Mardi 27 avril 2010
http://www.imemc.org/article/58538
La
Palestinian Water Authority a
indiqué que la colonie d’Ariel déverse directement ses eaux
usées sur le territoire du village palestinien voisin, Bruqin,
ce qui crée une situation dangereuse pour la santé pour les
habitants de ce village.
Selon le maire de Bruqin, la situation est
devenue extrêmement préoccupante, les eaux d’égout contaminant
la nappe phréatique et les cultures dans l’ensemble de la
région.
Ariel est la plus importante colonie
sioniste en Cisjordanie ; environ 40 000 Israéliens y habitent.
Les responsables sionistes ont indiqué qu’ils feraient tout pour
garder Ariel lors d’éventuelles négociations avec les
Palestiniens, bien qu’il soit reconnu internationalement
qu’Ariel, comme d’ailleurs toutes les colonies sionistes en
Cisjordanie, a été construite en violation flagrante du droit
international, notamment de la Quatrième Convention de Genève.
Le déversement de leurs eaux d’égout par
les sionistes sur le territoire palestinien est chose courante ;
Israël a la mainmise sur 80 % de la ressource hydrique de la
Cisjordanie, bien qu’il s’agisse d’un territoire palestinien
[ainsi, d’ailleurs, que la « Judée » et la « Samarie », ndt,
mais, passons…].
Le maire de Bruquin, Ikrimah Samara a
indiqué à des journalistes que le déversement des tinettes
sionistes « rend la vie intenable ; cela pollue la nappe
phréatique et donc les sources du village ».
L’Autorité palestinienne [sic et re-sic],
supposée régir le village comme la totalité de la Cisjordanie,
n’a pas été en mesure d’y instaurer son administration effective
en raison de l’occupation israélienne qui n’a jamais cessé.
Le responsable de la
Palestinian Water
Authority Shaddad al-A’tili a récemment dit au maire de ce
village, M. Samara, que l’Autorité palestinienne dispose de la
technologie nécessaire pour installer des canalisations et des
pompes capables de détourner le déversement des égouts [de la
colonie sioniste illégale d’Ariel, ndt], mais que « les
autorités de l’occupation font obstruction à la construction des
installations nécessaires susceptibles de résoudre le
problème ».
Les autorités israéliennes ont refusé d’accorder les
autorisations requises par Israël pour que le village soit
autorisé à installer les canalisations indispensables afin de
détourner le déversement des égouts sionistes à distance
suffisante de son territoire communal.
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
Les dernières mises à
jour