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Opinion

Hassan Nasrallah donne le signal
de la contre-attaque de l'axe de la Résistance
Pierre Khalaf

Lundi 27 mai 2013

Alors que les Américains tentent de vider de leur contenu les arrangements de Moscou, en minant la conférence de Genève 2, l'Etat syrien et ses alliés régionaux font preuve d'une grande détermination à modifier d'une manière irréversibles les rapports de force sur le terrain. En assénant des coups de boutoirs aux terroristes, la Syrie réduit à presque rien la marge de manœuvre de Washington. Parallèlement, la Russie campe sur ses positions et refusent toutes les conditions posées par les Américains concernant la composition de la délégation des "oppositions" syriennes et le blocage de la participation de l'Iran à cette conférence.

En affirmant que la région traverse "une nouvelle phase", le leader du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, donne le signal de la contre-attaque de l'axe de la résistance, qui a commencé il y a plusieurs semaines avec les succès stratégiques enregistrés par l'armée syrienne autour de Damas et dans la région d'Alep et d'Idleb. Sayyed Nasrallah a été clair: la Résistance ne permettra pas que la Syrie tombe dans le giron de l'Amérique, d'Israël et des mouvements takfiris. Elle n'acceptera pas que ses lignes de ravitaillement soient rompues et qu'une force ennemie la poignarde dans le dos. La Résistance est prête à déployer des dizaines de milliers de combattants s'il le faut pour atteindre ces objectifs.

Confirmant ces propos, l'armée syrienne poursuit sa progression sur le terrain. La ville stratégique de Qoussair est désormais contrôlée à 80% par l'armée régulière, l'armée de défense nationale et les comités populaires. La route reliant l'est du Liban à Homs, au centre de la Syrie, est sécurisée. Il s'agir d'un axe vital pour acheminer des hommes et du matériel vers la Syrie et vers toutes les régions du pays.

Selon une source militaire syrienne, l'aéroport de Dabaa, au nord de Qoussair, est totalement encerclé, des combats ont lieu à l'intérieur et les rebelles qui s'y trouvent n'ont plus de contacts avec ceux restés dans le nord de la ville.

Pour tenter d'atténuer les pressions, les terroristes syriens et leurs soutiens libanais menacent de transposer le conflit au Liban. Ils ont intensifié leurs agressions contre le quartier de Jabal Mohsen à Tripoli; on multiplié les incidents et les provocations à Saïda, via le cheikh intégriste Ahmad al-Assir; ont tiré deux roquettes de type Grad sur la région frontalière du Hermel; et, plus grave encore, ils ont tiré, dimanche, deux roquettes sur Beyrouth, plus précisément sur la banlieue sud.

Ammar al-Wawi, un des chefs des extrémistes syriens, a menacé, dimanche, que "le Liban n'est pas à l'abri de ce qui se passe en Syrie". "Ce qui s'est passé dans la banlieue-sud est une mise en garde. Il y aura des répercussions sur Beyrouth, sur Tripoli et sur l’aéroport. Nous ne resterons pas les bras croisés face aux agissements du Hezbollah", a-t-il lancé.

Preuve de la confusion qui règne dans les rangs des rebelles syriens, Ammar al-Wawi a très vite été désavoué par le porte-parole de l'Armée syrienne libre, Fahd al-Masri.

La déliquescence des extrémistes s'est traduit aussi par des combats qui ont éclaté dimanche dans deux localités du nord de la Syrie entre rebelles et combattants kurdes. Les affrontements ont eu lieu à Ras al-Aïn, une localité frontalière avec la Turquie, entre les rebelles et des comités de protection du peuple kurde (YPG).

Pendant ce temps, Damas a déployé sa diplomatie en préparation à la conférence de Genève 2. Le ministre des Affaires étrangères, Walid Moallem, a effectué une visite surprise à Bagdad, d'où il a annoncé que la Syrie avait donné son "accord de principe" pour participer à cette conférence à travers une délégation officielle. Il a déclaré, après un entretien avec le Premier ministre Nouri al-Maliki que l'Irak ne fera pas partie de l'axe hostile à la Syrie.

En parallèle, l'Iran a haussé le ton contre la Turquie. Le chef du Parlement, Ali Larijani, a déclaré qu'Ankara ne devrait pas faire assumer à l'Iran et au Hezbollah la responsabilité des erreurs qu'il commet depuis deux ans en Syrie.

Ces succès militaires et cette offensive politique interviennent alors que ladite opposition syrienne ne réussit toujours pas à s'entendre sur la composition de sa délégation à Genève 2, car ses sponsors régionaux (Arabie saoudite, Qatar et Turquie) et internationaux, conduits par les Etats-Unis, se disputent les quotas de représentation.

 

 

   

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Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/...

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