Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information :




Invitation à lire :



Réseau Voltaire :



BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :



En direct d'Iran :



Voix de la Russie :



Agence syrienne :



Palestine Solidarité
sur Facebook :






Opinion

Le véritable objectif de l'assassinat de cheikh Rafic Hariri
Soraya Hélou

Mercredi 20 février 2013

Le chef du Courant du Futur cheikh Saad Hariri n’a pas été bien inspiré dans son discours du 14 février en s’attaquant aussi ouvertement au Hezbollah et à la Résistance. Il a oublié qu’il a le flanc fragile et que de son côté, depuis qu’il a pris en charge ce Courant, après l’assassinat de son père, le martyr Rafic Hariri, il n’a eu de cesse de dilapider l’héritage reçu et le capital sympathie dont il a bénéficié. Avec des mots à la limite de l’insulte, cheikh Saad a donc accusé de corrompre ses partenaires au sein du gouvernement, à commencer par le Premier ministre Négib Mikati en passant par le chef du CPL Michel Aoun, dans un seul but : rester au pouvoir. Cette accusation ne pouvait évidemment pas rester sans réponse, tant elle est grave sur le plan moral mais aussi sur le plan politique et tant elle indique une lecture totalement erronée des événements. C’est donc le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah qui a choisi de répondre, dans l’un des rares discours où il s’exprime aussi clairement sur la situation interne. Sayed Nasrallah a donc rappelé la relation forte et solide, basée sur l’appui à la Résistance face à «Israël» et à la cause palestinienne, qui le liait personnellement au Premier ministre assassiné. Le sayed a ensuite raconté comment il a tenté de poursuivre cette relation avec cheikh Saad, qui au départ, semblait très ouvert, avant de renier tout ce qu’il avait accepté. Mais le plus important est le fait que cheikh Saad, au plus fort des négociations dites «S-S» (via les Saoudiens et les Syriens), avait proposé au Hezbollah d’oublier le TSL (entre autres promesses) à condition de lui laisser la présidence du Conseil. Sayed Hassan a montré le papier qui lui avait été remis par les ministres turc et qatari des Affaires étrangères et qui représentait le projet d’accord global proposé par le chef du Courant du Futur. Il a ensuite croisé les bras, se demandant s’il fallait appeler cela une tentative de corruption…

Les faits sont ainsi indéniables et montrent le peu de sérieux des accusations portées par Saad Hariri. Mais cela n’a pas empêché ce dernier de poursuivre sur sa lancée, d’abord par un tweet et ensuite par un communiqué officiel du Courant du Futur qui nie les faits relatés par le sayed. C’est alors que l’un des artisans de la relation entre cheikh Rafic Hariri et sayed Hassan Nasrallah, le conseiller du Premier ministre assassiné Moustapha Nasser est intervenu. Dans une interview à la chaîne NTV, Moustapha Nasser qui a assisté à toutes les rencontres entre le secrétaire général du Hezbollah et cheikh Rafic Hariri puis entre cheikh Saad et sayed Nasrallah a révélé que cheikh Rafic soutenait réellement et profondément la Résistance contre «Israël» et il avait promis au sayed que les armes de la Résistance resteraient en place jusqu’à la signature d’un compromis global avec l’entité sioniste. Nasser a aussi confirmé la conclusion d’un accord entre les représentants du Hezbollah et d’Amal et cheikh Saad Hariri à Riyad, cet accord ayant été par la suite déchiré par le Premier ministre de l’époque Fouad Siniora.

Avec ces informations, le tableau devient de plus en plus clair. On comprend mieux pourquoi cheikh Rafic Hariri a été assassiné en 2005, parce que cet homme n’était pas prêt à se lancer dans une guerre confessionnelle contre le Hezbollah et contre les armes de la Résistance. Selon Nasser, Rafic Hariri aurait même déclaré à sayed Nasrallah que si pour une raison ou une autre, on lui demandait de désarmer le Hezbollah, il quitterait immédiatement le Liban pour ne pas avoir à le faire. Cet homme aux convictions arabes bien ancrées était donc devenu un obstacle à l’exécution du projet diabolique de discorde entre les sunnites et les chiites. Il devait disparaître et être remplacé par une personnalité qui n’a pas ce passé de nationaliste arabe et qui, par conséquent, est plus sensible aux sirènes confessionnelles et moins engagé dans la lutte contre l’entité israélienne. Petit à petit, la vérité est en train d’apparaître au grand jour et il devient de plus en plus clair que l’assassinat de Rafic Hariri avait un objectif clair : faire basculer la communauté sunnite dans le camp hostile à la Syrie et à la Résistance. Il n’y a plus que ceux qui sont aveuglés par les réflexes communautaires et ceux qui au départ s’inscrivent dans la politique américaine pour ne pas voir clair dans ce qui se passe.

Source : moqawama.org

 

 

   

Le sommaire de Soraya Hélou
Le dossier Liban
Les dernières mises à jour



Source : La Résistance islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


Silvia Cattori :


Analyses...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...


Alexandre Latsa :


Un autre regard sur
la Russie ...


Ahmed Halfaoui :


Analyses ...


Chérif Abdedaïm :


Chroniques et entretiens ...