Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

Centre Palestinien
d'Information

 


Invitation à lire





Réseau Voltaire



BDS



Solidarité



Produits palestiniens



En direct d'Iran



Voix de la Russie



Agence syrienne



Palestine Solidarité
sur Facebook







La Voix de la Russie

Le « principe Hollande »
ou les problèmes insolvables de l'Afrique

Vadim Fersovitch


© Photo : AFP

Dimanche 15 décembre 2013

Le président français n’ira pas aux JO de Sotchi, probablement parce que la France ne pourra pas remplir l’un des principes olympiques principaux avant les Jeux d’hiver 2014 - à savoir, cesser toutes les guerres pendant leur déroulement.

Après avoir retiré ses troupes d’Afghanistan, la France décide de participer à des missions militaires sur le continent qui l’intéresse davantage – l’Afrique. Il y a presque un an, il y a eu l’opération militaire au Mali, et maintenant, Paris se lance dans un nouveau plan militaire en République centrafricaine (RCA). En soutenant la création de « l’OTAN africain » - l’alliance militaire des pays d'Afrique, conçu pour éteindre les conflits armés récurrents sur le continent, la France essaie naturellement de consolider son rôle de « curateur » de cette union dans les pays de l’Afrique française. Car les soldats de la paix africains ne sont pas encore suffisamment préparés, formés et équipés pour combattre sans l’aide de la France.

Malgré une certaine percée cet été suite aux résultats de l’opération militaire au Mali, il s’est avéré vers la fin de l’année que le problème principal n’a pas pu être complétement résolu. Lors de l’opération militaire, l’armée française s’efforçait d’éviter les affrontements de l’armée malienne avec les Touaregs. En menant des actions militaires contre les islamistes, les Français affirmaient leur neutralité et leur volonté de négocier avec le nouveau gouvernement. Mais la vieille inimitié a annulé toutes les chances de commettre un compromis.

À la fin de novembre, le groupe séparatiste « Mouvement national pour la libération de l'Azawad » (MNLA) a annoncé la résiliation de l'accord de cessez-le feu de cinq mois avec le gouvernement du Mali. Comme l’a souligné le vice-président du MNLA, « là où nous rencontrerons l’armée, nous allons l’attaquer. Cela se fera automatiquement. Les avertissements, c’est fini. »

Les militaires français sont à leur tour prêts à observer l’évolution de la situation. L’approche passive à la résolution de ce conflit ethnique n’a donné aucun résultat, semblerait-t-il.

« Une chose – c’est de chasser les islamistes d’une large partie Nord du Mali à l’aide de l’armée française. Et c’est une toute autre chose, que de résoudre des problèmes plus larges : la pauvreté extrême, les tensions ethniques, la répression politique, la corruption, la faiblesse des institutions de l'Etat et l'insuffisance des infrastructures », analyse la question Rob Prince de l'Université de Denver. « Le Mali connaît ces problèmes depuis longtemps. Il s’agit de l’incapacité de résoudre ces problèmes de fond, et de proposer à la place une trêve temporaire jusqu'à ce que la crise sociale fasse à nouveau dégrader les choses. »

La racine du mal se trouve bien plus profondément que le conflit religieux ou ethnique au Mali. Une situation quasi identique s’est créée en République centrafricaine (RCA). La situation n’est guère meilleure au Tchad, Congo et Soudan, les pays voisins. Difficile de dire si la communauté internationale peut sauver de la catastrophe humanitaire des centaines de milliers de personnes qui vivent dans ces pays. Les fonds recueillis par l'Organisation des Nations Unies pour l'aide humanitaire sont largement insuffisants. Et il est évident que les populations désespérées et en colère puissent aller chercher la raison de leurs malheurs dans les critères religieux et ethniques de leurs voisins.

Pour l’instant la France n’assure que partiellement la sécurité des principales institutions dans ces pays. Au Mali le conflit armé a repris, et en RCA il ne s’est jamais terminé. Et la France devra accorder des aides risquées pour reconstruire l’économie détruite par la guerre. Mais même en cas d’un scénario optimiste, les dividendes du« nouveau partage de l’Afrique » ne pourront être obtenus qu’à un très long terme. Pour l’instant Paris devra faire face à des dépenses de guerre colossales et la complexité des problèmes dans ces pays.

© 2005—2013 La Voix de la Russie
Publié le 16 décembre 2013

 

 

 

   

Le sommaire de La Voix de la Russie
Le dossier Afrique noire
Les dernières mises à jour



Source : La Voix de la Russie
http://french.ruvr.ru/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh

Analyses et poèmes


Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses

Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Ahmed Halfaoui

Analyses

Chérif Abdedaïm

Chroniques et entretiens
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses