Alahed
2016, l’année du grand tournant vers la
victoire
Akil Cheikh Hussein
Lundi 26 décembre 2016
La libération d’Alep, la défaite de
Hillary Clinton et la ruine du
terrorisme du moment où il s’est révélé
comme étant un instrument fait de toute
pièce par les forces hégémoniques
sionistes et étasuniennes …tout cela a
constitué un grand tournant vers la
victoire à l’échelle régionale et
internationale.
Comme les années qui l’ont précédé,
surtout depuis les attentats du 11
septembre 2001, et la déclaration
immédiate de la guerre mondiale lancée
par les Etats-Unis mensongèrement contre
le terrorisme, l’an 2016 a été le
théâtre de ce genre nouveau de guerres
qui prennent le nom de la lutte contre
le terrorisme mais qui sont, en vérité,
des guerres lancées par l’axe
hégémonique sioniste et étasunien ainsi
que par ses prolongations régionales
contre les peuples du monde et tout
particulièrement contre nos peuples
arabes et musulmans.
En effet, les preuves se sont fortement
accumulées pour dire que la lutte contre
le terrorisme n’est qu’un mensonge
ordinaire comme les autres mensonges e
l’axe mentionné et que les groupes
terroristes qui sévissent en Syrie, en
Irak et dans d’autres pays arabes et
musulmans ne sont que des troupes
militaires sionistes et ottoniennes qui
prétendent appartenir à un Islam qui met
des vêtements fondamentalistes et
salafistes alors qu’il utilise des
équipements modernes qui lui sont
fournis par ceux à qui ces troupes
donnent le nom de maudits mécréants.
La principale caractéristique de ce
genre de guerres est qu’elles ne
respectent pas les schémas en vigueur au
sujet des alliances que nouent les
forces protagonistes sur la scène des
événements : Alors qu’il existe une
quasi unanimité mondiale sur l’existence
de deux axes, l’un est celui de
l’hégémonie (de la démocratie et de la
liberté, selon ses adeptes), l’autre est
celui de la Résistance et de la
Libération, on constate que, souvent,
les Etats-Unis n’hésitent pas de traiter
leurs alliés ou leurs vassaux comme des
ennemis ou, du moins, conformément aux
règles qui devraient régir les relations
entre alliés.
Il est vrai que le terrorisme, cette
nouvelle forme que revêtent les guerres
de l’axe sioniste et étasunien, assène
des coups durs à l’axe des adversaires
représenté par les forces de la
résistance et de la libération, comme
c’est le cas en Syrie et en Irak. Mais
il se lance aussi dans une guerre
préventive contre les alliés ou les
vassaux pour annuler leur capacité de
posséder la puissance qui pourrait les
encourager à revendiquer l’indépendance.
Mais aussi pour s’assurer de son pouvoir
de les assimiler complètement dans le
cadre de la tendance impérialiste à
instaurer l’empire international qu’on
considère étasunien alors qu’il est
extrêmement riche en éléments sionistes.
C’est dans ce sens qu’on comprend les
attentats terroristes de l’an 2016 qui
ont frappé des pays neutres ou liés
d’une manière ou d’une autre aux
Etats-Unis. On compte parmi ces
attentats ceux qui sont récurrents dans
des pays comme le Pakistan, l’Indonésie
et l’Egypte et qui visent principalement
des centres et des symboles religieux.
Il est clair que ces attentats sont en
rapport avec un désir de pousser à
l’extrême les tensions et les
confrontations sectaires et
confessionnelles en tant qu’armes
destructrices particulièrement
efficientes au service du projet
hégémonique.
On y compte également les attentats qui
ont fait des centaines de morts et de
blessés en France, à Paris et dans la
banlieue parisienne, et à Nice qui est
une ville touristique du premier ordre,
aussi bien qu’à Bruxelles, la capitale
du l’Otan, et dernièrement à Berlin.
Les attentats de ce genre, attentats qui
attirent curieusement l’attention, sont
ceux qui, quotidiennement, frappent la
Turquie et ses deux capitales,
économique et politique, Istanbul et
Ankara. En plus de leur caractère
sanguinaire, ces attentats créent un
climat de tension particulièrement grave
pour une Turquie candidate -en raison
des ignobles politiques d’Erdogan- à
être le théâtre d’une guerre civile
beaucoup plus destructrice que la guerre
en Syrie. Que ces attentats soient le
fait de «Daech», des Kurdes ou même le
fait du régime qu’on accuse, non sans
raisons valables, d’être derrière ce
qu’on appelle le coup d’Etat «raté»,
dans le but d’atteindre des objectifs
politiques peu sains, la responsabilité
des Etats-Unis et de l’Otan n’en est pas
chose à exclure : Washington est en fait
l’allié et le parrain de toutes ces
parties en question…
Pourquoi cette déraisonnable guerre
menée contre la Turquie par ses alliés ?
Sa situation stratégique et son histoire
comme barrage qui a pu arrêter, durant
des siècles, l’expansion occidentale et
même la repousser et la poursuivre
jusqu’au cœur même de l’Europe
occidentale.
La Turquie ottomane a, en dépit de ses
défauts et exactions, unifié une grande
partie des pays musulmans, ce qui
provoquait et provoque toujours les
inquiétudes de l’Occident impérialiste.
Il est certain que les intérêts de la
Turquie et du peuple turc ainsi que sa
capacité de faire face à sa difficile
situation ne pourront qu’aller dans le
sens de l’harmonie de sa politique avec
l’orientation générale du processus de
Résistance et de Libération dans la
région, et dans celui de la
consolidation de ses rapports, au lieu
de l’ennemi sioniste et l’Otan, avec la
Syrie, l’Iran et la Russie…
Les guerres que lance l’axe de
l’hégémonie contre ses alliés et ses
vassaux sous le nom de la lutte contre
le terrorisme est une expression de
l’entrée du terrorisme dans une impasse
insurmontable. La libération d’Alep a
constitué un grand pas sur la voie de la
victoire de la cause de la résistance et
de la libération dans la région et le
monde. Surtout qu’elle intervient à peu
près avec la chute retentissante de l’un
des grands symboles de la guerre
d’agression contre la Syrie : Hillary
Clinton.
Surtout que le Républicain, Donald Trump,
parait naviguer loin de la flotte
républicaine en étant proche de l’idée
d’une entente avec les Russes qui
permettrait à Washington de sortir du
Moyen-Orient tout en sauvant le reste de
sa face.
Source : french.alahednews
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