Infos d'Alahed
La France plus que
jamais à la botte du sionisme
Raji
Chaaban
Jeudi 26 septembre 2013
Il fut un temps où la soumission de
l’occident au sionisme, et plus
particulièrement de la France, se
faisait en coulisse, de façon subtile et
inassumée officiellement. Le discours de
ces Etats se voulait objectif et neutre
mais les décisions politiques allaient
in fine le plus souvent dans l’intérêt
de l’entité sioniste. Cependant,
aujourd’hui, en cette période de
tournant historique majeur, les
différents camps et les différentes
allégeances se dessinent de plus en plus
distinctement. Chaque acteur agit à
découvert pour ce qu’il est réellement.
Il n’y a ainsi plus besoin
d’investigations complexes pour
démontrer l’emprise totale du sionisme
sur l’occident et particulièrement sur
la France. En effet, l’allégeance de la
France au sionisme est maintenant
fièrement assumée par les dirigeants
français.
On surnommait hier l’Angleterre «le
caniche des Etats Unis». La France est
aujourd’hui devenue le chien de garde du
sionisme.
La guerre de la France contre la Libye
constitue un épisode fondamental du
processus d’inféodation totale de la
France à l’entité sioniste. Elle a
illustré comment Bernard Henry Levi, un
agent israélien assumé, a fait entrer la
France en guerre. Le journal Le Figaro
lui-même concéda qu’il «entraina la
France - et à sa suite tout l'Occident -
dans la guerre». Cet homme qui n’a aucun
poste de pouvoir en France fit de son
propre chef des aller-retour
diplomatiques en Lybie jusqu’à pousser
Sarkozy à intervenir militairement,
reléguant le ministre des affaires
étrangères Alain Juppé au rang de simple
spectateur de la politique
internationale de son pays. Même une
fois la guerre déclarée, Bernard Henry
Levy demeura le principal conseiller de
Sarkozy en France au point que la presse
le surnomma le «ministre-bis» des
affaires étrangères. Bernard Henri Levy
a durant cette période toujours clamé
qu’il était «inconditionnellement lié à
Israël» et que «cette guerre était bonne
pour Israël». Cette guerre a ainsi
illustré comment un agent israélien en
France pouvait dicter la politique
étrangère de ce pays.
Outre cet aspect, cette guerre a
également été le début d’un tournant
dans l’attitude de la France sur la
scène internationale. D’une position
traditionnellement réservée dans les
crises internationales, la France se
montra extrêmement belliqueuse et
devança même les Etats-Unis dans son
rôle de fauteur de guerre dans le monde.
En effet, c’est elle qui fut à la tête
de la coalition internationale contre la
Lybie. Ce tempérament agressif de la
France couplé à sa soumission au
sionisme ont fait de ce pays un
véritable chien de garde potentiel de
l’entité sioniste, ce que le dossier
syrien confirmera un peu plus tard.
Cette hostilité diplomatique au service
de l’entité sioniste se fit également
observer le 22 juillet 2013 lorsqu’à
l’initiative de Laurent Fabius, l’Union
Européenne inscrit la «branche
militaire» du Hezbollah sur la liste des
organisations terroristes. Le ministre
français des affaires étrangères,
Laurent Fabius, juif et sioniste
notoire, a ainsi agi dans l’intérêt
direct d’«Israël» et contre les intérêts
de la France dans la mesure où ce pays
dispose d’un important contingent de la
FINUL dans les zones contrôlées par le
Hezbollah et que, surtout, cette
décision entrave les rapports
bilatéraux, traditionnellement très
riches, entre la France et le Liban. Cet
épisode a donc illustré qu’en France,
les intérêts Israéliens priment sur les
intérêts Français.
Cette hiérarchie d’intérêt avait été
clairement énoncée en 2010 par le député
français Eric Raoult. A cette époque, la
France traversait une période de
contestation populaire gigantesque à
cause du projet de loi concernant la
réforme des retraites. Le député avait
quitté une réunion cruciale relative à
la réforme afin de se rendre à une
manifestation de soutien à Gilad Shalit.
Il avait alors saisi le micro devant la
foule et devant les caméras puis avait
crié «Israël, c’est plus important que
les retraites» des français.
Le point culminant de cet avilissement
total fut illustré récemment par
l’évolution de la situation en Syrie.
Lorsque à la fin août 2013, les
Etats-Unis ont fait retentir les
tambours de la guerre afin d’intervenir
directement contre la Syrie, la France a
brillé par sa posture d’inféodation
complète aux Etats-Unis et surtout à
l’entité sioniste. Alors même que
l’Angleterre a annoncé qu’elle ne se
joindrait pas à une coalition contre la
Syrie, la France a pour sa part envoyé
sa frégate Le Chevalier Paul au large
des côtes syriennes et a répété qu’elle
prendrait part à toute opération
militaire. Le gouvernement français a
ainsi agi contre la volonté de son
peuple car 64% des français étaient
alors opposés à une telle opération. En
revanche, tout laisse penser qu’il a agi
pour servir la volonté de l’entité
sioniste puisqu’au lendemain de
l’attaque chimique perpétrée par les
groupes terroristes contre la Ghouta,
Laurent Fabius s’empressa de se rendre à
«Tel-Aviv» pour s’entretenir avec les
dirigeants de l’entité sioniste. Ces
derniers accréditèrent durant ce séjour
la politique Française. Shimon Peres
affirma ainsi que «Paris était la voix
la plus claire à propos de la Syrie» et
que son positionnement était
«courageux». Peu s’en faut pour qu’on en
déduise que la diplomatie française
vienne chercher ses instructions
directement à «Tel-Aviv».
Source: French.alahednews
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