Ce qui pourrait arriver de pire au
peuple syrien
Des armes
chimiques en provenance de Libye
aux mains des « opposants » syriens ?
Silvia Cattori
Jeudi 30 août 2012
Début août,
l’agence
Reuters
annonçait :
« Les
rebelles d’Alep sont, désormais, dotés
d’armes chimiques, armes qui se
trouvent, à foison, en Libye ».
Cette nouvelle a été ensuite retirée
de son site. Comme ont également été
retirées les images montrant des
combattants salafistes en train de
manier des masques à gaz fabriqués
aux États-Unis.
Un autre journaliste de
Reuters basé à
Amman a lui aussi évoqué peu après
l’existence à Alep d’armes chimiques
en provenance de Libye :
« On croyait ces
armes détruites, après la chute de
Kadhafi, or, il n’en est rien. Ce
sont des armes au gaz moutarde et
sarin ».
La crainte d’un usage d’armes
chimiques par les groupes armés,
soutenus par les pays occidentaux et
les monarchies du Golfe, grandit
parmi les Syriens qui envers et
contre tout font front uni avec le
gouvernement de Bachar el-Assad ;
ils sont conscients que ces pays
hostiles à Damas sont déterminés à
tout pour contourner les vétos
russes et chinois, peu importe les
moyens et les crimes pour y arriver.
L’usage d’armes chimiques par les
groupes armés - crime qui sera tout
de suite imputé à Damas - pourrait
servir de prétexte pour intervenir
militairement en Syrie.
Israël, qui est formellement en
guerre avec la Syrie - depuis la
guerre des six jours
et l’occupation du plateau du Golan
syrien en 1967 et son annexion
illégale en 1981 par l’Etat hébreu -
n’attend que cela...
Silvia Cattori
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