Alahed
2015, l’an du renforcement du conflit
entre le camp de l’Hégémonie et celui de
la Résistance
Akil Cheikh Hussein
Vendredi 8 janvier 2016
De plus en plus, il s'avère
que la guerre contre la Syrie est une
guerre mondiale sous une nouvelle forme,
et que ses conséquences seront opérantes
au niveau du monde entier et
constitueront un saut vert
l'avènement d'un monde nouveau et plus
équitable.
La plus grande preuve en
est le fait que le camp hégémonique
n'est plus le seul qui détient le
pouvoir de décider du sort du monde
puisque celui-ci est d'ores et déjà
divisé en deux grands camps :
Celui de la Résistance et
de la Libération constitué, avec
différents niveaux d'engagement, de
l'Iran, la Syrie, l'Irak, la Russie, la
Chine et les pays du Brics auxquels
s'ajoutent des forces et des mouvements
comme le Hezbollah au Liban et les
Ansarul-lah au Yémen.
Celui de l'Hégémonie qui
comprend La Main invisible qui manipule
des forces et des entités comme les
Etats-Unis, l'Union européenne, le
sionisme mondial et son rejeton
représenté par "Israël" et, enfin les
outils régionaux comme le Royaume
saoudien, la Turquie et les différents
groupes terroristes et takfiri.
Intensification de l'offensive et
dissuasion
La confrontation entre les
deux camps prend des formes différentes
selon sa nature politique, économique,
sécuritaire ou militaire. C'est dans ce
cadre que l'an 2015 a marqué
l'intensification de l'offensive de la
part des forces hégémoniques. Mais, de
son côté, le camp de la Résistance et de
la Libération a riposté par des mesures
défensives et dissuasives.
Les points les plus
marquants dans l'offensive en question
sont représentés par des faits qu'on
peut présenter de la manière suivante :
"Daech" a abattu par un
attentat terroriste un avion de lignes
russe, et la Turquie a donné un coup
dans le dos à la Russie en abattant un
chasseur SU 24 au-dessus de la Syrie.
Grâce à différentes
opérations de manipulation, les forces
de droite ont gagné les législatives au
Venezuela, alors que des élections
analogues ont été gagnées en Turquie par
le parti d'Erdogan.
En dépit du fait qu'ils ne
font pas partie du camp de la
Résistance, l'Egypte et le Soudan ont
encaissé -de la part du camp de
l'Hégémonie- un coup préemptif adressé à
leur retour éventuel à jouer leur rôle
comme pays épris de liberté et
d'indépendance. Il s'agit de l'Ethiopie
qui a commencé à stocker les eaux du Nil
dans le barrage de la Renaissance. On
sait que la tendance de l'Ethiopie à
mettre la main sur la plus grande partie
des eaux du Nil est soutenue et
encouragée par les cercles
colonialistes, dont le sionisme, mais
aussi par les monarchies du Golfe qui
investissent à grande échelle dans des
exploitations agraires en Ethiopie.
Si le camp de l'Hégémonie a
adopté, jusqu'à maintenant, la stratégie
de la guerre indirecte en utilisant les
groupes terroristes dans le but
d'atteindre ses objectifs, le Royaume
saoudien et, avec lui, les autres
monarchies pétrolières, ont ajouté à
leur arrogance militaire des doses
d'insolence et de sauvagerie en formant
leur "alliance arabe" et en s'attaquant
au Yémen avec le soutien des Etats-Unis
et de l'entité sioniste.
Les attaques terroristes
qui ont visé la France ainsi que les
Etats-Unis, mais à un degré moindre,
s'inscrivent dans le cadre de
l'offensive lancée par le camp de
l'Hégémonie contre ses propres peuples.
Le but étant la fanatisation de ces
peuples afin qu'ils soutiennent les
éventuelles guerres d'agression, mais
aussi pour les dresser contre les
étrangers (réfugiés et émigrants arabes
et musulmans).
Quant aux attaques
terroristes perpétrées en Tunisie, au
Kenya et au Mali, Elles sont du même
genre que celles perpétrées contre les
peuples en Syrie, en Irak, au Liban, en
Lybie, en Egypte, au Pakistan en
Afghanistan, mais également au Nigéria
où le Mouvement islamique a subi des
opérations de répression sanguinaires
qui ont fait,d'un seul coup, des
centaines de martyrs et de blessés.
Le
terrorisme, en plein recul
Alors que tous les
indicateurs vont dans le sens de
l'entrée du terrorisme dans un état de
recul en Syrie et en Irak, nous
entendons des propos parlant de tendance
à instaurer des émirats djihadistes aux
philippines et en Indonésie.
Certes, l'assassinat de
Samir al-Qintar est l'un des actes de
l'offensive générale, mais aussi du
terrorisme d'Etat perpétré par l'entité
sioniste apeurée par le rapide
développement du mouvement de résistance
contre l'occupation israélienne au
Golan, dont le fondement et la direction
ont été assurés par le martyr al-Qintar.
Avec cet assassinat,
l'entité sioniste vit dans un état
d'angoisse multiforme face à la riposte
qui sera menée inévitablement par le
Hezbollah, aussi bien qu'à la montée
quotidienne de l'Intifada et à la
possibilité du retour vers le devant de
la scène, avec la crise des groupes
terroristes, du conflit israélo-arabe.
Il va de soi que le danger
de l'effondrement menace également le
Royaume saoudien et les autres
monarchies pétrolières dans la mesure où
leur bradage du pétrole leur a
occasionné de lourdes pertes qui
s'ajoutent à leurs pertes liées à leur
guerre injuste contre le Yémen. De son
côté, l'Alliance islamique annoncée
dernièrement par Ryad est une expression
supplémentaire du sentiment qu'a la
maison des Saoud de l'imminence de son
effondrement.
Toutefois, l'an 2015 a
connu deux événements d'importance
majeure parce qu'ils sont chargés de
significations en liaison avec la
puissance acquise par le camp de la
Résistance dans la région et le monde
et, par conséquent, avec la capacité de
plus en plus grande du monde
d'aujourd'hui de se débarrasser du joug
de l'hégémonie.
Le premier est la victoire
de l'Iran dans le combat de son dossier
nucléaire pacifique en dépit de toutes
les formes de pression exercées contre
lui pendant ces dernières années et
décennies. Cette victoire ouvre
certainement pour la République
islamique des horizons de
prospérité et de moyens pour soutenir
les mouvements de libération dans la
région et au monde.
Le second est la
participation directe de la Russie
dans la guerre aux côté de la Syrie.
Cette participation dépasse, du point de
vue de ses retombées, le simple
changement des rapports de force dans le
sens contraire aux intérêts du
terrorisme et de ses parrains : Elle
prouve que la Russie et ses alliés
disposent d'une puissance assez
suffisante pour persuader le camp
adverse que le temps de l'Hégémonie est
terminé.
Les événements les plus
marquants de l'an 2015 : La victoire de
l'Iran dans le combat de son dossier
nucléaire et la participation de la
Russie dans la guerre aux côtés de la
Syrie
Sur les débris du monopole
américain, le monde est divisé en deux
grands camps, ce qui prouve que l'an
2015 a ouvert de véritables horizons
vers un monde plus libre et équitable.
Source :
French.alahednews
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