Algérie
Le «Hirak», la «3issaba», les partis,
la «vache à traire»,
la démocratie et la
nouvelle Constitution !
Amar Djerrad
Mercredi 7 octobre 2020
Certains partis,
personnalités dits «opposants», sortent
brusquement de leur léthargie pour
s’exprimer à propos de la nouvelle
Constitution proposée à référendum.
Alors que certains la formule par
quelques superficiels «conseils»
désordonnés parfois hors sujet, d’autres
par des critiques acerbes, délirantes
annonçant une catastrophe en débitant
des contrevérités afin de saper le moral
des populations paisibles. Certains
l’ont fait avant même la publication de
la mouture ! Des critiques malhonnêtes
sur un travail, de plusieurs semaines,
de plusieurs experts
constitutionnalistes, académiciens et
plus de 3000 contributions de partis,
d’associations et de personnalités, qui
ont répondu à l’appel du Président pour
y contribuer; en se permettant même de
donner des ... conseils. Il se trouve
que ce sont ceux qui ont refusé de
contribuer à son enrichissement qui
«battent le tambour» !
Avec eux, aussi
parfait que soit le Projet de
Constitution (ou autres), il demeure
mauvais ou insuffisant tant que
l’objectif des détracteurs n’a pas
abouti. La partition des «négativistes
et oppositionnistes» - refusant
paradoxalement et systématiquement tout
dans une apparence théâtrale - est
connue ! Il s’agit donc plus de slogans
politiques stupéfiants que de
«propositions » ou «contributions au
débat» sérieuses…
Par leurs
réactions, il est parfaitement lisible
que leur projet reste cette «phase de
transition» inconstitutionnelle, sans
vote du peuple (que dirigerait un
collège de 3 personnes en lieu et place
d’un Président de la République élu par
le peuple), dont ils souhaitent
étrangement et paradoxalement
l’assentiment de … l’Armée qui l’a
rejeté d’un revers de la main s’en
tenant à l’option légale
constitutionnelle ! Parions qu’ils
seront les premiers à responsabiliser
l’Armée pour cette violation en cas
d’échec de ce choix ! Ils imposent cela
comme volonté des «forces politiques et
sociales» représentant la «volonté du
peuple», au travers du Hirak ! Une
«phase de transition» qui n’a jamais été
évoquée ou revendiquée par le "Hirak"
(originel) ! Cependant, les peudo-hirak
déviants, sans envergures, organisés
après, çà et là, par ces mêmes «forces
politiques et sociales», s’évertuant à
les confondre, trompeusement, avec le
véritable Hirak qui avait cessé après
avoir obtenu l'essentiel - là oui, sans
aucun doute !
Ces «forces
politiques et sociales» s’étaient, dit
un de leur mentor, «réunis pour œuvrer
dans cette direction afin d’aboutir à un
accord politique global et inclusif
avant les dernières élections
présidentielles» ! Ces «forces», en
fait, n’ont jamais été significatives !
Il s’agissait donc bien d’une
tromperie ! Les quelques partis sans
base importante et quelques
«associations» ne sont aucunement
représentatifs du Hirak ! Tous ont été
presque violemment exclus des
manifestations y compris les
«personnalités» qu’ils
représentent ! Nous pensons
principalement à ce groupe «Alternative
démocratique» appuyés par quelques
«personnalités» et d’autres fervents
partisans de cette «phase de transition»
équivoque et sans projet ! Nous pensons
aussi à ce qu’ils sont devenus après
leur échec ; un «Pacte pour une
alternative démocratique» regroupant
sept partis politiques connus pour leur
minorité et leur exclusion des
manifestations des débuts !
Est-ce «démocratique» de la part de
«démocrates» d’imposer (en l’évoquant
comme exigence du Peuple) une «phase de
transition» sans suffrage populaire ?
Curieux ! … De mettre sournoisement
au-devant de la scène des
«personnalités» inconnues que l’on a
flanqué du qualificatif «figures de
proues du hirak» dont certains emmargent
ou ont emmargé à la NED liée à la CIA ?
(voir le récent et foudroyant livre de
Ahmed Bensaada; «Qui sont ces ténors
autoproclamés du Hirak algérien»)... De
faire croire au peuple qu’ils sont leurs
représentants aidés pour cela par une
certaine presse aux ordres de financiers
?.... D’appeler à la démilitarisation de
l’Algérie ? … Faire des «alliances»
insolites, de circonstances, avec des
islamistes trempés dans le terrorisme ;
uniquement dans le but de «faire tomber
le pouvoir » tout en visant à réduire et
discréditer l’Armée » ? Etc. etc… Si
c’est cela leur «démocratie», c’est quoi
alors la dictature ?
Leur activisme
malsain est devenu plus visible et
agressif après la déchéance de ce que
l’on appelle la «3issaba» qu’avant ;
lorsqu’ils (pour la plupart) étaient
dirigeants désignés ou « élus » par
quotas dans ce «système» déchu qu’ils
feignent aujourd’hui fustiger en le
confondant, sournoisement, avec les
gouvernants actuels dont ils disent que
ce sont les mêmes ou leurs amis ! Ils
n’expliquent pas pourquoi et comment
cette «3issaba» est, soit en prison,
soit poursuivie ou réclamée par la
justice ! Ces «forces politiques et
sociales» ne se sont pas prononcés, à ce
jour, à propos de la pertinence, de la
justesse, de la légalité ou l’illégalité
de ces poursuites visant les
personnalités (civiles ou militaires)
jugées, condamnées ou poursuivies) pour
principalement «corruption» ! C’est
pourtant un événement de grande
importance ! Non ?
Donc, leurs avis et
recommandations sur la nouvelle
Constitution ou leurs consignes de voter
«non» ou boycotter ne peuvent qu’être
frappés de suspicion si ce n’est pas des
arguments pour les citoyens sceptiques
et méfiants d’adopter une attitude
inverse !
Terminons par ceci,
Un journaliste de
leur bord (résidant en Algérie) amateur
des expressions «clan du pouvoir»,
«chasse aux sorcières», «dossier vide» ,
«pouvoir de fait », «pouvoir réel»,
«dictature» etc… a produit récemment un
commentaire sur son FB, intitulé :
«Brisez-moi ce hirak que je ne saurais
voir !» paraphrasant Molière dans son
«Tartuffe» en remplaçant donc «sein» par
«hirak» ; visant l’Armée «pouvoir réel»,
qui ne voudrait pas voir ce hirak ! Cet
auteur se sert hypocritement et
faussement, du titre d’une pièce de
théâtre sur l’hypocrisie pour
convaincre, croit-il, que l’armée était
contre le hirak. Si «hypocritement» on
n’aime pas le «sein», franchement qui ne
l’aime pas ? Selon la «rhétorique» de ce
commentateur on peut déduire que
réellement l’Armée aime donc le hirak!
Ceux qui ne l’aiment pas sont ceux qui
ont vu ce fameux «hirak» leur arracher
pacifiquement (avec le soutien de
l’Armée) la «vache à traire» (aux gros
seins) et qui s’ingénient, quoiqu'il
advienne, à faire soulever le peuple
(avec l’appui de forces extérieurs
hostiles) dans l’objectif caché de
réhabiliter leur «système» corrompu
déchu, en lui faisant croire qu’il
n’y a pas et n’y aura pas de changement
avec la nouvelle Loi fondamentale !
Ils vivent de
l’imaginaire et du ridicule !
A. Djerrad
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