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SHOCKING. John Kerry: "Israël pourrait
devenir un Etat d’apartheid comme
l’Afrique du sud"
Allain Jules
Photo:
D.R.
Lundi 28 avril 2014
Le secrétaire d’État a déclaré que si
Israël ne fait pas la paix bientôt, il
pourrait devenir « un Etat d’apartheid
», comme l’ancienne Afrique du Sud . Les
dirigeants juifs sont furieux sur cette
comparaison. S’il n’y a pas de
solution à deux Etats au conflit
israélo-palestinien bientôt, Israël
risque de devenir « un Etat d’apartheid
", a déclaré le secrétaire d’État John
Kerry dans une salle remplie de
dirigeants mondiaux influents lors d’une
réunion à huis clos vendredi dernier.
De hauts responsables américains ont
rarement, voire jamais utilisé le terme
d’« apartheid » en référence à Israël et
le président Obama a déjà rejeté l’idée
que ce mot pouvait s’appliquer à l’Etat…
juif. L’utilisation
de Kerry de ce terme l’a déjà
"disqualifié" auprès des dirigeants
juifs en Amérique et il pourrait être
persona non grata en Israël. Barack
Obama va-t-il se séparer de lui ? C’est
moins sûr. Le lobby juif américain est
outré.
Ce n’était pas le seul commentaire
controversé sur le Moyen-Orient que
Kerry a fait lors de son allocution à la
Commission trilatérale d’après un
enregistrement secret. John Kerry
a également répété, en terme
d’avertissement, que l’échec des
pourparlers de paix au Moyen-Orient
pourrait conduire à une reprise de la
violence palestinienne contre les
citoyens israéliens. Il
a suggéré que le changement soit dans la
direction israélienne pour parvenir à un
accord de paix plus possible. Il
s’en est pris à la construction de
colonies israéliennes . Néanmoins, John Kerry
a déclaré que les dirigeants israéliens
et palestiniens partagent la
responsabilité de l’impasse actuelle
dans les négociations.
Exaspéré, John Kerry a également dit
qu’à un moment donné, il pourrait
dévoiler son propre plan de paix et de
dire aux deux parties que c’est à
«prendre ou à laisser ." Il a ensuite
dit qu’il souhaitait qu’un accord soit
trouvé avant le départ de Barack Obama
de la Maison Blanche en 2017. Mais, ce
qui a le plus choqué le Gouvernement
israélien, c’est cette attaque en règle
contre le Gouvernement israélien et
palestinien. Le secrétaire d’État a
laissé entendre, mais n’a pas dit
d’emblée, que si les gouvernements du
Premier ministre israélien Bibi
Netanyahu ou du président de l’Autorité
palestinienne Mahmoud Abbas quittait le
pouvoir, cela il pourrait créer un
changement dans les perspectives de
paix…
Publié le 28 avril 2014 avec l'aimable
autorisation d'Allain Jules
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