Monde
Nicolas Sarkozy à Abou Dhabi
pour tenter de décrocher un contrat nucléaire
René Naba
Paris, le vendredi 22 mai 2009 Nicolas Sarkozy effectue le 25
Mai une brève visite à Abou Dhabi en vue d’inaugurer la nouvelle
base navale française dans le Golfe et mettre à profit le
malaise régnant entre les Etats-Unis et les Emirats Arabes Unis
pour tenter de décrocher un contrat sur le nucléaire civil.
Les Etats-Unis devaient livrer un réacteur civil aux Emirats
Arabes Unis, mais ont suspendu la transaction à la suite de la
diffusion d’un documentaire par la chaîne américaine ABC
dévoilant les sévices infligés à un de ses employés pakistanais
par un des fils du souverain. La diffusion de ce documentaire a
suscité la colère des parlementaires américains, les conduisant
au printemps 2009 à réclamer l'annulation du contrat nucléaire
liant les Etats-Unis et la principauté d'Abou Dhabi.
En prévision de ce voyage, René Naba dresse le bilan
diplomatique de M. Nicolas Sarkozy à l’occasion du 2 me
anniversaire de son élection à la présidence de la République
française. Dans une interview à Oumma.tv réalisée à l’occasion
de la parution de son nouvel ouvrage «De notre envoyé spécial,
un correspondant sur le théâtre du Monde »- Harmattan Mai 2009
Voici le lien de l’interview
http://oumma.com/spip.php?page=oummatv-article&id_article=3738
et les principaux points:
Nicolas Sarkozy confond gesticulation et action
Face à la nouvelle icône médiatique internationale, Barack Obama,
Nicolas Sarkozy a voulu se poser en président de contrechamps.
Il s’est révélé être à contretemps.
L’un des plus jeunes présidents français est paradoxalement l’un
des plus passéistes. Le pire président pour la pire crise
économique mondiale qui confond gesticulation et action, pouvoir
d’achat et pouvoir de l’argent, dont la reddition à l’Otan s’est
faite dans les pires conditions alors que les Etats-Unis sont en
plein naufrage économique et militaire
Rachida Dati et Rama Yade…….des «blancs honorifiques»
-La diversité est un leurre, en ce qu’elle occulte le débat sur
la promotion de l’égalité, qui se doit d’être le combat majeur
de la société française, un pays qui a érigé le racisme
institutionnel en mode de gouvernement.
Rachida Dati, qui achève son mandat gouvernemental, et Rama
Yade, ne sont pas des symboles de la diversité. Elles
représentent la diversité selon le schéma sarkozyste dans ce
qu’il a de plus clinquant et superficiel. Elles ont cautionné
les lois les plus répressives de la République, alors que de là
où elles viennent, elles auraient dû se souvenir que la
répression n’est pas la panacée et que la prévention et non la
répression devrait justifier leur démarche.
A ce titre, elles méritent pleinement le titre de «blancs
honorifiques», selon l’expression de l’universitaire américain
Cornell West, spécialiste de la question noire aux Etats-Unis,
professeur à l’Université de Princeton et auteur d’un
retentissant ouvrage «Race Matters».
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Publié le 22 mai 2009 avec l'aimable autorisation de René Naba.
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