE0hJ4U2o3afToz.99
3.
http://www.ouest-france.fr/debats/point-de-vue/politique-etrangere-le-bilan-discute-dobama-4149159
4.
http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-largue-lequivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016/#EYWYhUfTrZXxOtOX.995.
5. http://www.grip.org/fr/node/1942
6.Nadia Prupis
http://lesakerfrancophone.fr/alors-que-le-commerce-mondial-declinait-la-vente-darmes-etasuniennes-a-bondi-en-2015
7.
https://francais.rt.com/opinions/31994-folie-fin-regne-washington
8.
http://www.mondialisation.ca/usa-nous-intervenons-dans-les-elections-dautres-pays-depuis-plus-dun-siecle/5568909
9.
http://lesakerfrancophone.fr/le-monde-entier-est-degoute-par-la-politique-etrangere-de-ladministration-obama
Article de référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour/258595-un-nobel-qui-a-fait-la-guerre-a-la-paix.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique Alger
Publié le 20 janvier 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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