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Opinion

Eh oui, M. Filiu, l'OTAN a fait Daech,
mais Bachar le défait !

Bruno Guigue

Mercredi 6 avril 2016

Remportée de haute lutte, la brillante victoire de l'armée syrienne à Palmyre leur a fait l'effet d'une douche froide sur un boute-feu. En trois semaines, affaire réglée, fin de partie ! A voir leur mine dépitée et leur regard torve, que ce soit à Paris, Washington, Riyad ou Ankara, les apprentis-sorciers façon gribouille et les fourriers à peine déguisés du djihad sans frontières n'en menaient pas large.
Hélas, à peine né, le rejeton monstrueux des noces infernales de l'OTAN et du wahabisme venait de subir sa première débâcle militaire en Syrie ! Il venait de se prendre une dérouillée de la part d'une armée nationale décidée à accomplir pour de bon sa mission salutaire : débarrasser définitivement le sol de la patrie de cette gangrène d'importation.

Bien sûr, les supplétifs cathodiques de l'alliance invraisemblable entre des Etats qui financent le terrorisme et des Etats dont la population le subit à la terrasse des cafés n'ont pas manqué d'accomplir leur sale besogne. A défaut de tordre le cou aux criminels de Daech, ces officines ont tordu le cou à la vérité, répandant leur fiel sur ces vaillants soldats dont le sacrifice rend possible leur existence paisible de loufiats du clavier.

Dans une touchante unanimité, ces médias serviles se mirent à ressasser la thèse baroque selon laquelle cet apparent succès n'était qu'une « victoire en trompe-l'oeil », qu'elle n'était qu'une « opération de marketing », qu'on n'avait rien compris, au fond, car, cela va sans dire, « Bachar et Daech, c'est la même chose ».

C'est ainsi qu'on a entendu, écumant de rage, un diplomate mythomane à la voix de fausset répéter comme un perroquet malade la même antienne sur les « crimes de Bachar » et le « massacre chimique du peuple syrien », puis foudroyer de son verbe lancinant les vainqueurs de Palmyre, évidemment coupables à ses yeux d'avoir réussi ce que ses employeurs, eux, n'ont jamais songé à faire : infliger une correction mémorable aux commanditaires fanatiques des massacres de Paris, Bamako, Bruxelles et ailleurs.

Comble du surréalisme, on l'a même entendu s'aventurer périlleusement dans les aigus, et avec cette assurance inimitable de celui à qui son immunité multi-cartes vaut droit immanent à l'affabulation, affirmer que les « forces du régime » n'avaient aucune chance de conquérir l'ultime bastion de Daech, parce que, dit-il, « la ville de Raqqa est une ville arabe », tandis que ces forces, elles, ne sont « pas arabes », mais composées de « supplétifs libanais et de conseillers russo-iraniens ».

M. Filiu semblant souffrir d'un criant déficit d'information, je me permets humblement de lui transmettre le bonjour de la « Force Tigre » du général Suhail Al-Hassan, des « Faucons du Désert » et de la 4ème division blindée de l'Armée arabe syrienne, probablement au repos après la double victoire de Palmyre et d'Al-Qariatayn, en attendant les futures victoires de ce peuple courageux sur des mercenaires venus de partout et de nulle part pour s'acharner contre l'indomptable berceau de l'arabisme.

Car, ne vous en déplaise, ce que l'OTAN a fait, Bachar a une fâcheuse tendance à le défaire.

Bruno Guigue (06/04/2016).

guigue

Bruno Guigue est un haut fonctionnaire, essayiste et politologue français né à Toulouse en 1962. Ancien élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA. Professeur de philosophie dans l’enseignement secondaire et chargé de cours en relations internationales dans l’enseignement supérieur. Il est l’auteur de cinq ouvrages et d’une soixantaine d’articles. Aujourd’hui professeur de philosophie, Bruno Guigue est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Aux origines du conflit israélo-arabe, l’invisible remords de l’Occident » (L’Harmattan, 2002).

 

 

   

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Source: La page FB de l'auteur

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