Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Afrique- G20: La comédie de l'aide au
développement
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 8 juin 2017
«Il faut
soutenir les dictateurs africains, sinon
ils ne feraient pas d'élection.»
Propos attribués
à Jacques Chirac ancien président de la
France
Cette boutade
décapante est là pour décrire en une
phrase la condition de la maladie de
l'Afrique, à savoir, le refus de
l'alternance qui fait qu'elle se fait
toujours soit par Darwin, soit par
l'émeute, la corruption endémique et le
plus important, le soutien des pays
développés à des potentats qui font de
leurs pays des propriétés privées. A des
degrés divers, aucun pays d'Afrique n'y
échappe, même le pays de Mandela qui a
quitté le pouvoir après un seul mandat,
n'est pas indemne. Les dirigeants
africains s'accrochent au pouvoir et
quand ils ne sont plus en odeur de
sainteté auprès de leurs suzerains,
généralement l'ancienne puissance
coloniale intervient sous différents
prétextes, pour mettre le vassal qu'il
faut à la place qu'il faut.
Justement en
parlant des « empires coloniaux Jacques
Chirac avait courageusement ,- il est
vrai sur le tard- déclaré que la France
avait pillé ses anciennes colonies. Ce
qui est dit pour la France est aussi
valable pour son acolyte dans les
mauvais coups, en l’occurrence la
perfide Albion, l’Angleterre pour ne pas
la nommer. A deux elles ont, ont fait
fortune sur l’esclave des africains, Ils
ont imposé des présidents
dictateurs à leur solde, Ils ont
organisé, armé, finance les terroristes
en Afrique afin de déstabiliser
davantage ce continent,
Cette introduction
étant faite, nous apprenons que lundi 12
juin, Madame Merkel dirigeant l'économie
la plus importante d'Europe, recevait en
tant qu'organisatrice du G20 qui aura
lieu à Hambourg à la fin du mois, sept
pays africains dont l'Egypte et la
Tunisie, pour évaluer ensemble les voies
et moyens de donner à l'Afrique un
nouveau départ, cinquante ans après que
l'agronome René Dumont avait déjà
tranché au début des années 1960: «L'
Afrique est ma partie.» Sans doute il
faisait référence aux choix économiques
douteux, sans présager du fait que les
dirigeants africains nouvellement élus
font le même travail que le colonialisme
vis-à-vis de leur pays, assurés de
garder leur pouvoir pourvu que les
anciennes puissances coloniales
(Grande-Bretagne, France, Allemagne
Italie, Belgique) continuent comme au
bon vieux temps à gérer leur pré carré.
Nous remarquons au
passage et cela fait mal au coeur que
l’Algérie : plus grand pays d'Afrique,
celui qui a fait une révolution de 8 ans
à nulle autre pareille, celui qui a
affronté seul le terrorisme pendant 10
ans, celui qui dispose d'une profondeur
stratégique est ignoré au profit de pays
qui n'ont pas le même vécu. Ce n'est pas
la première fois! Il y a un mois,
l'Italie n'a pas jugé bon d'inviter
l'Algérie au G7, mais elle a invité
d'autres pays sur des critères qui
restent inconnus. La descente aux enfers
de notre diplomatie ne s'arrête pas là,
tout le monde a en tête, le retour du
Maroc au sein de l'Union africaine, son
lobbying qui fait qu'il est membre de la
Cédéao, et cerise sur le gâteau, il
arrive à convaincre le Nigeria de lancer
en commun un gazoduc de 5000 km qui
passera près de la côte de plusieurs
pays de l'Afrique occidentale pour
arriver au Maroc et par la suite en
Espagne. Les financements sont prévus et
il est possible que ce gazoduc démarre.
Rapidement notre accord avec le Nigeria
pour un gazoduc Lagos -Alger signé il y
a 8 ans semble abandonné. Cela va créer
d'énormes problèmes à l'Algérie du point
de vue de la vente de son gaz. Problèmes
qui s'ajoutent, tels que la fin des
accords de long terme pour la vente du
gaz algérien.
« Madame Merkel a
donc reçu en grandes pompes les sept
pays africains et leur a proposé un
partenariat d'exception, une sorte de
Plan Marshall à l'allemande «Si le
ministère allemand du Développement a
annoncé lundi dernier 300 millions
d'euros d'aides supplémentaires aux pays
notamment soucieux de lutter contre la
corruption, la priorité à l'Afrique
voulue par Angela Merkel ne se veut pas
un plan d'aide. Il s'agit plutôt de
rendre les pays africains plus attirants
à l'investissement par le biais du
soutien politique des pays du G20 et
technique des institutions financières
internationales » (1).
Vaste programme que
de s’attaquer à la corruption qui est un
sport national ou les corrupteurs et les
corrompus ne rendent pas comptent.
Il est fort à parier que ces vœux pieux
resteront sans lendemain. Sauf que ces
aides ont très peu de chance de servir
à éclaircir le climat des affaires dans
les pays africains où le vrai problème
es la légitimité des pouvoirs
Comme il n’y pas de
philanthropie en ce bas monde et
connaissant les positions pour le
moins monolithiques concernant
l’orthodoxie néo-libérale, on comprend
difficilement cette empathie du
ministre des finances : « Le ministre
allemand des Finances Wolfgang Schäuble
a souligné que «les États africains vont
décider eux-mêmes de la façon dont ils
veulent travailler». «À l'heure où
l'Union européenne cherche à redéfinir
les bases de son partenariat avec
l'Afrique, l'Allemagne propose un «plan
Marshall» pour favoriser l'établissement
d'une paix et d'un développement
durables sur le continent voisin de
l'Europe. Un plan non pas «pour»
l'Afrique mais, à mettre en oeuvre «avec
elle». (1)
Plusieurs
responsables africains ont fait assaut
d’amabilité pour amadouer la mutte
Merkel «Pour Caïd Essebsi, président
de la Tunisie invité du G20:'' La
priorité sera accordée aux projets
structurés ayant un impact sur le
pouvoir d'employabilité des jeunes,
ainsi que le développement des zones
rurales''. La délégation qui
m'accompagne à Berlin va non seulement
exposer les atouts et l'attractivité de
la Tunisie en tant que site favorable
aux investissements étrangers, mais
aussi présenter des projets concrets à
mettre à la disposition des partenaires
et des investisseurs, notamment dans les
secteurs de l'infrastructure, des
industries aéronautiques, automobiles et
agroalimentaires, des technologies de
l'information, et de la santé.» (1)
Le développement
de l'Afrique au cœur du G20:
Un continent laissé
en déshérence et errance a fait
depuis les indépendances des pays qui le
composent l’objet de convoitises d’abord
des pays anciennes puissances
coloniales, qui se sentent toujours chez
elles au point d’intervenir dans les
affaires intérieures des pays. Mais
depuis une vingtaine d’années d’autres
acteurs tels que les Etats Unis qu par
différents programmes censées être de
l’aide. La finalité est que l’aide au
développement promis par ces puissances
n’a jamais atteint les 0,7%du PIB
C’est donc bien à
une comédie à plusieurs
épisodes que nous assistons. Tout à
commencé en février comme nous le
lisons dans cette contribution : «Déjà
en février dans la réunion préparatoire,
les jalons d'un plan Marshall étaient
posés. Prenant les rênes du G20 pour
l'année 2017, l'Allemagne a décidé de
faire de ce partenariat avec l'Afrique
qu'elle qualifie de «Compact with
Africa») une priorité. «Cette
initiative du G20 vient à point nommé
pour sa philosophie de suggérer et non
imposer, ainsi que pour l'idée de
travailler ensemble», a estimé le
ministre marocain de l'Économie et des
Finances, Mohammed Boussaïd, soulignant
qu'il ne s'agit pas là d'une «initiative
d'assistance».» (2)
« La précision
mérite d'être faite, car il s'agit de
stimuler les investissements privés par
le soutien politique du G20 de manière à
développer l'emploi et les
infrastructures des pays africains
partenaires. Aucun engagement financier
n'est formulé par le G20, «L'Afrique a
besoin d'infrastructures, il y a des
efforts qui sont déjà faits et doivent
être accélérés. «Si aujourd'hui
l'Afrique avait le minimum en termes
d'infrastructures, de santé, de
formation, certainement les questions de
migration telles qu'elles se posent
aujourd'hui n'auraient pas eu autant
d'impact sur la vie de l'Europe.» (2)
«Un point de vue
que ne partage pas l'ONG One: «L'idée de
départ est bonne, mais j'ai vraiment
peur que l'éléphant accouche d'une
souris et qu'il y ait une déconnexion
entre le discours et l'action»,
s'inquiète Friederike Röder, directrice
de One France, citée par l'AFP. Selon
elle, «pour l'heure, il s'agit d'une
récapitulation des actions déjà
existantes uniquement concentrée sur
l'investissement privé, alors qu'il y a
encore des pays qui ont besoin d'aide
internationale et d'investissements
importants en matière d'éducation».» (2)
‘Au vu de ces
chiffres, le président nigérien propose
d'autres sources de financement pour
faire face aux besoins de redressement
du continent; l'aide publique accordée à
l'Afrique «étant seulement de 50
milliards $ « M. Issoufou propose
l'accroissement des recettes fiscales
internes des Etats africains dont la
moyenne est de 17% contre 35% pour les
pays de l'Ocde. Pour y parvenir, «il
faut que l'Afrique cesse d'être un
simple réservoir de matières premières
et que le commerce entre elle et le
reste du monde soit équitable». (2)
Ce qui intéresse
l’Europe : Freiner l’arrivée de migrants
Dans toutes
ces initiatives vouées à l’échec ce qui
intéresse l’Europe ,et plus largement
les pays riches, c’est comment freiner
l’afflux des migrants vers la forteresse
Europe. Comment avec des subsides créer
in situ de l’activité économique et de
l’emploi. Les recettes mises en œuvre
avaient surtout pour but de rendre
exsangue l’Afrique en la vidant de ses
richesses avec la complicité de
potentats installés à vie Toutes les
formules alambiquées tels que
partenariat d’exception, initiative
co-développement
Edouard Pflimlin
du journal Le Monde écrit à
propos de cette comédie sans lendemain :
« lors d'un sommet du G20 finances, les
grands argentiers des principales
économies du monde avaient convié leurs
homologues de Côte d'Ivoire, du Maroc,
du Rwanda et de Tunisie à se joindre à
eux pour mettre sur pied ce partenariat
baptisé «Compact with Africa». «Nous
devons créer au sud du Sahara les
conditions pour que les gens puissent y
évoluer, se former et générer de la
valeur pour eux et leur famille», a
plaidé la directrice générale du Fonds
monétaire international (FMI), Christine
Lagarde, dans le quotidien
Handelsblatt. Si la question des
dizaines de milliers de migrants prenant
la direction de l'Europe pour fuir
pauvreté et conflits n'est pas évoquée
en première ligne, elle est cependant
centrale pour l'Allemagne, qui a
accueilli plus d'un million de
demandeurs d'asile ces dernières années,
essentiellement de Syrie, d'Irak et
d'Afghanistan » (3)
« Pour Angela
Merkel, le point central pour espérer
endiguer ces flux est de s'attaquer aux
causes de la migration en offrant des
perspectives aux populations dans leurs
pays. «Le développement économique doit
suivre le rythme d'une croissance rapide
et s'accélérant de la population pour
créer un futur convenable aux jeunes et
ainsi réduire la pression migratoire», a
relevé la porte-parole de la
chancelière.» (3)
Les maux de
l'Afrique et les causes premières de
l’échec
Il est une habitude
que les pays développés ont, c'est de
voir le développement de l'Afrique selon
leurs propres critères et en fonction de
leurs intérêts. Le plus grand besoin de
l'Afrique, c'est sa quête de dirigeants
honnêtes qui rendent compte aux peuples.
L'Afrique est un continent d'avenir nous
dit-on! C'est possible à voir comment
tout le monde est à nos chevets pour in
fine s'accaparer les matières premières.
Même les potentats adipeux du Golfe s'y
mettent, ils font ce qu'on appelle du
grabbing des Terres, en bref, ils
achètent des milliers d'hectares qu'ils
cultivent et le produit de la récolte
passe sous le nez des indigènes qui
continuent à mourir de faim. Sait-on que
plus de la moitié de l'Afrique n'a pas
accès à l'électricité? Que le continent
qui compte 1 milliard d'habitants
comptera deux milliards et demi en 2050.
L'essentiel de l'augmentation de la
population proviendra de l'Afrique.
«La Banque
africaine de développement (BAD),
l'Organisation de coopération et de
développement économique (Ocde) et le
Programme des Nations unies pour le
développement (Pnud) ont publié leur
rapport sur 'Les perspectives de
l'économie en Afrique en 2017''. Le
communiqué de presse, largement repris
par les médias, compilait quelques
chiffres dont une prévision de
croissance pour l'ensemble du continent
africain de 3,4% en 2017 et 4,3% en
2018, des investissements directs
étrangers pour 2017 de l'ordre de 57
milliards de dollars (50 milliards
d'euros).» (4)
«Le taux de
pauvreté en Afrique recule depuis
plusieurs années, mais la croissance
démographique est telle que le nombre de
pauvres augmente! Le rapport sur les
perspectives de l'économie en Afrique
établit qu'il y aurait plus de 500
millions d'Africains sous le seuil de
pauvreté, soit vivant avec moins de 2
dollars par jour. Dans le même temps, il
y aurait, toujours selon ce même
rapport, une classe moyenne de 350
millions de personnes. La Banque
africaine de développement définit une
personne appartenant à la classe moyenne
par un revenu compris entre 2,2 dollars
et 20 dollars par jour. Rappelons que le
seuil de pauvreté est à 2 dollars par
jour, ce qui signifie que 20 cents
feraient la différence entre la pauvreté
et l'appartenance à la classe moyenne.»
(4)
«La BAD estime que
sur les 350 millions de personnes vivant
avec un revenu journalier compris entre
2,2 dollars et 20 dollars, près de 60%
vivent avec 2,2 à 4 dollars par jour,
soit environ 200 millions de personnes.
La BAD appelle pudiquement cette
catégorie 'la classe moyenne
flottante''. 'Flottante car elle est si
précaire et proche du seuil de pauvreté
qu'on ne peut décemment la qualifier de
classe moyenne.» (4)
«La Cfao, qui a
fait une grande étude avec Ipsos sur la
classe moyenne en Afrique, la définit
avec un revenu journalier compris entre
4 et 20 dollars par jour. La Cnuced
rappelle dans son rapport de 2014 que
l'enjeu pour le développement, au-delà
des objectifs quantitatifs du taux
d'investissement moyen et de la
croissance, c'est la politique
d'investissement. La croissance d'un
pays ne peut être tirée par la seule
consommation intérieure, sinon le pays
risque d'accroître sa dépendance
vis-à-vis de l'extérieur à travers les
importations.» (4)
«L'investissement
doit être un relais fort de cette
croissance. L'investissement doit, par
sa qualité et son ciblage, jouer un rôle
majeur dans l'accélération de
l'investissement en Afrique.
Pour cela, la Cnuced recommande trois
secteurs de concentration que sont les
infrastructures, les agro-industries et
le secteur manufacturier. La qualité de
l'investissement a trait à la
pertinence, à la qualité de la
réalisation et à la gouvernance des
investissements. Malheureusement,
l'investissement en Afrique demeure une
occasion pour les officiels de
s'enrichir. Nombreux sont les ministres
et présidents qui prélèvent leur dîme
sur chaque investissement ou acceptent
des projets non adaptés ou de piètre
qualité moyennant de larges
commissions.» (4)
Le coût de la
corruption
Un mal qui revient
en boucle ; la gouvernance . Tous les
leaders africains font jurent de mettre
en place des mécanismes de contrôle du
pouvoir . C’est le cas notamment du
Nepad une sorte de gouvernance et
d’évaluation par les pairs avec un volet
développement. Cette initiative qui a
fait illusion est devenue une illusion
Curieusement il y a une prise de
conscience mais elle est à bas bruit.
Elle arrive à faire un état des
lieux de la façon de gouverner et
décerne ou pas un prix aux meilleurs
dirigeants Ainsi, et : «Comme le
déclarait l'homme d'affaires mauritanien
Mohamed Ould Bouamatou lors d'une
conférence organisée par la Fondation Mo
Ibrahim en avril à Marrakech, le pouvoir
ne doit pas servir de raccourci vers
l'enrichissement personnel.» D'ailleurs,
la Fondation Mo Ibrahim n'a décerné son
prix qu'à quatre reprises depuis 2007,
faute de pouvoir désigner un dirigeant
politique africain ayant fait preuve
d'un leadership d'excellence. Cette
mauvaise gouvernance a un coût pour les
économies africaines. Elle constitue un
handicap supplémentaire en matière de
compétitivité, car le coût de la
corruption est toujours répercuté dans
les coûts de l'investissement.» (4)
De quoi a besoin
réellement l'Afrique pour entamer
son développement ?
On l’aura compris
ce n’est pas l’obtention d’un prix qui
fera que les dirigeants optent pour le
bien de leur pays en déclarant la guerre
à la corruption en commençant par être
eux même clean.
D'abord, qu'on
trace des lignes rouges pour graver dans
le marbre la nécessité de l'alternance.
Ensuite, qu'elle puisse lutter
efficacement contre la corruption le
problème de l'Afrique ce n'est pas car
le terrorisme, c'est la misère, c'est la
hogra, ( le mépris) c'est l'absence de
perspectives pour les jeunes qui, à
l'heure de Facebook, de l'Internet
enragent de voir des jeunes comme eux
s'épanouir dans les pays développés.
Sur ce terreau de
misère, les droits de l'homme et la
démocratie sont absents, par contre,
l'inquisition fait flores. L'Afrique a
besoin d'éducation, elle a besoin
d'énergie, elle a besoin d'eau pour un
développement de l'autosuffisance
alimentaire et hydrique.
Des dirigeants élus
en dehors des scores bréjnéviens, bien
dans leur peau qui sont fascinés par
l’avenir pourront avoir l’assentiment
des peuples et aller réellement à la
conquête de la modernité. Ils
commenceront d’abord à secouer les
tutelles pesantes post-coloniales et
arriveront à force de résilience de
travail pour le bien commun à développer
des véritables partenariats winn-winn.
C’est le cas avec la Chine qui –sans
être philanthrope- accepte de coopérer
sans prendre les Africains de haut
-cette tare, des puissances coloniales-
La Chine sur le développement des
infrastructures, et qui investit autant
que tous les pays occidentaux
industrialisés réunis.
Ce dont a besoin en
dehors du fait qu’elle est adulte ,
-elle est sortie de sa dimension magique
selon la triste phrase de Sarkozy qui
nous a joué lors du Discours de Dakar,
le rôle de Jules Ferry chantre des races
supérieures et son "devoir de civiliser
les races inférieures" – Elle ne veut
pas qu’on s’ingère dans ses affaires.
Elle veut choisir elle même ses
dirigeants . Elle veut aller en
définitive vers de véritables
partenariats en investissant dans un
«triple E» durable, éducation, emploi et
émancipation, Ainsi elle pourra se
préparer au doublement de sa population
et offrira toutes les opportunités
auxquelles sa jeunesse a droit. Il n’y a
pas de raison.
Quant aux promesses
sans lendemain, nous allons une fois de
plus faire appel au président Jacques
Chirac qui eut aussi ce jugement sans
concession: " les promesses n’engagent
que ceux qui y croient » Tout est dit.
1.
http://afrique.lepoint.fr/economie/g20-afrique-ce-que-les-africains-envisagent-de-faire-13-06-2017-2134964_2258.php
2.
http://afrique.lepoint.fr/economie/g20-afrique-baden-baden-un-tournant-19-03-2017-2113095_2258.php
3.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/12/berlin-veut-que-le-g20-aide-l-afrique_5143048_3212.html#qtRtQb83Sdh5z1EE.99
4.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/08/oui-le-taux-de-pauvrete-en-afrique-recule-mais-le-nombre-de-pauvres-augmente_5140890_3212.html#xwljVS8estwpMyGq.99
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Publié le 17 juin 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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