Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Tempête dans un verre d'eau au Golfe:
la guerre picrocholine entre Salman et
Tamim
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 8 juin 2017
«Nombre d'États du Golfe lorgnent sur
le patrimoine français et tentent, des
pétrodollars plein les poches, d'acheter
tout ce qui peut l'être avant épuisement
de l'or noir. Jusqu'ici nos dirigeants
leur avaient résisté - du moins en
apparence -, offusqués par tant
d'audace. Mais, avec le Qatar, c'est une
tout autre histoire. La France est
devenue le terrain de jeu sur lequel la
famille Al-Thani place et déplace ses
pions politiques, diplomatiques,
économiques, immobiliers ou
industriels.»
Pierre Péan et
Vanessa Ratignier«Une France sous
influence. Quand le Qatar fait de notre
pays son terrain de jeu», éd. Fayard,
septembre 2014.
Voilà ce que peut faire la diplomatie
du chéquier qui arrive à venir à
bout de tous ceux qui, en apparence,
sont incorruptibles. On prête à Henri
Kissinger cette fameuse phrase: «Tout
homme a son prix.» C'est dans ce cadre
que l'on peut comprendre entre autres
les réceptions de l'ambassadeur du Qatar
en France qui offre à ses invités au
moment du départ, des chèques de 10 000
euros. Combien parmi les bien-pensants
politiques en France n'ont pas émargé?
Combien n'ont pas
fait du chantage en demandant carrément
de l'argent pour prix d'une position
conciliante? C'est d'ailleurs dans ce
cadre que l'on peut comprendre l'octroi
de l'organisation de la Coupe du monde
au Qatar en 2022 avec dit-on son cortège
de corruptions multiples. La rente
imméritée, des pays arabes pétroliers
installés dans les temps morts, leur
permet de prendre en otage leurs peuples
les condamnant à regarder filer à toute
vitesse le train du progrès tandis
qu'ils ruminent sur le quai de la gare
leur frustration.
On peut comprendre
le mépris dans lequel sont tenus ces
potentats gros, gras et bien nourris
pendant que la misère s'avère être la
calamité la mieux partagée pour des
centaines de millions, voire des
milliards de besogneux, quelles que
soient leurs latitudes. Non, les Arabes
ne sont pas que cela! Il fut une époque
où ils représentaient l'espérance de
l'humanité.
Un colosse financier
avec un sabre nain
Le Qatar est un
Emirat du Moyen-Orient d'une superficie
de 11 427 km². pour trois cent mille
autochtones et un million d'étrangers
qui ont un statut peu enviable, surtout
s'ils ne sont pas des Occidentaux. Petit
producteur de pétrole, il est aussi le
troisième producteur de gaz naturel du
monde après l'Iran et la Russie. On ne
parle du Qatar que dans la démesure, en
termes de gaspillage d'une rente
imméritée, on oublie aussi de parler de
sa capacité de nuisance qui lui a permis
-diplomatie du chéquier aidant- de faire
ce qu'il veut et de se donner une
visibilité à travers une chaîne
médiatique «El Jazeera» avec des
appréciations sélectives, mais aussi en
se prenant pour un stratège guerrier
quand il s'est agi de chasser en meute
derrière la France et le Royaume-Uni le
gibier Kadhafi. (1)
«Si des personnes
ont pu être dupes de la
pseudo-révolution libyenne soutenue par
les «révolutionnaires» bien connus que
sont Nicolas Sarkozy, Bernard-Botul-Henri
Lévy ou David Cameron, voilà qui
pourrait leur ouvrir les yeux... Pour la
première fois, le Qatar admet avoir
participé aux opérations sur le terrain
aux côtés des rebelles libyens. (...)
Trois jours après la proclamation par le
CNT de la «libération» totale de la
Libye, les chefs d'état-major des pays
engagés militairement en Libye se
retrouvent pour une réunion à Doha, au
Qatar. A cette occasion, le chef
d'état-major qatari, le général Hamad
ben Ali al-Attiya, a révélé que des
centaines de soldats du Qatar ont
participé aux opérations militaires aux
côtés des rebelles en Libye. On apprend
même que le président Omar el-Béchir du
Soudan a fourni quantité d'armes aux
prétendus «rebelles». Il apparaît aussi,
écrit Ian Black, que c'est le Qatar qui
dirigera les efforts internationaux pour
former l'armée libyenne, récupérer les
armes et intégrer les unités rebelles
souvent autonomes dans de nouvelles
institutions militaires et de sécurité
(...) Et lors de l'assaut final contre
le QG de Kadhafi à Tripoli fin août, les
forces spéciales qatariennes étaient en
première ligne. Le Qatar a aussi accordé
400 millions de dollars aux rebelles,
les a aidés à exporter le pétrole depuis
Benghazi et a monté une station de
télévision à Doha. (...)» (2)
La rupture des
relations Arabie saoudite et consorts vs
le Qatar
Une tempête dans un
verre d'eau! Le monde va s'arrêter de
tourner car deux potentats gros et gras
et bien nourris, qui n'ont rien apporté
à la civilisation humaine, sont en
froid! On dit même que le mardi 6 juin à
midi, l'émir du Qatar a promulgué un
décret mettant les forces armées
qataries en état d'alerte pour faire
face à toute agression éventuelle contre
ce pays. Le Qatar a annoncé dans la nuit
du mardi 23 mai que son agence de presse
QNA avait été piratée par une entité
inconnue et qu'un faux communiqué
attribué à l'émir avait été diffusé. Ce
dernier affirmait que Tamim Ben Hamad
Al-Thani s'était prononcé sur divers
sujets sensibles mettant en cause ses
voisins du Golfe et notamment la
nécessité de réexaminer les relations
avec l'Iran. Et alors?
Ce sont des farces
risibles qui n'intéressent que les
médias qui font du scoop, sans épaisseur
leurs fonds de commerce. On dit que tout
cela est dû à la rencontre Trump-Salmane
qui a conforté les Saoudiens en leur
disant faites ce que vous voulez, mais
en payant le prix du deal. D'abord, les
cadeaux inimaginables une épée de 25 kg
d'or et incrusté de diamants, un voilier
de 140m et en prime un petit cadeau à la
fille du président évalué à 200 millions
de dollars Ensuite, la consistance du
deal: près de 400 milliards de contrats
dont 100 milliards d'armes qui vont
servir à l'Arabie saoudite de faire la
guerre à d'autres Arabes.
Pendant ce temps,
les Saoudiens lambda vont se serrer la
ceinture d'autant que le déficit frise
les 90 milliards de dollars et que le
prix du baril est à moins de 50 dollars.
Bref, l'Arabie saoudite veut créer une
Otan arabe - elle a enrôlé l'Egypte-
avec une armée de 34 000 hommes et elle
a reçu l'assurance de Trump dans sa
«croisade» ou «djihad» contre un autre
pays musulman qui vient de faire une
leçon magistrale au monde occidental en
organisant des élections transparentes
propres et honnêtes qui ont vu la
reconduction de Rohani universitaire et
homme pondéré qui a réussi l'accord sur
le nucléaire. Aucun média occidental n'a
était objectif pour rapporter
l'évènement L'acharnement des Saoudiens
à l'endroit de l'Iran est conforté par
les Américains et par Israël qui y voit
une occasion de démolir le dernier
domino qui représente un islam du
savoir. Naturellement, pour les vassaux
américains du Golfe, ce serait le rêve
et cela restera un rêve.
Pourquoi le Qatar
est-il devenu infréquentable?
Hala Kodmani,
ancienne fille de diplomate syrien ayant
émargé au râtelier de la République
syrienne avant de déclarer par ses
filles interposées la guerre à Bachar el
Assad, nous donne des éléments de
réponse complémentaires: «Cette décision
vise surtout à affaiblir l'activisme
diplomatique de l'Emirat et à raviver
les tensions avec l'Iran. C'est la
grande déchirure entre pays arabes
sunnites. Le Qatar est accusé de
soutenir le «terrorisme». Doha a dénoncé
une décision «injustifiée» et «sans
fondement». Celle-ci a été prise «avec
l'Egypte» et a un «objectif clair:
placer le Qatar sous tutelle, ce qui
marque une violation de sa
souveraineté», a affirmé le ministère
qatari des Affaires étrangères. (...)
Mais tout commence le 23 mai lorsque
l'agence de presse officielle du Qatar
annonce que son site a été piraté et que
de fausses informations ont été
diffusées. Il s'agit de déclarations
prêtées au dirigeant du Qatar, le cheikh
Tamim al-Thani. » (3)
« Ce dernier aurait
mis en garde ses pairs du Golfe contre
une confrontation avec «l'Iran, poids
lourd régional islamique qu'on ne peut
ignorer», tout en défendant le Hamas
palestinien et le Hezbollah libanais
(...) La querelle survient au lendemain
de la visite de Donald Trump à Riyadh
(le 21 mai) où a été célébrée en grande
pompe l'alliance historique retrouvée
entre les Etats-Unis et les pays arabes
sunnites longtemps qualifiés de
«modérés». A contre-pied de la politique
de Barack Obama, marquée par la volonté
de conclure l'accord international sur
le nucléaire iranien, Donald Trump
dénonce dans son discours à Riyadh «les
interventions déstabilisatrices» de
l'Iran chiite dans les pays arabes,
accusant Téhéran d'être derrière le
terrorisme. «Le soutien de Trump a donné
des ailes à l'Arabie saoudite pour
conforter son leadership dans la région
et sa ligne dure face à l'Iran» (3)
Le soutien au
terrorisme, la chose la mieux partagée
dans les pays du Golfe
C'est se moquer du
monde que d'attribuer au seul Qatar le
soutien au terrorisme! Pourtant, toute
honte bue, les Saoudiens invoquent cela
comme mise au ban du Qatar. Pour rappel,
15 des 19 kamikazes du WTC étaient
saoudiens et curieusement, le Sénat
américain qui a voulu demander des
comptes à l'Arabie saoudite n'a pas vu
sa demande aboutir!: «Le communiqué
officiel saoudien justifiant sa décision
souligne que «le Qatar accueille divers
groupes terroristes pour déstabiliser la
région, comme la confrérie des Frères
musulmans, Daesh et Al-Qaeda». Des
accusations qui mettent sur le même plan
les Frères musulmans et les
organisations jihadistes extrémistes, y
compris l'Etat islamique, ne peuvent
qu'emporter l'adhésion de l'Egypte du
maréchal Al-Sissi et des Emirats arabes
unis, qui ont mis la confrérie sur liste
noire.
L'Iran
technologique pomme de discorde
L’Iran à bien
des égards, est l’ennemi juré des
potentats du golfe mené par l’Arabie
Saoudite. La première raison est la
jalousie menée d’impuissance. Comment se
fait il que ce pays par la force de sa
capacité scientifique et technologique
arrive à faire jeu égal avec les pays
occidentaux industrialisés ? La seconde
raison est la peur du chiisme et de
l’hypothétique arc qui va de l’Iran, à
l’Irak, à Bahrein, mais aussi à la
Syrie et à la population chiite
saoudienne évaluée à 20 % en proche du
golfe persique ..La troisième raison est
l’hubris au rabais des saoudiens
qui se veulent les maitres du
monde arabe dictant la norme au Moyen
Orient. A tort ils pensent que
l’armement peut faire la différence ;
L’a t-il fait au Yemen où les Saoudiens
s’enlisent ? Tous les pays occidentaux
ont ravitaillés les Saoudiens pour aller
porter l’épouvante au sein d’une
population yéménite qui fait face à la
terreur des bombes de la « coalition
menée par l’Arabie Saoudite imitant
celle de Norman Schwarzkopf pendant la
deuxième guerre du golfe de 1991.
Cette même population oubliée des médias
occidentaux et pour cause de contrats
d’armements fait face à la famine,
mais aussi au choléra qui prend sa dîme
chaque jour.
Au moment où le
Royaume wahhabite veut constituer un axe
sunnite fort face à la République
islamique chiite (son grand rival
régional), le Qatar vient brouiller les
cartes. «Cette division au sein du CCG -
qui est un ensemble régional cohérent et
réussi, et dans lequel l'Iran a toujours
vu une menace - ne peut que réjouir
Téhéran». Une médiation prochaine
devrait calmer le jeu. Elle peut venir
du Koweït ou du Sultanat d'Oman, les
deux membres du Conseil de coopération
du Golfe qui n'ont pas pris partie dans
la querelle. La Turquie, qui entretient
des rapports étroits avec les monarchies
du Golfe, s'est déclarée prête à aider
au dialogue. Mais c'est surtout l'appel
du secrétaire d'Etat américain Rex
Tillerson «aux pays du Golfe à résoudre
leurs désaccords», qui devrait
constituer une pression forte.
«Il s'agit
finalement d'une querelle de famille
entre enfants gâtés», Olivier
Demeulenaere abonde dans le même sens:
«L'Orient étant, comme on le sait,
compliqué, d'autres raisons s'ajoutent
naturellement à cette guerre contre
l'Iran. «Les raisons de la crise entre
le Qatar et l'Arabie saoudite ne
tiennent pas au soutien qatari apporté
aux terroristes islamiques en Libye, en
Syrie, au Yémen ou en Irak, mais bel et
bien au rapprochement du Qatar avec
l'Iran. Ce que les pays du Golfe
sunnites et alliés d'Israël ne pouvaient
tolérer plus longtemps. Certains vont
jusqu'à considérer que le Qatar est
l'ouverture de l'Iran sur les pays du
Golfe. Le Qatar est le seul pays membre
du Conseil de coopération du Golfe (CCG)
qui maintient des relations normales
avec Téhéran. La récente rencontre entre
Donald Trump et les élites politiques
saoudiennes avait pour objectif non
seulement de vendre massivement des
armes, mais aussi de créer une sorte
d'«Otan arabe» dans le but de contenir
l'Iran » (4)
« En matière de
terrorisme, si le Qatar a financé et
armé les groupes terroristes tels
qu'Al-Qaïda en Syrie, l'Arabie saoudite
(principal allié des Etats-Unis,
d'Israël, de la France et de la
Grande-Bretagne dans la région) finance
et arme également le «terrorisme
islamiste dans le monde. Une
investigation récente publiée par le
think tank étatsunien Institute
of Gulf Affairs» révèle que la
nationalité la plus répandue au sein de
l'Etat islamique est la nationalité
saoudienne. De plus, cette étude révèle
que plus de 400 étudiants saoudiens aux
Etats-Unis ont rejoint les camps de
l'Etat islamique avec la bénédiction de
l'Arabie saoudite et la complicité des
services états-uniens. Une vaste
hypocrisie que les médias atlantistes
tendent à masquer''. On sait depuis 2011
que les Occidentaux financent, arment
les terroristes d'Al-Qaïda avec la
complicité du Qatar et de l'Arabie
saoudite d'abord en Libye puis en Syrie,
mais silence dans les rangs il ne faut
pas trop le répéter. Sauf si cela sert
la cause saoudo-israélo-états-unienne
contre leur ennemi juré: l'Iran? Où l'on
perçoit que le terrorisme et son
financement ne sont que l'instrument
d'une géopolitique à la confluence des
intérêts occidentaux et des pays du
Golfe au Moyen-Orient?» (4)
Benjamin Barthe va
plus loin. Il parle d'une mise au pas:
«L'Arabie saoudite, les Emirats arabes
unis, le Yémen, Bahreïn, l'Egypte et les
Maldives accusent le petit Emirat gazier
de complaisance à l'égard de l'Iran et
des mouvements islamistes, les deux
principales sources de déstabilisation
dans la région selon eux. Ces pays ont
accompagné leur décision de mesures de
rétorsion: la fermeture de leurs
frontières terrestres et maritimes avec
Doha, la suspension des vols de leurs
compagnies aériennes en direction de
cette ville, la fermeture de leurs
espaces aériens à la compagnie Qatar
Airways Le Qatar a également été exclu
de la coalition militaire intervenant au
Yémen sous commandement saoudien.» (5).
« Il s'agit
poursuit-il principalement d'obliger le
Qatar à rentrer dans le rang. Depuis son
indépendance, en 1971, ce petit Emirat
la joue solo. La mise en valeur de son
immense champ de gaz, au début des
années 1990, lui a donné les moyens de
développer un activisme diplomatique
frénétique et de développer un soft
power tapageur, en investissant tous
azimuts, dans le sport, la culture, les
musées, etc. A cela s'ajoute son
tropisme islamiste, qu'il ne justifie
pas tant par une adhésion aux thèses de
l'islam politique que par la nécessité
d'ouvrir des canaux de communication
avec tous les acteurs politiques du
monde arabe, et de s'offrir ainsi des
relais d'influence. Un positionnement
insupportable pour les Emirats et
l'Arabie saoudite qui redoutent
l'influence des islamistes sur leur
opinion publique.» (5)
Le rapport du Qatar
à l'Iran est compliqué. L'Emirat partage
l'inquiétude de ses voisins en ce qui
concerne l'ingérence de Téhéran au
Proche-Orient. Il s'est beaucoup investi
en Syrie, en soutenant l'opposition
armée au régime de Bachar Al-Assad, qui
est soutenu, là encore par des milices à
la solde de Téhéran. Mais le Qatar ne
semble pas disposé à aller plus loin. Il
considère que l'escalade prônée par
Washington, Riyadh et Abou Dhabi n'est
pas la bonne solution. Juste après le
sommet de Riyadh, l'émir du Qatar, Tamim
Ben Hamad Al-Thani, a appelé le
président iranien, Hassan Rohani, pour
insister sur la nécessité de poursuivre
le dialogue entre les deux rives du
Golfe. Pour ce qui est des Etats-Unis,
on peut se dire de prime abord qu'ils ne
sont pas mécontents de ce qui arrive au
Qatar.» (5)
On l'aura compris
aves Jean Christophe Catalon,: «Les
déclarations du président américain,
Donald Trump, lors de sa tournée
diplomatique au Moyen-Orient deux
semaines plus tôt, définissant un axe du
«Mal» composé de l'Etat islamique et de
l'Iran, ont pu jouer dans le
déclenchement de cette crise entre les
monarchies du Golfe.» (6)
Ce qui se passe
est un non événement. En son temps
Rabelais parlait de conflit sans sens
ni fondement et avait forgé le mot
guerres picrocholines. Nous y
sommes, cette pseudo bataille de
chiffonnier discrédite encore plus les
Arabes. Quel est le grand bénéficiaire
de cette fitna dans un verre d'eau qui
doit prêter à sourire dans les
chancelleries occidentales? Ce sera le
futur allié de l’Arabie saoudite,
Israël qui commence déjà à aider
les pays du Golfe en définitive à
s’atomiser enterrant implicitement la
cause palestinienne.
1. Chems Eddine Chitour
https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-enigme-du-Qatar-Un-colosse-gazier-avec-un-sabre-nain-9427.html
2. http://www.mathaba.net/news/?x=
629178
3.
http://www.liberation.fr/planete/2017/06/05/isolement-du-qatar-l-arabie-saoudite-joue-avec-le-golfe_1574733
4 .
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2017/06/06/crise-qatar-arabie-saoudite-terrorisme-islamique-iran/
5.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/06/06/les-emirats-sont-determines-a-mettre-le-qatar-d-une-maniere-ou-d-une-autre-agenoux_5139631_3218.html
6.
http://www.latribune.fr/economie/international/qatar-l-hypocrisie-de-l-arabie-saoudite-sur-le-financement-du-terrorisme-732216.html
Professeur Chems
eddine Chitour
Ecole Polytechnique
enp-edu.dz
Publié le 9 juin 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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