Alahed
C’est en Syrie notamment,
que se dessine actuellement l’avenir du
monde
Akil Cheikh Hussein
Mercredi 25 novembre 2015
Il
est possible de présager la victoire
finale de l'axe de la Résistance et des
autres forces opposées à l'axe de
l'hégémonie à partir d'un fait singulier
: Ce dernier axe est constitué de
plusieurs puissances dont la faillite
historique est le dénominateur commun
qui les rassemble.
On est ces jours-ci en
droit de penser que, cette fois,
l'Histoire s'approche vraiment de sa
fin. Ce qui semble l'indiquer c'est
cette guerre de plus en plus qualifiée
de mondiale et qui est lancée par une
alliance qui s'est tramée entre les
vaincus de l'histoire irrémédiablement
condamnés à quitter la scène.
Mais contre toutes logique,
ces derniers entendent survivre et, en
dépit des défaites, poursuivre leur
ouvrage qu'est forcer l'Histoire à
continuer de se placer sur les rails de
leurs penchants criminels.
L'avenir du monde
Voyons l'état des lieux tel
qu'il se présente au niveau des acteurs
les plus influents dans la région et,
par conséquent, dans le monde, du fait
que c'est dans cette région, le
Moyen-Orient, et en Syrie notamment, que
se dessine actuellement l'avenir du
monde.
Pour des raisons liées à la
dangerosité de chacune des parties de
l'alliance en question, il faut mettre
«Israël» en tête de liste. Car il s'agit
selon la vision pertinente de l'homme
qui, avec la révolution islamique en
Iran, a changé profondément le sens de
l'Histoire, à savoir l'Imâm
Khomeiny, d'une : «Tumeur
cancéreuse», première responsable de
tous les maux qui frappent la région.
Présentée comme un pays
«démocratique» et prospère au milieu de
dictatures et d'arides déserts arabes,
l'entité sioniste chouchoutée par
l'Occident et aidée par la situation
politique pourrie dans les pays arabes
avant, durant et après sa création en
1948, a pu devenir en peu de temps –il
faut le reconnaitre- une puissance
invincible dans la région. Pourtant,
elle est maintenant, et au bout d'une
histoire faite d'une accumulation de
victoires successives, en train
d'agoniser.
Suite à ses défaites au
Liban et à Gaza, elle n'ose plus lancer
ses glorieuses guerres contre ses
voisins. Mais, il parait qu'elle parie,
avec ses alliés de l'axe de l'hégémonie,
sur le Printemps arabe en tant que
nouvelle guerre ayant des chances de
redresser la situation dans le sens de
leurs intérêts.
Cependant ces chances
semblent s'amincir dans la mesure où,
primo, le printemps arabe commence à
battre en retraite et, secundo, les
Israéliens sont acculés dorénavant à
confronter à l'intérieur une Intifada
permanente et de plus en plus violente.
Empires en déroute
Viennent en deuxième place,
les Etats-Unis et, derrière eux tout
l'Occident qui a pu durant ces cinq
derniers siècles coloniser le reste du
monde, piller ses richesses et lui
imposer son mode de vie et ses valeurs.
Cet Occident ne peut plus compter sur
ses guerres gagnées d'avance et tout
porte maintenant à croire qu'il n'a plus
les moyens d'assurer sa propre survie :
Des dettes souveraines exorbitantes qui
soumettent des peuples entiers à
austérité de plus en plus austère. Des
multinationales voraces qui détruisent
les Etats et écrasent les peuples… Des
crises économiques ouvertes à des
conflits sociaux dans des milieux où les
humains sont devenus trop fragiles par
leur entière dépendance à un marché en
perte de vitesse. Une montée de plus en
plus sensible des mouvements racistes et
fascisants…
Imaginez, par exemple, la
vie rien que sous sa dimension relative
à la seule nourriture de quelques
centaines de millions d'âmes
vivant dans quelques mégalopoles séparés
des produits de première nécessité par
des dizaines, voire des centaines de
kilomètres et susceptibles de se trouver
confrontées à la famine et au froid rien
que par une guerre, une coupure de
courant ou un simple accident à la
Tchernobyl dans une centrale nucléaire !
La troisième place est
occupée par les riches monarchies du
golfe qui vivent presqu'exclusivement
grâce à une manne pétrolière qui est en
train de s'épuiser, mais également au
soutien que leur fournit l'Occident. Ces
monarchies, le Royaume saoudite en tête,
sont la dernière d'une suite d'empires
prétendument musulmans qui ont, parmi
d'autres méfaits, asservi, en plus des
peuples musulmans, les peuples de la
plupart des pays asiatiques, européens
et africains durant 12 siècles couronnés
par la chute de l'empire ottoman. C'est
un empire musulman de ce genre,
c'est-à-dire agressif et féroce, selon
un célèbre Hadith prononcé par le
prophète de l'Islam (S) que rêvent
d'instaurer, chacune à sa manière, les
monarchies du golfe et la Turquie.
S'il est vrai que ces
monarchies sont capables de lancer une
guerre aérienne directe contre le pays
arabe le plus pauvre, le Yémen. Mais
leur impuissance ne leur permet pas un
tel honneur contre la Syrie ou l'Irak.
C'est la raison pour laquelle elles
recourent à la guerre indirecte,
c'est-à-dire au terrorisme.
Le même terrorisme qui est
maintenant l'option des deux autres
puissances agonisantes, l'entité
sioniste et le monde occidental dirigé
par les Etats-Unis.
Ce terrorisme représenté
par «Daech» et ses semblables, occupe la
quatrième place parmi les puissances
mondiales en faillite et en déroute. Il
ne peut de ce fait que suivre, comme
elle, la voie de la faillite et de la
déroute.
Source :
French.alahednews
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