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Opinion

Une visite sous surveillance...
Soraya Hélou


Ban Ki Moon

Vendredi 13 janvier 2012

Le secrétaire général des Nations unies se déplace rarement. Il faut vraiment qu’une raison valable justifie son déplacement, car à partir de New York, il doit gérer les affaires de la planète. Ban Ki Moon a pourtant choisi de commencer 2012 par un voyage au Liban, ce pays encore à l’abri des bouleversements régionaux. Il arrive donc à Beyrouth le 13 janvier pour inaugurer un forum sur la démocratie dans les pays arabes, à partir du Liban sur lequel le vent de la démocratie a soufflé depuis longtemps et dans lequel il n’y a pas aujourd’hui de dictature et encore moins de soulèvement contre le régime. Mais c’est bien là que Ban Ki Moon veut semer la bonne parole pour l’ensemble de la région. L’idée est pour le moins curieuse si on croit au prétexte invoqué pour justifier cette visite du secrétaire général des Nations Unies. Mais il n’échappe à personne qu’il s’agit en fait d’une simple couverture, le véritable motif de la visite du secrétaire général des Nations unies accompagné de l’inamovible et très favorable aux thèses sionistes Terje Road Larsen à Beyrouth étant assez éloigné des théories sur la démocratisation des peuples. Ce que veulent Ban ki Moon et son adjoint c’est d’abord surveiller ce qui se passe en Syrie à partir du pays qui en est le plus proche et surtout pousser le Liban à entrer activement dans la lutte pour faire tomber le régime syrien. Des sources diplomatiques occidentales révèlent ainsi que l’un des principaux thèmes qui sera évoqué par Ban Ki Moon et son adjoint avec leurs interlocuteurs libanais c’est la question des frontières entre le Liban et la Syrie, ainsi que l’idée avancée jadis sur la possibilité de déployer une force onusienne sur cette frontière afin, en principe de la contrôler. Mais il s’agit surtout de faciliter le déplacement des opposants syriens et la circulation des armes des deux côtés de la frontière pour créer enfin cette fameuse zone tampon à laquelle rêvent les occidentaux et qu’ils ont essayé de créer en Turquie et en Jordanie. En vain. Il sera aussi question de la possibilité de créer un camp pour les réfugiés syriens au Liban, sur la base des rapports du HCR dont les délégués s’activent au Akkar et dans la région de Ersal. Les mêmes sources précisent qu’il pourrait être question de la situation bancaire libanaise avec les rumeurs sur l’afflux de fonds syriens dans les banques libanaises et après l’article paru dans le New York Times en décembre dernier sur le blanchiment d’argent effectué par certaines banques libanaises pour le compte du Hezbollah. Informations que le Hezbollah avait d’ailleurs catégoriquement démenties.
Dans la foulée, Ban Ki Moon et son adjoint devraient évoquer avec leurs interlocuteurs libanais la question du TSL et le renouvellement du protocole signé avec le gouvernement libanais dont le mandat expire en mars. Le secrétaire général des Nations Unies avertirait les autorités libanaises que le Conseil de sécurité doit en principe reconduire ce protocole de facto sans en parler avec le gouvernement libanais. A moins que celui-ci n’ait d’autres projets. Ban Ki Moon souhaiterait ainsi sonder les autorités libanaises sur le sujet, d’autant que celles-ci pourraient invoquer les irrégularités dans la signature de ce protocole en 2007, d’abord par un représentant du ministre de la Justice, alors qu’il aurait fallu la signature du gouvernement, ainsi que le fait que le président de la république de l’époque ait été totalement écarté des négociations, et réclamer ainsi des amendements. Dans ce cas, soit le Conseil de sécurité accepte le principe de renégocier certains points du protocole, soit il faudra recourir à un arbitrage international. Enfin, Ban Ki Moon devrait aussi aborder avec ses interlocuteurs libanais l’application de la résolution 1701 relative à la Finul et à la situation le long de la frontière avec Israël. Là aussi, le secrétaire général des Nations Unies voudrait obtenir des garanties sur la sécurité de la Finul et essayer de sonder les intentions du Hezbollah si la situation en Syrie devrait évoluer dans le sens de l’affaiblissement du régime syrien. Des thèmes qui n’ont rien à voir avec la démocratisation des régimes de la région… Mais le secrétaire général de l’ONU et son adjoint ne s’en soucient pas, ayant une mission bien précise à exécuter : veiller aux intérêts d’"Israël" et de ses alliés occidentaux dans ce pays où la résistance ne cesse de se renforcer. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le secrétaire général du Hezbollah, le chef de la résistance victorieuse de 2006 sayed Hassan Nasrallah a choisi de prononcer un discours samedi alors que Ban Ki Moon et Terje Road Larsen seront au Liban. Il est vrai que le quarantième de l’imam Hussein tombe cette année à point nommé et les visiteurs internationaux écouteront certainement attentivement ce qu’a à dire sayyed Nasrallah.

 

 

   

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Source : La Résistance islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/index.php

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