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Les tendances d'Orient

Le 14-Mars multiplie les erreurs:
rupture avec Walid Joumblatt
Pierre Khalaf

Lundi 29 octobre 2012

Depuis l'assassinat du général Wissam al-Hassan, le 14-Mars multiplie les erreurs politiques. Il a d'abord fait de mauvais calculs, en pensant pouvoir rééditer le scénario de 2005, lorsqu'il a pris le pouvoir dans le sillage de l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri. En optant pour l'agitation populaire et la violence dans la rue, il a pensé que, le chef du gouvernement, le centriste Najib Mikati, intimidé, démissionnerait de son poste. Mais ce dernier, fin limier de la politique, a su saisir les tendances internationales et a compris que la stabilité du Liban est la priorité des pays occidentaux. Déterminé, il a résisté à toutes les pressions et fait face à la campagne de terreur. Et c'est avec la bénédiction de la "communauté internationale" que l'Armée libanaise a repris le contrôle du terrain, occupé un temps par les milices du Courant du futur.

Le 14-Mars a donc été désavoué par ses protecteurs occidentaux, qui, craignant le vide politique, ont clairement affirmé que tout changement de gouvernement au Liban doit être précédé par une entente sur une nouvelle formule gouvernementale. Mais un tel accord ne peut voir le jour qu'à travers le dialogue national initié par le président de la République. Or le 14-Mars refuse de participer au dialogue tant que le gouvernement n'aura pas démissionné. Il s'est lui-même emprisonné dans un cercle vicieux dont il ne sait plus sortir.

Le 14-Mars a commis autre grave erreur, la deuxième en moins d'une semaine. Il a coupé les ponts avec le député Walid Joumblatt, qui a rejeté les demandes pressantes de l'ancien Premier ministre, Saad Hariri, de démissionner du gouvernement. Le leader druze s'est livré à une critique des positions et de l'attitude du 14-Mars lors de la dernière crise, et a réaffirmé son positionnement au centre. Il a déclaré qu'il prendra position au sujet de la question gouvernementale en concertations avec le président Michel Sleiman, le Premier ministre Nagib Mikati et le président du Parlement à Nabih Berry, et non pas avec le 14-Mars. Pour M. Joumblatt, la priorité est aujourd'hui de préserver la stabilité du Liban, et empêcher un vide politique, car cela permettrait à la crise syrienne de se transposer au Liban, et risquerait de provoquer une discorde entre sunnites et chiites. M. Joumblatt a également réaffirmé son attachement au cabinet Mikati, en attendant qu’un compromis soit trouvé sur une autre formule, que ce soit un gouvernement d’union nationale ou de technocrates. "La conjoncture actuelle n’est plus la même qu'en 2005, et on ne peut pas rééditer cette réalisation", a-t-il dit lors d'une interview télévisée jeudi dernier.

Saad Hariri a réagi d'une manière impulsive, voir enfantine, à ces propos. S'adressant à M. Joumblatt, il a écrit sur son compte Twitter: «En tout état de cause, que Dieu vous pardonne Walid bey. Si votre conception de la stabilité est de rester dans le cadre de l’alliance syro-iranienne, nous vous en félicitons. Mabrouk.» M. Joumblatt a immédiatement riposté «Que Dieu lui pardonne ses paroles.».

Cette crise montre que le 14-Mars vit dans ses illusions. Il pense pouvoir entrainer l'Occident dans son sillage et le contraindre à l'appuyer inconditionnellement dans toutes ses décisions. Mais la réalité est que c'est le 14-Mars qui est appelé à exécuter l'agenda des pays occidentaux et non pas l'inverse. C'est dans des crises comme celles-ci que le rôle de simple exécutant du 14-Mars apparait au grand public. Tout le monde le voit et le comprend, sauf ce mouvement, qui croit encore que l'Occident est à son service pour réaliser ses rêves de prise du pouvoir.

Mais il n'est pas sûr que malgré ces déconvenues, le 14-Mars se décidera enfin à ne plus lier son sort et celui du Liban à l'étranger. Car même si certaines de ses composantes en ont l'intention -ce qui reste à prouver-, elles n'en n'ont pas la possibilité et les moyens.

 

 

   

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Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/...

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