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Les Faux-Arabes et la guerre contre la Syrie

Akil Cheikh Hussein

Samedi 24 septembre 2016

Rien, parait-il, n’équivaut à l’affliction des Faux Arabes de Washington due à leur abandon par Washington. Un regard rapide sur leurs mass-médias met en évidence leur solide croyance au fait que ce qu’ils appellent révolution syrienne était capable, il y a cinq ans d’atteindre ses objectifs pendant pas plus de cinq jours rien que parce que Hillary Clinton avait sommé ceux qu’on appelle les révoltés syriens de continuer de se battre jusqu’au départ du président Assad. Avec tout ce que cela signifie en tant que promesse de fournir le soutien nécessaire à ces révoltés.

Cependant, on ne s’attendit peut-être pas à cette résistance héroïque de la part de la Syrie face à une offensive menée par des centaines de milliers de mercenaires venus de plus de quatre-vingt pays avec toutes les facilités en matière de circulation, de financement, d’entrainement, de fanatisation idéologique et de ravitaillement en Captagon et autres drogues qui transforment les humains en bêtes carnassières.

Cette résistance a en effet créé chez les Faux Arabes un étouffant sentiment de vexation et de déception vis-à-vis de Washington qui et resté loin de mobiliser ses armées et ses armes pour en finir avec la Syrie d’une manière semblable à ce que répandent les légendes modernes sur le débarquement en Normandie et la prétendue libération par le Américains du reste de l’Europe occidentale de l’occupation nazie lors de la deuxième guerre mondiale.

Ou sur la destruction, à peu près au même moment, de la menace nippone à coup de bombes atomiques.

Ou sur l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak dans le but de les libérer du totalitarisme et de la dictature et les emmener vers le paradis de la démocratie, de la prospérité et du confort.

Cette vexation s’est traduite, tout au long des années passées de la guerre contre la Syrie, par des accusations adressées au président américain, Barack Obama, de faiblesse et de lâcheté. Sans que certains n’hésitent même pas à évoquer une supposée origine chiite qui expliquerait ses positions qu’ils considéraient comme peu rigoureuse envers la Syrie, l’Iran et le Hezbollah.

Parallèlement à la perte d’espoir en une victoire en Syrie que fourniraient sur un plateau d’argent les Etats-Unis et les pays occidentaux aux Faux Arabes, le discours de ces derniers concernant leur fameuse alliance stratégique avec les Etats-Unis a pris la direction d’une alliance du même genre mais, cette fois, avec l’entité sioniste.

Le fait de compter sur cette nouvelle alliance s’est apparu nettement à travers les allégations qui, après les victoires remportées par la Syrie à Darayya, Palmyre, Alep et ailleurs, parlaient de l’éventualité d’une évolution de la situation sur le front sud avec un rôle plus actif de l’entité sioniste au Golan au niveau du soutien aux groupes terroristes, rôle qui était resté réduit jusqu’alors à l’armement, à l’entrainement, à l’hospitalisation et aux interventions militaires indirectes.

Un nouveau pari

Déçus par leur pari raté sur la puissance des Etats-Unis, il est certain que les Saoudiens et leurs semblables voient maintenant dans les permanentes manœuvres militaires et sécuritaires que l’armée israélienne organise sans relâche depuis sa défaite face à la Résistance au Liban en 2006, ainsi que dans certaines ridicules gesticulations émanant de certains hommes politiques et militaires israéliens, des élément rassurants qui leur fournissent l’espoir de voir l’entité sioniste en arriver à voir  les roues de l’histoire rouler dans le sens inverse, c’est-à-dire vers l’époque des guerres promenades contre les armées arabes durant la période entre 1948 et 2006.

Ce nouveau pari est le seul qui pourrait changer la trajectoire de la guerre syrienne pour réaliser le cher rêve de complètement détruire ce pays et exterminer son peuple rien que pour créer les conditions, entre autres abominables objectifs, nécessaires de faire de son territoire un lieu de passage des oléoducs de pétrole et de gaz vers l’Europe.

Il est également certain que la flagrante entrée étasunienne sur la ligne des confrontations militaires à travers le criminel bombardement aérien des positions de l’armée arabe syrienne aux alentours de l’aéroport de Deir el-Zour, dans le but de permettre à «Daech» de réaliser des acquis sur le terrain des combats, s’ajoute à l’intrusion turque au nord de le Syrie et aux manœuvres israéliennes au Golan, pour renouveler l’espoir des Faux Arabes de voir se constituer une alliance internationale visant à mettre fin à la guerre en Syrie dans l’intérêts de l’hégémonie mondiale et régionale et le plus rapidement possible.

L’échec de la trêve conclue par Lavrov et Kerry, en dépit des louvoiements de ce dernier, a traduit le désir de Washington de tirer le maximum possible de châtaignes, en continuant d’attiser le climat en poussant davantage leurs instruments (la Turquie, les Faux Arabes et les groupes terroristes) vers la fournaise syrienne sans se soucier du sort de ces instruments. N’est-ce pas que des dizaines d’exemples ont prouvé que rien n’empêche Washington de jeter, après usage, ou de casser ses instruments ?

Quant au bombardement étasunien de l’aéroport de Deir el-Zour, il est une expression de l’impatience de Washington vis-à-vis de l’impuissance de ses instruments à faire plier la Syrie. Il est également une tentative désespérée pour évacuer la croyance en la faiblesse et la lâcheté d’Obama et pour répandre l’illusion que Washington est toujours capable d’intervenir militairement.

Pourtant Washington a prouvé qu’elle ment lorsqu’elle a prétendu que le bombardement a eu lieu par erreur, ce qui veut dire que récidiver, en commettant la même erreur, ne serait pas possible que si Washington compte pousser la situation vers une confrontation générale qui est la dernière chose qu’elle ose entreprendre dans les conditions de son recul dans la région et le monde.  

Rien donc n’apparait à l’horizon des chimères des Faux Arabes en dehors des afflictions vis-à-vis d’une Washington en recul, d’une «Tel-Aviv» en proie, après ses défaites au Liban et à Gaza, à ses hantises existentielles, d’un terrorisme incapable de survivre sans un soutien militaire direct et, enfin, d’un soi (celui des Faux Arabes) qui n’a jamais existé que grâce à des autres. Etre grâce aux autres, n’est-il pas, en fin de compte, une manière de ne pas être ?

Source : French.alahednews

 

 

   

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Source: Alahed
http://www.french.alahednews.com.lb/...

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