Actualité
Lʼ"agression antisémite" d’un enseignant
marseillais:
une affabulation !
CAPJPO
Mercredi 24 février 2016
Après avoir largement défrayé la
chronique et provoqué une surenchère de
dénonciations de l’antisémitisme par nos
dirigeants, il s’avère que l’agression
d’un professeur d’une école juive
marseillaise, le 18 novembre dernier,
n’a jamais existé !
Celui qui a prétendu avoir été blessé
à coups de couteau par trois hommes
ayant proféré des insultes antisémites,
moins d’une semaine après les attentats
du 13 novembre à Paris, est actuellement
en garde à vue et entendu par la police
de Marseille pour "dénonciation
mensongère".
Alors que la France est en pleine
sidération post-attentats, cet homme
dont la presse tait le nom (il n’en va
pas de même lorsqu’il s’agit d’auteurs
de délit non juifs...) avait affirmé
avoir été blessé à coups de couteau par
trois hommes à scooter, dans le 13e
arrondissement de Marseille qui auraient
proféré des menaces et des insultes
antisémites, avant d’exhiber un
tee-shirt estampillé Daech.
Le soir des faits, le pays était en
émoi le préfet de police des
Bouches-du-Rhône précisant que de très
importants moyens policiers avaient été
déployés pour en retrouver les auteurs.
La "victime", blessée aux bras, aux
jambes et au ventre, avait été
hospitalisée, mais quittait l’hôpital le
soir même, avec quelques plaies.
L’affaire avait suscité une pluie de
déclarations instantanées. François
Hollande avait appelé à une "réponse
impitoyable". Michèle Teboul, présidente
du Crif Marseille-Provence, s’était dit
"très choquée". "Cela fait deux affaires
du même type en très peu de temps",
avait-elle relevé, se disant "très
inquiète".
L’enquête, confiée à la sûreté
départementale, a assez rapidement mis
en lumière les incohérences du récit de
l’enseignant. "Les blessures font un peu
rigoler si l’on peut dire, et les
constatations médico-légales qui ont été
effectuées ne collent pas à ce qu’il
raconte, tout comme d’autres examens qui
ont été réalisés au cours de ces
semaines d’investigations", a confié une
source proche de l’affaire, interrogée
par La Provence.
La police sait que les faux actes
antisémites sont légion en France. Entre
le rabbin Fahri qui s’était spécialisé
dans l’auto-agression, l’affaire du RED
inventée de toutes pièces, celle de
l’incendie de l’école juive de Gagny en
2003, qui était apparemment une arnaque
aux assurances, selon la presse, et
d’autres encore, on sait que la plus
grande prudence s’impose dans ce genre
de déclarations.
Pourtant les dirigeants politiques
n’en n’ont cure. Ils se précipitent à
chaque fois sans même prendre l’avis de
la police. En revanche lors de vraies
agressions islamophobes, ils sont d’une
discrétion à toute épreuve...
http://www.europe1.fr/faits-divers/marseille-un-professeur-juif-qui-se-disait-victime-dune-agression-antisemite-place-en-garde-a-vue-2675923
CAPJPO-EuroPalestine
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