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Opinion

Le cafouillage français...
Soraya Hélou

Samedi 8 juin 2013

Que se passe-t-il sur le plan de la politique étrangère française ? Cette question est de plus en plus posée dans les médias français qui relèvent le cafouillage de leurs autorités officielles. Ces médias rappellent ainsi comment le quotidien Le monde avait effectué un reportage avec les insurgés syriens qui montre ceux-ci en train de tousser à cause de la fumée des explosions, concluant qu'il s'agit d'une preuve irréfutable de l'utilisation par le régime du gaz sarin. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est aussitôt emparé de l'affaire, affirmant procéder à l'examen de la poudre par des experts chimiques, avant d'accuser le régime d'utiliser ce gaz chimique. Fabius a ensuite ajouté que désormais, «toutes les options sont ouvertes». Autrement dit, il menace le régime syrien de lui mener la guerre sur le terrain. Les Etats-Unis ont aussitôt réagi et la Maison Blanche a déclaré que l'utilisation par le régime syrien d'armes chimiques a besoin d'un surplus de preuves pour être reconnue. En tout cas, il est encore tôt, selon l'administration, pour envisager une intervention militaire étrangère. Voilà un premier camouflet. Le second est la diffusion par les médias français d'une vidéo tournée à Istanbul pendant la réunion de l'opposition syrienne, où l'on voit l'ambassadeur de France en Syrie Eric Chevalier tancer vertement les membres de l'opposition, en leur disant : «Vous ne méritez pas les efforts que l'on fait pour vous». L'altercation entre l'ambassadeur Chevalier et les membres de l'opposition syrienne est assez violente. Ce document révèle en tout cas que le Quai D'Orsay est conscient des divisions de l'opposition et de son incapacité à gérer le pays au cas où le régime syrien vient à tomber. Les médias français ont ensuite rappelé les déclarations tonitruantes du ministre Fabius sur la chute imminente du régime, alors que celui-ci est en train d'enregistrer des victoires sur le terrain. Ils ont aussi mis en évidence des déclarations du même ministre sur la lutte de l'opposition en faveur de la démocratie, alors que l'opposition est en train de s'islamiser de plus en plus, puisque les libéraux ne sont plus seulement minoritaires, les islamistes cherchant carrément à les neutraliser.

De même, la France s'oppose à la participation de l'Iran à la conférence de Genève qui doit se tenir en principe le 8 juillet. Mais elle envoie le directeur général du Quai d'Orsay, Jean François Giraud à Téhéran pour «discuter avec les autorités iraniennes du dossier syrien» ! Peut-on vraiment dire qu'il s'agit là d'une politique étrangère cohérente ?

De plus, avec la Grande Bretagne, la France est aujourd'hui les fer de lance de la guerre européenne contre le Hezbollah, exigeant sa mise sur la liste des organisations terroristes, en principe à la suite de l'attentat de Burgas en Bulgarie. Mais les Bulgares n'ont pas encore présenté de preuves évidentes de l'implication du Hezbollah dans cet attentat et ils ne semblent même pas pressés d'ouvrir le procès consacré à ce dossier. Cela n'empêche pas le président français de brandir cette affaire, exigeant une réunion de l'Union européenne consacrée à mettre «le bras armé» du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. Cette réunion devrait avoir lieu le 17 juin. Mais, selon certains médias français, la vraie raison de cette insistance française est dans le fait que le président français se rend en «Israël» la semaine prochaine. En évoquant cette question, il chercherait ainsi à entrer dans les bonnes grâces des responsables israéliens. Le vrai problème ne serait donc ni dans l'attentat de Burgas, ni dans la participation du Hezbollah aux combats à Qousseir. Il s'agirait simplement du fait que cette résistance dérange en réalité, l'entité israélienne. Tous les prétextes seraient alors bons pour tenter de l'affaiblir. Il faut toutefois signaler que les décisions de l'Union européenne doivent être prises à l'unanimité des membres, or certains pays sont jusqu'à présent opposés à la désignation du Hezbollah comme organisation terroriste, tout comme ils sont opposés à une intervention militaire étrangère en Syrie. Que fera la France pour tenter de leur faire changer d'avis, alors qu'elle n'est pas en mesure de convaincre ses propres médias de la justesse de sa politique étrangère ?

Source : French.alahednews

 

 

   

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Source : Moqawama
http://french.moqawama.org/...

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