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Réseau Voltaire
Ce
que la France doit aux « Bougnoules »
René Naba*
Affiche
du film « Indigènes » de Rachid Bouchareb
Alors que sort sur les écrans
français le film Indigènes et que le président
Jacques Chirac annonce une revalorisation des pensions des
combattants issus de l’ex-Empire français, René Naba revient
sur l’image des noirs africains et des magrébins dans
l’imaginaire français. Force est de constater qu’un demi-siècle
après les indépendances, les élites françaises n’ont
toujours pas rompues avec les représentations coloniales.
A l’assaut des tranchées
adverses, ployant sous un déluge d’obus, suffoquant sous
l’effet des gaz mortels sur les champs de bataille brumeux et
venteux du Nord-est de la France, sous la glaciation hivernale des
nuits noires de novembre, à des milliers de kilomètres de leur
tropique natal, les grandes rasades d’alcool galvanisaient leurs
ardeurs combatives à défaut d’exalter leur patriotisme.
En ces temps là, « la chair
à canon » carburait à la gnôle. Par un subterfuge dont la
raison détient seule le secret, qui n’en révèle pas moins les
présupposés d’un peuple, les ressorts psychologiques d’une
nation et la complexion mentale de ses dirigeants, la
revendication ultime préludant au sacrifice suprême -« Aboul
Gnoul », apporte l’alcool- finira par constituer, par un dévoiement
de la pensée, la marque d’une stigmatisation absolue de ceux
qui auront massivement contribué, à deux reprises, au péril de
leur vie, à vaincre, paradoxalement, les oppresseurs de leurs
propres oppresseurs. « Bougnoule » tire son origine de
l’expression argotique de cette supplique ante
mortem. Elle finira par confondre dans la même infamie tous
les métèques de l’Empire, piétaille de la République, promus
au rang de défenseurs occasionnels de la Patrie, défenseurs
essentiels d’une patrie qui s’est toujours voulue distincte
dans le concert des nations, qui se distinguera souvent d’une façon
lumineuse [1],
d’une façon hideuse parfois, traînant tel un boulet, Vichy,
l’Algérie, la collaboration, la délation, la déportation et
la torture, les pages honteuses de son histoire, peinant des décennies
durant à expurger son passé, et, pour avoir tardé à purger son
passif, en paiera le prix en termes de magistère moral.
Curieux rapport que celui qui lie
la France à sa mémoire, étrange rapport que celui qui lie ce
pays à lui-même, à la fois « Patrie des lumières et des
Droits de l’homme » et patrie du Code Noir
de l’esclavage, le code de l’abomination, de la traite de l’Ébène
et du mépris de l’Indigène. Étrangement curieux le rapport
qui lie ce pays à ses alliés de la période coloniale, les
peuples colonisés d’Outre-mer. Par deux fois en un même siècle,
phénomène rarissime dans l’histoire, ces soldats de l’avant,
les avant-gardes de la mort et de la victoire, goumiers algériens,
spahis marocains, tirailleurs tunisiens, sénégalais et
soudano-nigériens, auront été embrigadés dans des conflits qui
leur étaient, étymologiquement, totalement étrangers, avant
d’être rejetés, dans une sorte de catharsis, dans les ténèbres
de l’infériorité, renvoyés à leur condition subalterne, sérieusement
réprimés aussitôt leur devoir accompli, comme ce fut le cas
d’une manière répétitive pour ne pas être un hasard, à Sétif
(Algérie), en 1945, cruellement le jour de la victoire alliée de
la seconde Guerre Mondiale, au camp de Thiaroye (Sénégal) en
1946, et, à Madagascar, en 1947, sans doute à titre de rétribution
pour leur concours à l’effort de guerre français.
Substituer une sujétion à une
autre, se faire décimer, au choix, sur les champs de bataille ou
sur le terrain de la répression au retour au pays, avant d‘être
mobilisé à nouveau pour la relance de l’économie de la Métropole,
que de conséquences traumatiques ils pâtiront de cette « querelle
de blancs ». Il n’était pas question à l’époque de
« seuil de tolérance » mais de sang à verser à
profusion. Beaucoup acquitteront leur tribut du sang en faisant
l’apprentissage de l’ébriété, sans connaître l’ivresse
de la victoire. Beaucoup survivront à l’enfer de Verdun ou de
Monte Cassino avant de sombrer dans le désarroi de l’incompréhension
au sein de la cohorte des alcooliques anonymes. Beaucoup en
perdront la raison devant une telle aberration de comportement.
Beaucoup, plus tard, bien plus tard, basculeront dans une révolte
libératoire qui sonnera le glas de l’empire français.
Recru d’épreuves au terme
d’une vie brève mais houleuse, Lapaye Natou, vaillant
combattant de l’armée de l’Union Française, miné par les
ravages de l’alcool de palme, s’effondrera un crépuscule de
l’été 1961. Gisant au pied du baobab de sa ville natale de
Kaolack, dans la région du Sine Salloum, au Sénégal, un des
centres mondiaux de l’arachide, qui fit la fortune des comptoirs
coloniaux des négociants bordelais, Lapaye Natou, -l’auteur en
a été le témoin-, apostrophera dans un ultime sursaut de fierté
son auditoire en ces termes : « C’est
moi Lapaye Natou, l’homme de l’homme, cœur de lion, peau de
panthère, l’homme qui en fait son dawar, en a Mer, en a Méditerranée,
en à l’Est Baden-Baden. Celui qui me connaît ça va, celui qui
ne me connaît pas tant pis ». En termes policés,
c’est à dire en termes moins rudimentaires mais certainement
moins expressifs, cela donnerait : « C’est
moi Lapaye Natou, un être humain, courageux et résistant, un
homme qui a répondu à l’appel du devoir en participant, loin
de son pays natal, à tous les combats de la France, de la Méditerranée
jusqu’au point de jonction des forces alliées au cœur de
l’Europe. Je rends grâce à ceux qui reconnaissent ma valeur et
voue aux gémonies ceux qui la méconnaissent et celle de mes
semblables ». Que d’imprécations devant cette malédiction
du destin auront ainsi été proférées en un siècle hors de
portée de leurs véritables destinataires. Que de ressentiments
étouffés dans l’anonymat le plus complet. Que de colères
contenues devant tant de désinvolture à l’égard de ce que
l’un des leurs, Frantz Fanon, qualifiera de « damnés de
la terre » [2].
Rares sont les populations qui auront connu pareil parcours
chaotique sans jamais cultiver une idéologie victimaire, sans
jamais en faire usage ultérieurement dans leur combat pour leur
acceptation.
Un agrégé de grammaire de l’Université
française, une discipline où les lauréats sont rarissimes, qui
présidera par la suite aux plus hautes destinées de son pays, Léopold
Sedar Senghor [3],
gratifiera ces victimes muettes de l’Histoire de la dignité de
« dogues noirs de la République ». Ciselée avec soin
par un orfèvre dans l’art sémantique pour affirmer sa
douloureuse solidarité avec ses frères de race, cette formule
passera à la postérité comme la marque de scarification morale
de leurs cerbères et de leurs héritiers naturels. « Les
dogues noirs de la République », anti-mémoire de la
France, sa face cachée, ainsi que son prolongement conceptuel, la
« Négritude », que cet enfant chéri de la Francité
forgera par opposition identitaire à ses anciens maîtres,
constitueront le levier d’affranchissement du continent noir,
son thème mobilisateur vers son indépendance. Pur produit de la
culture française, un des grands motifs internationaux de
satisfaction intellectuelle de la France, théoricien du métissage
culturel et de la civilisation universelle, membre de l’Académie
française, condisciple du président français Georges Pompidou
au lycée Louis-le-Grand à Paris, ministre de la République française
et un des grands animateurs de l’Internationale socialiste,
Senghor sera, inexplicablement, le grand oublié de l’énarchie
française à ses obsèques à Dakar, le 20 décembre 2001, à 95
ans, qu’elle réduira à sa seule africanité, illustration
symptomatique de la singularité française.
Signification étymologique
Dans les ouvrages de référence
de la société savante de l’élite française, le calvaire de
leur dépersonnalisation et leur combat pour la restauration de
leur identité et de leur dignité se résumeront à cette définition
laconique : « Le bougnoule, nom
masculin apparut en 1890, signifie noir en langue Wolof (dialecte
du Sénégal). Donné familièrement par des blancs du Sénégal
aux noirs autochtones, ce nom deviendra au XXme siècle une
appellation injurieuse donnée par les Européens d’Afrique du
Nord aux Nord-Africains. Synonyme de bicot et de raton ».
Avare de précision, la définition, sibylline, paraît quelque
peu succincte. Masque-t-elle gêne, ignorance, indifférence ou
volonté d’atténuation ? L’expression était-elle
vraiment familière ? Serait-elle le fruit d’un
paternalisme blanc de bon aloi envers de braves noirs « bons
sauvages » ? Qui sont donc ces Européens qui proféraient
de telles appellations injurieuses ? Des Suédois insultant
des Phéniciens, les ancêtres des Carthaginois ? De quelle
planète étaient-ils les habitants ? En quelle ère de notre
Histoire ? Qui sont donc ces Nord-africains à l’identité
mal définie qui faisaient -qui font- l’objet d’une telle
interpellation ? Le dictionnaire [4]
qui donnait la définition du Bougnoule date pourtant de 1979, une
époque récente de l’histoire contemporaine. Il se gardait bien
d’identifier les maghrébins, 30 ans après l’indépendance de
l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie, une nouvelle fois englobés
dans le même sac de leur ancienne dénomination coloniale.
Treize ans plus tard, en 1996, ce
même dictionnaire, cédant sans doute à l’esprit du temps sous
l’effet des revendications des mouvements associatifs et des
succès remportés par les jeunes générations issues de
l’immigration, en donnera une définition laconique en un style
télégraphique qui masquait mal les connexions : « familier,
péjoratif, injure raciste/ 2 maghrébins, arabes » sans
qu’il soit précisé s’il s’agissait d’injures racistes
proférées à l’encontre des arabes et des maghrébins ou des
injures échangées entre eux par des arabes et des maghrébins.
Son évolution sémantique
Un glissement sémantique du terme
bougnoule s’opérera au fil du temps pour englober, bien au delà
de l’Afrique du Nord, l’ensemble de la France, tous les
« mélanodermes », les « arabo-berbères et négro-africains »
chers à Senghor, pour finir par s’ancrer dans le tréfonds de
la conscience comme la marque indélébile d’un dédain absolu,
alors que parallèlement, par extension du terme raton qui lui est
synonyme, le langage courant désignait par « ratonnade »
une technique de répression policière sanctionnant le délit de
faciès.
Loin de relever de la casuistique,
l’analyse du contenu participe d’une clarification sémantique
et psychologique, d’un exercice de pistage des « non-dits »
de la conscience nationale à travers un voyage dans les méandres
de l’imaginaire français. Le sujet demeure largement tabou en
France et le problème soigneusement occulté des manuels
scolaires et débats publics. Tel un spasme, il surgit par
soubresaut par suite de malencontreuses réminiscences.
Craint-elle tant, la France, au point de l’exorciser, l’idée
« qu’un sang impur ait abreuvé ses sillons » ?
Croit-elle vraiment à la réalité d’un « sang impur »
si pourtant abondamment sollicité sur les champs de bataille de
Champagne-Ardenne, de Bir Hakeim, de Toubrouk, de Coufra et
d’ailleurs ? [5]
Loin de participer d’une hypermnésie
culpabilisante, le débat ne s’en impose pas moins tant sur la
contribution des « peuples basanés » à la libération
du sol français, que sur leur apport au rayonnement de leur pays
d’accueil. Non pas tant par appétence polémique mais pour une
œuvre de restauration de la mémoire française par la
reconstitution du maillon manquant, cet assemblage des « fils
visibles et invisibles qui relient les individus à leur
environnement, le réel à l’Histoire » [6],
une mesure de prophylaxie sociale sur les malfaisances coloniales
dont l’occultation pourrait éclairer les dérives répétitives
de la France, telles que -simple hypothèse d’école ?- la
correspondance entre l’amnésie sur les « crimes de bureau »
de 1940-44 et l’impunité régalienne de la classe politico
administrative sur les scandales financiers de la fin du XXme siècle,
ou la corrélation entre la déroute de l’élite bureaucratique
de 1940 et la déconfiture de l’énarchie contemporaine.
Réalité honteuse longtemps niée
et même déniée par une sorte de péché d’orgueil, la
permanence d’une posture du mépris et de l’irresponsabilité
-la singulière « théorie du fusible à la française »-
et d’une idéologie protofasciste inhérente à un pan de la
culture française, finiront par s’imposer dans toute leur
cruauté à l’occasion des élections présidentielles de 2002
en plaçant les Français devant l’infamant dilemme de choisir
entre un « escroc » et un « facho » [7],
entre un « super menteur » et un « superfacho » [8],
deux septuagénaires vétérans politiques de l’époque de la
Guerre froide occupant le devant de la scène depuis près de
quarante ans, les deux candidats les plus âgés, les plus fortunés
et les plus décriés de la compétition, mutuellement confortés
dans une campagne sécuritaire, l’héritier d’un gaullisme dévoyé
dans l’affairisme le plus débridé [9]
face à l’héritier d’un vichysme sublimé par un ancien
tortionnaire de la Guerre d’Algérie.
Le premier, Jacques Chirac, auteur
d’une formule chauvine d’une démagogie achevée sur les
« bruits et les odeurs » des familles immigrées qui
ponctionnent la sécurité sociale par leur prolificité génésique,
le second, Jean Marie Le Pen, auteur d’une formule d’une
abomination absolue sur le « Durafour crématoire
(...) point de détail de l’Histoire ». « Une
des plus grandes bévues démocratiques de l’histoire
contemporaine de la France » [10],
selon l’expression de l’écrivain indo-britannique Salman
Rushdie, la première consultation populaire à l’échelon
national du XXIème siècle révélera aux Français et au monde médusés,
le délitement moral d’un pays volontiers sentencieux et le
discrédit de son élite non moins volontairement obséquieusement
arrogante, incapable d’assumer au terme d’un pouvoir monopolisé
tout au long de la seconde moitié du XXème siècle, au niveau économique,
la mutation postindustrielle de la société française, au niveau
sociologique, sa mutation postcoloniale, au niveau de son opinion
nationale, sa mutation psychologique, signe de l’échec patent
de la politique d’intégration de sa composante afro musulmane.
« Si une
France de 45 millions d’habitants s’ouvrait largement, sur la
base de l’égalité des droits, pour admettre 25 millions de
citoyens musulmans, même en grande proportion illettrés, elle
n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle à
quoi l’Amérique dut de ne pas rester une petite province du
monde anglo-saxon », prophétisait, déjà, en 1955,
Claude Lévi-Strauss en un saisissant résumé de la problématique
post-coloniale dans laquelle se débat la société française
depuis un demi-siècle [11].
La France ne saurait être le dépotoir
de l’Europe, mais ni les Arabes, pas plus que les Africains ne
sauraient être l’exutoire à tous les maux de la société française.
L’Histoire est incomplète sans le témoignage des perdants. La
rationalité cartésienne, transcendance symbiotique de
l’intelligence athénienne et de l’ordre romain, quintessence
de l’esprit critique, aura ainsi engendré des monstruosités
dans ses moments d’assoupissement. Nul pays n’est à l’abri
de telles dérives devant les grands bouleversements de
l’histoire et l’ingratitude passe pour être une loi cardinale
des peuples pour leur survie. Mais l’exception française si
hautement revendiquée d’une nation qui se réclame de la
grandeur est toutefois antinomique d’une culture de l’impunité
et de l’amnésie, une culture érigée en un dogme de
gouvernement et, à ce titre, incompatible avec la déontologie du
commandement et les impératifs de l’exemplarité.
René
Naba
Ancien responsable du monde arabo-musulman au
service diplomatique de l’Agence France presse (1978-1990),
ancien conseiller du directeur-général de RMC pour
l’information (1989-1994). Derniers ouvrages parus : Du
Bougnoule au sauvageon, voyage dans l’imaginaire français
(L’Hamattan, 2002) et Aux
origines de la tragédie arabe (Bachari, 2006).
[1]
Valmy : Première victoire militaire de la République
remportée par les généraux Dumouriez et Kellermann, en 1792,
dans cette localité de la Marne, elle inspira à Goethe, qui a en
été le témoin, cette exclamation : « D’aujourd’hui
et de ce lieu date une ère nouvelle dans l’histoire du monde ».
[2]
Psychiatre et révolutionnaire d’origine martiniquaise, spécialiste
du phénomène de la dépersonnalisation liée à la situation
coloniale, représentant diplomatique des indépendantistes algériens
au sein des instances internationales. Auteur de Peau
noir, Masques blancs, 1952, Les Damnés de la
terre (1961) et Pour la Révolution Africaine
(1969).
[3]
Léopold Sedar Senghor, décédé à 95 ans le 20 décembre 2001,
a été le premier président de la République du Sénégal
(1960-1980). Ni le président néo-gaulliste Jacques Chirac, ni le
Premier ministre socialiste Lionel Jospin ne se sont rendus à ses
obsèques, s’attirant de violentes critiques de la presse contre
ce « manquement injustifiable ».
[4]
Dictionnaire alphabétique et analogique de la
langue française. Le Petit Robert/ Tome 1, Société du
nouveau Littré. 1979. page 205.
[5]
La Marseillaise, hymne national français, évoque
le sang impur que le peuple verse pour défendre sa terre, par
opposition au sang bleu de la noblesse partie s’allier avec les
monarchies étrangères pour écraser la Révolution.
[6]
Lise Sourbier-Pinter, chargée de mission à l’état-major de
l’armée de terre française. Interview au journal Libération,
samedi 14-Dimanche 25 juillet 2001, « Le 14 juillet symbole
d’intégration des différences ».
[7]
« Escroc contre Facho », cf. Le Canard
enchaîné n° 4252, 24 avril 2002.
[8]
« La gauche orpheline se résigne à avaler la couleuvre
Chirac », par Marie Joëlle Gros et Julie Lasterade, cf.
journal Libération du 3 mai 2002.
[9]
cf.Noir Chirac de François-Xavier Verschave,
Éditions les Arènes, mars 2002, Les Gaullistes
et l’argent, un demi siècle de guerres intestines par
Philippe Madelin, éd. L’Archipel 2001, ainsi que Rafic
Hariri, un homme d’affaires premier ministre de René Naba,
éd.L’Harmattan, novembre 2000.
[10]
« En France, des illusions dangereuses », par Salman
Rushdie, auteur des Versets Sataniques cf.
journal Libération 30 avril 2002, pages
« Rebonds ».
[11]
Claude Lévi-Strauss Tristes tropiques.
L’ouvrage de l’ethnologue français est paru en 1955, cf.
« États d’âme » par Bertrand Poirot-Delpech, Le
Monde 30 avril 2002.
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