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«Le chiisme en Orient triomphe par la soumission»
René Naba

Auteur de Aux origines de la tragédie arabe, Du bougnoule au sauvageon, voyage dans l’imaginaire français et Rafic Hariri, un homme d’affaires Premier ministre, l’écrivain et journaliste libanais René Naba se confie à L’Expression. Il livre son analyse sur les mutations en cours dans le monde arabo-musulman.

L’Expression: Les dirigeants des grands pays occidentaux (France, Etats-Unis, Royaume-Uni), dans une conjoncture rarissime, se retrouvent quasi simultanément en phase terminale de leur mandat. Peut-on dire que leur bilan est totalement négatif?
René Naba: Oui, mais ils sont tous trois à la recherche désespérée d’un succès diplomatique à l’effet de redorer leur bilan terni par leurs échecs répétés tant en Irak, au Liban qu’en Palestine et de rétablir une capacité dissuasive occidentale gravement compromise par les revers militaires américains en Irak et israéliens au Liban. Sauf rebondissement, le président français Jacques Chirac achève son mandat en mai prochain sans avoir réussi jusqu’à présent à mettre sur pied le tribunal international chargé de juger les assassins de son ami, l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, ni consolider la position gouvernementale de son successeur et disciple, le nouveau Premier ministre Fouad Siniora, alors que, parallèlement, le Premier ministre britannique, Tony Blair, s’apprête à lui emboîter le pas, cet été, affligé du qualificatif infamant et indélébile de «caniche» du président américain, George Bush, le flamboyant chef de file de «l’axe du bien» qui n’est plus que l’ombre de lui-même.
Soutenant à bout de bras son allié israélien éclaboussé par ses déboires militaires au Liban et les scandales qui touchent les plus hauts sommets de l’Etat israélien (harcèlement sexuel, spéculation financière et corruption), il mène un combat d’arrière-garde pour échapper à l’opprobre national du fait de son aventurisme irakien. Un succès, même minime, de ces trois dirigeants en sursis, serait en mesure de leur assurer une sortie honorable de l’histoire.
C’est dans ce contexte qu’il conviendrait de situer, l’envoi de 21.500 soldats américains en renfort en Irak, le déblocage par Israël sous pression américaine de cent millions de dollars au président palestinien, Mahmoud Abbas ainsi que la tenue, à Paris le 25 janvier 2007, de la conférence des pays donateurs du Liban.
Sous ce vocable pompeux se cache en fait une cruelle réalité: les donateurs devraient en fait remédier à la gabegie de leurs protégés régionaux tant libanais qu’israéliens. D’un montant global de 40,6 milliards de dollars (30,8 milliards d’euros) représentant 180 pour cent du Produit national brut, la dette publique libanaise est principalement imputable à la politique corruptrice de spéculation immobilière initiée pendant ses dix ans de pouvoir par l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, grand ami de l’Occident, principalement du président français, Jacques Chirac.
Cette dette s’est aggravée par les destructions infligées par Israël au Liban, l’été dernier, au cours d’une guerre encouragée tant par les Américains que par les Français, les principaux alliés du disciple de Rafic Hariri, le nouveau chef du gouvernement libanais Fouad Siniora et dont le coût s’est chiffré à près de cinq milliards de dollars (2,8 milliards de dollars de pertes dues aux destructions et 2,2 milliards de dollars de pertes indirectes, selon le rapport officiel gouvernemental public le 4 janvier 2007.

La situation dans la région devient de plus en plus complexe. Quel est votre décryptage de spécialiste?
Sur fond d’exaspération des crispations inter-communautaires chiites-sunnistes, accentuée par la piteuse pendaison de l’ancien président irakien, Saddam Hussein, l’épreuve de force qui se déroule au Liban, avec en toile de fond l’enlisement américain en Irak et israélien en Palestine, ainsi que la montée en puissance de l’Iran, vise à éradiquer l’esprit de résistance dans le monde arabe en vue d’une «finlandisation» de la zone, sa neutralisation, au profit de l’axe américano-israélien et de leurs alliés pétromonarchiques.
Dans le souci de s’assurer une couverture politique face aux pressions américaines contre l’Iran et la Syrie, le Hezbollah avait conclu un arrangement électoral tacite avec Walid Joumblatt, chef druze du parti socialiste progressiste, pour lui permettre de remporter la victoire dans la région montagneuse du Chouf dans la première consultation électorale qui a suivi le départ des Syriens du Liban, en juin 2005. Le Hezbollah s’est abstenu en effet, dans cette compétition-là, de soutenir son allié traditionnel l’Emir Talal Arslane, le rival druze de M.Joumblatt.
Vainqueur par défaut des élections grâce à l’abstention du Hezbollah, propulsé chef effectif de la majorité parlementaire du fait de l’inexpérience politique de son allié, le milliardaire sunnite Saâd Hariri, encouragé par ailleurs par les Américains et les Français qui voyaient en lui leur nouvel homme-lige, Joumblatt s’est vu en chef d’Etat virtuel d’un Etat en apesanteur, un vizir à la place du grand vizir.
Une fois assuré de sa victoire, il a voulu faire plier les Syriens par le biais de l’affaire Hariri faisant d’une pierre deux coups: venger l’assassinat de son père Kamal, dont il impute l’assassinat à Damas, et s’assurer dans le même temps la gratitude des pétromonarchies du Golfe et la protection des Etats-Unis, à l’époque hyperpuissance invincible du Moyen-Orient Les déboires militaires de l’Amérique en Irak, la résistivité des mouvements islamistes palestiniens face à l’occupation israélienne, de même que le camouflet militaire infligé par le Hezbollah à Israël, ont quelque peu modifié la donne et donné du tonus à l’opposition libanaise. Dans une démarche symétrique à celle empruntée à ses rivaux, l’opposition libanaise a voulu mettre à l’index le Premier ministre Fouad Siniora, de la même façon que les anti-Syriens, en fait les pro-Américains, ont voulu mettre en quarantaine le président de la République Emile Lahoud.

Ce serait donc le divorce entre le pays légal, représenté par la majorité parlementaire, et le pays réel, si l’on peut dire, constitué par les deux principales formations politiques de l’opposition majoritaires dans le pays au niveau de la base populaire.
Le Hezbollah est en effet, la principale formation de la plus importante communauté libanaise, numériquement parlant, les chiites, et le général Michel Aoun, ancien chef du gouvernement libanais, est le grand vainqueur, du côté chrétien, de la consultation électorale de juin 2005 qui a suivi le départ des Syriens du Liban.
De surcroît, le Hezbollah et le courant patriotique du général Michel Aoun ont ceci en commun qu’ils n’ont jamais porté les armes contre leurs compatriotes libanais, ce qui leur donne un prestige certain et une plus grande crédibilité au sein de la population.
Le Hezbollah, fondé en 1982, s’est toujours préoccupé de la guérilla anti-israélienne et Aoun, à l’exception du combat pour mettre au pas Samir Geagea en 1988, alors en rébellion contre l’autorité légale, n’a jamais dirigé ses armes, lorsqu’il était commandant en chef de l’armée, contre les musulmans ou la coalition palestino-progressiste de l’époque. En contrepoint, l’alliance Hariri-Geagea-Gemayel-Joumblatt, est à proprement parler l’alliance des anciens chefs de guerre et leur principal bailleur de fonds.
Une alliance qui a déchiré le tissu social libanais avec leur guerre interfactionnelle et grevé le redressement économique du pays avec une insupportable dette publique. Un problème de cohérence intellectuelle et de crédibilité politique se pose pour Walid Joumblatt, un des rares dirigeants arabes se réclamant du socialisme, il est l’allié du plus important milliardaire du pays, Rafic puis Saâd Hariri. Poursuivant de sa vindicte la Syrie qu’il juge responsable de l’assassinat de son père, il accueille désormais à bras ouverts l’ordonnateur d’un attentat contre sa personne le chef du parti phalangiste, l’ancien président Amine Gémayel.

Que pensez-vous du projet d’un tribunal international pour le procès Hariri?
Le Liban est une démocratie consensuelle. Le fait d’avoir fait passer en force le projet de constitution d’un tribunal international pour juger les assassins de Hariri a constitué une atteinte au pacte national, confirmé par l’accord intercommunataire de Taef (1989) qui stipule dans son premier article que les décisions qui engagent l’avenir du pays ne sauraient être prises sans l’assentiment des principales communautés libanaises.
Le projet de tribunal international a été entériné par le gouvernement, en l’absence de six ministres représentant la communauté chiite et du président de la République, seule autorité habilitée à ratifier les traités internationaux. Ce projet, au regard du droit public interne libanais, est donc par son essence caduc et anticonstitutionnel. Alors que le Liban est sinistré par près de deux mois d’une guerre inégale contre Israël (juillet-août 2006), la mise en avant du tribunal international est un moyen de pression contre la Syrie et ses alliés libanais en vue de les priver du bénéfice moral et diplomatique du camouflet infligé à Israël par le Hezbollah et ses alliés trans-communautaires libanais (Parti communiste libanais, Parti national social). Il vise aussi à reléguer au second plan le problème de la responsabilité d’Israël dans la destruction du Liban et la complicité des Etats-Unis et dans un degré moindre, de la France dans cette opération.
Ceux que l’on nomme «les anti-Syriens» sont en fait des pro-Américains et pro-Français, qui comptent massivement sur l’aide occidentale et saoudienne pour se maintenir au pouvoir et préserver leurs privilèges. Samir Geagea qui a massacré, sous l’autorité de la famille Gemayel, la famille de Soleïmane Frangié, le chef chrétien du nord du Liban, de même Amine Gemayel qui a mené une guerre sans répit contre les Druzes et fomenté un attentat contre Walid Joumblatt en personne, en 1984, ainsi que Walid Joumblatt qui a ordonné le massacre de plusieurs centaines de chrétiens dans la région montagneuse du Chouf, sont à proprement parler des «criminels de guerre patentés». La justice internationale ne saurait être sélective, de même que la prolifération nucléaire. La duplicité de la diplomatie occidentale est à l’origine de la grande suspicion que nourrissent les peuples arabes et musulmans à l’égard de la moindre initiative occidentale.

Les rivalités chites-sunnites relèvent-elles du religieux ou du politique et plus précisément de leadership?
Longtemps les chiites ont été considérés comme les meilleurs alliés de l’Amérique et d’Israël, notamment du temps du shah d’Iran, alors que les sunnites, en leur qualité de fer de lance du combat nationaliste arabe, étaient perçus comme le véritable danger pour l’Occident. Cela a été le cas du temps du président égyptien, Gamal Abdel Nasser lorsque le sunnisme s’identifiait au nationalisme arabe au point que Nasser, puis Arafat ont été diabolisés en tant que «nouveaux Hitler».
Les Etats arabes pro-américains (Egypte, Arabie Saoudite, Jordanie, pétromonarchies du Golfe)) en cautionnant l’intervention américaine en Irak, ont été les principaux fossoyeurs du pouvoir sunnite en Irak et de la montée en puissance du chiisme. Le chiisme en Orient est en train de triompher non pas par sa supériorité intrinsèque, mais par la soumission des dirigeants sunnites gérontocrates des pays arabes, particulièrement ceux du Golfe. Ce n’est pas un problème de religion, mais un problème d’éthique de gouvernement. En Palestine, le combat de libération contre l’occupation israélienne est mené exclusivement par des sunnites, que cela soit le Fatah ou le Hamas.
Mais la différence entre ces deux formations sunnites n’est pas un problème d‘intégrisme religieux mais d’intégrité politique. Au-delà de leurs sensibilités culturelles ou religieuses, sunnites, chiites, maronites, Libanais arabes ou Kurdes, Algériens ou Marocains, habitants du Machreq ou du Maghreb, doivent prendre conscience du fait qu’ils appartiennent à la même sphère géoculturelle, qui constitue avec l’Amérique latine, l’un des rares foyers de résistance à l’hégémonie américaine dans le monde. Prendre conscience du fait qu’il existe davantage de complémentarité entre la population de l’ensemble arabe qu’entre un Suédois et un Portugais, par exemple, ou entre un pêcheur maltais et un plombier polonais.

L’armement du Hezbollah n’est-il pas inquiétant s’agissant d’un mouvement islamiste?
Tant au niveau de la démocratie numérique, représentant la plus importante formation paramilitaire de la plus importante communauté libanaise, qu’au niveau de la démocratie patriotique, le Hezbollah, artisan de deux revers militaires israéliens, devrait occuper une place de choix non seulement dans l’imaginaire arabe, mais également dans le discours officiel arabe.
Il était honteux de lui demander des comptes. Il eut été plus judicieux de demander des comptes également à l’Arabie Saoudite qui a instrumentalisé l’Islam, ou plutôt la forme la plus rétrograde de la religiosité, comme arme de combat politique contre le nationalisme arabe, des comptes aussi à la Libye qui a abdiqué face au diktat américain sans coup férir, en une sorte de capitulation en rase campagne, alors que El Guedaffi avait assourdi la planète pendant un quart de siècle de ses imprécations révolutionnaires anti-américaines. La liste n’est pas limitative.

Que reste-t-il de la politique arabe française dans cette crise?
L’histoire est impitoyable avec les êtres à qui le destin aura souri deux fois dans leur existence. De plain-pied Jacques Chirac appartient à cette catégorie de privilégiés mais s’y distingue d’une manière singulière par un bilan rarement égalé au sein des grandes démocraties occidentales. Le Roi des Arabes, le proposé au prix Nobel de la paix pour son opposition à l’unilatéralisme américain dans le dossier irakien, le champion de la résorption de la fracture sociale, le barrage au fascisme français, apparaît désormais par ses camouflets diplomatiques et la succession de ses déroutes électorales comme le grand perdant sur le plan international, le fossoyeur de l’héritage gaulliste et de la fonction présidentielle sur le plan interne, accablant bilan de l’ampleur d’une double bérézina diplomatique et domestique. La posture gaullienne de Jacques Chirac tant célébrée par la presse française, tant sur l’Irak que sur le Liban, ne doit pas faire illusion. Elle s’est résumée en une gesticulation diplomatique sur fond de rumeurs d’affairisme, masquant un alignement progressif sur une diplomatie atlantiste.
Loin d’augurer d’une nouvelle politique d’indépendance, elle s’est davantage apparentée à un combat d’arrière-garde d’un président mal élu et décrié dans son propre pays à la recherche d’une sortie honorable pour l’histoire. Un combat d’arrière-garde d’un pays en perte de vitesse dans son pré-carré arabo-africain, alors que six des Etats africains les plus proches de la France en Afrique (Côte d’Ivoire, Centrafrique, Congo Brazzaville, République Démocratique du Congo, Gabon et Tchad) paraissent déstabilisés par une guerre civile larvée et que se poursuit sur le plan économique la mainmise des fonds de pension anglo-saxons sur les sociétés françaises cotées en Bourse, quadruplant en sept ans leur acquisition, passant de 10% en 1985 à 43% en 2003.
Les repentances furtives à répétition ne sauraient gommer un siècle d’incohérences et de gesticulation déclamatoire, pas plus que les «hommes providentiels» que la France s’est choisies parmi les dirigeants arabes (Saddam Hussein, Rafic Hariri) en guise de substitut à une politique destinée à camoufler une politique de conquête des marchés arabes. De Suez (Egypte) à Bir Zeït (Palestine) en passant par Alexandrette (Turquie), Dimona (Israël), Sétif (Algérie) et Bizerte (Tunisie), par ses alliances successives avec les principaux ennemis du monde arabe, d’abord la Turquie puis son hostilité résolue au noyau dur du monde arabo-islamique dans les années 1980, via son alliance irakienne, la France se place, après les Etats-Unis, à égalité avec la Grande-Bretagne. De sorte que la France paraît désormais faire davantage partie du problème que de la solution des problèmes du monde arabe. Le fait de confier les rênes de la diplomatie française à un des auteurs de la loi sur le «rôle positif de la colonisation», M.Philippe Douste-Blazy, à l’époque député de Toulouse (sud de la France), marque d’ailleurs la déconnexion de la France des affaires du tiers-monde.

Après ce constat, quelle peut être la sortie de crise?
Il est vain et illusoire de compartimenter les problèmes, de découpler le conflit d’Irak de celui de la Palestine ou du Liban. Les combats croisés menés par l’Amérique pour le compte d’Israël en Irak et d’Israël pour le compte des Etats-Unis au Liban, de même que le propre combat mené par Israël pour son compte avec le soutien américain contre les Palestiniens, relèvent d’une même intrication dont l’élément central demeure la revendication nationale palestinienne à un Etat viable, indépendant et souverain. Il est tout aussi vain et illusoire de jouer la division des peuples dans l’adversité et de considérer comme «renégats» une fraction de la communauté arabe, le Hezbollah, pour cause de chiisme, alors même que dans l’histoire peu glorieuse du monde arabe contemporain, ce parti aura inscrit de glorieux fait d’armes au palmarès arabe. Il importe à l’Arabie Saoudite, meilleur allié arabe des Etats-Unis et artisan de deux plans de paix arabes de sortir de sa frilosité légendaire, son théâtre d’ombre, et de réclamer enfin à son ami américain la contrepartie de sa loyauté, de s’adresser à l’Iran, son rival pétrolier chiite, en vue de négocier les conditions d’un modus vivendi opératoire aussi bien en Irak qu’au Liban que dans le Golfe visant à une stabilisation de la sphère arabo-musulmane, prélude à des efforts conjugués non vers la neutralisation de la capacité nucléaire iranienne, mais vers la dénucléarisation d’Israël et la promotion d’un règlement d’ensemble des problèmes régionaux, en tête desquels le problème palestinien.
Les Arabes ont dépensé mille cinq cent milliards de dollars dans le domaine de l’armement au cours du dernier quart du vingtième siècle sans se doter ni de la capacité nucléaire, ni de la capacité spatiale, ni d’une capacité de projection de force. Plutôt que d’ameuter la planète de leurs jérémiades, ils seraient avisés de prendre exemple sur l’Iran et de se doter d’une capacité de dissuasion à l’effet de forcer le respect des autres pays du monde.

René Naba
Auteur de «Aux origines de la tragédie arabe» Editions Bachari 2006
Du bougnoule au sauvageon, voyage dans l’imaginaire français» Harmattan 2002
Rafic Hariri, un homme d’affaires Premier ministre» Harmattan 2000
Guerre des ondes, guerre des religions, la bataille hertzienne dans le ciel méditerranéen» Harmattan 1998

De notre bureau à Paris Ghania KHELIFI

Publié avec l'aimable autorisation de L'Expression

 


Source : L'Expression
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