Une
société du spectacle dont l'oligarchie
mondialiste tire les ficelles
Vendredi 29 décembre 2015
Les USA et leurs multiples « think
tank » auxquels participent des
intellectuels de renom sont passés
maîtres dans la conduite de l'opinion
publique, exactement la ou ils le
veulent, c'est à dire dans son
acceptation des guerres impérialistes
qu'ils conduisent ou ont l'intention de
conduire. Des scénarios, prévus de
longue date sont soigneusement mis en
œuvre dans une société du spectacle
comme l'appelait Guy Debord, ce théâtre
fait jouer des « idiot utiles » c'est à
dire des gens, des groupes allant
inexorablement dans le sens voulu par
l'impérialisme sans qu'ils le désirent
et tout en s'en défendant. La pièce
actuellement jouée est celle « du clash
des civilisations » et de la « guerre au
terrorisme » dit islamiste. Musulmans
radicalisés et identitaires occidentaux
tout autant radicalisés par d'habiles
manœuvres de l'impérialisme en seront
les acteurs dit « idiots utiles ».
Fomenter des guerres, des
émeutes raciales ou religieuses est une
très vielle technique de pouvoir. Les
USA n'ont apporté qu'une science
améliorée déjà décrite par Machiavel au
début du16 ème siècle mais utilisée par
les puissants depuis toujours.
Pendant très longtemps et dans
la plus grande parti de son existence,
l'humanité n'a pas connu de séparation
en classes sociales. Les femmes
cueillaient, les hommes chassaient, seul
un chaman était à part dans un rôle qui
consistait surtout à soigner malades et
blessés, mais aussi à expliquer les
mystères de la vie. Les hommes étaient
pour la plus part nomades, suivant le
gibier dans sa migration.
Quand les humains découvrirent
l'agriculture ils devinrent évidemment
sédentaires, construisirent des villages
permanents dont certains par coalitions
devinrent des cités. Il subsista encore
longtemps des chasseurs cueilleurs
notamment dans les forêts tropicales
isolées, jusqu'à une date récente ce qui
à fait que leur mode d'organisation
social est connu.
Quand un grand nombre d'humains
se coalisèrent en cités ils séparèrent
les fonctions des uns et des autres. Les
conflits entre cités ou l'extension de
la cité sur le plat pays fit des
prisonniers qui utilement se
transformèrent en esclaves qui prirent
en charges par contrainte les différents
travaux particulièrement ceux de
l'agriculture.
Les guerres devenant quasi permanentes
une classe de guerrier se forma avec des
chefs de guerre qui prirent le pouvoir
dans les cités car possédant les moyens
de coercition.
Partout ou des cités
s'érigèrent des état se formèrent et des
classes sociales différencièrent les
humains, en hommes libres, en esclaves,
en guerrier, en paysan, en riches
propriétaires de la terre et en pauvres.
Le chamanisme primaire se transforma en
religion d'état, les légendes racontant
les fondations de ces cités se
transformèrent en théologie ou il fut
admis que l'ordre social était divin et
que le chef guerrier, roi, ou empereur
était désigné par les dieux et ce en
dehors de toutes volontés terrestres.
Les religions naquirent de cette façon,
chacune n'étant plus là pour seulement
expliquer la nature mais pour imposer un
pouvoir acceptable par la masse des
soumis.
Les religions marquèrent
l'appartenance vis à vis des autres qui
étaient le plus souvent des ennemis
ainsi la désignation d'un ennemi devint
le corollaire de toutes religions
d'état.
En Europe, jusque la guerre de
cent ans et principalement dans sa
deuxième phase au 15 ème siècle, le
sentiment national n'existait pas, seule
la religion et la guerre pour la
religion réglait l'appartenance
fondamentale. L'apparition en France de
Jeanne la Pucelle fit émerger autant du
côté français que du côté anglais un
sentiment d'appartenance nationale. On
voit que la guerre, par la désignation
d'un ennemi fut la source d'un sentiment
d'appartenance autre que religieuse.
On comprend que le sentiment
d'appartenance incite à se battre, en se
défendant ou en attaquant et que la
guerre est une motivation particulière
de se classer dans cette appartenance.
En outre l'appartenance nationale a
supplanté avec le temps l'appartenance
religieuse, cependant quand les deux
sont réunies contre un ennemi pratiquant
une religion différente, la cohésion
sociale s'en trouve considérablement
renforcée.
La cohésion sociale fondée sur
une appartenance permet aux soumis
d'accepter leur état car ces soumis se
sentiraient particulièrement déchus
s'ils se trouvaient, en plus devenir
exclus de leur communauté. Les pouvoirs
ont souvent usé de la désignation de
l'autre, le différent, comme fauteur de
problèmes pour endiguer des émeutes.
Ainsi le roi de France Philippe le Bel
s'en prit aux juifs après des émeutes
protestant contre des dévaluations de
monnaies, puis s'en prit ensuite aux
Lombards, italiens, étrangers pour
continuer à calmer le peuple en colère
et enfin aux templiers mystérieux.
Cette longue introduction sur l'intérêt
que possède un pouvoir d'état à désigner
un ennemi me permet d'évoquer le cas
particulier des USA.
Les USA, ne possèdent pas de traditions
nationales, ses citoyens se nomment
eux-même américains, mais c'est le nom
d'un vaste continent et tous les
citoyens des états qui le compose sont
en droit de s'appeler également
américains, du nord, comme du sud. Il y
a dans ce pays éclaté un déficit de
sentiment d'appartenance, déficit qui
s'aggrave dans le sud des USA dont les
habitants ont souvent encore à l'esprit
la guerre de sécession. Les USA se sont
construits par la guerre plus que tous
autres états, en 239 ans d'existence les
USA connurent 222 ans de guerres. Les
USA, dont les habitants furent composés
d'immigrés européens de différentes
nations mais soumis aux WASP (White
Anglo Saxon Protestant) ont toujours eu
la nécessité de se trouver une cohérence
dans la désignation d'un ennemi commun.
Cet ennemi commun fut d'abord trouvé
naturellement dans des guerres de
colonisation d'un territoire d'abord
restreint et qui devint au fil du temps
les territoires étasuniens actuels. Ces
guerres très meurtrières durèrent tout
le 19 ème siècle contre les natifs
amérindiens, les espagnols, les
mexicains. A la vision du cinéma
étasunien on observe bien l'idéologie de
diabolisation de leurs ennemis précités,
présentés comme cruels et fourbes.
N'oublions pas que ce territoire fut
pris aux peuples autochtones dans une
guerre génocidaire permanente.
Les USA ont toujours eu un besoin
vital d'avoir des ennemis : espagnols,
allemands, japonais, communistes
soviétiques. A la fin de la seconde
guerre mondiale les USA possédaient une
importante industrie d'armement qui
composa ce qu’Eisenhower appela le
complexe militaro-industriel et avec une
importante économie de guerre. Devenue
première puissance mondiale les USA
tournaient à plein avec comme ennemi
l'URSS communiste, ils s'engagèrent dans
de multiples guerres en Corée et au
Vietnam ce qui alimenta au mieux le
fameux complexe.
Qui a connu cette période se souvient de
la perpétuelle propagande de guerre
diffusée par les médias diabolisant les
rouges et faisant de l'URSS l'empire du
mal contre lequel il fallait se serrer
les coudes et s'armer.
Un ennemi
commode pour faire peur.
La fin de l'URSS en 1991,
organisée par des traîtres russes comme
Gorbachev et Elsine déconcerta les USA
qui se trouvèrent soudainement sans
ennemi c'est à dire sans moteur pour
faire tourner son économie de guerre
avec son complexe militaro-industriel
hypertrophié. Mais les USA se voyaient
les maîtres incontestés du monde et
surtout avaient maintenant la
possibilité de mettre la main sur les
richesse du cœur de l’Île du Monde, la
Russie, de Boris Elsine, bonne à piller.
Il fallait impérativement
trouver un autre ennemi afin de
maintenir à la fois la cohésion
nationale et faire tourner l'économie de
guerre, la réflexion était lancée
d'autant plus qu'un think tank organisé
par des « néo-conservateurs » devint
très populaire dans l'administration
Bush le « Project for a New American
Century » (projet pour un nouveau siècle
« américain » PNAC).
«...Fondé au printemps 1997,
le PNAC se définit comme une
organisation bénévole d'éducation dont
l'objectif est la promotion d'un
American Global Leadership (Leadership
global américain). Le PNAC se place
ainsi comme groupe de réflexion et
d'influence, œuvrant à trouver et
engager des moyens de prolonger au XXIe siècle
le leadership mondial des États-Unis
acquis depuis la Seconde Guerre
mondiale, que ce soit dans les domaines
politique, économique, culturel ou
militaire. Son siège social de
Washington, D.C. se trouve d'ailleurs
dans le même immeuble qu'une autre
organisation défendant les intérêts des
États-Unis, l'American Enterprise
Institute. » ( Wikipedia)
La même année, paru un ouvrage
d'un intellectuel étasuniens Samuel
Huntington, professeur à Harvard, : « The
Clash of Civilizations and the Remaking
of World Order » (Le choc des
civilisations et la refonte de l'ordre
du monde).
D'après lui les causes des
conflits mondiaux ne seraient plus dues
à des volontés de pouvoir d'état sur
d'autres, ni à des causes idéologiques
après la fin de l'URSS mais à des causes
religieuses et civilisationnelles. Il
divise ainsi le monde en
« civilisations » qui pourraient devenir
antagonistes.
Carte de
Samuel Huntigton en vert le monde
islamique et en indigo le monde chrétien
occidental.
Évidemment ce monsieur occulte
soigneusement la principale cause de
conflit qui est la volonté impérialiste
et l'économie de prédation dont les USA
se sont faits une spécialité.
Il publie une carte ou il
expose ces différentes « civilisations »
ou l'on voit les deux plus importante ;
la civilisation chrétienne occidentale
et la civilisation islamique.
Le décor est ainsi construit
il ne suffit plus en cette fin du 20 ème
siècle que de jouer la pièce de théâtre
prévu pour tromper les peuples en
détournant leur attention des réalités
impérialistes du monde.
Un nouvel ennemi déclaré,
l'islam.
Les « attentats » du 11
septembre 2001 seront le premier acte
retentissant de ce clash de
civilisations afin de désigner l'islam
comme responsable du terrorisme.
Auparavant quelques prémices avaient été
organisées pour crédibiliser cette
manipulation de l'opinion.
Ce que nous en dit Wikipedia :
« Des organisations terroristes
commencèrent à cibler les États-Unis et
leurs alliés dès les années 1990.
L’attentat du World Trade Center de
1993, probablement organisé par
Al-Qaïda, a été le premier d’une série
d’attaques ciblant les Américains, suivi
par l’attentat des tours de Khobar en
Arabie saoudite et, en 1998, par les
attentats des ambassades américaines en
Afrique, en Tanzanie et au Kenya (qui
auraient également été perpétrés par
Al-Qaida). Le « Front mondial
islamiste » déclare le 23 février 1998
que « tuer les Américains et leurs
alliés --civils ou militaires-- est un
devoir pour chaque musulman qui peut le
faire dans tout pays dans lequel il est
possible de le faire ». Dès ces années,
l'administration Clinton promulgue des
lois anti-terroristes, dont le
Antiterrorism and Effective Death
Penalty Act of 1996 et le Illegal
Immigration and Migrant's Responsibility
Act qui durcit les conditions
d'immigration aux États-Unis.
Après les
attentats en Tanzanie et au Kenya, le
Président Bill Clinton lança l’opération
Infinite Reach, une campagne de
bombardements au Soudan et en
Afghanistan contre des cibles associés à
al-Qaeda. Les frappes échouèrent à
neutraliser les principaux chefs
terroristes. Peu après vinrent les
complots terroristes du passage à l'an
2000 qui ciblaient entre autres
l’aéroport international de Los Angeles.
En octobre 2000, ce fut l’attentat de
l'USS Cole, un navire américain, au
Yémen, suivi un an plus tard par les
attentats du 11 septembre 2001. »
Al-Qaïda avec son chef supposé,
Oussama Ben Laden seront perpétuellement
désignés comme les organisateurs des
attentats dits islamistes.
L'instrumentation de l'islam au
profit de l'impérialisme va se faire en
deux phases.
Une première phase sera la fabrication
d'un ennemi et une deuxième phase sera
le travail de radicalisation des
musulmans menés par les alliés
wahhabites saoudiens et les Frères
Musulmans réfugiés au Qatar.
Phase 1, fabrication du nouvel
ennemi islamiste.
D’où vient Al-Qaïda ? Toujours
ce que nous en dit Wikipedia.
«...Al-Qaïda
(arabe : القاعدةal-qāʿida,
« la Base ») est un mouvement salafiste
djihadiste fondé par le cheikh Abdullah
Yusuf Azzam et son élève Oussama ben
Laden en 1987. D'inspiration sunnite
fondamentaliste, il puise ses racines
chez des penseurs musulmans radicaux
comme Abou Qatada, Abou Moussab al-Souri
ou Abou Mohammed al-Maqdissi. Il
considère que les gouvernements
« croisés » (occidentaux), avec à leur
tête celui des États-Unis, interfèrent
dans les affaires intérieures des
nations islamiques et ce dans l'intérêt
unique des sociétés occidentales. Il a
recours au terrorisme pour faire
entendre ses revendications ».
Ici Wikipédia donne du crédit à
la thèse US, c'est normal pour un média
sous contrôle, mais il est obligé d'un
peu se dévoiler.
« ...À l'origine, Al-Qaïda
est fortement lié à la Première Guerre
d'Afghanistan. Le Maktab al-Khadamāt
(MAK), créé par Abdallah Azzam en 1980,
organise et entraîne les moudjahidines
avant de les envoyer en Afghanistan. Le
MAK est soutenu par d'autres
organisations islamistes, des
organisations caritatives et par la CIA
qui déploie dans cette période une
politique interventionniste dans le
souci d'enrayer et d'abattre la
puissance de l'URSS, désignée comme
« Empire du Mal » par l'administration
Reagan, notamment par le soutien aux
groupes de toute nature qui peuvent
déstabiliser les régimes supposés
proches de Moscou. En 1986, Oussama ben
Laden, ancien étudiant d'Abdallah Azzam,
qui finançait depuis 1982 l'activité du
groupe, rejoint le front. »
Cette explication reflète
toutes les contradictions et
schizophrénies qui seront
perpétuellement servies contre toutes
logiques.
L'origine dite salafiste d'Al-Qaïda ne
dit pas que le salafisme est lié au
wahhabisme vision particulière de
l'islam de la royauté saoudienne et
religion officielle de l'Arabie Saoudite
elle même fortement et indéfectiblement
alliée et soumise aux USA.
Continuons avec Wikipedia au
sujet de l'Arabie Saoudite.
« ...Après
la disparition du Califat en 1924, la
conquête du pouvoir en 1932 et
l'exploitation des gisements
pétrolifères d'Arabie à partir de mars
1938, la famille des Saoud et le
wahhabisme prennent leur essor à la
suite du pacte « pétrole contre
protection » qui est conclu sur le
croiseur USS Quincy le 14 février 1945
entre le roi Abdelaziz ben Abderrahman
ben Fayçal Al Saoud et le président des
États-Unis, Franklin Delano Roosevelt.
Ce pacte permet la protection militaire
du régime wahhabite des Saoud par les
États-Unis en échange du pétrole. Ainsi,
le wahhabisme se développe avec l'apport
des pétrodollars et la protection
militaire des États-Unis. Ce mouvement
se propage alors à l’extérieur du
royaume via les médias (télévision,
ouvrages, radio-cassettes et sites
internet). »
Ce pacte entre Saoud wahhabites
et USA est toujours en vigueur et font
des USA les protecteurs du wahhabisme
inspirateur d' Al-Qaïda. L'Arabie
Saoudite protégée par les USA va
contribuer à étendre son idéologie
salafiste et à radicaliser l'Islam
partout dans le monde. Radicalisation
absolument nécessaire pour donner corps
au « clash des civilisations » de Samuel
Hungtington et de l'impérialisme.
Un autre acteur cher aux
anglo-saxons va prendre part à la lutte
contre les régimes nationalistes, laïcs
et anti-impérialistes arabes : les
« Frères Musulmans ».
Puisons encore dans les
explications données par Wikipédia au
sujet des Frères Musulmans.
«... Son opposition
fondamentale et parfois violente aux
États laïcs arabes a amené son
interdiction ou la limitation de ses
activités dans certains pays comme la
Syrie ou encore l’Égypte. La lutte
contre l’État d’Israël est au cœur du
mouvement, et le théoricien du jihad
armé, Sayyid Qutb, fut l’un de ses
membres égyptiens les plus en vue.
Néanmoins, ses différentes branches ont
depuis condamné le recours à la violence
en dehors de la Palestine. Le mouvement
entretient avec les institutions
promouvant le wahhabisme saoudien des
relations alternant entre coopération et
rivalité.
La nébuleuse des Frères
musulmans serait coordonnée par la
Muslim Association of Britain de
Londres, s’appuyant sur la banque Al-Taqwa. »
On voit ici les liens entre
Frères Musulmans, proches de Londres et
utilisés par le colonialisme britannique
contre Nasser avec le wahhabisme
saoudien proche des USA.
Mais ce n'est pas tout, une
nouvelle idéologie encore plus radicale
va naître des Frères Musulmans et du
salafisme wahhabite le takfirisme.
Toujours Wikipedia :
« ...Le mouvement Takfir wal
Hijra est fondé, à sa sortie de prison
en 1971, par Moustafa Choukri
(1942–1978), un ingénieur agronome
égyptien originaire d'Assiout,
emprisonné par Nasser à la suite de la
grande répression des islamistes de
1965. Initialement, le nom de Takfir wal
Hijra a été donné ironiquement par la
police et la presse égyptienne, ses
membres se désignant sous le nom de
Jama'a al-muslimun ("association des
musulmans"). Il s'agit d'une scission
des Frères musulmans. »
Le grand intérêt pour
l'impérialisme de l'idéologie salafo-wahhabite
et celle des Frères Musulmans qui sont
identiques est leurs rejets de toutes
nations légales et leurs volontés de
construire un califat mondial.
L'impérialisme anglo-saxon a toujours
aimé se rapprocher de toutes les
idéologies anti-nationales d’où
également leurs liens avec la mouvance
trotskyste et la nombreuse présence
d'anciens trotskystes dans les milieux
néo-conservateurs aux USA.
Al-Qaïda, créé par la CIA pour
lutter contre les soviétiques et par la
suite utilisé contre les serbes de
Bosnie aurait échappé au contrôle des
USA ? Les inepties de la version
officielle des « attentats » du 11
septembre 2001 attribués à cette
organisation nous conduisent à en
douter.
Pendant des années, suite au 11
septembre 2001, les musulmans seront
taxés de potentiellement terroristes
avec l'image omniprésente d'un Ben Laden
multiforme sur tous les médias. L'image
de ce « terroriste » barbu et musulman
va durablement se graver dans les
esprits occidentaux.
Fort de ce nouvel ennemi
l'impérialisme va pouvoir se lancer dans
de nouvelles guerres sous couvert de
« guerre au terrorisme ».
Puisons toujours dans Wikipedia
(version officielle ) ce qui nous est
expliqué de cette « guerre ».
« ...La guerre contre le
terrorisme consiste en plusieurs actions
policières, politiques et militaires du
gouvernement des États-Unis, appuyé par
différents alliés dont l’OTAN, contre
différentes organisations liées au
terrorisme islamiste, en premier lieu
desquelles Al-Qaïda. Ces opérations
antiterroristes sont appuyés par une
coordination au niveau de l’ONU de
divers comités créés par le Conseil de
sécurité des Nations unies, qui par la
résolution 1373 du 28 septembre 2001
oblige tous les États membres de l'ONU à
prendre des mesures législatives contre
le terrorisme.
Cette campagne se démarque
de la lutte antiterroriste
traditionnelle par des actions
militaires de grande ampleur à
l’étranger, un interventionnisme actif,
le fait qu'elle s'oppose non à
un État (définition d'une guerre en
droit international public) mais à des
groupes non étatiques (Al-Qaïda en
premier lieu), et qu'elle n'ait pas de
terme défini, ce qui a conduit un
certain nombre de commentateurs à
critiquer la mise en place d'un « état
d'exception permanent ». Elle débouche
sur la théorisation du concept de
« guerres préventives » contre les États
accusés d’abriter des groupes
terroristes ou susceptibles de leur
fournir des « armes de destruction
massive », cause de l'invasion de l'Irak
en 2003 qui s'est juxtaposée à la guerre
d'Afghanistan entamée dès octobre 2001.
Outre une lutte directe (démantèlement
des cellules terroristes, la destruction
des camps d’entraînement, etc.), la
guerre contre le terrorisme signifie
aussi des enquêtes et les pressions sur
les gouvernements, organisations et
personnes soutenant les organisations
terroristes, et le gel des avoirs
soupçonnés d’appartenir ou de servir à
des groupes terroristes. »
On comprend aisément tout
l'intérêt saisi dans la désignation de
ce nouvel ennemi nébuleux qu'est
« l'islamisme » dans la prise de
contrôle du monde par l'impérialisme et
la relance de ce qui avait été formulé
par le « Project for a New American
Century ».
Phase 2, radicalisation de
l'islam et recrutement de mercenaires.
Les wahhabites saoudiens incités par les
USA avaient déjà servi, avant 2001 à
recruter des mercenaires contre les
soviétiques puis contre les serbes. Ils
serviront de nouveau de sergents
recruteurs non seulement dans tous le
monde arabo-musulman mais également dans
les pays occidentaux ou la présence de
musulmans est nombreuse. Aux wahhabites
vont s'associer l'organisation des
Frères Musulmans qui a trouvé une base
confortable et riche en subsides au
Qatar.
Frères Musulmans qataris et
wahhabites saoudiens vont financer un
très grand nombre de mosquées et d'imams
qui diffuseront une image radicale et
sectaire de l'islam qui était auparavant
minoritaire, allant alors à l'encontre
de ce qu'était la religion musulmane.
Les discours vont s'orienter
contre l'occident qualifié de
moderniste, puis se puiser dans des
traditions plus moyen-orientales que
musulmanes pour imposer des tenues
vestimentaires différentes jamais
utilisées ailleurs qu'au moyen-orient
comme le niqab et même le hijab
(foulard) dont le port, en rien
obligatoire par la pratique de l'islam
se perdait. Ils vont à la foi influencer
les milieux pauvres et plutôt
traditionalistes mais également parmi
les racailles déboussolées des cités
ghettos de l'occident. Ils vont
contribuer à renforcer la
communautarisation des musulmans et les
différencier des pays d'accueils par des
pratiques visibles différentes comme le
vêtement et alimentation.
En recrutant des mercenaires
ils vont également contribuer à
déstabiliser des populations en leur
désignant un adversaire bouc émissaire
épargnant ainsi toutes prises de
conscience contre l'impérialisme,
évidemment l'impérialisme anglo-saxon
manipulant tout ça via ses alliés
qataris et saoudiens.
Le « printemps arabe ».
On ne sait pas si le fameux
« printemps arabe » fut initialisé
spontanément par les tunisiens puis
ensuite exploité par les USA ou si ce
mouvement fut entièrement organisé. Les
USA en profitèrent pour se débarrasser
de dictateurs à leur solde comme en
Tunisie et en Égypte mais défendant une
certaine laïcité de l'état ce qui ne
pouvait que déplaire à leurs alliés
wahhabites et Frères Musulmans. Partout
ils remplacèrent ces militaires plus ou
moins nationalistes par des politiciens
membres des Frères Musulmans comme déjà
ils avaient tenté de le faire contre
Nasser en Égypte.
Mais l'affaire tourna mal en
Libye et en Syrie, les peuples ne se
firent pas manipuler aisément, il fallut
utiliser une manière plus radicale et
violente. L'impérialisme eut alors
recours à la même méthode qui leur
réussit si bien en Afghanistan pour
chasser les soviétiques, l'utilisation
de mercenaires islamistes radicaux.
On en revint à Al-Qaïda qui fut
très rapidement remis en ordre de marche
en 2011, cette rapidité dans son
utilisation contre la Libye de Khadafi
démontre que les USA n'avaient mis cette
organisation que dans un sommeil
vigilent. Les quelques étudiants de
bonnes familles qui participaient aux
premières manifestations furent
rapidement remplacés par des barbus
armés et entraînés au combat. Mais le
fanatisme religieux lancé contre l'état
anti impérialiste libyen ne suffit pas,
on trouva une nouvelle motivation dans
la drogue,
la prise de drogue Captagon tout de
suite dénoncée par Khadafi et évidemment
démentie par les USA et affidés, qui ne
voulaient voir dans ces mouvements
particulièrement violents que l'action
de merveilleux révolutionnaires attachés
à la démocratie. (la consommation de
drogue est un puissant interdit
musulman)
Religion sectaire, drogue,
bombardements massifs et action des
hélicoptères de combats eurent raison de
la résistance héroïque des Libyens.
Le scénario libyen qui
fonctionna, bien qu'avec difficulté,
voulut se répéter en Syrie selon le même
protocole mais le peuple syrien résista.
La Russie et la Chine bloquèrent à l'ONU
un projet similaire à celui qui réussit
en Libye celui d'utiliser la force
aérienne massive occidentale pour mettre
à la raison le peuple syrien et se
dirigeants.
Le recrutement de jihadistes
devait s'accélérer pour essayer de
vaincre l'héroïque Armée Arabe Syrienne
composée de conscrits.
Certains mouvements jihadistes comme Al-Nosra
ne cachèrent plus leur appartenance à
Al-Qaïda ce qui n'empêcha pas le
ministre français des affaires
étrangères d'affirmer qu'ils faisaient
"du bon boulot" en massacrant sous
l'emprise du Captagon et de la manière
la plus horrible hommes femmes et
enfants.
Al-Nosra, qui s'affirme affilié
à Al-Qaïda mis sur une liste
d'organisation terroriste par les USA et
l'ONU est néanmoins considérée
maintenant comme une organisation
modérée pouvant bénéficier de l'aide
militaire étasunienne.
L'Etat Islamique (Daesh).
L'utilisation de la violence
paroxystique, dans les massacres de
masse et le nettoyage ethnique, était
une nécessité pour l'impérialisme dans
son projet de remodelage du Moyen Orient
et qui ne pouvait néanmoins se livrer à
de telles crimes de guerres directement.
Aider des combattants contre
l'état syrien, posait des problèmes à
l'impérialisme qui était en train de
dévoiler sa duplicité dans sa pseudo
guerre au terrorisme. Il fut alors
décidé de séparer les jihadistes en bons
et en mauvais. On soutiendrait
ouvertement des massacreurs appelés
« modérés » et des massacreurs appelés
radicaux. L’État Islamique (Daesh) fut
ainsi créé pour montrer au monde que les
USA combattaient bien le terrorisme.
L'intervention russe du début novembre
2015 jeta le trouble et même la
panique au sein de l'impérialisme qui
voyait ses protégés, terroristes modérés
détruits par l'aviation russe. Tout
s'éclairait enfin, l'action de la
Turquie membre de l'OTAN avec au
gouvernement des Frères Musulmans
soutenant Al-Qaïda pourtant désignés
encore comme organisation terroriste
devenait visible.
Les USA et leurs affidés de
l'OTAN du Qatar et de l'Arabie Saoudite
apparurent bien comme les parrains
d'organisations désignées par les USA
eux mêmes et la communauté
internationale comme terroristes.
Les attentats en Europe
particulièrement en France.
Les attentats récents en France
et en Belgique attribués bruyamment à
des islamistes ne sont plus curieusement
revendiqués par Al-Qaïda comme
précédemment mais maintenant par l'Etat
Islamique, (Daesh). Al-Qaïda accusée
depuis 14 ans de tous les mots
deviendrait soudainement sage et
modérée. Comme avec Al-Qaïda ces
attentats revendiqués maintenant par
Daesh comportent de multiples zones
d'ombres et d'impossibilités techniques
qui font immédiatement penser à des
opérations sous faux drapeaux. Daesh
comme Al-Qaïda serait une organisation
fabriquée par les USA ?
Les pick-up Toyota flambant
neufs provenant des USA, le trafic de
pétrole volé avec une noria de camion
citernes vers la Turquie et Israël,
trafic démontré par la Russie par images
satellitaires, les USA ne possèdent ils
pas de satellites espions ?
Les convois de Daesh protégés
par des hélicoptères Apache, le
parachutage soit disant par erreur de
munitions par les USA à Daesh, les
bombardements meurtriers par les USA de
l'armée irakienne et maintenant
l'exfiltration vers les USA de
dirigeants de Daesh en déroute vers
les USA après la reprise de Ramadi par
l'armée irakienne.
Convoi de Daesh protégé par un
hélicoptère qui ne peut être que US (à
1mn40)
Les éléments de preuves n'en
finissent pas montrant l'implication des
USA directement au côté de l'Etat
Islamique et de la fiction de la
« guerre au terrorisme ».
Faire revendiquer des attentats
meurtriers en France par Daesh c'est y
mettre évidemment la signature des USA.
L'état socialiste a largement utilisé
ces attentats sous faux drapeau d'abord
pour exacerber la prévention des
français contre les musulmans en faisant
ainsi monter l'islamophobie, en érigeant
un état d'urgence comme si la France
était attaquée par l'Etat Islamique dont
on sait qu'il est une fabrication US.
Ils ont beau dire : « pas d'amalgame »
mais ce mot d'ordre sonne aux oreilles
des français pour son exacte contraire.
Ici on voit nettement que ce
gouvernement en déchéance comme celui
des USA essaye de se trouver un bouc
émissaire commode à coup d'attentats.
Le flux migratoire, la dernière
touche du complot impérialiste.
Depuis l'intervention russe en
Syrie nous assistons à un flux
migratoire extrêmement important
notamment de la Turquie vers la Grèce
dont il apparaît qu'il est organisé par
la Turquie de l'OTAN mais également de
la Libye sous tutelle étasunienne.
C'est ce qu'affirme ici le chef de
l'état tchèque pays membre de l'UE et de
l'OTAN que l'on peut difficilement
accuser de « complotisme ».
Alors pourquoi ?
N'oublions pas que les USA ont
établi leur stratégie impérialiste sur
l'existence d'un soit disant « clash des
civilisations » notamment entre le monde
chrétien occidental et le monde
islamique et que tout doit aller dans ce
sens. Faire envahir l'Europe par des
migrants essentiellement musulmans
contribue à précipiter mécaniquement et
efficacement le monde vers ce clash.
Sans attentats sous faux drapeaux
et sans flux migratoire supposés nous
emporter nombre de « terroristes »,
alors ce clash n'aurait aucune chance de
fonctionner.
Comme exposé au début de cet
article, l'impérialisme et ses affidés
politico-médiatiques conduisent les
peuples, malgré eux exactement là ou ils
le veulent : les musulmans vers une
radicalisation sectaire et les européens
vers une islamophobie qui deviendra vite
paroxystique car celle-ci possède deux
sources politiques croyant également au
« terrorisme islamique » : une de
gauche, les « je suis Charlie » et une
de droite avec le Front National et les
identitaires, nous voyons cette
conjonction à chaque attentat sous faux
drapeaux revendiqué par Al-Qaïda dont
sommes certains aujourd'hui qu'il s'agit
d'une antenne de la CIA et maintenant
par Daesh dont les dirigeants sont
actuellement évacués vers les USA par
des hélicoptères US. Ces deux entités
politiques de droite et de gauche
s'alimentant sur le thème : « musulmans
terroristes » sont objectivement des
alliés voir des complices de
l'impérialisme et ceux qui les suivent
leurs idiots utiles.
Caricature
anti musulmane de gauche (Charlie Hebdo)
Les peuples européens sont ainsi
coincés et ne peuvent plus, en
s'opposant par la violence aux flux
migratoires et aux musulmans, que
satisfaire le plan impérialiste.
La solution ne peut résider que dans une
prise de conscience conjointe des
musulmans et des européens face au
danger, en rejetant les projets de
radicalisation introduits par les
wahhabites saoudiens et les Frères
Musulmans, en s'opposant aux immenses
flux migratoires et en mettant sans
cesse en lumière l'organisation des
attentats sous faux drapeaux attribués à
des musulmans, enfin en dévoilant le
projet impérialiste de l'oligarchie US
et mondialiste.
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