Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Alors que le pétrole coule à flots
Libye: le chaos en héritage
Chems Eddine Chitour
© Chems
Eddine Chitour
Vendredi 1er juin 2018
«We came, we saw, he
died.» «Je suis venu, j'ai vu, il
est mort»,
Exclamation
d'Hillary Clinton parodiant César «Veni,
Vidi, Vici» venue en Libye après la mort
d'El Gueddafi.
Le 29
et le 30 mai s'est tenue à Paris une
énième conférence pour ramener le calme
et la sérénité en Libye On sait que
depuis l'attaque en 2011 par la France,
le Royaume-Uni et les Etats-Unis de la
Libye, un chaos suivit la révolution de
2011, la Libye s'enfonce dans une
spirale destructrice ayant des
conséquences en Afrique du Nord, dans le
Sahel et toute la Méditerranée. Le
conflit a fait près de 30 000 victimes.
Naturellement, on ne parle pas de ceux
qui ont créé le chaos, à savoir les deux
acolytes dans les mauvais coups qu'ont
été dans l'histoire l'Angleterre et la
France et ceci depuis plus de 160 ans.
L'impunité de ces
producteurs de chaos n'est pas pour
demain. Au contraire, d'une façon tout à
fait hypocrite et non dénuée d'intérêt
on s'apitoie sur le sort du peuple
libyen auquel on a laissé en prime la
mise en place de Daesh et consorts qui
se sont repliés à partir de la Syrie.
Des seigneurs de la guerre se partagent
les puits de pétrole et contrôlent
parfois des portions entières de
territoire et se livrent au trafic de
drogue, d'armes et de migrants.
On sait que tout
est affaire de pétrole et Total à titre
d'exemple est présente en force en Libye
N'est-ce pas Abdeljallil, l'ancien
président du Conseil national de
transition qui a promis la priorité des
puits à la France et au Royaume-Uni Nous
lisons : «En tant que musulmans
croyants, nous sommes reconnaissants de
leurs efforts et ils seront
prioritaires». «Grâce à leur action
décisive lit-on sur la tribune décisive
dans l'intervention de l'Otan contre les
troupes du colonel Kadhafi, la France et
le Royaume-Uni ont été les premiers pays
à avoir l'honneur d'être reçus, jeudi,
dans la Libye -presque- libérée. La
visite triomphante de Nicolas Sarkozy et
du Premier ministre David Cameron s'est
déroulée comme prévu: bain de foule sur
la place Tahrir de Benghazi -idéal pour
les journaux télévisés de 20h-, soutien
appuyé au Conseil de transition (CNT)
pour l'instauration de la démocratie,
appels à «terminer le travail»
(l'expression est de Nicolas Sarkozy)
pour capturer le colonel Kadhafi en
fuite.» (1).
Cette expression de
capture comme si cela était un animal
sauvage nous rappelle par ce texte
suivant lu avec décalage nous montre les
certitudes des vainqueurs qui ont à leur
façon imité Paul Bremmer installé par
Bush fils comme vice roi d’Irak le
jour où Saddam Hussein fut arrêté,
il n’eut qu’un mot : « Ladies and
gentlemen, .we got him, »
« Mesdames et messieurs nous
l’avons eu » Saddam Hussein sera pendu
le 30 décembre 2006. Kadhafi connaitra
un sort plus atroce et un jour la vérité
éclatera sur le déroulement de cet
assassinat . le rôle trouble de Bernard
Henry Levy sera alors connu Nous
saurons enfin, pourquoi son
acharnement , en doublant même Juppé,
qui lui , a quand même arraché aux
Nations Unies la fameuse résolution, le
sésame interprété par la France,
la Grande Bretagne et les Etats Unis
comme un permis de tuer ce
qui a précipité la chute du régime
libyen et l'assassinat de son leader.
La Libye, un État failli livré aux
seigneurs de la guerre?
Comme l’Irak, comme
l’Afghanistan à qui on a infligé la
démocratie aéroportées, ont connu e
chaos La Lybie serait une zone grise à
l'instar de la Somalie, gouvernée par
des factions rivales tribales dont le
moteur serait le pétrole. Pour Saïd
Haddad: «En déclarant, le 29 octobre
2014, que la ''Libye était très proche
du point de non-retour'', Bernardino
León, représentant spécial des Nations
unies en Libye et chef de la Mission des
Nations unies en Libye (UnsmiL) depuis
le 1erseptembre, résume l'inquiétude de
la communauté internationale quant à la
situation dans ce pays et à son devenir.
La crainte de voir au sein de l'espace
sahélo-maghrébin un État failli aux
conséquences déstabilisatrices s'est
accrue avec l'intensification des
violences depuis l'été 2014. (...) Un
État failli ou défaillant (failed
state)1 peut être défini comme un État
«qui ne peut plus remplir ses fonctions
essentielles, et spécialement assurer la
sécurité physique de sa population. Il
en résulte non seulement des troubles,
internes, mais des prolongements
extérieurs - intervention des voisins,
afflux massif des réfugiés».(2)
« En effet, un bras
de fer est engagé par le chef de la
milice Petroleum Facilities Guard,
chargée de protéger les installations et
les sites pétroliers, avec le pouvoir de
Tripoli. Ce bras de fer illustre
l'imbrication des revendications
fédéralistes, de la question pétrolière
et celle des milices. (...) Le blocage
par les autonomistes des sites
pétroliers de Ras Lanouf, Brega,
al-Sider, et Zuitena connaît un tournant
avec la tentative de mise en oeuvre de
la menace d'exporter le pétrole libyen
au seul profit de la Cyrénaïque: le 8
mars 2014, un pétrolier battant pavillon
nord-coréen (le Morning Glory) est
autorisé à s'amarrer dans le port
d'al-Sider afin de charger une cargaison
de pétrole. L'annonce de ce chargement
par la voix du chef du Bureau exécutif
de la Cyrénaïque, Abd Abou al-Barassi,
entraîne une réaction vigoureuse des
autorités de Tripoli qui dénoncent un
«acte de piraterie», «une atteinte à la
souveraineté nationale» et dépêchent des
forces armées, issues de l'armée
régulière et de la milice Bouclier de
Libye de Misrata, afin de mettre un
terme à ce chargement illégal
(Panapress, AFP, 10/3/2014).
L'arraisonnement du pétrolier dont la
valeur de la cargaison est estimée à 30
millions de dollars par la Marine
américaine dans les eaux
internationales, le 17 mars 2014 est un
échec pour les fédéralistes dans leur
tentative d'exporter le brut libyen. Et
ce d'autant plus que l'ONU condamne
toute tentative d'exportation illégale
de pétrole libyen en adoptant une
résolution, le 19 mars 2014, autorisant
les États membres de l'ONU à inspecter
les navires suspects de s'adonner à de
tels trafics, qui auraient été désignés
par les autorités libyennes». (2)
La Libye implose, mais le pétrole
coule toujours
On le voit chacun
faction a compris que le nerf de la
guerre est le pétrole. Tout sera
fait pour s’ne emparer . Les Libyens
continuent à se déchirer, à mourir, mais
le pétrole coule toujours. La production
et l'exportation du pétrole, continuent
et en 2017, malgré la guerre, près de 13
milliards de dollars sont rentrés dans
les caisses de la Banque central
libyenne qui a for à faire pour
maintenir un semblant de budget entre
les deux pouvoirs celui de Tripoli et
celui de Benghazi.
Sous la plume de
Mathier Galtier nous lisons: «Alors que
le pays reste englué dans une crise
politique inextricable, le secteur
pétrolier connaît une nette embellie.
Mais la gestion des revenus qu'il génère
obéit à des règles complexes.
Explication: décidément, «de la Libye
vient toujours quelque chose de
nouveau», selon le mot d'Aristote. Alors
que le pays n'arrive pas à se dépêtrer
des multiples conflits de basse
intensité qui minent son intégrité, la
production de pétrole a atteint son plus
haut niveau depuis 2014, avec 885 000
barils par jour à la mi-juin» (3).
«Fort de ce bon
résultat - la production peinait à
dépasser les 200 000 barils en 2016 -,
Mustafa Sanalla, le président de la
Compagnie nationale du pétrole (NOC),
basée à Tripoli et qui gère la
production d'or noir, a annoncé un plan
ambitieux: 1,32 million de barils
journaliers d'ici à la fin de l'année,
1,5 million fin 2018 et 2,2 millions en
2023. Avant la révolution, la production
se situait autour de 1,6 million de
barils. Derrière ces objectifs
optimistes émerge la figure du maréchal
Khalifa Haftar. Depuis le 13 septembre,
le bras armé du gouvernement non reconnu
d'El-Beida, en Cyrénaïque, dans l'est du
pays, a pris le contrôle du croissant
pétrolier, dans le golfe de Syrte, au
centre de la côte libyenne. C'est là que
se trouvent les principaux terminaux
pétroliers - Ras Lanouf, Essider et
Brega -, par où transite environ 60% du
brut libyen. Auparavant, cette zone
stratégique était entre les mains des
hommes d'Ibrahim Jadhran, qui pendant
longtemps a mené une politique de
fermeture des vannes pour peser dans le
jeu politique. Khalifa Haftar a, lui,
immédiatement autorisé le retour des
exportations: la production a rapidement
doublé, passant de 400 000 à 600 000
barils par jour. Sachant que ses hommes,
unis sous la bannière de l'autoproclamée
Armée nationale libyenne (ANL),
protègent également les champs
pétroliers de l'Est, Khalifa Haftar
pourrait se présenter comme le roi du
pétrole en Libye.» (3)
«La communauté
internationale ne s'y est d'ailleurs pas
trompée. Bien que s'opposant au
gouvernement d'union nationale de Fayez
el-Sarraj basé à Tripoli et reconnu par
l'ONU, Haftar n'est plus considéré comme
un obstacle à un règlement politique,
mais comme un acteur incontournable. La
feuille de route du nouveau chef de la
mission de l'ONU en Libye, Ghassan
Salamé, prévoit d'ailleurs qu'il discute
avec l'ancien général de Kadhafi pour
parvenir à un accord politique. Sauf
que, dans un pays si morcelé, le roi
d'un jour peut rapidement se retrouver
déchu.» (3)
«Le Représentant
spécial de l'ONU, Ghassan Salamé, a
rappelé qu'une Conférence nationale'
avait été lancée en avril, afin de
permettre à tous les Libyens de
s'exprimer sur des solutions à la crise
que traverse le pays. Jusqu'à présent,
des discussions ont été organisées dans
27 endroits différents, attirant des
milliers de participants. Selon M.
Salamé, des Libyens de tout bords
politiques et secteurs de la société ont
participé à cette conversation
politique, «beaucoup pour la première
fois, et avec un enthousiasme qu'on ne
pouvait pas prévoir». Une fois que ces
réunions seront terminées fin juin, les
résultats seront recueillis et partagés
lors d'un événement spécial. (...) Le
Représentant spécial a enfin indiqué que
les opinions divergent de manière
notable en ce qui concerne l'actuel
projet de Constitution, certains
souhaitant procéder directement au
référendum, tandis que d'autres
réclament des amendements, le retour à
une Constitution préalable, ou des
garanties.» (4)
Libye: les enjeux de la conférence de
Paris
Il faut le dire, la
conférence de Paris, la deuxième pour la
France en moins d'un an est mal vue par
plusieurs pays dont l'Italie (il ne faut
jamais oublier que la Libye anciennement
colonisée par l'Italie est plutôt
italophone et on comprend l'Italie qui
se fait «déposséder» d'une façon
symbolique de son ancien pré carré cela
veut dire que l'ENI est toujours
présente en Libye pays riche en pétrole,
50 milliards de barils (4 fois les
réserves algériennes), riche en gaz de
schiste. Il est donc évident que les
Américains ne vont pas se laisser faire,
ni les Anglais. En ce qui concerne les
voisins de la Libye, plusieurs
rencontres ont eu lieu à l'initiative de
l'Algérie et d'autres pays comme
l'Egypte... La sollicitude de la France
n'est pas de ce fait dénuée
d'arrière-pensées. Elle invoque le
terrorisme qu'elle a fait fructifier
avec le Royaume-Uni, les migrants, mais
de fait ce sont les contrats pour Total
à qui on aurait promis dans l'euphorie
de la chute de Kadafi 1/3 des réserves
libyennes. Le président français
Emmanuel Macron, est très impliqué dans
le règlement de la crise libyenne depuis
son arrivée au pouvoir il y a tout juste
un an. Peu lui importe en réalité le
sort des Libyens est que la France ne
soit pas envahi par les migrants et que
Total puisse faire de bonnes affaires.
«Emmanuel Macron,
écrit Walid Abdelbari, a aussi bien pris
le soin d'inviter un large éventail
d'acteurs impliqués dans le dossier, à
savoir les pays voisins (Algérie,
Égypte, Tunisie, Tchad), l'Italie, les 5
pays membres du Conseil de sécurité de
l'ONU (États-Unis, Chine, Russie,
Royaume-Uni et France) ainsi que des
pays comme les Émirats, le Qatar, le
Koweït, la Turquie et le Maroc où le
premier accord politique de sortie de
crise avait été signé en 2015.
L'Algérie, même si elle voit d'un
mauvais oeil la participation du Maroc
-un pays qui ne fait pas partie des
voisins de la Libye- sera représentée
par le Premier ministre Ahmed Ouyahia.»
(5)
«L'Union africaine,
l'Union européenne et la Ligue arabe ont
également été invitées. Tout comme le
président congolais Denis
Sassou-Nguesso, à la tête du comité de
haut niveau de l'Union africaine sur la
Libye. L'envoyé spécial de l'ONU en
Libye, Ghassan Salamé, auteur d'un plan
d'action pour une sortie de crise,
validé en octobre 2017 par le Conseil de
sécurité de l'ONU, sera aussi présent.
(...) Le grand défi pour mettre en
oeuvre ce plan d'action est sans doute
la formation d'un consensus national
dans un espace politique extrêmement
fragmenté où les acteurs locaux, le plus
souvent tribaux, détiennent la réalité
du pouvoir dans les villes et les
régions. (...) Dans un tel paysage
politique, les désaccords ne peuvent
être que nombreux. Le plus grand d'entre
eux est celui portant sur la future
Constitution libyenne. L'avant-projet de
Constitution adopté par une petite
Assemblée constituante en août 2017
avait fait l'objet de nombreux
désaccords qui portaient sur le type de
système politique (système fédéral ou
unitaire)». (5)
Les réticences justifiées de
l'Algérie
Il est connu que de
plus en plus les pays occidentaux du
Conseil de Sécurité font fi du rôle des
Nations Unies. Tout se passe comme si
c'était eux qui gouvernaient le monde,
décidaient du bien et du mal,
punissaient les récalcitrants et
torpillaient toutes les opportunités de
résolution des conflits qui n'ont pas
leur aval A titre d'exemple,
pourquoi l'Algérie qui partage avec La
Libye plus de 1000 km, qui connaît les
belligérants, qui les a invités,
n'arrive pas à s'imposer comme une voix
incontournable. Pourquoi sa contribution
est-elle diluée au sein d'une vingtaine
d'autres nations. Ses nombreuses
interventions pour une solution
inter-libyenne sont chaque fois
torpillées.
Pourtant, lit-on
sur la contribution de Walid Abdelbari:
«L'Algérie a accueilli pratiquement tous
les belligérants de la crise, y compris
le chef du gouvernement Fayez Al Sarraj
et le maréchal Haftar. Elle plaide
aussi, tout comme Ghassan Salamé, pour
l'inclusion des différents groupes armés
dans le processus de paix, à part ceux
considérés par l'ONU comme étant des
groupes terroristes. L'Égypte pour sa
part tente de faciliter l'unification
des forces armées libyennes en
accueillant une médiation entre
officiers de l'est et de l'ouest de la
Libye. Les ministres des Affaires
étrangères des trois pays voisins
(Algérie, Égypte, Tunisie) réunis à
Alger le lundi 21 mai, tout en appelant
les parties libyennes à «davantage de
concessions» pour accélérer la mise en
oeuvre du plan de sortie de crise de
l'ONU, ont rejeté «toute forme
d'ingérence étrangère en Libye». Qui
cela vise-t-il? Cela montre-t-il que les
pays voisins contestent la légitimité de
certains pays à participer au règlement
de la crise libyenne? Ou qu'il y a
désaccords sur la façon de procéder de
certains? L'Algérie qui a très tôt
déployé des efforts de médiation en
direction des parties libyennes a été
quelque peu court-circuitée en 2015
lorsque les accords inter-libyens ont
été signés à Skhirat au Maroc.» (5)
La France mise sur le général Haftar
Il semble en effet
que le général ( maréchal ?) Haftar
ancien compagnon de Kadhafi lors du
renversement de la monarchie, avec le
commandant Jalloud autre homme fort qui
a disparu, commence à être considéré
comme un partenaire crédible par les
Occidentaux, en premier lieu les
Etats-Unis où le général a séjourné une
vingtaine d'années après son départ de
Libye. Le général Hafter est rentré
d’un long séjour en France pour se
soigner ; Forcément cela créé des liens
On comprend que la France penche pour
lui bien que c'est le gouvernement de
son adversaire Fayez al-Sarraj qui est
reconnu par la communauté
internationale. Même les Emirats arabes
unis le ravitaillent en drones ce qui
permet l'offensive menée par l'Armée
nationale libyenne, pour reprendre
Derna, est en ce moment dirigée contre
Derna.
On sait que
contriarement à son prédecesseur
qui a organisé le chaos Emmanuel
Macron avait tenté de reprendre la main
en invitant le maréchal Haftar et son
rival Fayez al-Sarraj à signer une
déclaration les enjoignant d'organiser
des élections le plus rapidement
possible. Une autre critique à
l'approche française pointe la méthode
de traiter avec des personnalités qui ne
représentent pas forcément un consensus
émanant des composantes de la société
libyenne. D'autant plus que si le calcul
de Paris est de miser, dès à présent,
sur la partie libyenne la plus forte, le
maréchal Haftar en l'occurrence, pour
ensuite pouvoir bénéficier d'un accès
privilégié aux contrats de
reconstruction de la Libye, et surtout à
ses ressources pétrolières, alors il y a
de quoi être sceptique. (...) Car au
final, au-delà des luttes d'influence,
ce qui compte vraiment est que le peuple
libyen, dont 2,5 millions de ses
citoyens sont déjà inscrits sur les
listes électorales, puisse peser sur les
destinées de son pays et enfin tourner
l'une des pages les plus sombres de son
histoire» (5).
C'est dire si la situation est complexe
et que la situation ne peut être imposée
de l'extérieur, même si la réunion de
Paris a aboutit à un accord non signé
sur l'organisation d'élections
législatives le 10 décembre prochain.
Wait and see, mais le peuple libyen
continuera toujours à tenter de
survivre, le pétrole cet excrément du
diable selon le bon mot de Hugo Chavez
continuera longtemps à être à la base de
tous les conflits actuels. Ainsi va le
monde.
1.
https://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110915trib000649553/l-opportune-visite-de-nicolas-sarkozy-en-libye.html
2.Saïd Haddad
https://journals.openedition.org/anneemaghreb/2588#ftn3
3.Mathieu Galtier
http://www.jeuneafrique.com/mag/453014/economie/a-profite-largent-petrole-produit-libye/
4.
https://news.un.org/fr/story/2018/05/1014642
21 mai 2018
5. Walid Abdelbari https://www.t837928.com/libye-les-enjeux-de-la-conference-de-paris/
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour/293510-libye-le-chaos-en-heritage.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
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