Opinion
Négocier ou ne pas
négocier avec Israël ?
Robert Bibeau
Lundi 23 août 2010
La résistance palestinienne s’oppose à la
reprise de négociations directes avec l’ennemi israélien, du
moins tant que l’entité sioniste – Israël – n’aura pas accepté
un certain nombre de conditions préalables telles que le gel
total de toutes constructions
dans
les colonies d’occupation, et l’arrêt total de l’établissement
de nouvelles colonies en Cisjordanie et à Jérusalem, ainsi que
l’arrêt des arrestations arbitraires de palestiniens et la levée
du blocus illégal et illégitime contre Gaza (1). Reprendre les
pourparlers directs ou indirects sous occupation et sous
colonisation c’est capitulé devant l’ennemi et c’est déjà perdre
les négociations à venir comme le soulignait le secrétaire
général du Mouvement de l’initiative nationale palestinienne,
Dr. Mustafa Al-Barghouthi (2). Malgré ces mises en garde
répétées, Mahmoud Abbas annonçait
récemment la relance de pourparlers
directs entre l’Autorité palestinienne et l’État sioniste (3).
L’exemple vietnamien
Lors de la guerre du Viêtnam (1959-1975),
le Viet Cong a été accusé de négocier avec l’ennemi américain et
de trahir ainsi la lutte de libération nationale vietnamienne.
Le Viet Cong a effectivement négocié avec l’agresseur américain,
mais ceci ne constituait nullement une trahison de la résistance
vietnamienne. Du côté vietnamien les négociations étaient menées
par ceux qui dirigeaient la guerre de résistance et les
pourparlers de paix étaient étroitement soumises à la situation
sur le terrain de combat et assujetties au soutien dont
bénéficiait le Front National pour la Libération du Sud Vietnam
(Viet Minh ou Viet Cong) de la part du peuple vietnamien au Nord
et au Sud de l’arbitraire 17e
parallèle (4).
Les négociations bénéficiaient aussi du
soutien des peuples du monde alors que les riches, le grand
capital et les médias occidentaux, déchaînaient leur propagande
raciste contre la résistance Viet Cong. La ligne politique, les
objectifs du combat, la stratégie de résistance et la tactique
de guérilla rurale et urbaine du Front de libération Nationale
du Sud Vietnam étaient clairs, et sans équivoques.
Les
négociations étaient une forme de la résistance et de la lutte
de libération nationale de tout le territoire vietnamien occupé
par les américains. Jamais il ne
fut question de négocier la fin des bombardements américains
contre la fin de la résistance vietnamienne. La fin de
l’occupation américaine du Sud Vietnam a toujours été l’objectif
stratégique du Viet Cong.
Pour ces raisons, la lutte de libération nationale du Vietnam,
tout comme la lutte de libération nationale de l’Algérie,
dirigée par le FLN algérien, sont considérées comme deux modèles
à suivre dans l’art de coordonner la résistance à l’occupation –
dont la lutte armée – et les négociations victorieuses qui
entérinent et complètent le rapport de force militaire sur le
terrain.
Les accords d’Oslo
C’est pour avoir ignoré ces enseignements
que le leadership de l’OLP s’est embourbé dans le piège d’Oslo
et les accords de Camp David (2000), d’où il ne parvient plus à
s’extirper.
L’Autorité palestinienne
est une structure administrative imaginée par l’occupant
sioniste qui l’a imposée à l’OLP par les accords d’Oslo.
L’Autorité palestinienne est un système de protectorat qui
assure la gestion au quotidien des camps d’internements de Gaza,
de Cisjordanie et de Jérusalem-Est
où sont parqués plus de quatre millions de Palestiniens sans
droit, sans pouvoir, sans possibilité de se déplacer et qui
peuvent à l’occasion être délogés, expulsés et leurs maisons
détruites, au gré des activités sionistes de nettoyage ethnique
(5).
Une telle situation désastreuse pour le Peuple palestinien est
le résultat direct des négociations d’Oslo. Quelle était la
situation avant l’amorce de la ronde de négociations qui a
conduit aux accords d’Oslo I en 1993 et aux accords de
Washington (Oslo II) en septembre 1995 ?
L’armée israélienne puissante, surarmée, bien équipée,
solidement soutenue par l’impérialisme américain, son réseau de
satellites-espions, ses radars de surveillance, ses drones, son
armement sophistiqué et meurtrier avait l’initiative sur le
terrain et dominait largement la confrontation armée. Elle
occupait tout le territoire de l’ancienne Palestine du mandat
britannique et elle menait à l’occasion des agressions dans
divers pays du Proche-Orient (Liban, Syrie, Égypte, Irak, Libye,
Tunisie, etc.). Le service secret israélien espionnait partout
et assassinait qui bon lui semblait dans n’importe quel pays à
travers le monde. L’armée sioniste et le Mossad semblaient
invincibles.
Pourtant, cette armée de métier, aguerrie,
ne parvenait pas à exterminer la résistance palestinienne de
Cisjordanie et de Gaza. La soi-disant quatrième armée la plus
puissante au monde ne parvenait pas à maîtriser la résistance à
l’intérieur des territoires qu’elle occupait. Lors de la
deuxième Intifada (2000), la
résistance a porté des coups meurtriers aux sionistes jusqu’au
cœur de Tel-Aviv, de Jérusalem, d’Haïfa. Le leadership de l’OLP
était en exil au Liban, d’où il portait des coups à l’occupant
sioniste. Le leadership de la résistance armée résidait en
Cisjordanie et à Gaza, dissimulé comme un poisson dans l’eau
parmi la population palestinienne qui le protégeait des traques
israéliennes. Dans ce contexte favorable, le 15 novembre 1988 à
Alger, le XIXem
Conseil national palestinien a reconnu
l’État hébreu dans les
frontières de ses conquêtes d’avant 1967 et le CNP a
autoproclamé l’État palestinien dans certains territoires arabes
(Jérusalem Est, Gaza et la Cisjordanie) (6).
La résistance palestinienne
ne pouvait gagner une guerre conventionnelle contre l’ennemi
israélien. La résistance ne pouvait que maintenir la pression
sur l’occupant, s’assurer de son insécurité permanente dans ses
villes occupées et dans ses colonies de peuplement, et attendre
patiemment que le temps joue en sa faveur. Ce n’est pas un
hasard si la thématique favorite de la propagande Occidental à
cette époque portait sur la sécurité de l’État hébreu.
L’insécurité provoquée par la résistance était la voie de la
libération du territoire palestinien. La démographie galopante
du peuple palestinien jouait également en faveur de ce peuple
prolifique. L’érosion des contradictions internes de la société
israélienne, l’une des sociétés les plus inégalitaires au monde
jouait aussi en faveur de la résistance. Le temps également que
le Proche-Orient perde de son importance stratégique aux yeux du
comploteur américain avide de pétrole, une ressource non
renouvelable. Le temps que la crise économique mondiale érode
les capacités financières du soutien américain. Le temps que
plusieurs régimes arabes corrompus s’écroulent et mettent fin à
leur collaboration honteuse avec l’ennemi sioniste.
La situation militaire des Palestiniens sur le terrain
interdisait toute négociation de « paix » victorieuse à Oslo.
Compte tenu du rapport de force de la résistance vis-à-vis
l’armée d’occupation de telles négociations, sous l’égide des
États-Unis, véritable caïd responsable de cette confrontation,
ne pouvaient être que des
négociations de capitulation, ce
qu’elles furent.
À Oslo, l’OLP s’engagea à faire ce que
l’armée israélienne et le
Mossad ne parvenaient pas à
réaliser, traquer les résistants dissimulés parmi la population
palestinienne, les identifier, les arrêter, les emprisonner, les
torturer puis les exécuter. Seuls les multiples services de
sécurités dirigés par l’Autorité palestinienne fraîchement
constituée, possédant une maîtrise suffisante du terrain et une
connaissance approfondie de la population, pouvaient espérer
écraser la résistance populaire, ce qu’ils n’ont pourtant pas
réussi.
À Oslo, contre l’engagement de décapiter la
résistance,
l’Autorité palestinienne obtint le
privilège d’administrer sous protectorat israélien la « zone
d’occupation A », environ 18 % de la Palestine mandataire (six
villes arabes ainsi que Gaza) et
la promesse que d’autres négociations inégales lui apporteraient
plus tard l’État palestinien dont rêvait Arafat (7). En 2001,
huit ans après la capitulation d’Oslo, Ariel Sharon prend le
pouvoir en Israël. Il considère que l’État hébreu a trop cédé
aux palestiniens et qu’il y a encore moyen de leur arracher
d’autres territoires. Yasser Arafat est aux abois, la résistance
se réorganise en dehors de l’OLP, la population palestinienne
est mécontente des résultats d’Oslo.
Ariel
Sharon, contre l’avis de ses maîtres américains lance une grande
offensive, détruit le port de Gaza, détruit l’aéroport de Gaza
ainsi que les infrastructures érigées et payées par l’Union
européenne en faveur de l’Autorité sans autorité. Les
négociations subséquentes n’eurent jamais lieu et l’État dont
rêvait Arafat ne survint jamais.
Le peuple palestinien en est là aujourd’hui alors que les
Américains souhaitent relancer le processus de négociation –
capitulation – directe entre l’Autorité et l’État sioniste
d’occupation.
Depuis Oslo
Qu’est-ce qui a changé depuis Oslo ? Depuis les accords d’Oslo,
la résistance s’est réorganisée en dehors de l’Autorité, sous
l’égide du Hamas et d’une dizaine d’organisations patriotiques,
loin des yeux et des oreilles des collaborateurs. La résistance
palestinienne refuse de reconnaître les soi-disant « accords »
frauduleux signés par la direction de l’OLP sans référendum de
l’ensemble du Peuple palestinien. L’Autorité palestinienne,
structure de gestion administrative de quelques villes
palestiniennes emmurées, est tombée en 2006 sous la gouverne du
Hamas et de la résistance lors d’élection démocratique
imprévisible que l’occupant sioniste et quelques pays
occidentaux s’empressèrent de répudier. Depuis lors,
l’occupation s’est intensifiée, les checkpoints se sont
multipliés, les deux murs entourant les camps de concentration
ont été renforcés autour de la Cisjordanie et autour de Gaza
sous blocus. Le nettoyage ethnique et l’expulsion des Arabes de
Jérusalem s’accélèrent. La colonisation ne connaît pas de répit
et quoiqu’en disent Netanyahu et Liberman il n’y a jamais eu de
moratoire sur la colonisation ni sur la construction de
logements.
La situation militaire de la partie palestinienne s’est-elle
améliorée au point où la résistance puisse espérer mener un
assaut victorieux contre la citadelle sioniste dans l’ensemble
de la Palestine occupée, y compris dans le territoire annexé en
1948 par l’entité sioniste (8) ? Évidemment non !
Le rapport de force entre l’entité sioniste et la résistance
palestinienne s’est détérioré depuis Oslo, mais il n’est pas
désespéré. La résistance s’est retranchée à Gaza où elle a su
conserver le pouvoir contre le coup d’État mené par la
Présidence de l’Autorité en 2007. En Cisjordanie, la Présidence
de l’Autorité palestinienne a réussi grâce au soutien israélien
à s’emparer du pouvoir à la faveur de ce coup d’État. Une
trentaine de députés du Hamas ont alors été emprisonnés par
Israël sur demande de l’Autorité palestinienne et des dizaines
de patriotes palestiniens ont été exécutés. La résistance a dû
prendre la clandestinité d’où elle se réorganise.
Fait très important, l’armée de l’ennemi
sioniste a été battue à deux reprises par la résistance
libanaise en 2000 et en 2006. La situation économique se
détériore en Israël. Le tuteur américain a de moins en moins les
moyens financiers de ses ambitions proche-orientales. Le camp de
la
résistance Iran-Syrie-Turquie-Liban
s’élargit et se renforce pendant que le camp impérialiste
s’épuise (9). L’ennemi sioniste en est rendu à déplacer la
population bédouine
du
Négev, de
peur de perdre la majorité ethnique et raciale dans certaines
zones du territoire qu’il occupe (10).
Pour le moment, Israël ne peut pas perdre
une guerre conventionnelle, mais il ne peut pas non plus écraser
la guérilla urbaine ni extirper la résistance. L’état-major
israélien souhaite donc que les négociations reprennent avec le
président Abbas, avant qu’il ne soit remplacé, afin de conclure
un accord d’occupation qui entérinerait les faits accomplis sur
le terrain et permettrait à Israël d’exhiber la signature d’une
personnalité palestinienne au bas d’un acte de capitulation
comprenant le
renoncement au droit de retour pour les
palestiniens de la NAQBA.
Les propositions israéliennes lors des négociations à venir
Pour connaître ce que seront les
propositions israéliennes lors de ces prétendues négociations de
« paix » souhaitées par la partie américaine, la partie
israélienne, par l’OLP et par l’exécutif de la Ligue arabe, il
est utile de visionner un document vidéo de
hasbara (11) visant à préparer
l’opinion publique israélienne à de grands sacrifices, soient, à
renoncer à l’hégémonie sur une partie du grand Israël, la terre
que Dieu aurait promise au peuple élu (12).
Que présente cette vidéo
de l’armée israélienne ? Elle explique que l’État hébreu est un
vaste camp militaire retranché au milieu de peuples arabes et
musulmans hostiles. Elle explique que cette situation de camp
militaire encerclé par des peuples opprimés et spoliés exige que
la question des frontières, en fait la question des limites de
la base militaire, soit traitée non pas comme on le ferait pour
n’importe quelle autre frontière étatique normale, c’est-à-dire
en fonction du territoire déjà sous contrôle et sous juridiction
de chacun des États ou groupes humains qui se disputent ce
territoire. Sur quel territoire leur juridiction
s’applique-t-elle et depuis combien de temps ? Quel est le
sentiment d’appartenance et de vouloir-vivre collectif de la
population vivant sur telle portion de ce territoire et sur
telle autre portion contestée ? Quels sont les droits reconnus
internationalement sur telle portion ou telle autre portion du
territoire disputé ? Quelle est l’histoire de la population
vivant sur ce territoire et depuis combien de temps y vit-elle ?
Voilà les questions que l’on se pose habituellement pour
discuter de l’édification d’un État et de l’établissement de ses
frontières.
Ce n’est pas du tout ce que présente cette
vidéo de hasbara (propagande) de l’armée israélienne. On y
explique que
l’État bantoustan palestinien en devenir
devra être placé sous protectorat israélien,
sans armée, sans arme, sans aviation, sans espace aérien
national, sans port, sans zone côtière nationale, sans flotte et
en plus on suggère que la Vallée du Jourdain, séparant la
Jordanie du bantoustan à venir, devra demeurer sous juridiction
israélienne pour des raisons de sécurité. Évidemment, pour
assurer la majorité raciale et ethnique « juive » sur le
territoire annexé par l’entité sioniste le droit de retour de la
population arabe autochtone ne pourra jamais être garantie. Ce
serait se suicider en tant qu’État racial « juif » que de
permettre qu’une majorité arabe vienne reprendre sa terre
expropriée (13).
Négocier ou ne pas négocier avec l’ennemi israélien ?
La partie palestinienne devrait-elle engager des « négociations
directes » avec la partie israélienne dans une telle conjoncture ?
Oui, si pour la partie palestinienne l’objectif ultime de la
lutte de libération nationale est d’administrer un bantoustan
renfermant quelques villes emmurées sous protectorat israélien.
Non, si l’objectif de la lutte de libération nationale du peuple
palestinien est de libérer l’ensemble du territoire national
usurpé en 1948, lors de la Nakba, puis occupé, colonisé,
exproprié et exploité depuis 62 ans.
Le peuple palestinien doit rejeter ces
négociations de capitulation, s’accrocher à sa terre, durer,
résister, ne rien signer et laisser le temps travailler en sa
faveur. Dans cinquante ou dans cent ans bien des choses auront
changé dans la géostratégie mondiale et de meilleurs cieux
s’ouvriront pour ce peuple résistant dans la mesure où il n’aura
jamais renoncé
à aucun de ses droits légitimes.
Notes:
(1)
http://www.alterinfo.net/notes/La-reprise-des-pourparlers-directs-une-couverture-pour-les-crimes-israeliens-Hamas_b2297682.html
« Le Hamas appelle l’Autorité palestinienne
à ne pas reprendre de pourparlers directs avec Israël ».
http://www.aloufok.net/spip.php?article2229
« La Syrie a critiqué la reprise des
négociations entre Israël et les Palestiniens ».
http://www.almanar.com.lb/newssite/NewsDetails.aspx?id=151238&language=fr
(2)
http://www.almanar.com.lb/newssite/NewsDetails.aspx?id=151241&language=fr
(3)
« Netanyahu et Abbas
approuvent la relance de
pourparlers directs ».
http://www.aloufok.net/spip.php?article2341
« Négociations directes, les palestiniens font des progrès. ».
http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/15/01-4306675-negociations-avec-israel-les-palestiniens-font-des-progres.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS2
(4)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Vi%C3%AAt_Nam
(5)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Palestine_(%C3%89tat_revendiqu%C3%A9)
(6)
http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/territoires-olp
(7)
Le
28 septembre 1995,
Israël et l'OLP signent à Washington l'Accord
intérimaire sur la Cisjordanie et la Bande de Gaza,
négocié à Taba (parfois appelé « Oslo
II ») étendant l'autonomie en
Cisjordanie et prévoyant une série de retraits israéliens par
étapes. Fin 1995, Israël se retire de six villes de
Cisjordanie
qui deviennent autonomes[1].
Environ
95 pays dans le monde reconnaissent l’État palestinien.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Palestine_(%C3%89tat_revendiqu%C3%A9)#Les_ann.C3.A9es_2000
Zone
d’occupation A :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Territoires_palestiniens_occup%C3%A9s
(8) « Les 10 grands médias mensonges
d’Israël ».
Michel Colon.
http://www.youtube.com/watch?v=vv_xCE3oBRE&feature=related
(9) Thierry Meyssan. « Quelle place pour la
Russie au Proche-Orient ».
http://www.voltairenet.org/article165795.html#article165795
(10) Destruction le 10 août 2010 de 40 villages Bédouins du
Négev. Construction du Mur de la honte et expropriation de
terres palestiniennes. Construction de colonies sionistes sur
les hauteurs de Cisjordanie. Expulsion de Palestiniens de
Jérusalem-Est.
(11)
Hasbara signifie information,
communication, propagande en hébreu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hasbara
(12)
« Aperçu de la paranoïa
israélienne. ».
Gilad Atzmon
11 août 2010.
Traduit par Marcel Charbonnier
http://www.gilad.co.uk/writings/gilad-atzmon-a-glimpse-into-israeli-paranoia.html
Visionnez ce vidéo qui résume les positions israéliennes.
http://www.youtube.com/watch?v=ytWmPqY8TE0
(13)
« En Israël le racisme est confirmé par la justice »
http://libertesinternets.wordpress.com/2010/08/03/en-israel-le-racisme-est-confirme-par-la-justice/
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