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Amnesty International, agence de propagande du ministère des affaires étrangères états-unien
Tony Cartalucci

Lundi 3 septembre 2012

Amnesty est dirigée par des représentants du ministère des affaires étrangères états-unien, financée par des criminels financiers condamnés, et menace la véritable défense des droits de l’Homme au niveau mondial.

Alors qu’elle est souvent considérée à tort par beaucoup comme étant la quintessence sur la question des droits de l’Homme dans le monde, cela pourra choquer certains d’apprendre qu’Amnesty International n’est en fait qu’un des plus grands obstacles à une véritable défense des droits de l’Homme sur cette planète. Dans un de ses plus récents rapport en 2012 2012 annual report (page 4, .pdf), Amnesty répète un de ses plus grands mensonges, qu’elle a l’habitude de marteler :

“Amnesty International est financée essentiellement par ses membres et dons publics. Aucun financement n’est recherché ou accepté de la part de gouvernements pour enquêter et faire campagne contre les abus des droits de l’Homme. Amnesty International est indépendante de tout gouvernement, idéologie politique, intérêt économique ou religieux.”

Ceci est absolument faux. Amnesty International est en fait non seulement financée et gérée par des gouvernements, mais aussi par de très gros intérêts corporatifs, elle n’est pas seulement impliquée dans des intérêts politiques et économiques, mais elle est en fait un outil essentiel utilisé pour perpétuer et satisfaire ces intérêts particuliers.

Le financement d’Amnesty International

Trouver les informations à propos du financement d’Amnesty International sur son site internet est rendu volontairement difficile, celà afin de protéger le mythe selon lequel cette organisation est “indépendante”. Comme toute opération criminelle organisée, Amnesty disperse les liens financiers compromettants au travers de toute une série de manœuvres et d’organisations écrans. Le site d’Amnesty indique :

“Le travail du secrétariat d’Amnesty International est organisé en deux entités légales en accord avec la loi britannique. Celles-ci sont Amnesty International Limited (AIL) et Amnesty International Charity Limited (AICL). Amnesty International Limited s’occupe d’activités charitables pour Amnesty International Charity Limited, une association enregistrée comme charitable.”

C’est ici, à Amnesty International Limited, que sont indiqués les liens avec les gouvernements et les intérêts industriels et financiers. À la page 11 du rapport et déclaration financière pour 2011 d’Amnesty International Limited (2011 Report and Financial Statement (.pdf)), il est dit :

“Les directeurs sont heureux de faire part du soutien accordé par la John D. and Catherine T. MacArthur Foundation, la Oak Foundation, l’Open Society Georgia Foundation, le Vanguard Charitable Endowment Programme, Mauro Tunes and American Jewish World Service. Le département britannique pour le développement international (Governance and Transparency Fund) a continué de financer un projet éducatif sur les droits de l’Homme de quatre ans en Afrique. La commission Européenne (EuropeAid) nous a généreusement accordé un fond sur plusieurs années pour un travail éducatif d’Amnesty International sur les droits de l’Homme en Europe.”

De manière évidente donc, Amnesty prend de l’argent à la fois des gouvernements et d’intérêts industriels et financiers, dont un des plus connu, l’Open Society, est dirigée par le criminel de la finance et repris de justice George Soros. En Mars 2012, Bloomberg TV a révélé que : Soros avait perdu son procès où il était accusé de délit d’initié en France”, indiquant également qu’un appel basé sur une “violation des droits de l’Homme” contre le spéculateur de Wall Street George Soros avait été rejeté par la “Cour Européenne des Droits de l’Homme”.

Soros, dont l’Open Society finance également Human Rights Watch et une myriade d’autres associations pour les “droits de l’Homme”, a littéralement essayé d’utiliser le racket occidental sur les droits de l’Homme pour se défendre lui-même contre des accusations de fraude financière et ceci est peut-être la plus belle et transparente représentation de la façon dont ce racket opère.

Soros, qui fut condamné et dût payer une amende pour délit d’initié en 2002 dans le cas d’actions de la banque française Société Générale qu’il avait achetées en 1988, a bâti un empire sur la base de ses activités criminelles mondiales sous couvert de la cause des “droits de l’Homme”. Son soutien à Amnesty International, ainsi que celui du gouvernement britannique et des gouvernements européens, ne vise en fait qu’à étendre sa nébuleuse influence.

Le leadership d’Amnesty International

Le leadership d’Amnesty nous donne également des indications sur son véritable agenda. Suzanne Nossel, Directrice Exécutrice pour Amnesty International USA, par exemple, provient directement du ministère des affaires étrangères américain, toujours en total contradiction avec la prétention d’Amnesty d’être “indépendante” des intérêts corporatifs et gouvernementaux. Nossel a continué à promouvoir la politique étrangère des États-Unis, mais simplement derrière un pupitre arborant un nouveau logo. Le site internet d’Amnesty International mentionne de manière spécifique le rôle de Nossel derrière les résolutions de l’ONU contre l’Iran, La Syrie, la Libye et la Côte d’Ivoire, toutes soutenues par le ministère des affaires étrangères américain.

Image : Mêmes mensonges, différent pupitre. Suzanne Nossel, anciennement du ministère des affaires étrangères US est maintenant directrice exécutive d’Amnesty International USA. Sa fonction principale consistant à présenter les aspirations hégémoniques des intérêts industriels et financiers mondialistes comme une “défense des droits de l’Homme” n’a pas changé.

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Il a été longuement documenté comment tout ceci tourne autour d’un plan échelonné sur plusieurs décennies, établi par les intérêts industriels et financiers, pour diviser, détruire et ruiner ces nations qui ont été un obstacle au développement de l’hégémonie globale américaine. Dans le cas spécifique de la Syrie, il a été révélé que la présente catastrophe “humanitaire” remonte à une vicieuse conspiration de 2007 documentée dans le magazine “New Yorker” par le journaliste Seymour Hersh ; complot ourdi entre Israël, les États-Unis et l’Arabie Saoudite, qui cherchèrent à financer, armer et déployer des extrémistes sectaires en Syrie pour miner et renverser le gouvernement syrien, tout en sachant pertinemment la tragédie humaine que cela impliquerait.

Les “contributions” de Nossel ne sont en fait que de simples déguisements pour une agression militaire ouverte et la poursuite de l’hégémonie globale des intérêts industriels et financiers et celà sous couvert de “défense des droits de l’Homme”.

Un simple coup d’œil au site internet AmnestyUSA.org nous révèle que chaque front développé par le ministère des affaires étrangères américain est aussi prioritaire pour Amnesty International, bien sûr par pure coïncidence. Ceci inclut les manifestations et les campagnes de soutien aux groupes d’opposition russes financés par le ministère états-unien (présentement axées sur l’affaire Pussy Riot), la déstabilisation du gouvernement syrien, le renversement du gouvernement biélorusse et le soutien de l’icône créée par Wall Street et la City de Londres : Aung San Suu Kyi du Myanmar (toujours appelé par la nomenclature impérialiste britannique et par Suu Kyi elle-même : la “Birmanie”…)

Amnesty International trahit la véritable défense des droits de l’Homme

Amnesty couvre en effet des questions qui sont cruciales pour la politique étrangère des États-Unis, au bas de ses site internet et au dos de ses rapports. De la même manière, les médias aux mains des entreprises ne rendent compte que de manière sélective dans leurs rapports que de problèmes qui coïncident avec leurs intérêts, alors que d’autres problèmes sont complètement étouffés voire complètement ignorés. C’est précisément parce qu’Amnesty couvre toutes les questions, mais souligne de manière sélective celles qui sont importantes pour les intérêts de très grandes entreprises ou du cartel de la finance, qu’Amnesty représente un des plus grands obstacles à une véritable défense des droits de l’Homme au niveau mondial.

Images : Fabrication de la dissidence. “Free Pussy Riot” (en haut). Ironiquement, la FIDH est directerment financée par le ministère des affaires étrangères US, par la très néoconservatrice US National Endowment for Democracy (NED) ainsi que par l’Open Society de George Soros.
“Russie, stop au transfert d’armes à la Syrie” (en bas). Si le ministère des affaires étrangères US le veut, soyez certains qu’Amnesty International, gérée par ce même ministère, poussera pour des manifestations et indépendamment de la taille ou de la légitimité des revendications, attendez-vous à ce que les médias prennent fait et cause pour elles.

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On donne aux gens la fausse impression que “quelqu’un observe attentivement les abus concernant les droits de l’Homme”, alors qu’en réalité Amnesty et autres organisations du même style, ne font que gérer de façon sélective la perception publique des violations des droits de l’Homme, en fabriquant ou en manipulant spécifiquement de nombreux cas en fonction des intérêts des grands groupes industriels et financiers. On peut le conster lorsque des rapports entiers émanant d’Amnesty International et de Human Rights Watch ne consistent qu’en des “témoignages” compilés à partir des déclarations de membres de groupes d’opposition soutenus par les États-Unis.

Dans le cas très rare où un rapport inclut des références à des photos, des vidéos ou des preuves dûment documentées, tels le rapport de Human Rights Watch de 2011 intitulé “Descente dans le chaos” (2011 "Descent into Chaos" (.pdf) report), un langage trompeur est volontairement intégré, couplé avec des passages inutiles permettant une information sélective de la part non seulement des médias occidentaux, mais aussi de la part d’une myriade de fausses ONG, financées et gérées par les sponsors et affiliés d’Amnesty International et d’Human Rights Watch. Le rapport “Descente dans le chaos” concernant la Thaïlande, a été immédiatement et largement manipulé par les fausses ONG financées par le ministère des affaires étrangères US et le “défenseur des droits de l’Homme” Prachatai.

Lorsque les gens croient à tort que des organisations crédibles s’occupent de la “défense des droits de l’Homme”, ils vont non seulement devenir complaisants, mais ils vont également négliger leurs propres responsabilités pour examiner objectivement les abus potentiels et les combattre. Les intérêts industriels et financiers particuliers de Wall Street et de la City de Londres ont en fait rempli un vide existant, qui aurait dû être occupé par leurs plus féroces opposants ; au lieu de cela, ce vide est occupé par un racket de soi-disant défenseur des droits de l’Homme , créé par eux. Ils ont non seulement obtenu un feu vert pour violer les droits de l’Homme à l’échelle mondiale, mais ils ont en plus utilisé leur opposition contrôlée pour attaquer leurs opposants (géopolitiques).

Il est très clair qu’Amnesty International n’est en aucun cas un “défenseur des droits de l’Homme”, mais plutôt une insulte à la défense des droits de l’Homme. Il va sans dire que cette organisation devrait être boycotté jusqu’à extinction et au moins identifiée comme étant illégitime et frauduleuse de par son financement occulte et son leadership compromis et corrompu.

De plus, nous, les peuples devons nous attaquer à la base aux réelles violations de nos droits, parce que c’est pure folie de croire que les organisations mondiales, financées par des intérêts industriels et financiers privés, faisant écho à l’agenda des gouvernements motivés par des intérêts très spéciaux, ont notre intérêt commun et nos droits en tête lorsqu’elles agissent.

Tony Cartalucci
Land Destroyer Report, 21 août 2012.

 

 

 

   

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Source : Silvia Cattori
http://www.silviacattori.net/...

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