Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Macron à Alger :
Une restitution de
la mémoire à dose homéopathique
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Samedi 9 décembre 2017 « L'Angleterre
n'a pas d'amis ou d'ennemis permanents,
elle n'a que des intérêts permanents. »
Lord Palmerston
Pour la sixième
fois depuis l'indépendance, dans
l'histoire des relations tumultueuses
passionnées et passionnelles entre
l'Algérie et la France, le peuple
algérien accueille un président français
pour une visite d'Etat, Il s'agit cette
fois du président de la République
française, Emmanuel Macron qui, il faut
le témoigner, a fait bouger les lignes.
Histoire des
relations singulières algéro-françaises
Depuis l’indépendance mis à part la
période du septennat de de Gaulle , où
les mémoires encore vives ont fait que
les relations étaient tout au plus
correctes. Il y eut ensuite Valéry
Giscard ‘Estaing qui n’a pas trop laissé
de souvenir dans l’imaginaire des
Algériens. Ce fut encore ensuite
la période chaotique du président
Mitterrand que les Algériens n’ont
jamais apprécié au vue d’une part de son
passé , n’a-t-il pas en effet refuser la
grâce à des dizaines de patriotes
envoyés à la guillotine, cette peine de
mort qu’il déclare indigne de l’image
qu’il se fait de la dignité
humaine au point de l’abolir. Du point
de vue politique, ce fut la pire époque.
N’est ce pas en effet l’Elysée qui avait
deux fers au feu qui entretenait des
relations avec le FIS en même qu’elle
avait un double langage avec le pouvoir
algérien.
Rien à voir avec la présidence Chirac.
D’une façon irrationnelle les Algériens
sont en empathie avec le président
Chirac, malgré ses positions sur le
« bruit et l’odeur… » Les Algériens ont
apprécié qu’il fit le déplacement lors
des inondations catastrophiques de Bab
el Oued Il faut bien admettre aussi que
la position courageuse de Jacques Chirac
dans le bras de force qui l’oppose à
George Bush est appréciée par les
Algériens peut-être autant, sinon plus
que toutes les approches de
rapprochement sur la base des intérêts
bien compris des deux parties. Le
président qui disait à juste titre qu’un
Français sur sept avait des racines
algériennes avait la volonté de
construire une relation durable un
traité à l’image du traité signé par la
Régence et le roi Louis XIV et qui
veut durer cent ans….
Avec l’avènement de Sarkozy dont nous
avons eu un échantillon sur l’affection
qu’il porte à l’Afrique, ce fut
véritablement le calvaire, il n’a cessé
de détricoté le patient travail de
Chirac et Bouteflika qui voulaient
signer un traité d’amitié. Nous étions
tellement emballés, que j’ai cru bon de
graver dans le marbre en écrivant
un ouvrage intitulé : De la traite au
traité : une utopie à construire ».
les hasards de l’édition ont fait que
l’ouvrage est « sorti » sous la triste
mandature de Sarkozy , changement de la
deuxième partie du titre : « Histoire
d’un utopie ». Bref avec Sarkozy c’est
le coup d’éclat permanent
On se
souvient de ses discours
paternalistes de Dakar de Constantine
et celui de Tunis où il plaint les
Tunisiens de n’avoir pas la chance
d’avoir des voisins pareils ! A tort
Sarkozy campe un personnage qui avec
toujours la mentalité coloniale il dicte
la norme, sans un minimum d'éthique en
politique. Souvenons-nous d’un de ses
méfaits: On apprend, qu'il aurait été
tenté d'utiliser les relents
nostalgiques de certains Français. Les
faits remontent à 2012, Le candidat
UMP était alors conseillé par Patrick
Buisson, d'extrême droite. Ce dernier,
lui aurait glissé l'idée de «dénoncer
les accords d'Evian» Une idée à laquelle
Nicolas Sarkozy l’homme au Karcher était
très réceptif, Enfin l’expédition
honteuse de Libye avec la mise à
mort en directe de Kadhafi nous a fait
définitivement ranger Sarkozy comme un
président exécrable sous le plan humain
et qui a démonétisé l’image de la France
Nous
pensions naïvement qu’avec Hollande dont
le seul ennemi était la finance,
les relations allaient de nouveau
repartir du bon pied après la parenthèse
Sarkozy, il n’en fut rien , avançant au
millimètre sur le dossier de la
reconnaissance des crimes contre
l’humanité, il est resté dans
l’imaginaire algérien comme le va –t-en
guerre en Syrie et le
Schwarzkopf au Mali pour des
résultats discutables tant il est vrai
que les racines des conflits sont les
conséquences d’une France-afrique
toujours actuelle avec les habits d’un
néo-colonialisme winn winn.
De plus c’est sous le quinquennat
Hollande , que le premier ministre
de passage à Alger a par son
comportement non éthique s’étant permit
d’être dans le vent de la modernité en
twittant une photo du président
Bouteflika diminué physiquement. Cela
a fait mal ! Il faut bien reconnaître
que l’Algérie a toujours eu des
problèmes avec la gauche françaiseLe
candidat
Macron et le
parler vrai
Pour la première
fois les Algériens découvrent un
candidat qui ne fait pas dans la langue
de bois: «Mal nommer les choses,
écrivait Camus, c'est d'ajouter au
malheur du monde.» La plaie algérienne
est toujours aussi béante et les
présidents qui se sont succédé par
manque de vision du futur ou par calcul
électoral n'ont jamais franchi le pas.
Les Algériens ont un préjugé favorable
envers Macron, jeune, ouvert sur le
futur et qui sort des sentiers battus.
On se souvient qu'en novembre 2016 le
candidat Macron déclarait à
l'hebdomadaire Le Point: «Oui, en
Algérie, il y a eu la torture, mais
aussi l'émergence d'un État, de
richesses, de classes moyennes, c'est la
réalité de la colonisation. Il y a eu
des éléments de civilisation et des
éléments de barbarie.» Le 14 février, le
candidat Macron dans une interview
accordée à la chaîne Echourouk News à
Alger, déclarait: «La colonisation fait
partie de l'histoire française et c'est
un crime contre l'humanité J'ai toujours
condamné la colonisation comme un acte
de barbarie. La barbarie fait partie
d'un passé que nous devons regarder en
face en présentant nos excuses à l'égard
de celles et ceux envers lesquels nous
avons commis ces gestes.»
Cependant, on ne
peut pas mettre sur la même balance 132
ans de dépersonnalisation, de crimes, de
tentative de détricotage de l'identité
sans qu'il en reste des traces.
L'imaginaire des Algériens a subi un
tsunami un matin de juillet 1830 avec
des répliques toujours actuelles. S'il
ne faut pas tomber dans «la culture de
la culpabilisation» comment rendre
justice?
Le message du chef de l'Etat algérien à
l'occasion de la fête nationale
française du 14 Juillet, adressé à son
homologue Emmanuel Macron a une un forte
teneur politique, Il y est question du
partenariat d'exception qui reste à
construire entre les deux pays, de la
pacification de la mémoire coloniale, de
la lutte contre le terrorisme, notamment
au Sahel et le chef de l'Etat algérien
réitère à l'occasion sa «pleine
disponibilité» et sa «volonté résolue» à
oeuvrer, de concert, avec son alter ego
français, pour «consolider davantage» la
coopération bilatérale afin de la porter
«à la hauteur du partenariat d'exception
que les deux pays ont décidé d'édifier
ensemble». «Le partenariat d'exception
algéro-français reste à édifier.» (1)
Bref inventaire de l'œuvre positive
de l'Algérie pour la France
S'il est inscrit
dans le génome des nostalgériques que la
colonisation avait fait oeuvre positive,
nous voulons pour notre part et a
contrario parler de l'oeuvre positive de
l'Algérie, pour la France. Il est connu
que les relations de la France avec
l'Algérie, les Français nous connaissent
et nous les connaissons, 132 ans cela
laisse des traces Deux raisons
essentielles, expliquent cela. Par
atavisme ou par habitude nous «lions»
notre destin à l'ancienne puissance
coloniale qui continue toujours de nous
traiter de façon paternaliste et non en
partenaire qui peut apporter beaucoup de
sérénité dans une région qui a un grand
besoin de stabilité. La deuxième raison
est que nous ne savons pas faire valoir
des arguments objectifs. Le
compagnonnage douloureux avec la France
a fait que les Algériens ont été de
toutes les guerres depuis celle du
Levant, à celle du Mexique, de Sedan, du
chemin des Dames, des Ardennes, de la
Provence, des francs-tireurs partisans.
Dans le même ordre, il nous faut aussi
évoquer rapidement les «tirailleurs
bétons» qui à l'instar des R.T.A
(Régiments de Tirailleurs Algériens) qui
ont participé à la libération de la
France, ces derniers ont participé à la
reconstruction de la France. Sans être
exhaustif, il nous faut aussi parler des
racines algériennes de 6 millions de
Français et de ce que nous faisons pour
la France dans le domaine de la culture
car sans être dans la francophonie qui,
pour les Algériens a des relents de
paternalisme, nous faisons plus pour le
rayonnement de la langue française que
plusieurs pays réunis, sans rien
demander en échange. Nous enseignons
dans une langue à 11 millions
d'Algériens chaque année. C'est au total
plusieurs dizaines de millions qui
maîtrisent la langue de Voltaire, qui
consomment pour ainsi dire français sans
compter les 200.000 visas annuels
octroyés à des touristes potentiels.
Est-ce que l'Algérie est seulement un
marché ou un réservoir de diplômés à
choisir?
«Les Algériens,
écrit Houari Achouri, connaissent
d'Emmanuel Macron surtout sa position
courageuse de dénonciation du
colonialisme français qu'il a qualifié
de crime contre l'humanité. Des horreurs
ont bel et bien été commises durant
cette période de l'histoire de France.
Doit-on en conclure qu'avec Macron à
l'Elysée, tout baignera dans l'huile
pour les relations algéro-françaises? Il
dit vouloir construire un «avenir
apaisé» avec les partenaires du Sud et
il classe l'Algérie parmi les
«partenaires essentiels». «Il faut
s'attendre, cependant à ce que Macron
poursuive la démarche du gouvernement
français concernant la question du
Sahara occidental, c'est-à-dire dans le
refus de reconnaître le droit du peuple
sahraoui à l'autodétermination en vue de
l'indépendance de son pays. Les choses
ont l'air d'être plus claires dans le
chapitre économique des relations
algéro-françaises; sous la présidence
Macron les affaires économiques et
commerciales ont eu une place importante
dans sa visite. On sait que, sur le
marché algérien, la France fait
maintenant face à une concurrence très
forte de la part de la Chine, mais aussi
d'autres pays européens.» (2)
S'il est vrai que
c'est de bonne guerre qu'une politique
d'immigration choisie ou sélective, qui
n'accorde l'hospitalité qu'aux talents
et compétences étrangers dont ils ont
besoin. presque rien n'est fait en aval,
pour les retenir, c'est à chaque fois
une perte sèche pour notre pays, une
saignée à blanc de son potentiel le plus
dynamique, une sorte de «hold-up du
siècle» de ses meilleurs enfants. En mai
2015, l'ancien ambassadeur de France en
Algérie, Monsieur Bernard Emié, a révélé
que 23 000 étudiants algériens
poursuivaient leurs études en France, 8%
du total des étudiants étrangers
inscrits dans les universités
françaises. Des milliers de nos
meilleurs diplômés sont aspirés chaque
année sans aucune contrepartie. Nous
consommons pour 9 milliards de dollars
de produits français. Notre tourisme
s'élèverait à plus de 1 milliard de
dollars par an. Pratiquement rien en
échange si ce n'est des projets
cosmétiques, mais ni transfert de
technologie ni reconnaissance d'être en
face d'un partenaire.
La visite-éclair du président Macron
Il faut le
reconnaître elle a été dense, le parler
vrai a dominé. Les jeunes Algériens qui
ont discuté avec lui ont dit ce qu'ils
pensaient. Et ce n'est pas parce qu'ils
n'ont pas vécu la colonisation qu'ils ne
doivent pas en parler. Cependant, on
peut comprendre monsieur Macron quand il
dit que des Français ont aimé l'Algérie.
Il eut fallu qu'il précise simplement
lesquels? Les Français d'en bas qui ont
vécu côte à côte avec les Algériens,
certains de ces Français natifs
d'Algérie, ont combattu pour la
libération de l'Algérie du joug colonial
ont les mêmes droits que les autres
Algériens, d'ailleurs, la plateforme du
FLN lors du congrès de la Soummam leur
rend hommage. Quant aux autres, les
Borgeaud, les Schiaffino, les Blachette
n'ont aucune empathie pour les Algériens
et encore moins pour la révolution.
D'ailleurs, bien avant la fin de la
guerre ils avaient replié l'essentiel de
leurs activités en métropole. Ceux qui
ont trinqué en dehors du calvaire des
Algériens musulmans, ce sont les
Européens natifs d'Algérie qui n'ont pas
compris ce qui leur arrivait le coup de
sirocco qui les a déracinés du fait
d'une politique de la terre brûlée menée
par l'OAS. S'il est vrai que l'Algérie
actuelle garde par-devers elle le
reliquat de l'oeuvre positive de la
colonisation et qu'elles essaie de le
bonifier, il eut été correct de dire que
ces infrastructures n' ont pas profité
aux Algériens.
Un scoop: la restitution des 37
crânes et des copies de la mémoire
S'agissant des
apports positifs de cette visite, qui
marque de notre point de vue un
déverrouillage, voire un dégel dans la
bonne direction, nous pouvons noter que
55 ans après l'indépendance, la France
accepte de restituer les 37 crânes des
patriotes entreposés au Musée de l'homme
et pour l'histoire, les pétitions d'il y
a deux ans par des cohortes
d'universitaires n'ont fait que
reprendre une publication de
l'anthropologue Ali Farid Belkadi en
2011 qui en fait mention dans son
ouvrage sur Boubaghla. Justement
s'agissant de Boubaghla, lors de la
rédaction de mon ouvrage L'éducation et
la culture en Algérie des origines à nos
jours paru en 1999 aux Editions Enag,
j'en avais fait mention dans
l'avant-propos. Il est heureux que la
France accepte enfin de restituer les
crânes des patriotes algériens, comme
elle l'a fait en 2002 pour la Venus
Hottentote à la demande de Nelson
Mandela, en 2010 pour les 15 crânes
Maoris et pour le rebelle calédonien
Ataï en 2014, Il reste encore 17000
crânes au Musée de l'homme....
On l'aura compris,
la reconnaissance se fait au
compte-gouttes. Souvenons-nous il a
fallu plus de quarante ans pour que les
évènements d'Algérie deviennent la
guerre d'Algérie. De plus, il est à se
demander pourquoi les archives
originales ne sont pas restituées d'une
façon franche. Les évènements sont
prescrits depuis longtemps. Il faut tout
de même savoir que l'original d'un
document a une charge symbolique
autrement plus importante qu'une copie
quand bien même elle serait en couleur.
De plus, nous ne saurons jamais quel est
le contenu réel du fond des archives. On
l'aura compris graduellement, les
pouvoirs successifs au gré des
circonstances lâchent du lest à dose
homéopathique comme ce fut le cas du
message de l'ambassadeur à Sétif. Est-ce
moral que ce compagnonnage de 132 ans
dont l'Algérie n' a vu que pour le pire
doit se terminer par un solde de tout
compte? L'idéal si l'on veut écrire une
histoire à deux mains, que les documents
soient mis à plat et des historiens des
deux rives en dehors de toute
interférence tenteraient d'établir un
récit de ce qui s'est passé depuis le
tremblement de terre de juillet 1830 qui
a vu l'Algérie basculer dans l'horreur.
Naturellement, il y a des zones d'ombre
de part et d'autre et sur lesquelles il
faut mettre la lumière. C'est à cette
seule condition qu'après la Vérité, la
Réconciliation est envisageable
Ce qui pourrait être fait dans
l'égale dignité de chaque peuple
Au-delà des
coopérations classiques que l'Algérie et
la France vont développer, et de la mise
en chantier du dossier archives,
l'Algérie pourrait faire un nouveau
chemin avec la France dans un véritable
partenariat d'exception. Le grand
investissement de la France serait là
aussi d'une façon symbolique de
contribuer à la mise en place d'une
grande bibliothèque numérique, ce sera
d'autant plus apprécié que ce sera aussi
un symbole, voire une réparation de
l'incendie de la bibliothèque de
l'université d'Alger, où en une nuit
300.000 volumes, certains très rares
partirent en fumée... Dans le même ordre
sachant qu'en définitive tout revient à
l'éducation; le meilleur capital, la
meilleure richesse de l'Algérie consiste
en la mise en place graduelle d'un
système éducatif performant. Rien ne
doit être refusé à la formation, à la
recherche. Nous devons former et
protéger l'élite en y mettant les
moyens. Nous ferons émerger des lycées
d'excellence, des Ecoles d'ingénieurs
d'excellence, des Ecoles de médecine, de
droit, de sciences économiques
d'excellence. et faire en sorte que sans
arrière-pensée il y aurait un véritable
partenariat pour la mise en place d'un
système de formation de l'élite avec les
mêmes critères que les grandes écoles en
France.
Conclusion
Les peuples
algérien et français ne peuvent pas se
tourner le dos ad vitam aeternam. En
tant qu'intellectuels et universitaires,
pour avoir mesuré le déficit
d'instruction du peuple algérien, la
déstructuration de sa société, nous
sommes nombreux à penser que le moment
est peut-être venu de miser sur la
connaissance pour renouer le fameux
dialogue des cultures et des
civilisations. Une université de tous
les savoirs, notamment de ceux qui
participeront au rapprochement des deux
peuples, devrait être érigée et
confortée. Les Algériens ne demandent
pas tant qu'on leur fasse la quête ou
qu'on compatisse à leur sort que d'être
traités dignement.
L'Algérie c'est
bien plus qu’un grand pays par sa
surface ( le premier d’Afrique) ,
c'est une C’est aussi une culture, c'est
une profondeur stratégique, c'est une
histoire. Le passage de la France en
Algérie, bien qu’il ait été
tragique, n'a été en définitive qu'un
épisode dans l'histoire plus de trois
fois millénaire du pays. Le grand
aguellid Massinissa battait
monnaie il y a 22 siècles de cela,
pendant que l'Europe émergeait
difficilement des ténèbres vers les
temps historiques. Ce parler vrai du
président Macron , est la première
étape d'une vraie thérapie qui fera que,
55 ans après, l'Algérie et la France se
regardent en face et décident d'unir
leur vécu et leur pesanteur historique
dans une région méditerranéenne qui a
grand besoin de stabilité.
1.N. K.
http://www.latribunedz.com/article/27587-Le-partenariat-d-exception-algero-francais-serait-il-une-realite-avec-Macron
2.HouariAchouri
https://www.algeriepatriotique.com/2017/05/08/relations-algero-francaises-pres-lelection-de-macron-vers-lapaisement/
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_
professeur_chitour/281550-une-restitution-de-la-memoire-a-dose-homeopathique.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
Publié le 10 décembre 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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