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Solidarité : comment empêcher le prochain massacre israélien ?

Davantage d'action politique hors de Palestine !
Silvia Cattori

Mardi 27 janvier 2009

Si les responsables de la solidarité internationale continuent de fourvoyer leurs militants dans des analyses erronées et des actions inefficaces, ils ne pourront pas empêcher le prochain massacre en Palestine, plus terrible encore. A la lumière de l’effroyable carnage qui vient de frapper Gaza, les appels des analystes palestiniens qui s’expriment ici (*) prennent une résonnance tragique. Il n’y a plus une minute à perdre. Il est impératif que les militants consacrent toutes leurs énergies à agir auprès de leurs gouvernements pour les contraindre à mettre fin à la scandaleuse impunité dont jouit Israël. Le parlementaire européen Giulietto Chiesa, ne dit pas autre chose(**) : « Les voyages de solidarité, le tourisme de solidarité en Palestine, cela ne fonctionne pas. Je sais que c’est ici, chez nous, que nous devons agir si nous prétendons peser sur les évènements !"

En 2008, l’Etat juif d’Israël a célébré 60 ans d’existence. Une existence bâtie sur le vol des terres arabes, les massacres, et l’épuration ethnique des Palestiniens commencée en 1948 et toujours en cours. Depuis ce triste et humiliant anniversaire, le peuple palestinien, se trouve dans la situation la plus dramatique de sa sombre histoire.

A Gaza – où le mouvement Hamas, porté au pouvoir par un scrutin parfaitement démocratique, continue d’être la cible de l’armée israélienne – la population, qui lui a accordé sa confiance, est toujours soumise à un blocus impitoyable et à une punition collective sur lesquels la soi-disant « communauté internationale » ferme les yeux.

Tandis qu’en cette autre partie de la Palestine occupée, la Cisjordanie, l’Autorité Palestinienne appartenant au parti Fatah, appuyée par l’Union européenne et les Etats-Unis, collabore toujours ouvertement avec l’occupant et continue de s’associer avec lui pour faire la chasse aux résistants.

Quant au mouvement international de solidarité, il a matière à s’interroger sur son impuissance à peser sur la politique suivie par les Etats-Unis et les gouvernements européens vis-à vis d’Israël, et sur le bon usage ou la pertinence du soutien qu’il a apporté aux Palestiniens.

Dans une telle situation, si ce mouvement de solidarité veut « exister réellement, non comme l’auxiliaire d’un prétendu « processus de paix » mais comme un acteur pouvant contribuer à remettre en cause le rapport de forces et à aider réellement les Palestiniens par des actions durables et efficaces à même d’isoler l’Etat d’Israël », il doit agir « dans l’affirmation sans ambiguïté d’une solidarité totale avec les exigences constantes du Peuple palestinien dans sa résistance à la conquête coloniale et au nettoyage ethnique. » [1]

Etre solidaire avec les Palestiniens, c’est d’abord commencer à écouter ce qu’ils ont à dire sur le genre d’action à mener, au lieu de parler à leur place comme cela a généralement été le cas jusqu’ici. C’est aussi se rappeler que l’appel au boycottage d’Israël, lancé par 172 organisations palestiniennes, en juillet 2005, est resté quasiment sans réponse hors des pays anglo-saxons.

L’opinion d’un Palestinien, à Jérusalem occupée

Nous avons demandé à Omar Barghouti, un analyste palestinien dans les domaines politique et culturel, de quelle sorte de soutien les Palestiniens ont le plus besoin et ce qu’ils attendent, à cet égard, de la part du mouvement international de solidarité. Il a répondu sans aucune hésitation :

« J’ai publié récemment un article concernant ce dont nous avons besoin [2]. En résumé, je souligne que l’assistance humanitaire est bonne et nécessaire si, et seulement si, elle est accompagnée par une action politique continue pour mettre fin à l’occupation israélienne et à l’apartheid.

Ce dont nous avons besoin plus que tout, en ce moment, est de tenir Israël pour responsable de ses graves et systématiques violations du droit international, et de mettre fin à la scandaleuse impunité dont il jouit, particulièrement en Occident. Israël est en train de commettre, dans les territoires occupés de Gaza et de Cisjordanie, y compris Jérusalem, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre en utilisant une méthode très graduelle, sophistiquée et masquée, destinée à faire accepter sans bruit son nettoyage ethnique au coup par coup. C’est cela qu’il est le plus important de dénoncer et de combattre efficacement en ce moment, principalement par le biais de mesures de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) [3]. Si ces mesures ne sont pas appliquées maintenant, alors quand le seront-elles ? »

Dans son article, Omar Barghouti écrivait alors :

« Les projets qui soutiennent la fermeté des Palestiniens sous l’occupation, que ce soit dans les domaines de la santé, de l’éducation, du social, et même dans le domaine politique, sont d’une importance cruciale et sont toujours indispensables. Beaucoup de Palestiniens, particulièrement parmi les plus vulnérables, ne pourraient, sans ces projets, survivre à la cruauté de l’occupation.

Nous apprécions énormément l’appui de ces projets - au moins de ceux qui ne sont ni corrompus ni corrupteurs, comme c’est le cas de beaucoup.

Mais cela ne signifie pas que nous soyons un seul instant convaincus que ces projets – qui sont davantage des témoignages de soutien à une notion abstraite de « paix » - peuvent, à eux seuls, faire avancer notre combat pour la liberté et la justice.

C’est seulement en mettant fin à l’occupation et à l’apartheid qu’on pourra y arriver. Et, nous le savons par expérience, la façon la plus sûre, qui se justifie le plus moralement, est de traiter Israël comme on a traité l’Afrique du Sud, en appliquant contre cet Etat les diverses mesures de BDS, adaptées au contexte et mises au point. Il n’y a pas de meilleure façon d’arriver à une juste paix en Palestine et dans la région toute entière. »

Nous avons aussi demandé à un politologue palestinien de 36 ans [4], résidant à Gaza, d’exprimer son point de vue. Sa réponse n’est pas différente de celle d’Omar Barghouti. De l’avis de cette jeune génération de Palestiniens, la meilleure forme de solidarité, que les militants internationaux puissent fournir, est politique. Et ce travail politique devrait être mené à l’extérieur de la Palestine, dans leurs pays respectifs.

L’opinion d’un Palestinien à Gaza

« Que nous soyons d’accord ou non avec l’action et l’attitude que ces internationaux qui viennent en Palestine ont à notre égard, nous devons être accueillants avec tous. Nous sommes dans la position des gens sans défense ; il est logique que nous accueillions aimablement ceux qui viennent chez nous par solidarité. Les gens qui souffrent, et qui se trouvent dans une position de faiblesse, sont comme cela.

Mais la présence de militants internationaux n’est pas nécessairement ce dont nous avons besoin ici. Ce dont nous avons besoin, c’est qu’ils agissent en-dehors de la Palestine, pas ici en Palestine. Ici, c’est l’affaire des Palestiniens.

Après tant d’années, nous en avons un peu assez de ces “volontaires internationaux”, ou de ces “missions civiles”, qui viennent de temps en temps pour montrer leur soutien. C’est quelque chose qui se répète, qui n’apporte rien de bon aux gens en général, et n’a pas d’impact utile pour notre cause.
L’impact de ces militants serait beaucoup plus efficace s’ils mettaient les décideurs sous pression afin de les pousser à prendre leurs responsabilités pour supprimer les souffrances infligées à notre nation toute entière, victime d’une occupation injustifiée de ses terres.

La véritable cause palestinienne est politique ; elle n’est pas humanitaire. Ce n’est pas une crise humanitaire naturelle, la nôtre ! Il s’agit d’un désastre humanitaire organisé politiquement et militairement par Israël et ses alliés !

Les militants doivent la traiter politiquement. De nombreuses associations fournissent de l’aide, montent des projets comme bon leur semble. Vous devriez aller voir ce que sont les conditions de vie des gens dans un camp de réfugiés ! Les réfugiés ne sont pas un cas humanitaire qui aurait besoin de l’aide de ces internationaux. Non ; leur cas est politique. C’est la raison pour laquelle les mouvements de solidarité devraient agir politiquement ; et non sous la forme d’une assistance sur le plan humanitaire ou des droits de l’homme.

Cela leur permettrait d’épargner beaucoup d’efforts inutiles s’ils s’engageaient activement, hors de la Palestine, à faire pression sur les décisions de leurs gouvernements en vue de parvenir à un changement ici. C’est cela qui est nécessaire.

Les militants du mouvement de solidarité et des droits humains, qui veulent soutenir honnêtement la cause palestinienne, doivent faire plus que cela. Ils doivent s’adresser à leurs gouvernements, à leurs autorités politiques, au sujet des véritables causes du conflit palestinien, au sujet du peuple palestinien qui est, en permanence, la victime d’Israël ; c’est cela qui doit être fait.
Les responsables au sein du mouvement de solidarité doivent inciter leurs membres à lutter et à user de leur influence, auprès de toute personnalité politique au sein de leurs gouvernements, en vue d’aborder les véritables souffrances du peuple palestinien sous occupation israélienne.
Ce qui est vraiment nécessaire est de faire passer très clairement leur message auprès des autorités qui, dans leurs pays, peuvent influer sur ce qui se passe dans cette partie du monde. Il faut qu’ils s’adressent à leurs gouvernements de manière efficace ; qu’ils leur demandent pourquoi ils se placent toujours aux côtés de certains groupes en Palestine (l’Autorité Palestinienne du Fatah et l’OLP) et refusent de soutenir les autorités élues du Hamas, au détriment des 1,6 million d’habitants de Gaza, réfugiés de l’épuration ethnique de 1948, et victimes aujourd’hui d’un occupant qui les affaiblit et les épuise jour après jour, psychologiquement, socialement, et politiquement.

Il existe de très nombreuses résolutions des Nations Unies en faveur des Palestiniens. Les militants doivent d’abord s’emparer de ces résolutions et les reconsidérer en vue d’arriver à résoudre cette question. C’est ce dont nous avons besoin.

L’occupation des terres palestiniennes par les Israéliens est parfaitement connue par les politiciens et les décideurs au niveau des Nations Unies, au niveau de l’Union européenne, au niveau des États-Unis. Mais aucun d’eux n’agira tant qu’ils ne seront pas soumis à une énorme pression de la part des citoyens. Quand les mouvements de solidarité engageront leurs membres à agir dans ce sens, à aller dans cette perspective politique, leur action sera alors très utile pour le peuple palestinien.

Il aurait dû y avoir une forme ou une autre d’intervention de la part de l’un ou l’autre des gouvernements européens. Rester sur le côté à regarder en laissant les seuls Etats-Unis à être exclusivement impliqués dans la résolution du conflit israélo-palestinien, alors que l’on sait très bien que les Etats-Unis n’ont jamais jusqu’ici aidé à résoudre le problème, c’est, de facto, aider Israël à nous écraser.

Pire : si vos gouvernements, et les groupes de solidarité, travaillent avec les diplomates et les représentants de cette Autorité Palestinienne de Ramallah, qui opprime son peuple et incite l’Egypte et Israël à fermer la bande de Gaza et à nous affamer, qu’est-que c’est ?

Les Occidentaux voient les Palestiniens comme représentés par le Hamas ou le Fatah et l’OLP. Nous déplorons cette tendance des gouvernements, et même de responsables de la solidarité, à considérer notre situation en termes d’un groupe de “radicaux” et d’un groupe de “modérés”, et à fournir une aide à l’un et pas à l’autre. Les Palestiniens ne sont représentés ni par le Fatah ni par le Hamas. La Palestine est la Palestine ; ce n’est pas une chose que vous pouvez diviser.

Les mouvements de solidarité, les intervenants politiques, devraient donc considérer la question palestinienne comme un seul corps, comme une seule voix. Ils devraient exiger qu’il y ait de la part de toutes les instances internationales une sorte de grand réexamen de la cause palestinienne. Ils ne devraient pas, comme ils le font, présenter les problèmes liés à la question palestinienne, à partir de 1967, mais de 1948 ».

Question : Etes-vous alors sceptique quant à l’utilité de ces internationaux qui, depuis l’été dernier, arrivent à Gaza par bateau, pour briser le siège, et qui appellent des volontaires à venir s’établir de façon prolongée à Gaza ? N’envoient-ils pas un message politique en faveur des droits Humains des habitants de Gaza et de leurs droits sur leurs eaux territoriales ?

« Des gens comme les Palestiniens de Gaza qui sont soumis à un siège depuis un an et demi, ne peuvent rien faire d’autre que d’accueillir sur leur terre une telle solidarité. Ils ne peuvent pas la refuser ; ils ont besoin de voir qu’il y a, à l’extérieur, un soutien et une préoccupation à leur égard.

Mais, très honnêtement, je pense que, en fait, les premiers « activistes » de « Free Gaza » qui sont arrivés à Gaza en août, avec le premier bateau, auraient suffi. Leur action a atteint son but ; elle a envoyé au monde le message qu’il y a, à Gaza, une population qui a besoin d’être soulagée. Ils ont été très bien reçus par le Gouvernement du Hamas. Cela suffisait.

Nous craignons fort que si ces militants, reviennent ici périodiquement et restent sur place, ils finiront, avec le temps, par fatiguer voire agacer les résidents. Les gens vont dire : « Quel genre d’action mènent-ils ? Qu’est-ce que ces gens font vraiment pour nous ? »

Ces internationaux qui viennent en ce moment, sous la bannière du Mouvement « Free Gaza », par exemple, sont une sorte de prolongement des campagnes que nous avons déjà connues au cours des dernières décennies du conflit israélo-palestinien. Ils sont ignorés par la majorité des gens ici. Ils ne sont connus et appréciés que par certaines institutions, partis politiques et ONG qui sont en contact avec le monde extérieur ; cela est vraiment alarmant.

La plupart des actions menées par des internationaux à l’intérieur de la Palestine sont un gaspillage de temps et d’argent. Quant aux bateaux qui apportent des marchandises, ils sont les bienvenus. Pour autant qu’ils soient hors de toute instrumentalisation.

Les Palestiniens sont capables de prendre soin de leur vie ; ils sont capables de faire face à leurs difficultés politiques. C’est leur vie : ils vivent comme réfugiés depuis 60 ans [5] et ils peuvent faire face à cette tragique situation.

Après 60 ans, et les choses allant de mal en pis, ce qu’il faut maintenant de la part des militants, c’est agir dehors pour mettre fin à l’occupation de la manière la plus efficace. Il devrait y avoir une sorte d’action décisive de l’extérieur à l’égard des souffrances des Palestiniens et de la cause palestinienne ; des actions politiques qui obligent les décideurs à agir.

Je le répète : le plus grand problème pour les Palestiniens est l’inaction des décideurs politiques dans le monde et leur parti pris en faveur des forces qui collaborent avec l’occupant illégal. Cette inaction au sein de la « communauté internationale » est possible parce que les militants de la solidarité ne répondent pas de manière adéquate à ce dont nous avons besoin et que nous demandons depuis tant d’années.

Les militants du mouvement de solidarité doivent interpeller leurs autorités, les harceler, organiser des manifestations de protestation pour faire réagir leurs gouvernements.

Nous attendons de tous ceux qui disent vouloir nous aider qu’ils consacrent leurs efforts et leur temps à faire ce travail de lobbying à l’extérieur, dans leurs propres pays, pas ici. Seule cette pression politique ferme et inlassable sur les gouvernements et l’opinion en Occident, peut nous aider à trouver une solution qui mette fin à l’occupation coloniale ; c’est la chose la plus importante à faire maintenant. »

Question : Avez-vous été surpris par le fait que la marine israélienne a jusqu’à présent laissé passer les bateaux du Mouvement Free Gaza, mais a repoussé le bateau chargé d’aide humanitaire envoyé par la Lybie, et a refusé une demande du Qatar [6] ?

« Vous savez très bien que, si la marine israélienne ne veut pas laisser passer un bateau, personne ne pourra pénétrer dans les eaux territoriales de Gaza.

Israël contrôle tous les aspects de la vie des Palestiniens, la terre, la mer, et les airs. Pensez-vous que, si les Israéliens ne voulaient pas le leur permettre, les bateaux du Mouvement Free Gaza auraient pu entrer et qu’ils pourraient dire « qu’ils brisent le siège » ? Alors, de quoi parlent ces organisateurs de Free Gaza ? Ont-ils brisé le siège ? C’est la puissance occupante israélienne qui contrôle tout ; même les bateaux de Free Gaza.

Un responsable israélien avait fini par affirmer, au sujet de Free Gaza, qu’Israël permettait qu’un tel bateau humanitaire accède à Gaza. Mais, quand un bateau humanitaire libyen a voulu faire de même, Israël lui a interdit de s’approcher de Gaza. Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que ce bateau libyen avait été bloqué parce que le siège de Gaza fait partie d’une pression politique exercée sur ceux qui gouvernent Gaza, c’est-à-dire le Hamas.

Cette justification donnée par des occupants illégaux est acceptée par ces acteurs internationaux qui se limitent à regarder les choses de loin sans entreprendre la moindre action. Mais cette complicité n’est pas seulement le fait de ces acteurs internationaux qui n’aiment pas ceux qui gouvernent Gaza ; elle est aussi, malheureusement, le fait de certains gouvernements arabes. Et de partis et groupes palestiniens. »

Question : Selon la façon dont elles sont pratiquées, les actions de solidarité peuvent-elles être contre-productives, et même contribuer à vous diviser en soutenant une partie et pas l’autre ?

« La solution à tous ces problèmes est d’aider les Palestiniens à s’unir et à s’asseoir à une table de négociations, de trouver une solution à leurs divisions, et de résoudre les problèmes qui sont apparus il y a plus d’une année et demie.

Le mouvement de solidarité ne doit pas venir ajouter davantage de difficultés à cette situation terriblement compliquée. »

Silvia Cattori

(*) Interrogés quelques jours avant le carnage israélien contre la population de Gaza.

(**) Lors du Séminaire international organisé par ISM-Italia (sans aucun lien avec ISM France) et Forum Palestine : « La guerre israélo-occidentale contre Gaza » au Centre Congrès Cavour de Rome le 24 janvier 2009

[1] Voir : « Palestine, 60 ans après : le partage ou la paix » , par Pierre-Yves Salingue, mondialisation.ca, 14 mai 2008.

[2] Voir : « Les groupes de solidarité avec la Palestine et le boycott d’Israël », par Omar Barghouti, Info-Palestine.net, 24 octobre 2008.

[3] Voir : « Palestinian Civil Society Calls for Boycott, Divestment and Sanctions against Israel until it Complies with International Law and Universal Principles of Human Rights », PACBI, 9 juillet 2005.

[4] Nous apprécions beaucoup la franchise avec laquelle ce politologue Palestinien, s’exprime ici. Nous ne voulons pas l’exposer à des problèmes, c’est pourquoi nous avons décidé de ne pas donner son nom.

[5] 70% des résidents de Gaza sont des réfugiés. Ils vivent dans des conditions misérables. Ils ont un fort esprit de résistance. C’est pour cette raison qu’Israël mène contre les réfugiés une guerre si terrible et sanglante. Quand les Israéliens disent qu’ils luttent contre le Hamas, c’est en fait contre les réfugiés qu’ils font la guerre, avec l’objectif de supprimer toute résistance.

[6] Israël a interdit au navire libyen « Al Marwa » d’entrer dans les eaux territoriales de Gaza. Le navire chargé de 3 tonnes d’aide humanitaire et de médicaments – qui devait être le premier d’une série de bateaux arabes – devait atteindre le port de Gaza au début de décembre.
Quelques jours plus tard, Israël a également refusé au Qatar l’envoi de médicaments par bateau.



Source : Silvia Cattori


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